La Rose dégoupillée de Bertail/Morvan/Riffaud (Madeleine, résistante 1)

A partir de 15 ans.

Prix Goscinny.

Dossier pédagogique

Auteur et co-scénariste : 

Madeleine Riffaud est encore mineure quand elle arrive à Paris et rejoint un réseau de résistants étudiants. En 1944, elle rejoint la lutte armée et obéit aux ordres : on prépare des débarquements, il est nécessaire d’intensifier les actions contre l’occupant. Capturée, torturée, plusieurs fois condamnée à mort, elle sera de retour à temps pour se battre aux côtés de ses hommes et libérer la capitale.

Après la Libération, elle rencontre Vercors, Pablo Picasso, qui dessinera son portrait et surtout, Paul Éluard avec qui elle nouera une formidable amitié. Impressionné par son talent littéraire, il l’encourage à écrire. Elle publie des recueils de poèmes et enchaîne les collaborations avec plusieurs journaux. Poétesse, elle l’était déjà et le sera toujours. La voilà en passe de devenir journaliste.

Sa rencontre avec Hô Chi Minh et un premier départ pour Hanoï détermineront son avenir de reporter de guerre.

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Co-Scénariste : 

Né à Reims en novembre 1969, Jean- David Morvan va très vite vouer un véritable culte à la littérature de science-fiction. Il signe avec Philippe Buchet le space-opera « Sillage » qui s’inscrit parmi les plus belles réussites du genre au niveau de la BD. Ami proche de Madeleine Riffaud, il en vient tout naturellement à l’accompagner dans l’écriture de son témoignage graphique.

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Dessinateur :

Dominique Bertail est né en 1972 à Tours. Marqué tout à la fois par Lucky Luke, Blueberry et Akira, il étudie l’art contemporain aux Beaux-Arts de Rennes, travaille la sculpture et la peinture à la Gray’s School of Art d’Aberdeen (Écosse) avant d’intégrer l’atelier Bande Dessinée aux Beaux-Arts d’Angoulême. Mêlant ambitions esthétiques et graphiques dans un dessin faisant l’unanimité par sa subtile pertinence, Dominique Bertail est le dessinateur de la série « Ghost Money » et « Omaha Beach, 6 juin 1944 ».

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Éditeur : Dupuis.

Collection : Aire Libre.

Dépôt légal : Août 2021.

Nombre de pages : 128.

Genre : Biopic/Action/Aventure/Histoire.

Mon avis :

Une bande dessinée que l’on voit partout… Je ne peux que remercier les éditions Dupuis et NetGalley pour m’avoir permis de la lire en numérique avec une impatience pour la sortie de la suite. Ce premier tome est percutant, sensible, touchant, l’histoire de Madeleine vous prend aux tripes et vous ne pouvez pas lâcher l’album avant de l’avoir fini. Le travail des détails, des illustrations, des nuances de bleu rendent l’histoire si intense et apportent beaucoup dans la lecture de l’album. Vous l’aurez compris, j’ai eu un beau coup de cœur que ce soit sur l’histoire, le travail de dessinateur et de coloriste qui la met tellement en valeur. Tout est finement pensé, détaillé et réfléchi. 

Petit détour sur la couverture dont la bichromie en nuances de bleu soulignent et mettent en valeur les personnages dans une ambiance où se mêlent méfiance et danger.

Chaque partie de l’histoire est séparée par une page représentant Madeleine et un poème de celle-ci.

On commence avec une petite introduction sur les raisons qui ont poussé Madeleine Riffaud a raconté la vérité pour que tous ceux qui ne sont plus là ne soient pas morts en vain. C’est Raymond Aubrac qui a poussé Madeleine à ne plus se taire et à raconter son histoire, cette bande dessinée est l’occasion de faire passer un message à un nouveau public.

Village de Folies, Somme, août 1931.

Madeleine Riffaud se remémore son enfance de fille d’instituteur et de garçon manqué. Sa vie auprès de son grand-père et la fin de son enfance insouciante. La guerre étant inéluctable, Madeleine apprend à se débrouiller seule (tir, conduite…).

Durant la drôle de guerre, Madeleine ne veut pas s’enfuir face à l’occupant mais qui écoute une enfant ?

Amiens, mai 1941.

Après la mort de son grand-père, Madeleine est envoyée dans un sanatorium pour soigner sa tuberculose. Une douloureuse épreuve l’attend et marquera sa vie à jamais. Amoureuse d’un résistant, Madeleine entre dans un réseau, sans se douter que le sanatorium en est un et cache des juifs et des réfractaires au STO.

A Paris, Madeleine devient une messagère et remet tracts et courriers mais l’étau se resserre dans la capitale de lumière. Tuberculeuse, les parents de Madeleine acceptent qu’elle se fiance à tout juste dix-sept ans.

Pour la résistance, Madeleine est prête à tous les sacrifices même celui de l’amour.

Madeleine saura-t-elle éviter les dangers qui l’attendent ? Retrouvera-t-elle son fiancé ? Lire la suite

Jake – The Korean Dream – Un Français en Corée (Apprends le coréen en BD)

Résumé :

La méthode illustrée la plus facile pour apprendre le coréen en s’amusant et en BD !

Plongez-vous dans la culture coréenne et apprenez le coréen de manière divertissante avec cette bande dessinée contenant :

– 5 histoires racontant les aventures d’un Français expatrié en Corée du Sud. Les histoires sont en version coréenne et française afin d’approfondir votre apprentissage de la langue.
– Des liens QR codes afin de vous permettre d’avoir accès à du contenu additionnel (Soundclouds, vidéo YouTube…).
– Une partie explicative des points culturels rencontrés tout au long des histoires.
– Des points de grammaire, de conjugaison et de vocabulaire pour apprendre le coréen et maîtriser les bases fondamentales de la langue.
– Des dialogues audios disponibles en ligne, réalisés par des acteurs coréens pour mieux vous immerger dans les histoires et améliorer votre compréhension orale.

Ce livre est destiné aux adultes et aux jeunes adultes, il n’est pas adapté pour un très jeune lectorat.

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Mon avis :

Concours pour remporter un exemplaire sur mon compte Instagram et Twitter !

Merci à L’Atelier des Cahiers pour l’envoi de ce livre. Un livre à emporter partout grâce à son format souple au graphisme coloré qui donne un aspect dynamique pour apprendre le coréen. Les sources audios sont impeccables grâce à des natifs Coréens. Crée par un Français passionné de culture coréenne et vivant là-bas, cette méthode ludique permet aux personnes ayant de bonnes bases d’améliorer leur niveau de coréen autrement que via une méthode d’apprentissage classique. Personnellement, j’ai été particulièrement intéressée par les points culturels, de grammaire, de vocabulaire et de conjugaison. Je ne suis pas fan de la partie BD malgré la qualité des illustrations, cette méthode ne me convient pas pour l’apprentissage du coréen même si étant plus ludique et très complète, elle devrait encourager son apprentissage. Le gros plus reste l’audio inclus via les QR Code et les situations réelles vécues par Jake qui apportent plus de réalisme et d’authenticité.

Un mode d’emploi permet d’utiliser ce livre facilement. J’avoue avoir plus de mal avec les annotations en couleurs, un coup de main à prendre.

Les cinq BD sont en coréen accompagnées d’annotations et de la traduction des dialogues en français au-dessous.

Les points culturels sont basés sur ceux liés à la culture et vus dans les différentes BD mais de manière plus approfondis (les sectes religieuses, la religion, le handbok, les personnes sur les billets de banque, oppa, fighting, la vie nocturne en Corée, les règles pour entrer en discothèque, la sécurité, la culture LGTBQ+, le samgyeopsal, les rencontres amoureuses, les RDV arrangés) …

Les bases du coréen (grammaire, vocabulaire et conjugaison) vont directement à l’essentiel ce qui est très bien pour s’améliorer rapidement. On évite ainsi le côté rébarbatif des livres de langues classique (plus scolaire).

Un « lexique », vocabulaire coréen-français termine agréablement cette méthode.

Au fil des pages, les QR Code permettent d’avoir l’audio directement en ligne et réalisés par des Coréens ce qui permet une bonne assimilation en termes de prononciation.

Vous l’aurez deviné, je n’ai pas utilisé cette méthode pour apprendre le coréen, je n’ai pas le niveau requis (connaître le hangeul) pour me positionner sur cet ouvrage mais je ne peux que féliciter Jake et toutes les personnes qui ont travaillé sur ce livre afin qu’il soit complet, efficace et mis à la portée des demandes des apprenants d’aujourd’hui.

Une méthode différente pour améliorer son coréen, amusant et très bien conçu.

« The Korean Dream », un apprentissage plus facile et ludique du Coréen pour la jeune génération !

N’hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux, un concours pour en remporter un exemplaire vous attends !

 

Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 2)

A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Grâce à la résistance polonaise, Max va réussir à se faire passer pour un soldat allemand, seul rescapé d’une attaque de celle-ci. Le but de sa mission le ramène à son enfance en Silésie où il a fait un pacte donnant naissance à son premier baiser de Hanna.
Devenu son copilote, Max prend le risque de se faire reconnaître par celle qui était son amie avant de devenir l’archétype de l’ange de la mort en sombrant comme tant d’autres dans la folie du nazisme et de sa propagande.

Par temps de guerre, il y a des choix qui sont difficiles comme celui de tuer son amie d’enfance pour ne pas qu’elle puisse tester une arme qui détruira l’Amérique.

Ce second tome du premier cycle de la « Dent d’ours » nous en apprends plus sur le ressenti d’Hanna face à l’inévitable défaite de l’Allemagne. Malgré ça, Hanna, en tant que femme peut réaliser son rêve de voler et pour ça elle s’est endurcie, refusant tout sentimentalisme, elle est devenue dure, froid, franche et prête à tout pour arriver à ses fins. Malgré quelques parties consacrées à Hanna, la majorité de l’album est centré sur Max et sa mission, en continuité avec le tome précédent.

La résistance polonaise est mise en lumière, des hommes et des femmes qui n’ont plus rien à perdre pour ternir l’image d’une Allemagne conquérante !
Une Allemagne qui ne va pas si bien que ce que la propagande montre au monde entier. Hanna le voit bien quand Hitler envoie des enfants se sacrifier dans les airs où quand ils n’ont pas suffisamment d’avions fiables.

La réalité d’une guerre perdue commence à faire son chemin dans les hautes sphères et dans l’aviation allemande. Leur seul espoir, le Projeckt A, l’arme ultime capable d’anéantir l’Amérique.

Mention spéciale à Yann pour avoir dévoilé (du moins à la plupart d’entre nous), le rôle réel d’Hanna Reitsch, personnalité connue en Allemagne et dans son histoire.

 

Eclats/Cicatrices de Erik De Graaf (Eclats 1 et 2)

Résumé :

Un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Esther et Victor, anciens amants, se retrouvent dans un cimetière. Ils ne se sont plus revus depuis l’invasion des Pays-Bas par les troupes hitlériennes. Tous deux sont marqués par les années de guerre qu’ils tentent, vaille que vaille, de se transmettre en mots. Leurs récits, chargés en émotion, portent sur les choix – souvent impossibles – qu’ils ont dû faire, les êtres chers qu’ils ont perdus et, surtout, la bataille qu’ils ont menée avec leur conscience. Des amis proches ont en effet opté pour la résistance, d’autres pour le Front de l’Est. Sans oublier qu’Esther est Juive.

« Éclats » est la première partie de cette histoire sur la perte. Perte de l’innocence, des rêves, de la jeunesse et, bien sûr, de la liberté.

Le récit tout en subtilité d’Erik de Graaf illustre que le bien et le mal vivent chacun des zones grises, celles de la condition humaine.

L’auteur :

Erik de Graaf est un artiste hollandais et auteur de romans graphiques.

Erik De Graaf a terminé des études de graphisme à l’Académie des Beaux-Arts de Rotterdam en 1985.

Il réalise ses premières BD en 2003. Il publie son seul album francophone, « Jeux de mémoires » au Canada, sous le label des éditions de la Pastèque.

De Graaf est directeur de création dans un bureau de designers-concepteurs. Il travaille à ses bandes dessinées pendant son temps libre.

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Editeur : Dupuis.

Collection : Champaka Brussels.

Mon avis :

Préface de Joost Swarte  et dossier familial à la fin de chaque volume.

Merci à NetGalley et aux éditions Dupuis pour m’avoir permis de découvrir ce diptyque ou le graphisme attire l’œil. Je suis passionnée par la Seconde Guerre mondiale et l’originalité de ce diptyque est qu’on nous raconte l’histoire des Pays-Bas durant la Seconde Guerre mondiale vue à travers les civils. C’est un parti pris très intéressant car peu raconté jusqu’à présent. L’un n’allant pas sans l’autre, j’ai pris la liberté de mettre les deux volumes dans une seule chronique.

Tout commence le 4 mai 1946 dans un cimetière des Pays-Bas sur la tombe d’un ami commun. Victor et Esther se retrouvent tels deux amants séparés par la guerre et ses atrocités. Ils ont six ans d’histoire à rattraper. Les habitants des Pays-Bas (pays soi-disant neutres) ont vu les Allemands débarquer et s’approprier un territoire supplémentaire tandis que la famille royale fuyait en Angleterre les laissant se débrouiller tout seuls.

Dans « Eclats », le premier volume, on suit l’histoire de Victor, son engagement dans l’armée pour défendre leur pays des envahisseurs Allemands avec son ami Chris, la mort de celui-ci et l’engagement de Victor dans la résistance.

Le premier tome est centré sur la trahison et un sabotage d’un câble qui a permis aux Allemands d’envahir les Pays-Bas.

Qui est le traître ?

L’impulsivité de la jeunesse, les choix pris dans l’urgence et tout un monde qui bascule…

Les graphismes sont magnifiques similaires aux photos de l’époque avec cet aspect vieilli et épuré propice aux souvenirs.

Il y a une certaine sobriété, une certaine sensibilité qui apporte juste les informations nécessaires à la compréhension de l’histoire. C’est léger et intense à la fois. Lire la suite

Désobéir de Benoît Hers & Vincent Dugomier (Les enfants de la Résistance 6)

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A partir de 9 ans.

Résumé :

A Stalingrad, le 2 février 1943, l’Allemagne nazie venait de perdre une bataille décisive. Pour la première fois en Europe, les Allemands reculaient ! Un espoir !

L’Allemagne a décidé de faire venir de force des travailleurs français pour faire tourner ses usines. Chez nous, tous les Français entre 20 et 22 ans étaient envoyés en Allemagne pour le Service du Travail Obligatoire (STO). Beaucoup voulaient  y échapper.

Est-ce que notre réseau, le Lynx allait pouvoir les protéger et encourager les autres à désobéir ?

François, Lisa et Eusèbe décident d’aider les récalcitrants à fuir. Mais les autorités ont aussi créé la Milice française et c’est une menace supplémentaire qui se profile pour tous les résistants…

Scénariste :

À l’instar de toute une génération d’auteurs bruxellois, Vincent Dugomier suit les cours d’Eddy Paape, à St-Gilles, au milieu des années 80. Il y fait la connaissance d’une bande de dessinateurs à laquelle il reste fidèle depuis plus de vingt ans. C’est également là qu’il développe son goût pour la bande dessinée jeunesse, goût qu’il a le loisir d’exercer dans les animations de « Spirou » qu’il écrit pour ses amis Ers, Mauricet, Gazzoti, Wurm ou Cornette. Très à l’aise dans les univers qui ont bercé son enfance, il se fait remarquer en produisant nombre de gags du « Marsupilami » et en collaborant à l’écriture de « Benoît Brisefer ». Dugomier est doué pour ajouter une petite touche de surnaturel au monde de l’enfance – en attestent « Muriel et Boulon » au Lombard et « Les Démons d’Alexia » écrits pour son ami Benoît Ers. Avec la collection de prestige dédiée à Franquin chez Marsu Productions, qu’il dirige depuis 2005, il se découvre une nouvelle passion pour le travail d’archives rares. Après avoir écrit l’excellent thriller pour adolescents « Hell School », Vincent Dugomier revient avec une série historique pour jeune public, « Les Enfants de la Résistance ». Depuis peu, il nous parle de son amour des vieilles mécaniques avec « Garage de Paris », « La Naissance de la 4CV » ou avec une bio de Jacky Ickx.

Dessinateur :

Déjà tout petit, Benoît Ers dessinait dans ses cahiers d’écolier. A 17 ans, il remporte le concours scolaire de BD à Angoulême. Après sa formation à l’école des Beaux Arts d’Epinal, il reçoit une proposition de Marsu Productions ce qui lui permet de s’installer à Liège comme illustrateur indépendant et de commencer à dessiner pour le magazine « Spirou ». Un début de carrière prometteur pour ce jeune auteur qui rencontre son complice avec qui il va collaborer pendant des années, Vincent Dugomier. A deux, ils créent « Muriel et Boulon » au Lombard, série humoristique puis s’engagent sur la piste des « Démons d’Alexia ». Ils ont travaillé ensuite sur « Hell School ». « Les Enfants de la Résistance » présage à nouveau une belle collaboration !

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Mon avis :

Mention spéciale pour le dossier de presse proposé par NetGalley.

19 février 1943. Lisa annonce à ses amis Eusèbe et François l’annonce d’une guerre totale annoncée par Joseph Goebbels, le ministre de la propagande nazie et proche d’Hitler. Un discours pour remotiver l’Allemagne après la défaite de l’armée allemande à Stalingrad. Afin de remplacer leurs hommes partis à la guerre, ils vont réquisitionner ceux des pays occupés pour les utiliser comme main-d’oeuvre. Grâce au gouvernement de Vichy, le Service du Travail Obligatoire (STO) est instauré.

Beaucoup vont tout faire pour éviter de partir en Allemagne travailler pour l’ennemi.

Auront-ils le courage de rejoindre le maquis ? Rien n’est moins sûr !

Lisa, Eusèbe et François voient-là un nouveau défi pour leur réseau de résistance « Le Lynx ». Des tracts sont semés un peu partout pour encourager les Français à protéger les jeunes du STO. En voyant les écluses, nos amis ont peut-être une idée qui pourrait contrecarrer le projet d’envoi des jeunes Français au STO. Pendant ce temps, les parents d’Eusèbe font partis d’une filière permettant de faire passer des Juifs en Suisse.

Le vent est en train de tourner, les choses et les mentalités évoluent peu à peu mais la guerre est loin d’être finie… Lire la suite

Eva de Yann et Henriet (Dent d’Ours 5)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

Début mai 1945. Côte est du Canada. Sous le couvert d’une station météo officielle, l’équipage du sous-marin allemand U-867 installe une balise prénommée « Eva ».
Lorsque le sous-marin est repéré par un Catalina, l’officier SS qui commande l’expédition ordonne de tester les « nebelwerfer » : les lance-roquettes ne laissent aucune chance à l’hydravion des malheureux garde-côtes canadiens.

Cette mystérieuse balise à laquelle l’officier SS semble attacher autant d’importance doit en fait permettre de guider le « Silbervogel », l’aile volante qui doit larguer une bombe atomique sur New York. Sans ce radioguidage, il ne restera plus que l’option « pilotage humain » pour guider l’oiseau d’argent nazi…

Et le seul équipage qui semble capable d’accomplir cette mission suicide se trouve à des milliers de kilomètres de là, au château Fürstenstein, en Basse-Silésie : la flugkapitän Hanna Reitsch, une nazie exaltée, et son copilote, l’oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l’aviation allemande et ami d’enfance d’Hanna.
Et malgré la chute imminente du IIIe Reich, Hanna n’a pas renoncé à mener à bien l’ultime mission du Führer.

 

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Au château de Fürstenstein, Hanna est soupçonnée d’être un traître, une déserteuse maintenant que les suicides et les trahisons des hauts dignitaires nazis s’accumulent.

Sa situation lui fait penser au jour où elle a découvert le sort de Milady dans les Trois mousquetaires. 

Werner essaie sans succès de lui montrer le sort des sous-hommes, les esclaves du IIIème Reich.

Tandis que la résistance polonaise traite avec les Américains afin que les Soviétiques ne capturent les savants allemands, Hanna se parachute dans une forêt où sont exploités les prisonniers polonais… Ce qu’elle voit lui fait repenser à Mein Kampf quand elle était tiraillée entre ses sentiments et son devoir.

Hanna fera-t-elle son ultime mission ?

Quel choix fera-t-elle maintenant que l’Allemagne est vaincue ? Lire la suite

Il n’y a rien à Darjeeling de Maryse & J.F. Charles (India Dreams 4)

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Résumé :

Katmandou, Népal, 1965. Flanquée de ses amis hippies, la jeune Kamala affronte une épreuve difficile : passer en jugement pour avoir provoqué la mort accidentelle d’un policier local corrompu. Acquittée contre tout attente, la jeune femme se retrouve un peu plus tard, à la demande de sa mère Emy, au chevet du Prince Jarawal, gravement blessé à la suite d’un attentat. Mais elle ignore encore que celui-ci n’est autre que son père biologique, qu’elle a toujours cru mort…

Alors que le dénouement s’approche, se dévoile un autre pan, jusque-là secret, de toute l’histoire, à travers le journal intime d’un ancien colonel britannique de l’Armée des Indes, qui n’est autre que l’arrière-grand père de Kamala.

Scénariste :

Après avoir collaboré aux scénarios de Sagamore Pilgrimage et des Pionniers du Nouveau monde, Maryse Charles publie deux séries avec le dessinateur Ersel : Claymore et Les Derniers jours de la Géhenne. Elle signe  sous le pseudonyme de Ruellan. Redevenue Maryse Charles, elle poursuit sa collaboration avec son époux, Jean-François Charles, en scénarisant, chez Casterman, les séries India dreams, War and dreams et Africa dreams. Inséparable, le duo écrit également Les Mystères d’Osiris (pour Benoît Roels), Ella Mahé, ou encore Far away, roman graphique mis en images par Gabriele Gamberini.

Dessinateur & coloriste :

Né en octobre 1952 à Pont-à-Celles, Jean-François Charles publie Les Chevaliers du Pavé, sa première bande dessinée dans le Journal de Spirou. En 1980, il dessine Le bal du rat mort puis crée Les Pionniers du Nouveau monde, série historique qui trouve rapidement son public. En 1991, il débute le thriller Fox avec le scénariste Jean Dufaux. Il dessine un album de la série-concept Le Décalogue, orchestrée par Frank Giroud, puis passe à la couleur directe pour India dreams, en collaboration avec son épouse Maryse. Toujours chez Casterman, le duo publie également War and dreams, puis Africa dreams.

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Editeur : Casterman.

Collection : Ligne Rouge.

Mon avis :

Contre toute attente, Kamala et son ami sont reconnus non-coupables et ce pour maintenir de bonnes relations avec l’Angleterre.

A son père, Jarawal, elle lui confie un coffret, celui qui aurait pu changer la vie d’Emy et la sienne.

L’histoire d’Herbert Harryson, le grand-père d’Emy, un colonel à la retraite de l’Armée des Indes… va apporter les réponses aux questions de Kamala lors de sa venue à Darjeeling, celle d’un homme qui rêvait d’un monde plus juste et qui s’est retrouvé à faire des choses horribles pour des idéaux. L’histoire d’un père qui apprend l’assassinat de son fils.

A Darjeeling, Kamala va chercher à percer les zones d’ombres entourant la mort de son père.

Un quatrième tome qui de par ses ultimes révélations sur les origines familiales d’Emy et Kamala offre une lecture intéressante même si on a l’impression que l’histoire est à bout de souffle. La beauté de l’Inde à travers les aquarelles de Jean-François Charles sublime la fin de cette histoire de quatre générations de femmes dont les longueurs transparaissent au fil des tomes de ce premier cycle. L’amour est omniprésent au détriment de l’histoire de l’Inde et de son contexte géopolitique, un récit un peu trop banal qui aurait mérité plus d’événements pour une histoire beaucoup plus profonde et aboutie. Le second cycle s’annonce beaucoup plus intéressant.

 

 

 

Amerika bomber de Yann et Henriet (Dent d’ours 4)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

Début mai 1945. Une étrange aile volante révolutionnaire survole New York et largue sur l’orgueilleuse cité une bombe qui contient une tonne d’uranium. La ville est complètement détruite et en proie aux flammes et les victimes se comptent par centaines de milliers.

L’oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l’aviation allemande, se réveille : ce n’était qu’un cauchemar. Mais ce rêve, c’est aussi le fantasme d’Hitler et la mission du flugkapitän Hanna Reitsch, l’amie d’enfance de Werner : bombarder New York pour sauver l’honneur du IIIe Reich.

Alors que les Alliés sont persuadés que la guerre est finie et ont pour seule obsession de récupérer Werner Von Braün, l’inventeur des fusées V1 et V2, et un maximum de savants allemands avant les Russes, Hanna, elle, n’a pas renoncé à mener à bien l’ultime mission du Führer.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Tandis que les Etats-Unis pensent à l’après-guerre en capturant le plus de scientifiques à l’origine des fusées qui ont détruit Londres afin d’avoir le contrôle sur le plan géopolitique, Hanna apprend la vérité sur Max. A l’aube d’une nouvelle guerre contre les Russes, les Etats-Unis comptent utiliser les scientifiques pour avoir l’arme nucléaire.

Placés sous la protection de l’ordre des SS, Hanna et Max vont encore une fois échapper à un attentat perpétré par la résistance polonaise.

Le lancement du silbervoguel, un bombardier insubmersible va conduire Max à prendre de gros risques tandis qu’Hanna court à sa perte !

Que fera Hanna, continuera-t-elle sa mission à terme où ses sentiments la conduiront-ils à renoncer ?

Le début du deuxième cycle commence en apothéose tandis que le précédent était lourd en révélations.

Les auteurs ont démontré tous leurs talents en mettant en lumière la Silésie, les horreurs du nazisme et le destin de personnes oubliées de l’histoire ! 

 

Werner de Yann et Henriet (Dent d’ours 3)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

25 avril 1945, un avion militaire allemand de reconnaissance arrive à se poser miraculeusement au cœur de Berlin, ville assiégée par les troupes russes. En émergent un haut gradé blessé et un pilote qui demandent à être conduits d’urgence au bunker d’Hitler. Ils en ressortent avec une mission aussi secrète que capitale pour le destin du IIIe Reich.

Pour ce faire, le pilote, qui n’est autre que le Flugkapitän Hanna Reitsch, devra piloter l’aile volante révolutionnaire HO 229. Comme copilote, elle choisit Werner Zweiköpfiger, pilote presque aussi doué qu’elle et, accessoirement, pilote de l’US Air Force et espion américain dont la mission consiste à tuer Hanna !

Quinze ans plus tôt, Hanna, Werner et Max, un juif polonais, formaient un trio inséparable dont le rêve commun était de voler et qui s’était juré une amitié éternelle.

Tout à la fois drame psychologique, aventure réaliste et histoire d’espionnage, ce récit de Yann et Henriet se caractérise par le soin documentaire que les auteurs ont porté tant à la réalité historique qu’aux détails techniques des avions de la Seconde Guerre mondiale.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

25 avril 1945. Hanna et Max échappent de justesse à une mort certaine. Hanna qui a pu parler avec Hitler durant une heure sait toutes les atrocités commises au nom de la race aryenne. Les Allemands ont été vaincu tandis que Berlin est aux mains des Russes. La vérité sur Max a été révélé via ses souvenirs, un sacrifice pour la vie d’un autre.

Tandis que les plus hauts dignitaires nazis se rendent, Hanna va connaître les conséquences du début de la défaite de son pays et sa rage va être mise au service de sa mission »Le projeckt Amerika Bomber », une explosion qui contraindra les Etats-Unis à négocier.

L’heure est venue de révéler la vérité, celle qui pourrait tout changer.

Quel destin attend Hanna et Max alors que l’Allemagne est vaincue ?

Ce troisième et dernier tome clôture le premier cycle et est remplit de révélations surprenantes tandis que la fin de la guerre amène Hanna à prendre conscience des mensonges et des réalités semées par la propagande.

 

 

 

1933 de Rodolphe (Chez Adolf 1)

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Résumé :

Qu’aurions-nous fait à partir de 1933 si nous avions été Allemands ? En suivant le parcours des habitants d’un petit immeuble situé dans une ville d’Allemagne, Chez Adolf raconte la montée du nazisme et ses dégâts irréversibles.

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler arrive au pouvoir en Allemagne. Ce jour-là, le bar au rez-de-chaussée de l’immeuble où réside le professeur Karl Stieg change de nom pour s’appeler Chez Adolf, patronyme du propriétaire. C’est aussi le jour où Karl décide de tenir un journal sans imaginer à quel point les années à venir vont impacter les habitants de son immeuble et le destin du monde.

Scénariste :

Né en 1948, Rodolphe baigne rapidement dans le monde de la bande dessinée. Professeur de lettres, libraire puis journaliste et écrivain, Rodolphe est connu comme un scénariste de bande dessinée prolifique. À ce jour, il a signé plus d’une centaine de livres mis en images par de nombreux dessinateurs comme Ferrandez, Goetzinger, Juillard, Magnin ou encore Léo, et récompensés à plusieurs reprises. 

Illustrateur :

Ramon Marcos est né en 1962 en Espagne où il réside actuellement.
Licencié en Beaux Arts en 1985, il a développé une longue carrière en tant qu’illustrateur, dessinateur graphique et dessinateur de bande dessinée.

Coloriste : Dimitri Fogolin.

Rejoignez-les ici :

Site officiel de Dimitri Fogolin

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Editeur : Delcourt.

Collection : Histoires & Histoires.

Mon avis :

Le 30 janvier 1933, une journée que le professeur Karl Stieg n’oubliera jamais. Celle où l’Allemagne a sombré. Ce jour-là, Hitler est nommé chancelier, un tavernier rebaptise sa taverne « Chez Adolf », ce jour-là, le professeur commence son journal sur un carnet offert par Gertrud, son flirt pour son anniversaire.

Dans son immeuble, se côtoient des Juifs, des jeunes membres de la Hitlerjugend…

Il y a aussi Rosa qui séduit les hommes sous le nez de son mari dont le professeur. Professeur qui se retrouve mêlé aux ennemis d’Hitler, les communistes.

Grâce aux habitants de l’immeuble, il apprend l’existence des camps de concentration où sont internés les opposants, il voit ses amis adhérer au Parti, voit les arrestations sauvages, les destructions des magasins Juifs, les menaces sous-entendues, une histoire d’amour interdite et un autodafé signe que ce n’est que le commencement de l’enfer. Lire la suite