Shirley de Kaoru Mori (Shirley 1)

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Titre VO: シャーリー/Shirley.
Dessin : MORI Kaoru.
Scénario : MORI Kaoru.
Traducteur : OUDIN Géraldine.
Éditeurs : Ki-oon/Kurokawa/Enterbrain.
Collection : Kizuna.
Type : Seinen.
Prépublication : Comic Beam.

Avant « Emma » et « Bride Stories », il y avait « Shirley », la première perle de Kaoru Mori !

Résumé :

Madame Bennett est la patronne d’un petit café où il y fait bon vivre. Avec son travail, elle n’a pas le temps de s’occuper de sa grande maison dans laquelle elle habite seule. Un soir, elle trouve sur le pas de sa porte une petite fillette : Shirley Medison, âgée de 13 ans à peine, qui est venue pour l’annonce. Madame Bennett va très vite s’attacher à sa nouvelle domestique à la fois gentille, douce et habile…

Découvrez la première œuvre de Kaoru Mori, grand nom du manga d’auteur ! Après le succès de ses fresques historiques Emma et Bride Stories, son talent pour dépeindre des femmes aussi fortes que touchantes n’est plus à prouver. Dans cette première série, elle dévoile déjà sa fascination pour les relations complexes entre maître et serviteur au cœur de l’Angleterre victorienne. À travers la petite Shirley, Mme Bennet, Nelly, Norma ou encore Mary, Kaoru Mori croque des portraits de battantes qui se serrent les coudes dans un monde aux conventions strictes !

L’auteur :

Kaoru Mori est née le 18 septembre 1978. En 1997, elle commence à publier, sous le pseudonyme de Fumio Agata, des dôjinshi ayant pour thème central les domestiques. C’est à cette époque qu’elle crée Shirley, série de quelques chapitres nous invitant à suivre le quotidien d’une domestique de 13 ans.

Repérée par Enterbrain elle publie Emma, son premier manga en tant que professionnelle en 2002.

En 2004, Kaoru Mori travaille sur Violet Blossoms (Sumire no Hana), une histoire courte scénarisée par Satoshi Fukushima (auteur du manga Shônen Shôjo).

En mars 2008, Kaoru Mori prend une pause de quelques mois puis entame une nouvelle série prometteuse « Otoyomegatari », une série nous emmenant sur la route de la soie au dix-neuvième siècle, un gros succès en France sous le nom « Bride Stories » qui a reçu le prix du Festival d’Angoulême en 2012.

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Mon avis :

Madame Cranly est une jeune femme de bonne famille qui tient un café. Très indépendante, elle cherche une bonne pour l’aider dans sa demeure mais sans succès, jusqu’au jour où elle trouve Shirley, une orpheline de 11 ans.

Malgré son jeune âge et par culpabilité de la laisser livrée à elle-même, elle l’embauche.

Shirley reste un mystère pour sa maîtresse, elle est timide et on ne sait jamais ce qu’elle pense.

Au fil des jours, Shirley s’affirme. Une relation de confiance s’instaure entre les deux jeunes femmes face aux conventions de la société.

Toutes les deux ont le même problème : être une femme libre de ses choix est très difficile dans une société où la femme n’est vu que comme un objet.

Considérée comme une vieille fille, Madame Cranly doit faire face aux réflexions tandis que Shirley rêve d’un avenir où tout est possible.

Quels secrets dissimule Shirley à son employeuse ?

Composé de petites histoires, « Shirley » donne un avant-goût du manga « Emma », en mettant en évidence le quotidien de jeunes filles de milieu modestes qui doivent subvenir à leurs besoins en travaillant comme employées de maison.

La postface de Kaoru Mori sur la manière dont elle travaille et a appréhendé ce manga donne des informations au lecteur sur le travail d’une mangaka. On voit la différence entre le premier manga de l’auteur et « Bride Stories » voire « Emma ». Malgré une foule de détails de l’ère victorienne, le dessin est moins précis que dans ses autres mangas, ce qui n’empêche pas d’apprécier celui-ci. Les deux histoires mettant en scène d’autres domestiques nous montre la réalité du travail des employés de maison et de l’importance de leur travail au sein de la famille qui les emploient.

Entrecoupé par le quotidien d’autres domestiques, Kaoru Mori met en lumière le quotidien des femmes de chambre et la relation entre maître et serviteurs dans un registre plus doux que la réalité.

Un manga jeunesse qui malgré quelques défauts saura convaincre le jeune public !

La première oeuvre de Kaoru Mori montre avec sa sensibilité les combats que doivent mener les femmes dans un monde où être une femme seule et indépendante était mal vu !

 

Black Butler de Yana Toboso (Black Butler 1)

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Titre VO : 黒執事/Kuroshitsuji.
Dessinateur : TOBOSO Yana.
Scénario : TOBOSO Yana.
Traducteur : SIMON Pascale.
Editeur : Square Enix (JP) et Kana (VF).
Collection : Dark Kana.
Prépublication : G-Fantasy.

Résumé :

Angleterre, époque Victorienne où la révolution industrielle atteint son apogée. La maison Phantomhive est fabricante de jouets et connait une renommée mondiale. A sa tête, le jeune Ciel Phantomhive, âgé de 12 ans, agissant comme un enfant confiant et prétentieux. Mais de nombreux mystères entourent cette noble maison depuis quelques temps… Car depuis le terrible incendie qui frappa la famille Phantomhive il y a des années, le Comte n’avait plus donné signe de vie, jusqu’à son retour inattendu, accompagné d’un majordome en la personne de Sebastian. En vérité, ce dernier est un démon avec lequel Ciel a pactisé, l’obligeant à servir son maître jusqu’à ce que ce dernier ait assouvi sa vengeance et retrouvé les assassins de ses parents. En contrepartie, le Comte de Phantomhive devra offrir son âme au démon en guise de salaire, une fois que justice sera faite…

Sebastian est majordome au service de Ciel Phantomhive, héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise. En matière d’érudition, d’éducation, d’art culinaire, rien à redire, il est parfait. Mais ne vous fiez pas à sa distinction, si vous vous en prenez à son jeune maître, vous découvrirez sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable…?

Black Butler est l’œuvre shônen de Yana Toboso publiée dans le Monthly G Fantasy de Square Enix depuis 2006.
Black Butler est une série à succès, un succès qui ne s’est pas fait attendre puisque dès Octobre 2008 est diffusé un anime en 24 épisodes et une OAV. Dès l’été 2010, une suite de 12 épisodes et 6 OAV voient le jour. Le phénomène Black Butler a aussi touché la France puisque Kana Home Vidéo a d’ores et déjà distribué les deux saisons intégralement, en DVD.

L’auteur :

Yana Toboso est une mangaka dont Black Butler lui a donné une renommée mondiale.

Yana Toboso est née le 24 Janvier 1984 à Warabi, dans la préfecture de Saitama. Elle est une jeune mangaka tant ses précédentes œuvres, Glamorous Lips et RustBlaster en 2006, ne sont que des one-shot. L’auteure rencontre le succès avec Black Butler, sa série phare entamée peu après la conclusion de ses premiers titres. La série engendra deux adaptations animées ainsi qu’une future adaptation live, pour le cinéma japonais. En dehors de ses œuvres passées, Yana Toboso est une mangaka discrète qui ne fait pas parler d’elle. Néanmoins, Black Butler et le fait que Glamorous Lips soit un Yaoi confirme le penchant de l’auteure à présenter des relations masculines ambiguë.

Envie d’en savoir plus, Manga-News.com a concocté un magnifique dossier sur ce manga :

Dossier Black Butler

Mon avis :

Dans un manoir anglais, Ciel, héritier de la maison Phantomhive gère son entreprise de bonbons et de jouets d’une main de fer. Sous ses apparences d’enfant, il a le sens aiguisé des affaires mais aussi celui des responsabilités dus à son rang.

Sebastian Michaelis, son majordome et serviteur s’occupe de gouverner la demeure et surtout de réparer les bêtises de Finnian, le jardinier, de May-Linn, la femme de chambre et de Bardray, le cuisinier.

Comme tout noble, Ciel en tant que Comte a déjà une fiancée, Elisabeth qui le mène par le bout du nez et qui s’invite quand on ne si attend pas.

Très proche de la Reine, Ciel a pas d’ennemis dont la mafia italienne. C’est pour ça qu’il a conclus un pacte avec Sebastian, la sécurité contre son âme.

L’enjeu de ce pacte avec le diable en vaut-il la peine ? Lire la suite

Marion de Yuu Hikasa (Marion 1)

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Titre VO : 五百年目のマリオン/Gohyakunenme no Marion.
Dessinateur : HIKASA Yû.
Scénario : HIKASA Yû.
Traducteur: LECLERC Yohan.
Éditeur : Tokuma Shoten(JP) et Komikku Editions (VF).

Résumé :

Le destin hors du commun d’une jeune fille prise dans le tumulte de son époque !

Paris, 1940. Nous sommes à l’aube de la Seconde Guerre mondiale et de l’invasion de la capitale par les Allemands. Marion est une jeune femme qui vit par choix dans les rues de Paris. Elle est à la tête d’un groupe d’enfants qu’elle aide à voler sur les marchés pour pouvoir manger, tout en veillant sur eux. Un jour, un homme qui passe près d’elle l’entend chanter. Subjugué par sa voix, il souhaite lui parler, mais Marion refuse, car elle déteste les hommes. L’homme est déterminé et il insiste : il s’appelle Aaron Rosenberg et il est compositeur. Avec ses associés, il a monté un spectacle au music-hall d’Orion, mais il n’a pas encore trouvé de chanteuse pour interpréter le rôle de Jeanne d’Arc à 1 mois de la première. Il veut à tout prix que ce soit Marion, mais cette dernière refuse catégoriquement. Comment pourra-t-il la convaincre ?

Deuxième série de Yû Hikasa, Marion est lancé en 2016, sous le titre Gohyakunenme no Marion dans les pages du magazine Comic Zenon, revue de prépublication des éditions Tokuma Shoten. Toutefois, la prépublication ne s’éternise pas et s’achève l’année suivante, en 2017, après douze chapitres seulement. La série totalise ainsi deux volumes, parus respectivement le 20 janvier et le 20 novembre 2017, au Japon.

L’auteur :

Yuu HIKASA (日笠優) est un mangaka japonais.

Diplômé du Fashion Institute of Technology de New York, à la recherche d’un emploi, il n’abandonne cependant pas ses rêves de devenir mangaka et reçoit le prix spécial du magazine Comic Bunch, qui va le lancer.

Il a fait ses débuts en 2011. Ses œuvres publiées sont Marion (2 tomes), traduit en français chez komikku et Kanayago (2 tomes).

Envie d’en savoir plus, Manga-News.com a concocté un magnifique dossier sur ce manga :

Dossier sur « Marion »

Mon avis :

1940. A Paris, Marion s’apprête à monter sur scène.

Sa vie allait changer, Marion va réaliser son rêve, mais à quel prix ?

Un mois plus tôt. A Montmartre, Marion est à la tête d’une bande de gamins des rues et survit en commettant de menus larcins.

Quand Aaron Rosenberg entend sa voix, il sait qu’il a trouvé la personne pour interpréter Jeanne d’Arc, reste à persuader Marion qui se méfiant des hommes se méfie des belles promesses.

Tandis que la guerre se profile, Marion se remémore les circonstances qui l’ont conduite à Paris, il y a un an.

Une chance inespérée s’offre à elle.

Sera-t-elle prête à faire les sacrifices nécessaires pour réaliser son rêve ? Lire la suite