Le retour de Fanny de Joseph Farnel

Résumé :

De Fanny Goldberg à Fannie Madur, le destin d’une femme sauvée de la Rafle du Vél’ d’hiv !

1942, Rafle du Vél’ d’hiv.

Alors que sa famille est embarquée, Fanny Goldberg parvient à se cacher et à atteindre la zone libre où elle est accueillie par des résistants, Pierre et son épouse Simone. Avec leur aide, elle change d’identité et devient Fannie Madur, une cousine couturière.

À la Libération, Fanny remonte à Paris où elle ouvre une maison de couture de renommée mondiale. Mais après une vie bien remplie, elle quitte tout et retourne rejoindre les siens dans cette campagne qui lui rappelle tant de souvenirs, là où elle avait trouvé le repos et une famille….

L’auteur :

Né à Nancy, Joseph Farnel vit aujourd’hui à Paris. Il a longtemps dirigé Renoma, une maison de couture internationale. Il mène aujourd’hui une brillante carrière d’auteur et a écrit une vingtaine de livres souvent récompensés par des prix littéraires. Touche-à-tout de la littérature, dont les écrits appellent à la tolérance entre les nations, les peuples et les religions.

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Mon avis : 

Merci à Virginie des Editions De Borée pour ce SP. J’ai été attiré par la couverture au regard très expressif et poignant, avant de me rendre compte que c’était un roman de Joseph Farnel que j’ai découvert avec « Les amants du dernier jour ». Depuis peu, je redécouvre les romans du terroir sous un autre jour notamment ceux sur la Seconde Guerre mondiale. Personnellement, j’ai préféré « Les amants du dernier jour » même si je dois reconnaître que l’histoire de Fanny était touchante.

1942.

Fanny Goldberg trouve une famille de coeur chez les Madur, un couple de résistants. Dans un village corrézien, Fanny espère un peu de répit après sa cavale dans Paris pour échapper aux rafles de la police française qui ont arrêté sa famille, l’aide de sa gardienne d’immeuble et de son mari résistant et son passage en zone libre via un passeur. Nouvelle identité, nouvelle vie.

Munie de faux-papiers, Fannie devient la nièce de Simone et Pierre Madur et se fait passer pour une catholique mais elle n’est pas à l’abri avec Alexandre Le Bounaix, un collabo de Pétain qui tourne autour de Simone Madur. Amoureuse de David, un étudiant juif qui rejoint le maquis, Fannie garde espoir en la fin de la guerre mais un drame viendra perturber sa vie. La vengeance approche et avec elle les massacres ainsi que les règlements de compte. Sans jamais renier qui elle est, Fanny soutiendra la Résistance et se battra pour ceux qui l’ont accueilli telle une famille de coeur.

Styliste renommée, Fanny a refait sa vie à Paris mais est nostalgique de sa vie en Corrèze.

Sa vie trépidante parisienne résistera-t-elle à la nostalgie de ses amies ? Lire la suite

Une vie heureuse de Ginette Kolinka et Marion Ruggieri

Crédits : Editions Grasset/Editions Albin Michel.

Résumé :

Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu’elle a dix ans.
Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l’exception de trois ans : de 1942 à 1945.

Cet appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu.
Les disques d’or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.
Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.
Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.
Et même les meubles qu’ont laissés les « collabos ».

Ginette nous fait la visite.
On traverse le temps : l’atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l’ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.
Mais Ginette, c’est la vie ! Le grand présent.

« On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse ! »

Ginette Kolinka :

Ginette Kolinka, née CherkaskyCAMP, survivante du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz et passeuse de mémoire de la Shoah.

Le 13 mars 1944, la Gestapo et la Milice viennent arrêter son père, son frère de 12 ans et son neveu de 14 ans sur dénonciation et Ginette. Internés au camp de Drancy, le 13 avril 1944, ils sont déportés par le convoi 71  jusqu’à Auschwitz II-Birkenau. C’est seule que Ginette devient le matricule 78 599 à son entrée dans le camp des femmes. En avril 1945, devant l’approche des armées alliées, elle est transférée pendant 8 jours, par un « train de la mort » de Bergen-Belsen  jusqu’au camp de Theresienstadt où elle aura le typhus. A son retour en juin 1945, elle retrouve sa mère et 4 sœurs. Ginette essaie de reprendre vie pendant deux ans et ne parle à personne de sa déportation. En 1951, elle se marie et a un fils Richard Kolinka, batteur du groupe Téléphone. Après avoir repris son travail sur les marchés, aujourd’hui, elle témoigne auprès des jeunes et a  accompagné de nombreux voyages à Auschwitz avant de publier avec Marion Ruggieri « Retour à Birkenau » en 2019.

Marion Ruggieri :

Responsable des pages culture à « Elle » et chroniqueuse à Paris Première, France Inter et France Info, Marion Ruggieri est l’auteure du « Journal de Yalda » écrit avec Yalda Rahimi et de « Pas ce soir, je dîne avec mon père » qui a obtenu le « prix Montalembert 2008 ».

Mon avis :

Merci aux éditions Grasset et à NetGalley France pour m’avoir permis de lire le dernier livre de Ginette Kolinka. Ginette Kolinka a le don de toucher les gens de par sa joie de vivre. Je n’ai jamais eu la chance de la rencontrer mais de par ses écrits intenses et émouvants ainsi que ses apparitions télévisées, on a l’impression d’être proche d’elle, un peu comme une grand-mère ou quelqu’un de la famille. Je suis impatiente de découvrir la bande dessinée « Adieu Birkenau. Une survivante d’Auschwitz raconte » avec les illustrations de Jean-David Morvan.

A 97 ans, Ginette nous raconte son histoire, celle de l’appartement familial où elle a tant de souvenirs bons ou mauvais. Dernière de la famille, elle raconte le moment où leurs vies ont basculé. En 1942, les Cherkasky sont sortis suite à la visite d’un homme de la Préfecture.

Comme dans beaucoup de cas, la gardienne de l’immeuble a voulu les empêcher de partir tandis que les enfants voient une nouvelle aventure se profiler.

En juin 1945, Ginette est rapatriée, elle ne pèse que 26 kg, elle est de retour dans l’appartement où elle retrouve sa mère et ses soeurs.

Que s’est-il passé durant trois ans ?

Qui a occupé l’appartement familial ?

Qui les a dénoncés ?

Qui a volé leurs biens ? Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite