Bon baisers de Londres d’Iris Visser (Liefs uit 1)

Résumé :

C’est la veille du Nouvel An quand Hannah surprend son petit ami dans l’arrière-cuisine avec une serveuse déguisée en paon. Confrontée à ce nouvel échec, elle ne peut s’empêcher de perdre tout espoir en l’amour. Pour couronner le tout, la voilà obligée de rejoindre son horrible patron, le PDG d’un grand magasin, pour un voyage d’affaires de deux semaines à Londres. La nouvelle succursale ne fonctionne pas comme elle le devrait, et ils sont donc obligés d’intervenir avec l’aide d’une agence marketing.

Une fois sur place, subir l’effervescence des magasins de la ville se préparant pour le jour le plus romantique de l’année – la Saint-Valentin – s’avère être le dernier des soucis d’Hannah. Le fait que son patron révèle un côté de lui plus doux qu’elle ne le pensait et que la femme de l’agence de marketing lui semble très familière sont bien plus troublants.

L’auteur :

Iris Visser a grandi à Vlieland et vit à Utrecht. Elle a su dès son plus jeune âge qu’elle voulait être écrivain. En 2019, elle était en finale du concours d’écriture #Kobotalent avec son premier roman « Bij Kennis » et en 2020, elle était l’une des gagnantes du concours d’écriture #Bouquet avec « A Sensitive Snaar ». En 2021, le Kobo Original « Love de Londres » est paru.

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Mon avis :

Ravie de reprendre mon rôle d’ambassadrice Kobo avec le premier tome de « Liefs uit » qui s’avère être presque un coup de cœur, ce qui est très rare car je n’apprécie pas en général les romances de bureau. J’ai adoré le couple de ce livre, les situations cocasses, les réparties comme les moments de doutes et de jalousie mais surtout, le féminisme mis en avant. L’autrice met en lumière le rôle et le statut de la femme au travail qui doit se battre contre tous les stéréotypes et autres préjugés sexistes et qui doit souvent choisir entre sa carrière professionnelle et sa vie privée… J’ai préféré ce tome au second, j’y ait trouvé une certaine alchimie et fluidité…

Le jour du Nouvel An, Hannah DeHaas est trompée par son petit-ami Dante. Une trahison qui durait depuis six mois et elle se retrouve le dindon de la farce. Le retour au bureau est difficile et son nouveau patron n’arrange pas les choses. Toujours aussi de mauvaise humeur, Hannah se demande pourquoi et comment elle a réussi à garder sa place en tant que son assistante vu le nombre qui ont défilé avant elle. Rien ne pouvait être pire que d’accompagner son PDG en voyage d’affaires à Londres. Après une scène aussi mémorable que honteuse avec son ex au supermarché, une orgie de chocolat et une vengeance bien méritée, Hannah voit son patron d’un autre œil quand un règlement de comptes a lieu entre celui-ci et le petit-ami de son aventure d’un soir. Ce séjour à Londres est peut-être l’occasion de mieux le connaître. Dans une ambiance où tous ses collègues se mêlent de tout, sa rupture pour l’infidélité de Dante fait le tour de l’entreprise jusqu’à Val Wouters d’où les coupes de champagne de trop.

Pourquoi tout le monde pense qu’elle est en couple avec son patron ?  Lire la suite

La mariée écossaise de Fanny André

Résumé :

L’auteur :

Fanny André est née en 1984. Après avoir déménagé plusieurs fois pour ses études, elle vit actuellement dans les Alpes. Elle doit sa première parution à un père enthousiaste qui a aussitôt lancé l’impression de plusieurs exemplaires du chef d’œuvre, aujourd’hui introuvable.

Elle a ensuite suivi un cursus littéraire et des études aux Beaux-Arts qui lui ont donné l’envie d’écrire et de dessiner tout à la fois. Après plusieurs années pendant lesquelles l’écriture a dû refluer derrière les études et le travail, Fanny André a pu revenir à ses premiers amours en 2010. Elle retrouve l’envie d’écrire et de partager des histoires. Une histoire en entraînant une autre, il aura fallu attendre 2014 pour qu’elle ose envoyer à différents éditeurs son travail et participe à plusieurs concours. C’est ainsi qu’en 2015 paraissent plusieurs ouvrages chez différents éditeurs.

Ces derniers temps, l’écriture prend une grande place dans son quotidien et elle a du délaisser ses pinceaux mais elle essaie de conserver ce lien particulier en invitant dans ses écrits toutes les images, les tableaux et musiques qui la font rêver, et qui, elle l’espère, en feront rêver d’autres…

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Mon avis :

Une romance qui avait tout pour me plaire mais finalement l’histoire s’installe lentement, trop à mon goût, de même que la relation de Lorna et Clayton. Les descriptions et le contexte historique très intéressant ont pris trop d’importance et je n’ai pas réussi à m’attacher à l’histoire qui est axé sur Matthew. Seule la fin m’a paru plus intéressante, la relation des personnages évoluant au gré du danger des rébellions jacobites Il n’en résulte pas moins que l’histoire de l’Ecosse, la méfiance de Lorna et des Ecossaises ainsi que les rébellions jacobites sont parfaitement retransmis.

Ecosse, 1745.

Fille d’une aventure d’un soir, Lorna travaille dans la taverne de son oncle et s’occupe de ses neveux livrés à eux-mêmes. Le général Clayton Dee vient de perdre son épouse, le laissant seul avec son nouveau-né Matthew. Malheureusement, la guerre entre l’Angleterre et l’Ecosse ne lui permet pas d’avoir le temps pour trouver quelqu’un de confiance à qui confier son fils.

C’est dans une taverne qu’il trouve la solution à son problème en voyant Lorna s’occuper d’enfants tout en subissant les foudres de son oncle. Ni une, ni deux, Clayton achète Lorna lui épargnant également un funeste destin. Séparée de ses neveux, Lorna se retrouve mariée à un parfait inconnu qui plus est un Anglais. S’occuper de Matthew alors qu’elle a laissé ses neveux à la merci de leur père la ronge de culpabilité mais quand elle apprend que les Ecossais se dirigent sur Directon, Lorna prendra tous les risques pour protéger Matthew.

Clayton a du mal avec Lorna, la manière dont il l’a épousé le fait culpabiliser déjà augmenté par la situation d’envahisseur des Anglais sur les terres écossaises. La méfiance de Lorna n’aide pas à temporiser la situation mais l’amour qu’elle a envers son fils telle une mère envers son enfant, le trouble plus qu’il ne le voudrait. Un acte de bravoure va briser les tensions entre elle et Clayton. Quand les ragots sont de plus en plus dérangeants, Lorna va prendre une décision lourde de sens quant à leur relation.

Clayton arrivera-t-il à trouver les mots pour l’empêcher de s’éloigner de lui et de Matthew ?

Leur amour en ces temps troublés l’emportera-t-elle sur la guerre qui fait rage ? Lire la suite

L’Apiculteur d’Alep de Christy Lefteri

Résumé :

Nuri est apiculteur, sa femme, Afra, est artiste. Ils vivent tous deux avec leur jeune fils, Sami, dans la magnifique ville d’Alep, en Syrie. La guerre éclate et ravage tout, jusqu’aux précieuses ruches de Nuri. Et l’inimaginable se produit. Afra ne veut plus bouger de sa chambre. Pourtant, ils n’ont pas le choix et Nuri déploie des trésors d’affection pour la convaincre de partir.

Fous de douleur, impuissants, ils entament alors un long périple où ils devront apprendre à faire le deuil de tout ce qu’ils ont aimé. Et apprendre à se retrouver, peut-être, à la fin du voyage, dans un Londres où les attendent des êtres proches. Pour reconstruire les ruches et leur vie.

« Derrière l’immense tragédie impersonnelle des réfugiés, Christy Lefteri fait émerger une histoire personnelle subtile et bouleversante. » Kirkus Review

« Impossible de ne pas être touché par cette ode à l’humanité. » The Guardian

« Un livre vibrant de couleurs et d’empathie qui nous précipite dans le monde brisé d’un couple syrien en fuite. » Marianne

L’auteur :

Christy Lefteri est née à Londres de parents chypriotes. Elle a enseigné l’anglais à des étudiants étrangers puis est devenue enseignante dans le secondaire avant de partir poursuivre un doctorat et écrire. Elle anime un atelier d’écriture à l’université Brunel. Elle étudie également pour devenir psychothérapeute. « L’Apiculteur d’Alep », son deuxième roman, lui a été inspiré par son travail de bénévole dans un camp de migrants à Athènes.

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Mon avis :

Une histoire qui se lit très vite, tout est très subtil, de l’écriture aux mots transparaît une histoire touchante qui remet en question notre avis sur l’accueil des réfugiés. C’est très particulier à décrire, je n’ai pas eu de coup de cœur, je n’ai pas réussi à m’accrocher à l’histoire de Nuri et Afra comme j’aurais aimé l’être, j’avais l’impression de ne pas vivre leur histoire d’amour qui n’est pas au cœur de ce récit, il n’en reste pas moins que c’est une belle histoire d’humanité où l’auteur montre l’envers du décors de la survie des personnes qui ont tout quitté, qui ont survécu, qui ont tout perdu et qui veulent se reconstruire dans un pays qui leur est inconnu. Une lecture qui ne s’oublie pas et remet en cause notre perception des réfugiés. Le procédé d’écriture est très intéressant, le dernier mot de chaque chapitre est le premier mot du chapitre suivant. Chaque chapitre est divisé en deux, une première partie sur le moment présent et la seconde partie se déroulant dans le passé à Alep. Le style est poétique, délicat, sensible et emplein de fragilité. 

Quand la guerre éclate en Syrie, Nuri et Afra comme tant d’autres la subisse de plein fouet. Apiculteur, Nuri a perdu le travail de toute une vie tandis qu’Afra, peintre ne peut plus voir. C’est sans leur fils Sami qu’ils partent vers l’Angleterre où l’un de ses proches peut l’accueillir. Mais le voyage est long, le statut de réfugié difficile à obtenir et quand le pire arrive si près du but, c’est tout un futur qu’il leur faut reconstruire mais aussi se reconstruire soi-même entre déni, culpabilité que seule la clé de l’amour peut faire oublier.

De la Syrie à l’Angleterre, une odyssée de la vie face à son adversité !

On ne peut qu’être touché par l’histoire de Nuri et Afra, entre les difficultés de l’administration, les déplacements, les traumatismes, les problèmes de santé, l’insécurité et la peur de ne pas savoir où on va être envoyé… Avec pour seul repère, leur amour pour les abeilles et l’apiculture, Nuri et Afra vont affronter les pires épreuves de la vie dans leur pays dévasté pour tenter de se reconstruire et renaître. Une bulle d’humanité et une belle leçon de vie.

Le défi de Diane d’Anne-Marie Desplat-Duc (Les Colombes du Roi-Soleil 15)

Age de lecture conseillé : 11 ans.

Illustrateur: Aline Bureau.

Résumé :

Depuis son entrée au pensionnat de Saint-Cyr, Diane se sent très seule malgré la présence réconfortante de ses nouvelles amies. Lorsqu’elle apprend que son cousin s’est emparé du domaine familial en chassant sa mère et son frère, elle n’écoute que son courage et décide de voler à leur secours. Se battre comme un mousquetaire ne lui fait pas peur !

L’auteur :

Anne-Marie Desplat-Duc est née à Privas en Ardèche et vit actuellement dans les Yvelines. Elle occupe toutes ses journées à écrire, écrire, écrire. Elle a des idées de romans plein la tête et elle aime les enfants. C’est pour cela qu’elle écrit pour eux des romans qui finissent bien. Elle voudrait que la vie de chaque enfant soit pleine de rires, de joie et d’espoir. Quand ce n’est pas le cas, ça la rend triste, furieuse et active…

Elle a publié de nombreux romans notamment chez Flammarion où elle signe les séries à succès «Les Colombes du Roi-Soleil» qui a été adaptée en bande dessinée et «Marie-Antoinette et ses sœurs», la série «Les Héros du 18» (dans la collection « Premiers Romans ») et plusieurs titres de la collection « Castor Poche » dont « Félix Têtedeveau, Un héros pas comme les autres »..

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Mon avis :

J’ai passé toute mon enfance avec les livres d’Anne-Marie Desplat-Duc que j’empruntaient à ma bibliothèque. Un moment que je partageais avec ma grand-mère qui appréciait tout comme moi découvrir les aventures des Colombes du Roi-Soleil. Quand j’ai appris que la série reprenait, tout un tas d’émotions m’ont traversé.

Je ne peux que remercier les éditions Flammarion Jeunesse pour le temps d’une lecture m’avoir permis de me rappeler mon enfance.

Par rapport aux précédents tomes, j’ai trouvé que celui-ci était plus approfondi, j’ai apprécié le petit dossier « Les Colombes dans l’histoire » et j’ai retrouvé avec plaisir l’ambiance de la série.

Mention spéciale pour le graphisme de la couverture, un bel équilibre qui apporte une belle mise en lumière de Diane grâce à Aline Bureau. 

Comme je le disais, un petit dossier présentant les origines de l’école de Saint Cyr, son fonctionnement, le manque de contact avec les familles et l’extérieur permettent de mieux comprendre ce qu’ont vécu ces enfants de 7 à 20 ans séparés de leurs familles pour être prises en charge par Madame de Maintenon sous l’égide de Louis XIV.

Diane Courtemanche vit au manoir de la Faucheraie, en Normandie près du Mont-Saint-Michel. Issue d’une lignée qui a servi le roi, Diane a reçu une éducation des plus singulières, élevée comme un fils par son père avec le maniement des épées, l’équitation, la survie en nature tandis que sa mère s’est évertuait à lui apprendre toutes les choses nécessaires à une dame de qualité.

René de la Tour de l’Orme, cousin de Diane veut l’épouser, ce à quoi sa mère proteste. Cet arriviste influence son père dans de mauvaises décisions le poussant inéluctablement à la ruine. La venue de Joseph, ce fils tant désiré fut la goutte d’eau qui allait briser irrémédiablement sa famille. Un fils vif et intelligent mais difforme. Une malédiction pour le père de Diane qui rejette la faute sur sa femme. Prévoyante et lucide sur son mari et René, la mère de Diane l’envoie à l’école de Saint-Cyr lui évitant une union arrangée. A contrecœur, Diane quitte sa Normandie et sa liberté pour une vie de discipline, sans réelle liberté, sans pouvoir revoir ses proches… Grâce à ses nouvelles amies, la vie à Saint-Cyr est plus supportable.  A seize ans, Diane voit sa vie basculer avec une nouvelle qui va lui faire prendre son destin en main tout comme l’ont fait avant elle les Colombes qui l’ont précédées.

Travestie en homme, Diane rencontre Gatien de Courtilz de Sandras, un ancien mousquetaire du roi au cours de sa fuite. Grâce à lui et à deux mousquetaires, Diane apprend le maniement de l’épée pour battre René de la Tour d’Orme.

Diane arrivera-t-elle à sauver sa famille et leur demeure de la cupidité de son cousin ?

Saura-t-elle accepter l’amour d’un jeune homme engagé dans sa liberté d’expression ? Lire la suite

D’écume et de sang de Mireille Calmel

Résumé :

La confession bouleversante de Jeanne de Belleville, pirate au courage inouï…

« Je n’avais pas le droit de l’aimer. Pourtant, il nous a suffi d’un seul regard échangé pour que nous sachions que nous étions l’un à l’autre et que nous le resterions jusqu’à notre dernier souffle. Pas un instant je n’ai cessé de penser à lui, d’être à lui.

Alors, quand le roi de France me l’a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s’est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l’être impitoyable que l’Histoire a retenu sous le nom de la “Tigresse bretonne”.

Pour que ma vérité s’entende, voici ma confession. Sans espoir de pardon. Et sans regrets. »

Jeanne de Belleville,
dame de Clisson et de Montaigu. 25 avril 1359

L’histoire d’amour tragique de Jeanne de Belleville, la pire ennemie du roi de France, sur terre comme sur mer. Un destin hors du commun qui fera d’elle une légende. Un roman épique et puissant sur l’une des plus grandes héroïnes de la guerre de Cent Ans.

L’auteur :

Mireille Calmel est l’une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d’exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd’hui traduits dans quinze langues.

Après le succès de sa dernière série « Les Lionnes de Venise », Mireille Calmel offre avec « La louve cathare » une nouvelle fresque historique à la hauteur des précédentes qui a pour origine l’histoire des cathares.

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Vous voulez en savoir plus sur le travail de l’auteur, c’est sur son site que Mireille Calmel nous dévoile tout ses secrets enfin presque :

Interview de Mireille et indices sur son prochain roman

Mon avis :

Fidèle lectrice de Mireille Calmel, je tiens à remercier XO Editions pour l’envoi de son roman. Après avoir vu le Secret d’Histoire consacré à Jeanne de Belleville, je n’avais qu’une hâte, celle de découvrir le nouveau roman de Mireille Calmel. Et je l’ai lu en une journée, l’excuse étant une histoire impossible à lâcher et des chapitres relativement courts. Pour ceux qui ont lu ses précédents romans, une allusion à « La fille des Templiers » est mentionné. Jeanne de Belleville plus connue sous la Tigresse bretonne est devenue une légende que Mireille Calmel a su mettre en lumière pour ses lecteurs qui sont transportés dans une histoire hors du commun que seule une passionnée d’histoire pouvait dévoiler. Un récit émotionnellement passionnant et déchirant !

Un amour au premier regard, c’est ce qui arrive à Jeanne de Belleville sauf que c’est Olivier de Clisson, l’ennemi de son père. Un amour d’enfance survivra au temps qui passe, un amour qui va changer la vie de Jeanne et sa famille, la mort de sa mère dont son père la rend responsable. Seule pour affronter son destin, Jeanne peut compter sur Auline, Bertrand et les gens de la maisonnée pour la soutenir. Grâce à une éducation similaire à celle qu’a donné Aliénor d’Aquitaine à ses enfants, Jeanne sait se défendre et reconnaître la valeur des gens.

Septembre 1313.

Geoffroy de Châteaubriant, son futur époux ? Se marier avec son cousin, tel est l’ordre de son père auquel Jeanne va devoir se soumettre et ce de la plus vile des manières.

11 ans plus tard, Jeanne est en apparence soumise à son mari, enfermée à Château Briant et subissant les vices de son mari. Leurs deux enfants lui furent arrachés dès leur plus jeune âge, leurs avenirs déjà tracés par Geoffroy.

Le 15 septembre 1324, Jeanne tue un loup sur le domaine d’Olivier de Clisson, étourdie, elle est prise en charge par Olivier. Admirée par les gens de Château Briant, son héroïsme lui permet de garder à distance son mari surtout maintenant qu’elle attend l’enfant d’Olivier. Un enfant de l’amour, une petite Ysabeau à protéger. Veuve, Jeanne détient le secret de la mort de son époux en plus de devoir cacher sa fille aux yeux de tous. Un second mariage, un second époux bien différent du précédent, tel est le que son père lui a réservé. Jeanne connaîtra treize années de bonheur auprès de celui qu’elle aime après avoir enduré tant de souffrances. Lire la suite

Un Highlander pour un autre d’Aurélie Depraz (Sasunnachs & Highlanders 2)

Pour en savoir plus (bonus…)

Le dessous des cartes

Coulisses

Chronique du tome 1 

Disponible sur Amazon.

Précisons que ses romans sont à prix très doux et disponibles avec l’abonnement Kindle Unlimited et Amazon Prime.

L’auteur :

Née à Paris en 1987, Aurélie Depraz écrit depuis sa plus tendre enfance où au fil des ans elle s’est découvert une passion pour l’histoire, pour la photographie, pour la littérature, pour les voyages dans des contrées reculées…

Aurélie Depraz vit à Bordeaux et est depuis peu auteur à plein temps.

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Mon avis :

Il était attendu, je l’ai lu et j’ai craqué dès les premiers chapitres. Gros coup de cœur pour cette suite qui peut se lire indépendamment et qui une fois encore transporte ses lecteurs en Ecosse dans un voyage où l’amour et la haine se mélangent dans une romance passionnante. Ce roman ne fait pas exception, à chaque parution, Aurélie Depraz améliore si tant est que ce soit possible ses écrits avec force détails historiques, description pour un voyage enchanteur jusqu’à la dernière page.

Firth of Forth, Ecosse, juillet 1374.

En route pour rejoindre son promis, Alison de Masny qui sort tout juste de huit années de couvent ne s’attendait pas à être enlevée par des Highlanders contre une rançon. Fille de Marguerite de Norfolk, Alison n’a pas eu son mot à dire sur cette union purement politique et n’a jamais vu son futur mari Baltair Callahan, seigneur de Galloway. Des alliances ayant pour unique but de renforcer la paix fragile entre l’Ecosse et l’Angleterre. Après avoir quitté Bordeaux pour le couvent, Alison découvre l’Ecosse, ravagée par les guerres et très différente de ce qu’elle a vu jusqu’ici.

Quand Liam l’enlève, il ne s’attendait pas à une furie pareille et est content de son évanouissement même si ce n’est que temporaire. Liam MacWilliam a accepté le plan de son oncle pour l’argent dont son clan a cruellement besoin mais ne s’attendait pas à une demoiselle aussi séduisante et impertinente. Qui plus est à ressentir des sentiments pour sa captive qui durant ce long périple va mettre ses nerfs à rude épreuve.

Dans le fief des MacWilliam Alison se découvre une amie en la sœur de Liam, Seonaid et découvre la haine d’Aeden, le frère de Liam qui voue une haine féroce à Seonaid et à Alison. Une haine qui pourrait s’avérer utile en temps voulu. Une nuit de passion suffit pour que Liam comprenne l’importance d’Alison dans sa vie.

Partagé entre amour et devoir, quelle décision prendra-t-il ?

Comment Alison réagira quand elle apprendra qu’elle a été utilisée, telle une vulgaire marchandise ? Lire la suite

La filière de Philippe Sands


Lire le précédent livre « Retour à Lemberg » qui est beaucoup cité dans ce livre.

Résumé :

Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, Otto von Wächter a rapidement intégré l’élite hitlérienne, devenant notamment, au début de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l’ouest de l’Ukraine actuelle – deux territoires qui furent le théâtre de l’extermination des Juifs. En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l’une des principales filières d’exfiltration des nazis vers l’Amérique du Sud. C’est là qu’il trouve la mort, en 1949, dans des circonstances.

Comment a-t-il pu se soustraire à la justice, de quelles complicités a-t-il bénéficié ?

A-t-il été réduit au silence ?

Intrigues politico-religieuses, espionnage, traque et vie cachée d’un criminel, décès énigmatique, dévotion filiale et passion amoureuse, secrets d’alcôve et trahisons : faisant la lumière sur le parcours incroyable d’un haut dignitaire nazi en fuite, l’enquête méticuleuse de Philippe Sands dresse un tableau saisissant de l’échiquier politique à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l’aube de la guerre froide.

Une passionnante enquête à rebondissements, une traque échevelée au cœur des archives et des souvenirs. Florent Georgesco, Le Monde.

Pour en savoir plus :

Dossier pédagogique sur Otto Wächter

L’auteur :

Juriste international franco-britannique spécialisé dans la défense des droits de l’homme, Philippe Sands est aussi professeur de droit à l’University College de Londres et écrivain. Il collabore régulièrement aux magazines « Vanity Fair » ainsi qu’à la « New York Review of Books » et intervient fréquemment sur BBC et CNN.

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Mon avis :

Merci William pour ce livre que j’attendais avec tellement d’impatience. Gros coup de cœur pour ce livre qui se déguste lentement savourant chaque information distillée au fil des pages. La qualité de ce texte, les recherches, les sources, l’écritures sont passionnants rendant cette histoire la plus complète et détaillée possible. Personnellement, je pense qu’il vaut mieux commencer par le précédent livre de l’auteur puisque celui-ci le mentionne régulièrement, je l’ai plus vu dans la continuité de « Retour à Lemberg ». J’ai noirci des pages et des pages au fil de ma lecture, tellement on apprend des choses méconnues. Ma passion pour la Seconde Guerre mondiale est toujours aussi enivrante et enrichissante. 

Ce livre de 500 pages environ comporte un peu plus de 80 pages complétant une enquête minutieuse et passionnante (notes, sources, bibliographie, table des matières, index…).

Philippe Sands entraîne ses lecteurs dans une enquête sur Otto Wächter et sa mort des plus mystérieuses. Au fil de ses recherches, l’auteur brosse un portrait de toutes les personnes de l’entourage d’Otto et l’importance de sa femme dans sa fuite vers l’Amérique du Sud.

De la Seconde Guerre mondiale à la Guerre Froide, entre passé et présent, l’auteur dévoile le fil rouge de son enquête à travers le monde pour rencontrer des proches des Wächter, des témoins, des spécialistes et utiliser des documents lui permettant de retracer l’histoire d’un homme insaisissable. Articles, films, documentaires, podcast… Ce livre rappelle l’énorme travail réalisé par Phillipe Sands sur Otto von Wächter grâce à l’aide d’Horst Wächter, l’un de ses fils détenteur des journaux intimes et de la correspondance de sa mère Charlotte von Wächter. Un fils qui tout au long du récit défendra ce père méconnu tout comme l’a fait sa mère tout au long de sa vie.

Charlotte a une importance non négligeable dans la vie d’Otto, de sa rencontre avec celui qui deviendra son mari à ses opinions politiques allant jusqu’à lui autoriser ses liaisons. Une femme de caractère, très indépendante qui vouait un amour inconditionnel à son mari et sachant utiliser son réseau de personnalité mondaine pour aider son époux dans sa fuite.

L’origine de ce livre, les raisons qui ont poussé l’auteur à s’intéresser à ce haut dignitaire nazi en particulier, la jeunesse d’Otto, sa vie familiale, son ascension dans le IIIème Reich, la fin de la guerre, sa fuite pour échapper à ses crimes et sa mort des plus mystérieuses aboutissant aux nombreuses hypothèses sur la mort de ce criminel de guerre dont Philippe Sands apporte la conclusion d’une enquête hors norme. Lire la suite

Je revenais des autres de Mélissa Da Costa

Série de deux tomes, second tome « Les douleurs fantômes ».

Résumé :

Philippe a quarante ans, est directeur commercial, marié et père de deux enfants. Ambre a vingt ans, n’est rien et n’a personne. Sauf lui. Quand, submergée par le vide de sa vie, elle essaie de mourir, Philippe l’envoie loin, dans un village de montagne, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi.

Je revenais des autres est l’histoire d’un nouveau départ. Le feuilleton d’un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie. Le récit de leurs amitiés, doutes, colères, rancœurs, amours aussi. Le roman des autres, ceux qu’on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.

Une écriture fluide et juste. Marie Lechevalier, Lire-Le Magazine littéraire.

Un livre touchant, une ode à la résilience. À lire absolument. Jean-Didier Derhy, Le Progrès.

L’auteur : 

Après des études d’économie et de gestion à l’Institut d’administration des entreprises de Lyon (IAE), elle est chargée de communication dans le domaine de l’énergie et suit des formations en aromathérapie, naturopathie et sophrologie.

« Recherche compagnon(ne) de voyage pour ultime escapade » (2017) sortie en librairie sous le titre « Tout le bleu du ciel » (2019) est son premier roman, traduit dans plusieurs langues.

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Mon avis :

Merci William pour cette lecture de mon premier Mélissa Da Costa dont je vois les livres partout mais sans jamais avoir trouvé le bon moment pour apprécier ses romans. Chose faite en découvrant « Je revenais des autres » qui m’a profondément marqué. On peut facilement s’identifier à Ambre du moment où on a l’impression que notre vie est vide de sens, qu’on souffre de maladie mentale et qu’on ne rentre pas dans les cases de la société, un profil trop ou pas assez. Mélissa Da Costa m’a conquise dès les premières phrases. Un style doux, une simplicité des mots, une histoire touchante en émotions et des personnages à fleur de peau… Je suis impatiente de découvrir ses autres histoires qui devraient me plaire. 

Ambre a vingt ans quand elle fait une tentative de suicide. Eprise de Philippe, père de famille et directeur commercial de quarante ans, elle comprend que cette relation est toxique. Pour se reconstruire, Philippe l’envoie faire une saison à l’hôtel restaurant « Les Mélèzes » à Arvieux dans les Hautes-Alpes. Ici, entourée d’autres saisonniers, Ambre reprend espoir, loin de Philippe. Personne ne connaît son histoire, ses blessures, elle n’est pas jugée. Peu à peu, Ambre se dévoile, renouant avec sa passion des livres qu’elle partage avec Tim, un autre saisonnier avec qui elle partage sa chambre. Mettre de la distance avec Philippe est plus difficile qu’elle ne le pensait. Pour lui, elle a tout abandonné tandis que lui ne pense qu’au scandale si sa liaison avec Ambre venait à se savoir. Passer toujours après sa famille jusqu’à la séparation douloureuse et brutale mais nécessaire pour qu’Ambre puisse se reconstruire.

Ambre dévoile ses failles, ses doutes, ses peurs, ce manque d’amour qu’elle rattrape avec ceux qui s’intéresse à elle jusqu’à ce que son mal être menace de l’engloutir. Trop de questions sans réponses, trop d’attente de la vie, trop d’angoisse, trop de douleurs à gérer, peur de la solitude, désespoir… Lire la suite

Le tourbillon des jours de Susan Wiggs

Résumé :

Londres, 1815.

Rescapée d’un terrible incendie, Miranda a perdu la mémoire : pour tout souvenir du passé, il ne lui reste qu’un médaillon où est gravé son prénom. Perdue dans une Angleterre tout juste libérée de la menace napoléonienne, elle ne reconnaît ni le décor qui l’entoure, ni le visage des deux hommes qui prétendent chacun être son fiancé. Auquel doit-elle faire confiance ? Et que signifient ces images fugitives et incompréhensibles qui surgissent parfois dans sa mémoire ? Résolue à comprendre ce qui lui est arrivé, et à retrouver son identité, Miranda se lance alors dans une quête éperdue qui va l’entraîner dans la plus folle – et inattendue – des aventures…

L’auteur :

Professeur diplômé de Harvard, Susan Wiggs a écrit plus de vingt-cinq romans, tous empreints d’une émotion et d’une finesse psychologique qui lui ont valu d’être plébiscitée par la critique et d’émouvoir mais aussi de faire sourire ses lectrices dans le monde entier.

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Mon avis :

Un livre imprévu dans mon achat sur Vinted et une belle surprise. J’ai adoré le style de Susan Wiggs et sa manière de détailler le partie historique. L’intrigue est classique (l’amnésie est un sujet souvent abordé dans les romances) mais les sujets abordés sont très intéressants telle Mary Wollstonecraft, les sciences. Il y a une certaine psychologie, une fluidité, l’empressement de savoir la suite… qui amène à un beau coup de cœur. Une lecture qui m’a donné envie de découvrir d’autres titres de cet auteur.

Juin 1814.

Un message chiffré, une guerre future sur l’Europe et une inventrice à supprimer après qu’elle est révélée un secret qui renversera la monarchie.

Londres, juin 1814.

Rescapée d’un incendie meurtrier, Miranda Stonecypher ne sait plus qui elle est et ne doit d’être en vie que grâce à Ian MacVane. Persuadée qu’on cherche à la tuer suite à l’explosion, Miranda est emmenée à Bedlam, un asile de fou où on traite les gens qui n’ont plus leurs esprits.  Pendant ce temps, Ian apprend que la jeune femme qu’il a sauvé est l’objet de sa mission et le traître que les services de renseignement de Sa Majesté recherche. Pour déjouer un attentat, Ian doit retrouver Miranda et profiter de son amnésie pour la surveiller et lui soutirer des informations quand elle aura retrouvé sa mémoire.

Pour cela, un seul moyen : se faire passer pour son fiancé et se marier en Ecosse… Mais revenir sur les lieux qui le hantent va être une douloureuse épreuve pour celui qui a fui son pays après la mort de son petit frère.

L’arrivée de Lucas Chesney va contrecarrer son plan. Qui de Ian ou de Lucas est le fiancé de Miranda ? Pour trouver la vérité, Miranda devra partir seule à la conquête de ses souvenirs mais un ennemi rôde…

 Ian sauvera-t-il Miranda du complot dont elle est l’enjeu ? Lire la suite

L’horloger de Dachau de Carly Schabowski

Résumé :

Un train déchire le silence de la campagne bavaroise, d’une beauté virginale sous la neige d’hiver. Dans les wagons, des centaines d’hommes et de femmes sont entassés, frigorifiés et terrifiés. Isaac, un horloger juif, sait que ce voyage qui le conduit à Dachau sera son dernier. Mais à son arrivée au camp de la mort, Isaac est séparé des autres et emmené dans la maison d’un haut responsable où on a besoin de ses talents d’horloger. Sa vie est désormais suspendue à un fil : que se passera t-il lorsqu’on pourra se passer de ses services ? Lorsque ses yeux croisent ceux d’Anna, une déportée engagée comme domestique chez cet officier nazi, il sait qu’il a trouvé une raison de vivre. Mais dans ce lieu où le mal et la mort sont omniprésents, il n’y a évidemment pas de place pour l’amour. Anna et Isaac vont devoir se battre pour espérer, un jour, pouvoir vivre libres et heureux.

Le roman qui a ému des millions de lecteurs.

Un roman inspiré d’une histoire vraie.

L’auteur :

Carly Schabowski est professeure de lettres à l’université d’Oxford où elle anime également des ateliers d’écriture. Elle est l’auteure de trois autres romans qui se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce roman est un best-seller mondial .

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Mon avis :

Passionnée des romans sur la Seconde Guerre mondiale, je suis avec avidité les parutions de City Editions. La couverture de ce livre si envoutante et énigmatique captive le regard du premier coup d’œil. Je suis ravie de voir que la couverture d’origine a été gardé car elle est somptueuse. Malgré les coquilles dès le début de l’histoire, j’ai apprécié ce roman d’après une histoire vraie. On est plongé dans la vie ou plutôt la survie de trois personnes, deux déportés et un le fils du commandant du camp, tous prisonniers que ce soit par le régime concentrationnaire nazi ou par l’idéologie du IIIème Reich.

Cornouailles, 1980.

C’est un jour important pour une ancienne déportée qui savoure sa liberté.

Janvier 1945.

Isaac Schüller, horloger est lui aussi raflé tout comme l’a été tous ses proches avant lui. Il se réveille dans un wagon à bestiaux, direction le camp de Dachau. Ses talents d’horloger lui permettent de travailler pour le commandant Becher qui contrôle le camp. C’est là qu’il rencontre Anna, domestique des Becher.

Tout comme Friedrich, le fils des Becher pour qui Anna a de la tendresse, aucun n’a demandé à se retrouver là, arrachés à leurs foyers. Anna a de la peine pour Friedrich dont les parents le voient comme une corvée lui reprochant et lui interdisant tout, prisonnier dans une cage dorée. Le petit garçon ne sait rien de ce qui se passe derrière les murs de son jardin, il ne sait pas que ses parents sont responsables, il est juste un enfant perdu en quête de l’amour de ses parents.

Février 1945.

Isaac répare les biens spoliés des juifs pour Becher qui les utilisent pour ses propres intérêts. Chaque personnage livre ses souvenirs comme un déporté qui a consigné sa survie dans le camp dans un journal intime. Isolés du quotidien du camp, Anna et Isaac ne sont pas les témoins directs des tueries de masse qui s’accélèrent. Le vent est enfin en train de tourner pour les nazis qui s’affolent face à l’avancée des Américains. Le père de Friedrich et son subalterne brûlent des documents compromettants tandis que Becher parle d’exil en Argentine.

Mars 1945.

Les SS deviennent fous et laissent les déportés mourir de faim, de froid et de maladie. Tout le monde est sur le qui-vive, entre crainte et espoir.

Friedrich est le lien qui uni Anna et Isaac. Bien des années après, Friedrich n’oubliera pas la promesse faite à Isaac. Les souvenirs de cette période, avant son départ précipité en Argentine vont refaire surface et lui permettre de trouver sa place au sein d’une famille chère à son cœur. La fin du IIIème Reich les a séparés, l’histoire d’Isaac et Anna, le sort de leurs familles et une histoire d’amour interdite leur a permis de se trouver.

Avec pour point de vue, le regard d’un enfant allemand sur la guerre, où comment l’amitié avec des déportés va lui faire entrevoir l’horreur du nazisme et des actes de son père.

L’auteur met en avant l’aspect psychologique des personnages et c’est un aspect très intéressant à découvrir.

Le parallèle entre les déportés et la famille du commandant du camp de Dachau est parfaitement retranscrit.

Contrairement à certains, j’ai apprécié la fin de l’histoire qui révèle beaucoup de choses. On pensait savoir qui était derrière l’auteur du journal intime trouvé par Isaac et on s’aperçoit qu’on a tout faux, les révélations sont surprenantes et apportent une fin idéale pour une histoire qui ne laisse pas indifférent.

Un beau roman choral qui apporte un point de vue original et intéressant même si les trop nombreuses coquilles flagrantes tout au long de l’histoire ont terni ma lecture, une révision aurait été la bienvenue.

« L’horloger de Dachau » apporte un regard inédit sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale !