Le violon de Guitta de Patrick Polge

Résumé :

Ce roman incluant des photos est le récit d’un violon qui nous propulse au coeur d’une période tragique de l’histoire. Un violon déporté à Auschwitz avec sa propriétaire témoigne d’une parenthèse de son histoire, et immerge le lecteur dans les coulisses du procès de Nuremberg et les rapports complotistes qui règnent au sein du IIIème Reich et la cour d’Adolf Hitler. Le violon de Guitta est le témoignage ému d’un violon rescapé qui joua au sein de l’orchestre crée dans le camp de la mort avant de renaître à Paris en 1970, sauvé par un officier des renseignements danois.

L’histoire commence à Paris en 1970 par le témoignage d’un violon né à Mittenwald en Haute Bavière. Le violon se souvient de ses jeunes années au sein de la famille Hindelmann et puis des années de sa déportation à Auschwitz avec Guitta Hindelmann. Le violon rappelle à sa mémoire son histoire et plus particulièrement la période sombre de sa déportation avec Guitta dans l’orchestre féminin dirigé par Alma Rosé.

Alors que le procès de Nuremberg se déroule, le juge Geoffrey Lawrence qui préside la cour reçoit un volumineux colis anonyme au sein duquel il trouve des documents troublants.

Une partition de Wagner, compositeur cher à Hitler, « Le crépuscule des Dieux » fait partie du paquet, elle est codée et mène aux archives et trésors secrets du IIIème Reich. Le violon de Guitta et un exemplaire de cette partition joueront un rôle capital dans le dénouement du verdict du procès et la condamnation d’Albert Speer.

A la mort de Guitta au camp en Avril 1944, spolié par les hauts dignitaires nazis, le violon passe de main en main jusqu’à entrer dans la collection de Goering , séjourner dans le bunker d’Hitler à Berlin avant de devenir l’un des trophées de guerre de Staline.

Le roman est un hommage aux victimes de la Shoah et aux instruments de musique spoliés par le régime Nazi, la perte de l’identité, la résilience des femmes d’Auschwitz . On y découvre la relation mortifère de Speer avec Hitler, les secrets du Chancelier, la tentative échouée de Speer à se rallier à Staline vainqueur.

Ressources

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L’auteur :

Patrick Polge est un auteur français né en 1970. Après un cursus universitaire spécialisé sur les thématiques de la banque et l’assurance, il intègre un établissement bancaire à dimension internationale au sein duquel il a exercé des fonctions managériales de haut niveau avant d’occuper des rôles de direction générale de plusieurs entreprises d’énergie. Sa passion pour l’histoire et ses études en assurance lui ont permis des travaux de recherche importants sur les spoliations d’œuvres d’art au cours du XXème siècle et notamment pendant la seconde guerre mondiale par les exactions de spoliations conduites par le IIIème Reich et l’ERR sous l’autorité de Rosenberg, Goering et Hitler.

En octobre 2022, après plusieurs années d’écriture, il publie son premier roman intitulé « Le violon de Guitta » qui traite de la thématique assez méconnue des spoliations des instruments de musique par les Nazis. Donnant la parole à un violon deux fois centenaire d’une grande facture bavaroise de Mittenwald, le roman permet d’explorer les arcanes de la machination des Nazis pour spolier les biens des populations juives des pays de l’est (Lodz et Varsovie) et en France.

Au sein du livre en grande partie basé sur des faits réels, le lecteur peut découvrir les tractations secrètes tenues avant le plus important procès international contre les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.

Ce roman historique est un livre de transmission de la mémoire du peuple juif opprimé par le régime d’un dictateur et la machination infernale conduisant au génocide dans les camps de la mort.

Ce roman est le fruit de plusieurs années de travail avec l’étude de nombreux documents, témoignages audio et vidéo de victimes de la déportation et de spoliations.

« Depuis ces 4 dernières années, j’éprouve un sentiment d’urgence. Il me tenait à cœur d’écrire ce roman sur la base de faits historiques réels mêlés à une histoire qui, bien que romancée, permet de connaître et de comprendre cette page d’ombre de l’humanité à travers l’épopée tragique d’un violon porteur d’une histoire secrète ».

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Mon avis :

Il est rare que j’ai un coup de coeur sur un livre en auto-édition. Je suis un peu exigeante quant à la qualité du livre en lui-même et je ne peux que m’incliner devant la grandeur de ce livre qui après un travail de relecture sur le texte (coquilles, tournure de phrases) ainsi que sur la mise en page (police en gras pour tout le texte, espace important entre les mots à certains endroits, sauts entre les paragraphes, interlignes…) mériterait amplement sa place en librairie. Il est loin d’être évident de se lancer dans le processus d’auto-éditer soi-même un récit quel qu’il soit. Que ce soit le but de ce projet ou le travail de recherches effectués par l’auteur, ce récit ne peut pas rester invisible. Ce devoir de mémoire doit être visible par le plus grand nombre.

Malgré un problème de mise en page sur ma Kobo Aura (format Kindle à privilégier) et l’absence de sommaire, j’ai retrouvé une complémentarité avec « Le Stradivarius de Goebbels » de Yoann Iacono mais aussi « La violoniste d’Auschwitz » d’Ellie Midwood, je trouve ça très intéressant car ce lien avec d’autres livres agrandit la liste de lectures. Je suis sortie de ma lecture très touchée et informée sur des aspects tenus secrets.

Je suis le violon de Guitta, celui d’Isaac, d’Esther, d’Anastasia, de Joseph. Je suis à jamais le violon des peuples opprimés. Le violon des générations qui ne doivent pas oublier. 

Je suis le violon de Théodore Baskine.

Paris, 1970.

L’histoire d’un violon d’une rare intensité crée par Sebastian Klotz, luthier émérite et perfectionniste. Un violon qui va connaître les horreurs de la Seconde Guerre mondiale comme les plus belles salles de concert d’Europe et retrouvera sa place après des années de séparation auprès d’un membre Hindelmann, un héritage familial qui a traversé l’histoire et a connu un destin incroyable.

Septembre 1943.

Dans le wagon à bestiaux qui la conduit à Auschwitz, Guitta a déjà un aperçu de l’horreur qui les attends, du combat qu’elle va devoir mener pour survivre.

La sélection, le tatouage, le Block 9 et le Block 10, celui d’Alma Rosé et de son orchestre mais aussi celui des expériences de Mengele et Clauberg. Jouer pour l’ennemi, pour pouvoir survivre, jouer pour accompagner ceux qui seront tués… Le 16 avril 1944, Guitta Hedelmann quitta cet enfer. Le violon prit une autre direction, celle d’Herbert Gerigk, de Goebbels et d’Herman Giesler.

1er octobre 1946, procès de Nuremberg.

Lord Oaksey annonce les sanctions du plus grand procès de l’histoire dont les sentences seront pour certains irrémédiables et pour d’autres dont des intimes d’Hitler plus clémentes comme Albert Speer qui bénéficie d’une peine de 20 ans à la surprise de certains.

Sans se douter que le jour 201 a été le secret d’Etat via l’Abwher et des archives classées « Secret Défense » permettant à Albert Speer d’échapper à une mort quasi certaine.

Un secret qui pourrait tout bouleverser, une partition codée faisant référence à la ligne de Mittenwald et à Mathias Klotz, des révélations à peine croyables… Du trésor perdu à l’importance d’un violon rescapé d’Auschwitz, le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la dernière page.

Le 9 avril 1945, Wilhem Canaris est pendu selon les consignes d’Himmler. Ses secrets sont conservés dans un mystérieux livre de contes danois par Hans Lunding qui n’aura de cesse de retrouver un membre de la famille de Guitta Hindelmann afin de restituer le violon Klotz.

D’un rescapé à une rescapée, deux âmes à nouveau réunies.

Une promesse, un pacte secret réalisé. Lire la suite

Au cœur de l’orage de Catherine Ganz-Muller (Le Libraire de Cologne 2)

A partir de 14 ans.

Résumé :

Quand la volonté de vivre d’une famille est plus forte que la haine…

France, 1937.

Contraints de fuir l’Allemagne nazie, Alexandre Mendel et sa famille ont dû abandonner leur Librairie de Cologne pour s’exiler à Paris, où ils pensent pouvoir reconstruire leur vie. Mais lorsque la guerre éclate le 3 septembre 1939, leur demande de naturalisation française est reportée et la famille est séparée : Alexandre et sa fille, Lise, sont internés dans des camps « d’indésirables », Clara et sa mère rejoignent la zone libre. Inlassablement, au péril de leur vie, la famille Mendel tente de reprendre la route vers la liberté. Seront-ils un jour tous réunis, dans un monde en paix ?

Après « Le Libraire de Cologne », lauréat du Grand Prix du Roman Jeunesse de la Société des Gens de Lettres 2021, découvrez l’autre penchant de l’histoire : celle d’une famille juive contrainte de fuir l’Allemagne nazie pour se réfugier en France.

Chronique du tome 1

L’auteur :

Après des études de lettres, Catherine Ganz-Muller devient monteuse dans le cinéma. Passionnée de littérature, elle ouvre une librairie à Paris puis se tourne vers le métier de bibliothécaire. Elle a écrit des articles pour des magazines, des nouvelles, des romans pour les adolescents, un roman pour enfant lauréat du Prix Chronos 2010, et des romans pour adultes.

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Mon avis :

Merci aux éditions Scrinéo et NetGalley pour me permettre de découvrir la suite du « Libraire de Cologne ». Une duologie excellente autant pour les adolescents que pour les adultes. Un beau coup de cœur et une belle entrée dans ma « Sélection 2022 ».

L’auteur plonge dans l’histoire de ses ancêtres, celle d’une famille juive vouée à l’extermination qui prie la décision de fuir avant qu’il ne soit trop tard.

Mention spéciale pour la chronologie historique et les précisions apportés par l’autrice qui enrichissent ce récit et témoignage d’une famille juive allemande en fuite vers la liberté.

Décembre 1937 – Septembre 1939. 

Réfugiés en France, la famille Mendel a été déchue de sa nationalité allemande par le Reich et l’un de ses nombreux décrets. Petit à petit, ils ont refait leurs vies et trois ans plus tard, ils ont fait une demande de naturalisation.

Responsable commercial pour la maison d’édition Bruder, Alexander mène une vie loin de celle qu’il avait en Allemagne tandis que sa fille Lise poursuit ses études aux Beaux-Arts.

C’est avec nostalgie qu’Alexander pense à sa librairie confiée à Hans son meilleur employé et ami proche de sa fille avant que l’antisémitisme ne vienne tout bouleverser.

Cet exil forcé a tout changé et même en France dans le pays des Droits de l’Homme, le vent commence a tourner avec la montée de l’Extrême Droite et de son fanatisme.

Février 1939.

Tout comme son père, Lisa Mendel repense à sa vie en Allemagne et à Hans ainsi qu’à tous ceux qui sont restés. Quand les amis de Lise lui présentent François Villeneuve, étudiant à Sciences Pô, elle est loin de se douter de sa véritable nature.

Tandis qu’Hitler continue d’annexer des territoires avec l’Anschluss, Lise fait face à l’antisémitisme même de la part de ceux qu’elle considérait comme des amis. Son avenir prend forme alors que leurs demandes de naturalisation est compromise par la guerre en approche.

Oma, la grand-mère de Lise arrive d’Allemagne avec des nouvelle effrayantes. De son côté, Alexander en a de son frère Simon partit en Palestine et de leur sœur Martha restée en Allemagne avec son fils engagé dans la résistance.

En septembre, la guerre tant redoutée éclate et les Mendel sont inquiets face à leur statut d’apatrides, une situation qui sèmera la peur et amènera à la mobilisation. Les contrôles des étrangers allemands commencent et le début de l’enfer pour les Mendel qui sont séparés ne fait que commencer.

Septembre 1939 – Juillet 1940.

Internés chacun dans un camp d’indésirables, Alexander et sa fille Lise font partis des expatriés internés dans des conditions inhumaines. Au camp de la Viscose, Alexander est réserviste tandis que sa femme Clara vit au rythme des maigres nouvelles dans une France où le rationnement est de plus en plus difficile. Après son arrivée le 21 mai 1940 au camp de Gurs, Lise voit arriver chaque jour de nouveaux convois de juifs de Pologne et d’Allemagne. Plus de 9000 femmes et enfants vont tenter de survivre à la faim, aux maladies, aux rats, aux poux et à la mort. Les réfugiés dont de nombreux Belges fuient face à l’armée allemande.

Juin 1940.

La France est coupée en deux par la ligne de démarcation, Oma et Clara partent de Paris pour le Sud-Ouest.  Un long périple attend les Mendel avant de pouvoir se retrouver.

La suite du « Libraire de Cologne » basé sur des faits réels liés à la famille de l’autrice est mon tome préféré mettant en avant et de manière très détaillée le vécu des milliers d’étrangers en exil et réfugiés en France durant la Seconde Guerre mondiale. Ce tome tout particulièrement donne beaucoup d’informations sur la guerre et comment les civils l’ont vécu… L’exode, les apatrides, les dénonciations, les camps d’indésirables, les camps de concentrations, les prisonniers de guerre, les exécutions, les rafles, l’entraide, les gestes d’humanité, les prises de risques, la presse interdite, la collaboration, l’épuration… Mais aussi montre les traumatismes et les dégâts qu’ont occasionné les guerres sur l’être humain.

La clandestine de Jersey de Jenny Lecoat

Résumé :

À l’heure du déjeuner, en voyant la queue devant le mess des officiers, le lieutenant Kurt Neumann décida d’aller fumer une cigarette et d’attendre un peu. Il était sur le point d’en allumer une quand il vit quelque chose et s’immobilisa, la flamme de son briquet agitée par la brise. Une jeune fille pâle et très mince, aux cheveux blonds doré relevés en chignon, venait d’apparaître entre deux bâtiments administratifs, l’air un peu perdue. Ce qui le frappa le plus, ce furent ses yeux. Ils étaient immenses, couleur de la mer à Rozel Bay, avec le regard effrayé d’un petit animal et aussi une lueur de défi.

Pour lui, c’est aussitôt le coup de foudre. Pour elle, ce sera un peu plus long. Mais il s’agit d’un amour impossible, interdit. Kurt est officier de la Wehrmacht et appartient aux troupes qui occupent les îles anglo-normandes depuis juin 1940. Et Hedy Bercu, réfugiée venue d’Autriche en 1938 pour fuir l’Anschluss, est juive.

D’abord discrète, leur liaison va devenir ultra-secrète quand Hedy, pour échapper à la déportation, doit littéralement disparaître. Elle vivra cachée jusqu’à la fin de la guerre chez Dorothea Le Brocq, une habitante de Jersey – qui risquait sa vie en l’hébergeant – et sans jamais sortir, avec pour seules et rares visites celles de son amoureux, sur qui la police secrète a de plus en plus de soupçons…

Cette histoire est authentique et Dorothea Le Brocq a été honorée bien plus tard au titre de « Juste parmi les Nations ».

L’auteur :

Née à Jersey, Jenny Lecoat est documentariste pour la télévision anglaise.

Ancienne comique de stand-up, présentatrice, actrice et rédactrice de longs métrages pour des journaux et des magazines, elle a passé trente ans à écrire pour des longs métrages, des séries télévisées, des sitcoms et des sketchs… Elle a donné de nombreux cours de scénarisation, est professeure qualifiée d’anglais et a étudié la langue des signes britannique, ce qui lui a permis de travailler avec des écrivains et des acteurs sourds.

Elle est mariée à l’écrivain Gary Lawson et vit dans l’East Sussex, au Royaume-Uni.

Elle a aussi écrit un film sur l’histoire de sa famille à Jersey pendant la guerre « Another mother’s son ».

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Mon avis :

Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’avoir un coup de foudre pour la couverture d’un livre sans avoir lu le résumé ? C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai vu passer la couverture de ce roman sur les réseaux sociaux, j’avais l’impression que la fille sur le bandeau de la couverture m’attirait. Quand j’ai lu le résumé, c’était trop tard, l’appel pour découvrir cette histoire basée sur des faits réels était irrépressible. Je remercie sincèrement les éditions Mercure France pour m’avoir fait parvenir ce livre où j’ai été littéralement transporté sur l’île de Jersey sous occupation allemande. Un beau coup de cœur et un beau début d’année dans ma « Sélection 2022 ». J’ai pris plaisir à lire ce récit magnifiquement traduit où j’ai retrouvé ce côté british dans la manière d’écrire et de raconter. Ce livre m’a fait penser au « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » et à son film. L’authenticité et les émotions transcendent à travers les descriptions de la beauté de l’île de Jersey et du quotidien de ses habitants qui sont magnifiés par l’écriture de Jenny Lecoat.

Avant-propos relatant la réalité historique de ce récit, une histoire d’amour interdite entre un officiel allemand et une jeune fille juive de Vienne qui espérait trouver la sécurité sur l’île de Jersey et voit son cauchemar recommencer avec les arrestations des juifs.

Jersey, été 1940. 

Hedy Bercu voit le danger se rapprocher sur l’île de Jersey où elle a trouvé refuge loin des siens. Cette île si isolée et convoitée va voir les Allemands débarquer tels des conquérants. Anton, son meilleur ami est confiant malgré son statut d’étranger en pays ennemi qui l’a déjà conduit dans un camp d’internement.

Hedy est seule face à la menace nazie, elle n’a plus de nouvelles de ses parents restés à Vienne et pas plus de sa sœur Roda qui devait aller en Palestine. Le 16 septembre, tous les hommes de Jersey doivent s’enregistrer auprès des Allemands, un recensement qui sonnera la fin de la tranquillité d’esprit de ses habitants.

Le lieutenant Kurt Neumann, officier dans la Wehrmacht est ébloui par la beauté de l’île moins par l’apologie nazie.

Ne pouvant plus cacher ses origines juives au chef du bureau des Etrangers de Jersey, Hedy sait qu’elle est à la merci des Allemands qui au moindre doute sur un nom de famille ou autre information transmise coche la case de la judéité. Grâce à Anton, Hedy fait la connaissance de celle qui va la cacher jusqu’à la fin de la guerre. Pour ne pas mourir de faim, Hedy accepte un poste de traductrice pour les Allemands sans se douter qu’elle y rencontrera Kurt et que commencera une relation interdite.

Un vol de bon d’essence va les rapprocher tandis qu’Anton est enrôlé dans la Wehrmacht laissant Dorothea seule. Hedy voit le pire de l’être humain au fil des jours qui passent. Les mesures s’intensifient et le secret d’Hedy est sur le point d’être révélé tout comme la vérité sur le sort des juifs pour Kurt dont la haine envers Hitler atteint son paroxysme

Comment réagira Kurt face au secret d’Hedy ? Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !