Libération d’Imogen Kealey

En cours d’adaptation cinématographique

Résumé :

Pour les Alliés, elle est une farouche combattante de la liberté, une légende des opérations spéciales. Pour la Gestapo, elle est la Souris blanche et la personne la plus recherchée de France. Alors que le pays tente de s’extraire des griffes du nazisme, Nancy Wake, une jeune journaliste australienne, se retrouve à la tête d’un réseau de la Résistance marseillaise. Traquée par le nouveau commandant allemand chargé de l’épuration de la ville, Nancy s’échappe de justesse en Grande-Bretagne après l’arrestation de l’homme qu’elle aime. Elle rejoint le Special Operations Executive et est parachutée en Auvergne, où elle combat les nazis aux côtés des maquisards.

Portrait de femme édifiant et roman historique palpitant, Libération fait revivre l’une des figures méconnues les plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Imogen Kealey est le pseudonyme qui réunit la romancière Imogen Robertson et le scénariste américain Darby Kealey, désireux de raconter l’histoire de Nancy Wake, l’une des femmes les plus décorées de la guerre.

Mon avis :

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ? Lire la suite

Tant que fleuriront les citronniers de Zoulfa Katouh

Résumé :

Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l’espoir…

Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail de bénévole à l’hôpital. Mais elle est tiraillée entre l’envie de se rendre utile et celle de mettre Layla à l’abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d’espoir va tout remettre en cause.

L’auteur :

Zoulfa Katouh est une jeune autrice d’origine syrienne issue de la diaspora, qui a grandi au Canada et vit aujourd’hui en Suisse (germanophone).

Comme son héroïne Salama, elle est titulaire d’une licence en pharmacie et fait actuellement son master en sciences du médicament. Elle parle couramment anglais, allemand et arabe.

« Tant que fleuriront les citronniers » est son premier roman. Avec ce livre, Zoulfa Katouh est la première autrice young adult syrienne publiée en Angleterre et aux États-Unis.

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Mon avis :

Quelle joie d’avoir été sélectionné dans le cadre d’une Masse-Critique spéciale de Babelio pour découvrir cette histoire qui m’a fait découvrir la Syrie, l’histoire de son peuple et de ce pays. Une vision bouleversante d’authenticité comparée à celle véhiculée par les médias, une humanité qui m’a touché en plein coeur. A travers la beauté des mots, dans chaque page, Zoulfa Katouh transmet son amour pour la Syrie mais aussi son histoire, ses traditions, cette entraide, cette résistance emplie de sacrifices pour la liberté. Au fil de ma lecture forte en émotions, si vibrante de courage, d’espoir et d’amour, j’avais l’impression de sentir l’odeur enivrante des citrons. Mission réussie pour cette jeune femme à la plume magnifique qui propage l’histoire du peuple syrien à travers le monde.

Mention spéciale pour avoir conservé la magnifique couverture tout en relief de la version originale et pour le très beau travail de traduction réalisé par Anne Guitton.

Son rêve serait que BTS et notamment Kim Namjoon puisse découvrir son livre. A nous lecteurs de transmettre le message via leurs réseaux sociaux, de montrer la puissance de cette histoire à travers les frontières pour réaliser son rêve.

La vie de Salama a changé quand la guerre lui a pris sa famille ne lui laissant que les souvenirs de la vie avant que tout bascule la plongeant dans un cauchemar sans fin.

Survivre à la faim, au froid, au manque de moyens sanitaire, aux snipers, aux bombes, aux militaires et à la mort de civils innocents.

Neuf mois qu’Homs s’est vue imposer un siège militaire et que Salama est passée d’étudiante en pharmacologie à médecin à tout juste 18 ans dans l’hôpital Zeytouna.

Comme tant d’autres, Salama a trouvé refuge chez sa belle-soeur Layla et compte bien tenir la promesse faîte à son frère de la protéger elle et son enfant en leur faisant quitter la Syrie en tant que réfugiées. Un choix cornélien quand la vie des Syriens est en jeu y compris sa future nièce ou neveu.

Victime d’hallucinations, Salama travaille sans relâche mais une rencontre va faire vaciller toutes ses certitudes et lui offrir une deuxième chance de croire au destin. Lire la suite

Sous le ciel de Maralinga de Judy Nunn

Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune Anglaise courageuse et aventureuse à la recherche de la vérité dans un monde obsédé par la suprématie nucléaire.

1956, Angleterre.

Elisabeth Hoffmann est une femme déterminée et indépendante qui se bat pour exercer son métier de journaliste dans un monde d’hommes. Son fiancé, le jeune lieutenant Daniel Gardiner, vient d’accepter un poste d’un an dans le sud de l’Australie, en échange d’une promotion rapide. Maralinga, au coeur du bush, est la terre des Aborigènes depuis 40.000 ans. C’est à présent une base militaire anglaise, construite en un claquement de doigts, pour effectuer des tests nucléaires dans le plus grand secret.

Nous sommes en pleine Guerre Froide, c’est la course à l’armement entre les grandes puissances mondiales. Dans ce territoire isolé et violent, infecté par la folie et l’excitation provoquée par les tests sur les armes atomiques, les tensions sont fortes. Petraeus Mitchell, anthropologiste, tente d’alerter l’armée sur le danger qu’encourent les populations locales. Harold Dartleygh, directeur du MI6, et le séduisant Gideon Melbray, son agent sous couverture, ont d’autres préoccupations : préserver le secret des essais nucléaires et masquer les « accidents » qui en découlent. Daniel va décéder dans de mystérieuses circonstances. Elisabeth va traverser la moitié de la Terre pour aller sur les lieux du drame, et essayer de découvrir ce qui se trame là-bas.

Le best-seller captivant et stimulant de Judy Nunn.

Pendant les jours les plus sombres de la guerre froide, dans un désert isolé d’Afrique du Sud, l’avenir d’une nation se décide…

Une grande saga romanesque sous forme d’enquête, dans le paysage grandiose du bush australien.

L’auteur :

Judy Nunn est née en 1945 à Perth, en Australie. Elle fut comédienne, actrice et scénariste pour la télévision avant de se consacrer avec succès à l’écriture. Autrice de 15 romans, elle a vendu près d’un million d’exemplaires de ses grandes sagas, Judy Nunn est l’un des auteurs les plus célèbres d’Australie. En 2015, elle a été nommée membre de l’Ordre d’Australie pour son « service important aux arts de la scène en tant que scénariste et actrice de théâtre et de cinéma, et de la littérature en tant qu’auteur ». Elle écrit ses best-sellers depuis le bureau de son domicile qu’elle partage avec son mari Bruce Venables.

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Mon avis :

Merci aux éditions Mon Poche pour l’envoi de ce récit instructif et dont les descriptions magnifiques m’ont emmené dans l’outback australien.

Crédits : Mon Poche.

Journaliste à Aldershot, Elizabeth rencontre Daniel Gardiner, lieutenant dans le Royal Army Service Corps lors d’une commémoration. Rédactrice pour The Guardian, Elizabeth compte bien se faire une place dans des rubriques autres que féminines. Sur les terres aborigènes, ceux-ci voient la course au nucléaire prendre leurs terres et leurs moyens de subsistances. La prophétie est en marche. Harold Dartleigh, sous-directeur du M16 va prendre part aux essais nucléaires à Maralinga. Daniel part en mission top secrète à Maralinga laissant Elizabeth en Angleterre. Quant aux Aborigènes, ils se cachent des Blancs, essayant de survivre sur leurs terres que ces étrangers leurs ont pris.

Le premier essai nucléaire a eu une force équivalente à celle qui a anéanti Hiroshima au prix de 100 000 vies humaines. Le sort des Aborigènes, la mort de Pete, ami de Daniel, la mort de celui-ci déguisée en accident, la lettre envoyée à Elizabeth… La thèse du suicide de son fiancé pousse Elizabeth à traquer la vérité et à rendre justice à des vies sacrifiées au nom de la science et de la politique.

Que vaut le sacrifice d’une vie face aux secrets d’Etat ? Lire la suite

Topographie de la terreur de Régis Descott

Résumé :

Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie !

Berlin, 1943.

Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour lui l’occasion de découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.

Dans une ville au bord de l’abîme, « Topographie de la terreur » raconte le combat d’un homme seul face à l’hydre totalitaire.

Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo à Berlin, doit enquêter sur une série d’assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées.

Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse gardé secret par les autorités…

L’auteur :

Journaliste pendant plusieurs années puis concepteur de jeux vidéo, Régis Descott est l’auteur de « Pavillon 38 » et « Obscura ». Pour ce livre qui mêle roman policier et récit historique, il a séjourné à plusieurs reprises à Berlin.

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Mon avis :

Merci aux Editions L’Archipel et NetGalley pour cette lecture. Je pensais au vu du titre et de la couverture lire un récit dans la même veine que la série de l’Inspecteur Sadorski, or ce fut différent. Une histoire intéressante, très instructive sur les détails de l’Aktion T4, les Allemands qui ont choisi leur camp, celui de la résistance et du sauvetage des Juifs.

Plan de Berlin inclus.

Gerhard, commissaire à la Kripo de Berlin exécute les tâches les plus abjectes comme les rafles mais désobéit au Führer en aidant un Juif à se cacher pour ne pas être déporté.

Dans l’usine de munition de Treptow, Stella Goldschlag se cache avec sa mère d’une rafle.

Arnim Lenz tient un journal intime et va aider son tailleur juif en lui trouvant un refuge.

Gerhard revoit Flora, une jeune femme juive qui attend un enfant de lui. La cacher loin de toute délation va s’avérer difficile tandis que la Gestapo élimine tous les Juifs de Berlin.

Gerhard et Arnim se retrouvent chez leur mère et chacun prend conscience du danger et du choix de leur camp dans cette guerre.

Le jour de l’anniversaire du Führer, un nouveau Juif fait son entrée dans le monde.

Une enquête sur de mystérieux meurtres de docteurs amène Gerhard à enquêter sur l’identité de celui qui se cache derrière ces assassinats selon un rituel bien précis.

Une mystérieuse étoile juive, des photos compromettantes et un document sur l’épuration des Juifs vont l’aiguiller sur une vengeance bien méritée.

Devenue la petite amie du faussaire Rolf Isaaksohn, Stella survie cachée avec d’autres Juifs. Se rêvant actrice, elle continue de profiter de la vie dans les lieux où il faut être vue sans penser qu’elle sera dénoncée par une de ses connaissances à la Gestapo. Arrêtée, torturée, elle deviendra chasseuse de Juifs sous un chantage menaçant la vie de ses parents.

Suivant les traces de l’assassin, Gerhard apprend les dessous de la Solution finale et l’euthanasie de ceux que l’on juge différents.

Dans un Berlin en ruines, Gerhard va choisir son camp et protéger ses proches et un bébé innocent en faisant sa propre justice au risque de se faire arrêter.

Une enquête sur les dessous de l’Aktion T4 dans une Allemagne sur le déclin !

Récit annonciateur de la perte de la Seconde Guerre mondiale pour l’Allemagne et de ceux qui ont résisté par les mots et les actes au péril de leurs vies !

 

 

Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 2)

A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Grâce à la résistance polonaise, Max va réussir à se faire passer pour un soldat allemand, seul rescapé d’une attaque de celle-ci. Le but de sa mission le ramène à son enfance en Silésie où il a fait un pacte donnant naissance à son premier baiser de Hanna.
Devenu son copilote, Max prend le risque de se faire reconnaître par celle qui était son amie avant de devenir l’archétype de l’ange de la mort en sombrant comme tant d’autres dans la folie du nazisme et de sa propagande.

Par temps de guerre, il y a des choix qui sont difficiles comme celui de tuer son amie d’enfance pour ne pas qu’elle puisse tester une arme qui détruira l’Amérique.

Ce second tome du premier cycle de la « Dent d’ours » nous en apprends plus sur le ressenti d’Hanna face à l’inévitable défaite de l’Allemagne. Malgré ça, Hanna, en tant que femme peut réaliser son rêve de voler et pour ça elle s’est endurcie, refusant tout sentimentalisme, elle est devenue dure, froid, franche et prête à tout pour arriver à ses fins. Malgré quelques parties consacrées à Hanna, la majorité de l’album est centré sur Max et sa mission, en continuité avec le tome précédent.

La résistance polonaise est mise en lumière, des hommes et des femmes qui n’ont plus rien à perdre pour ternir l’image d’une Allemagne conquérante !
Une Allemagne qui ne va pas si bien que ce que la propagande montre au monde entier. Hanna le voit bien quand Hitler envoie des enfants se sacrifier dans les airs où quand ils n’ont pas suffisamment d’avions fiables.

La réalité d’une guerre perdue commence à faire son chemin dans les hautes sphères et dans l’aviation allemande. Leur seul espoir, le Projeckt A, l’arme ultime capable d’anéantir l’Amérique.

Mention spéciale à Yann pour avoir dévoilé (du moins à la plupart d’entre nous), le rôle réel d’Hanna Reitsch, personnalité connue en Allemagne et dans son histoire.

 

Entre fauves de Colin Niel

Prix Libr’à Nous Polar 2021

Prix Libraires en Seine 2021

Prix du Livre Pyrénéen 2021 (catégorie littérature)

Prix Livres à Vous 2021 (Festival du livre de Voiron)

Adaptation cinématographique 

Résumé :

Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des derniers ours. Mais, depuis des mois, on n’a plus trouvé la moindre trace de Cannellito, le seul plantigrade avec un peu de sang pyrénéen qui fréquentait encore ces forêts.

Pas d’empreinte de tout l’hiver, aucun poil sur les centaines d’arbres observés. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l’animal. L’histoire des hommes, n’est-ce pas celle du massacre de la faune sauvage ? Alors, quand sur Internet il voit le cliché d’une jeune femme devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et à la livrer en pâture à l’opinion publique. Même si d’elle, Il ne connaît qu’un pseudonyme sur les réseaux sociaux. Et rien de ce qui s’est joué, quelques semaines plus tôt, en Afrique.

Entre chasse au fauve et chasse à l’homme, vallée d’Aspe dans les Pyrénées enneigées et désert du Kaokoland en Namibie, Colin Niel tisse une intrigue cruelle où aucun chasseur n’est jamais sûr de sa proie.

Quelle claque ! Elle.

Un scénario très astucieux. Silence.

Remarquable. La Vie.

L’auteur :

Ingénieur agronome, ingénieur du génie rural et des eaux et forêts, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en biologie de l’évolution et écologie, Colin Niel a travaillé pendant 12 ans dans la préservation de la biodiversité. Il a vécu plusieurs années en Guyane française, où il a notamment été chef de mission pour la création du parc amazonien de Guyane mais aussi à Paris, à Lille, à Montpellier, en Guadeloupe où il fut directeur adjoint du parc national de la Guadeloupe.
Sa série guyanaise multi primée comprend « Les Hamacs de carton » (2012), « Ce qui reste en forêt » (2013), « Obia » (2015) et « Sur le ciel effondré » (2018).
En 2017, il publie « Seules les bêtes », un roman qui plonge le lecteur dans la solitude du monde rural sur les causses, adapté au cinéma par le réalisateur Dominik Moll.
Il vit actuellement à Marseille où il se consacre à l’écriture.

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Mon avis :

Pas adepte des polars noirs, je ne pensais pas autant apprécier ce livre et découvrir un auteur qui propose à ses lecteurs une immersion aussi intense. Merci Zoé Bellée et William pour cette découverte. Emportée par cette traque associant chasse aux trophées et réseaux sociaux, l’auteur fait passer moult informations et message à travers cette traque à travers le monde. Colin Niel nous fait voyager tout en nous faisant prendre conscience de la disparition de notre écosystème, de la biodiversité qui est en train de s’éteindre. Un roman lanceur d’alerte qui marque fortement les lecteurs inquiets des dégâts que fait notre société sur la nature qui nous entourent et ceux qui y vivent. Pas de coup de cœur mais vraiment pas loin.

30 mars.

Un lion terrassé par les chasseurs avides d’exposer leurs trophées.

15 avril.

Martin, garde forestier au parc national des Pyrénées essaie de garder son calme persuadé que Cannellito, dernier ours pyrénéen a été tué tout comme la mère de celui-ci ainsi que des femelles. Membre très actif du groupe Stop Hunting France sur Facebook, Martin utilise les réseaux sociaux pour rendre public ceux qui tuent des animaux et exhibent leurs chasses sur Internet. Des médecins, des chefs d’entreprises… livrés à la vindicte populaire.

Un mystère lui résiste, une jeune femme avec un arc et le cadavre d’un lion à ses côtés, telle est la photo postée sur Facebook, un délit de meurtre. Martin est bien décidé à mener l’enquête sur cette meurtrière au regard glaçant.

17 mars.

Apolline fête ses vingt ans et le premier anniversaire sans sa mère. Pour cet événement, elle reçoit un arc professionnel haut de gamme ainsi qu’une chasse au lion en Namibie. Le rêve qu’avait sa mère va se réaliser.

 9 mars.

Une sécheresse exceptionnelle frappe la Namibie, obligeant Komuti et son père à partir en transhumance. La nuit, un lion massacre tout leur troupeau de chèvres. Pour pouvoir se marier avec celle qu’il aime, Komuti va devoir tuer le lion pour prouver sa valeur mais c’était sans compter la décision d’un agent du ministère qui compte bien régler ce problème en s’enrichissant.

Komuti et Apolline ont chacun quelque chose à prouver à leur paternel.

Chacun des quatre protagonistes a quelque chose à prouver, à défendre, à raconter. Question de prestige, de légitimité ou de convictions.

Les dates ne se suivent pas dans le roman mais permettent d’avoir un point de vue à un moment précis.

Chacun doit choisir son camp, tous sont des fauves prêts à combattre mais lequel gagnera ?

Quand une traque se retourne sur celui qui l’a initié faisant de lui le pire des monstres et que la traque en Namibie se transforme en drame !

Immersion dans l’univers de la chasse aux trophées au cœur de l’Afrique entre traditions et modernité ! Lire la suite

Rescapée du goulag chinois de Gulbahar Haitiwaji et Rozenn Morgat

Résumé :

Elle a enduré pendant trois ans des centaines d’heures d’interrogatoires, la torture, la faim, la violence des policiers, le bourrage de crâne, la stérilisation forcée, le froid, les rats, les nuits sous le néon aveuglant d’une cellule, les mécanismes de destruction kafkaïens. Elle s’appelle Gulbahar Haitiwaji et elle est la première femme ouïghoure rescapée des camps de rééducation chinois qui ose parler.

Ces camps sont à la Chine ce que le Goulag était à l’URSS. Depuis 2017, plus d’un million de Ouïghours y ont été déportés. Les « Xinjiang Papers » révélées par le New York Times en novembre 2019, décryptent une répression s’appuyant sur une détention de masse, la plus grande depuis l’ère Mao. Aujourd’hui, on parle de « génocide ». Le Parti communiste chinois, qui nie leur caractère concentrationnaire, en légitime l’existence par la « lutte totale contre le terrorisme islamique, l’infiltration et le séparatisme ».

Les Ouïghours sont une ethnie musulmane turcophone qui peuplent le Xinjiang. Une région très convoitée par le Parti communiste chinois car elle se situe sur les « nouvelles routes de la soie », le projet politique phare du président Xi Jinping.

Le témoignage de Gulbahar est terrifiant : elle raconte ce qu’elle a vécu dans les entrailles du système concentrationnaire chinois et comment elle a été sauvée grâce aux tractations acharnées de sa fille et du Quai d’Orsay.

Co-auteur :

Rozenn Morgat vit en France. Après avoir été correspondante à Shanghai pour « Le Temps », « Ouest-France » et « La Chronique d’Amnesty International », elle travaille désormais au « Figaro ». Elle n’a cessé de suivre la question ouïghoure.

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Mon avis :

Quand j’ai vu ce livre dans la « Masse-Critique » de Babelio, il m’était impossible de ne pas le sélectionner. J’ai noirci 5 feuilles de papier au cours de ma lecture, un besoin de coucher sur papier les émotions que ce témoignage a suscitées en moi. Je ne ferais pas une chronique longue car comme moi qui l’ai connu de par sa médiatisation, je veux que les lecteurs de mon blog le découvrent sans trop de spoilers… Après lecture de ce rare témoignage, les similitudes m’ont fait évidemment penser à la Shoah ou l’extermination de peuples pour leurs différences dans des camps d’extermination… Il ne fallait pas que ça recommence et pourtant les génocides continuent à une époque où cela paraît incroyable… A des milliers de kilomètres de la France, Gulbahar Haitiwaji va démontrer ce qu’il se passe dans son pays où l’on veut mettre fin à la vie de tout un peuple condamné pour leurs différences.

Condamnée en Chine sur la base d’une photo de sa fille à Paris, Gulbahar Haitiwaji est condamnée à sept ans dans un camp de rééducation. Torturée, mal-nourrie, elle a survécu à l’inimaginable.

Opprimés depuis toujours, les Ouïghours survivent dans peur subissant ce que l’on appelle un génocide. Xinjiang est l’un des endroits les plus surveillés du monde avec des caméra, des policiers et les camps d’internement.

Sous couvert d’éradiquer le terrorisme islamiste, on dénombre au moins un million de Ouïghours déportés dans les camps, peu en ressortent vivants. C’est toute une communauté, tout un peuple qui est voué à disparaître.

Pour publier son histoire, Gulbahar a fait face à un vrai dilemme de conscience : doit-elle utiliser sa véritable identité mettant sa famille restée là-bas en danger ou utiliser un faux-nom leur garantissant un minimum de sécurité ?

Gulbahar livre son histoire en toute transparence, un acte de courage pour que le monde sache ce qu’elle a vécu et ce que vivent les Ouïghours au quotidien.

Gulbahar raconte son histoire et pour mieux la comprendre, il faut connaître celle des Ouïghours. Depuis des décennies, les Ouïghours subissent les répressions, les persécutions, les arrestations et les déportations. Xinjiang est un axe primordial pour les nouvelles routes de la Soie, un grand projet visant à rallier la Chine à l’Europe.

En Chine, les différences culturelles (religion, port du voile, mosquées…) des Ouïghours sont mal vus et dérangent.

C’est lorsqu’elle décide d’accompagner son mari Karim et ses filles, réfugiés politiques à Paris que Gulbahar tombe dans un piège. Ne pouvant renoncer à tout ce qui fait son identité, elle repart pour le Xinjiang pour une simple histoire administrative. Malgré ce mauvais pressentiment qui ne la quitte pas, elle laisse ses proches et part vers un aller simple pour l’enfer.

Otage de son propre pays, Gulbahar va se soumettre tandis que son mari et sa fille aînée vont se battre pour alerter l’opinion publique du sort de Gulbahar.

Privée de tout, même d’un avocat, Gulbahar n’a plus d’existence légale, engloutie par le système concentrationnaire et soumise à la doctrine et propagande de son pays.

Mise au secret, Gulbahar se soumet aux multiples interrogatoires ainsi qu’à une routine pour la briser, son échappatoire, ce sursis, elle croit qu’il peut venir des écoles où l’on peut être envoyées pour être rééduquées et libérées si on a une bonne conduite.

Le cauchemar qui aurait dû prendre fin ne faisait que commencer.

Stage militaire, caméras partout, la rééducation à laquelle les prisonnières sont soumises lave la Chine de toutes ses exactions. En plus du bourrage de crâne, des humiliations publiques qui pleuvent, des doutes sur la nourriture et des pseudo vaccins qu’on leurs imposent sèment le doute chez Gulbahar tandis que des Ouïghours disparaissent mystérieusement.

Quel sort réservent-on aux détenues qui disparaissent aussi soudainement qu’elles étaient arrivées ? Lire la suite

L’héritage du maître de chai de Kristen Harnisch (The Vintner’s daughter 3)

Résumé :

Décembre 1917. Sarah Lemieux a 40 ans. La fille du maître du chai et son mari Philippe exploitent avec courage leur vignoble californien d’Eagle’s Run. Mais la situation devient critique. Des ligues bien-pensantes veulent interdire le négoce du vin dans la région. Et depuis l’entrée en guerre des États-Unis, en juillet, nombre de jeunes Américains tombent sur les champs de bataille du Vieux Continent.

À 21 ans, Luc, leur fils adoptif, a pris les rênes du clos Saint- Martin, dans le Val de Loire, là où Sarah a grandi. Il y fait la connaissance d’Ondine, 17 ans, qui s’est murée dans le silence depuis que les Allemands ont tué sa mère sous ses yeux. Luc entend lui redonner le goût de la vie, mais il est appelé sur le front…

L’auteur :

Titulaire d’un B.S. en économie de Villanova School of Business, Kristen Harnisch a été cadre dans de grands groupes bancaires dont JPMorgan Chase à New York et à San Francisco.

Elle a fait de longues recherches et s’est inspirée de ses expériences de vie à San Francisco et de ses visites dans la vallée de la Loire et à Paris pour créer les histoires de ses romans best-sellers.

Amoureuse de la France, elle réside dans le Connecticut avec son mari et leurs trois enfants.

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Mon avis :

Je ne remercierais jamais assez Mylène pour l’envoi de cette sublime saga. Malheureusement, ce troisième tome sonne la fin d’une magnifique trilogie et de mon coup de cœur pour chacun de ces tomes. celui-ci se passe durant la Première Guerre mondiale et met la jeune génération à l’épreuve de l’amour et du danger. Pour moi, « The Vintner’s daughter » est ma série de l’année, la saga que l’on peut lire, relire, sans jamais se lasser, que l’on offre avec la certitude qu’elle fera de nouveaux adeptes.

Arbre généalogique + liste des personnages + cartes des lieux emblématiques.

14 juin 1918, Picardie.

Luc se bat dans les tranchées à Bouresches, le gaz moutarde fait des ravages et les Allemands sont tout proches. Cette guerre ne prendra-t-elle jamais fin ?

Six mois avant, décembre 1927, Tours.

Luc est le propriétaire du domaine de Saint Martin, son vin est vendu à l’armée, seule possibilité en ces temps de guerre.

Ondine et Michel sont partis de Lille après que leur mère fut tuée par les Allemands. C’est à Saint-Martin qu’ils vont trouver un refuge et la tranquillité nécessaire pour panser leurs blessures. A 17 ans, Ondine se mure dans le silence. Luc saura-t-il lui redonner goût à la vie ?

A San Francisco, Adeline part en tant qu’infirmière pour la France, son père adoptif devant l’y rejoindre en tant que chirurgien. 

Adeline trouvera-t-elle les réponses afin de percer le secret de ses origines  ?

Sarah se fait du souci pour Luc, pour Pippa qui n’accepte pas sa différence et pour la prohibition qui ruinerait tout leur travail.

En Champagne, le Leutnant Heinrich Sommer doit faire face à l’éloignement d’avec son fils et de l’annonce du remariage de son ex-femme. Loin de sa seule famille, retrouvera-t-il son fils abandonné dans un orphelinat ?

Les enfants de Sarah et Marie sont pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale.

Chacun va à la rencontre de son destin tandis que Sarah essuie une fois de plus les difficultés à maintenir l’héritage familial à flot.

Cette fois-ci, c’est l’histoire en marche qui va mettre en péril leur famille à moins que la grippe espagnole ne soit le pire à venir.

Sarah va-t-elle réussir à protéger sa famille des tourments de la guerre ?

Arrivera-t-elle à sauver Eagle’s Run de la prohibition ? Lire la suite

Les vignes de Sarah de Kristen Harnisch (The Vintner’s Daughter 2)

Résumé :

Le sang de la vigne continue de couler dans ses veines.

Novembre 1897.

Sarah et Philippe Lemieux, tout juste mariés, sont déterminés à faire d’Eagle’s Run, leur vignoble de la Napa Valley, en Californie, une entreprise florissante.

Mais plusieurs déconvenues viennent saper l’enthousiasme du jeune couple, dont une guerre des prix, qui fait chuter les cours et met leur exploitation en péril.

Est-ce pour cette seule raison que Philippe se montre soucieux et repousse sans cesse la promesse qu’il a faite à sa femme de relancer le domaine de Vouvray, dans le Val de Loire ?

Survient par chance une invitation à l’Exposition universelle de Paris, qui pourrait résoudre bien des problèmes. Mais une nouvelle tragédie les frappe, et des secrets de famille menacent de faire surface…

« Tel un bon verre de vin, voici un roman à déguster ; aussi capiteux qu’enivrant. » The Globe and Mail

L’auteur :

Titulaire d’un B.S. en économie de Villanova School of Business, Kristen Harnisch a été cadre dans de grands groupes bancaires dont JPMorgan Chase à New York et à San Francisco.

Elle a fait de longues recherches et s’est inspirée de ses expériences de vie à San Francisco et de ses visites dans la vallée de la Loire et à Paris pour créer les histoires de ses romans best-sellers.

Amoureuse de la France, elle réside dans le Connecticut avec son mari et leurs trois enfants.

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Mon avis :

Dès les premières pages, on part dans un voyage initiatique et on retombe sous le charme de cette saga romanesque aux accents viticoles, à cet amour de la terre. Aussi prenant que beau, chaque nouveau roman de Kristen Harnisch est une pépite  d’émotion, un bijou à l’état brut. C’est encore un coup de cœur, impossible d’en être autrement face à cette suite qui se révèle aussi addictive et encore plus profonde que son précédent tome.

Novembre 1897, Vouvray.

Sarah est de retour sur les terres de son enfance et a épousé Philippe, un mariage qui efface toutes ces dernières années de malheurs.

Leurs vignes désormais unies, c’est avec nostalgie que Sarah repart en Californie non sans se persuader de faire tenir la promesse de son mari de relancer le vignoble du domaine de Vouvray.

Un mois plus tard, à San Francisco, une jeune femme est sur le point de faire vaciller en éclat le bonheur tant attendu de Sarah et Philippe.

Comment le jeune couple va-t-il surmonter cette nouvelle épreuve ?

Quelle va être la réaction de Sarah face aux secrets de son mari ?

Bien des épreuves attendent Sarah en proie aux doutes depuis que la situation financière du domaine met à mal ses propres projets.

Sans compter que son mari lui cache bien des choses dans le but de la protéger.

Leur participation à l’Exposition universelle de Paris sera-t-elle la solution à leurs problèmes ?

Une saga où les odeurs de la terre et des cépages emporte le lecteur dans un voyage olfactif qui réveille les sens ! Lire la suite

Maria Montessori – Une vie au service de l’enfant de Martine Gilsoul et Charlotte Poussin

Résumé :

Maria Montessori (1870-1952), une des premières femmes médecins d’Italie, est internationalement célèbre pour sa pédagogie et les écoles qui portent son nom. Sa vie au parcours atypique, presque romanesque, est aussi très intéressante. Cette biographie en révèle de nombreux aspects, permettant, au-delà d’une image d’Épinal, de découvrir la « vraie Maria », proche, humaine, durant tout son cheminement : son féminisme, sa modernité, ses multiples voyages, le lien indéfectible avec son fils Mario, ses succès, ses échecs, ses convictions, sans éluder ses tâtonnements. Avec ce fil d’Ariane qui sous-tend toute son oeuvre : l’éducation à la paix et à la liberté.

Martine Gilsoul explore ici toutes les facettes de l’itinéraire et de la riche personnalité de Maria Montessori, entièrement dévouée à la cause des enfants et dont la pensée originale, révolutionnaire et pertinente, reste plus que jamais d’actualité.

Note de l’éditeur :

Maria Montessori est finalement mal connue dans le monde francophone. Mis à part la traduction du livre de E.-M. Standing, dont la première publication date de 1962, et les informations disponibles dans des chapitres d’ouvrages traitant de sa méthode, les informations sur sa vie et son parcours atypique sont peu nombreuses. Cette nouvelle biographie retrace, en onze chapitres et de façon objective, les grandes étapes de la vie d’une femme dont l’héritage est révolutionnaire. Elle rend compte de son féminisme, de sa ténacité et son enthousiasme dans les succès, mais aborde aussi les nombreuses difficultés qu’elle a surmontées et les aspects plus discutables de sa carrière, comme la recherche du soutien de Mussolini. Martine Gilsoul décrit ainsi toutes les facettes de la riche personnalité de Maria Montessori et sa grande humanité. Avec un cahier photos noir et blanc de 8 pages. Une biographie incarnée, passionnée et passionnante.

Actions promotionnelles :

– Une nouvelle biographie, celle de Standing a été écrite en 1962.

– Un accès à des recherches, des documents et des archives en italien, inédits en France.

– 31 août 2020 : 150ème anniversaire de la naissance de Maria Montessori.

L’auteur :

Martine Gilsoul est éducatrice Montessori pour les 0-3 et les 3-6 ans. Ancienne directrice de crèche Montessori à Rome, italophone, elle a eu accès, dans le texte, à des documents historiques originaux, à diverses archives et aux lettres que la pédagogue a adressées à sa famille et à ses amis.

Avec la collaboration de Charlotte Poussin, éducatrice Montessori AMI, ancienne directrice d’école, traductrice de plusieurs livres de Maria Montessori et auteur d’ouvrages de référence sur Montessori, membre du conseil d’administration de l’Association Montessori de France, affiliée à l’AMI.

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Où l’acheter :  https://www.amazon.fr/Maria-Montessori-Une-service-lenfant/dp/2220097250

Mon avis :

NetGalley et les éditions Desclée de Brouwer ne pouvaient pas me faire plus grand plaisir que de pouvoir découvrir un livre sur l’histoire de Maria Montessori dont je suis une grande admiratrice depuis que j’ai vu le film italien « Maria Montessori : Une vie au service des enfants » qui retrace sa vie même s’il ne lui rend pas justice et ne donne qu’un bref aperçu de sa vie en enlevant tant de détails importants.

Malgré ce coup de cœur, ce livre de par ces termes très techniques et omniprésents notamment jusqu’à presque la moitié de l’ouvrage reste difficilement accessible à moins d’y avoir un intérêt.

J’avoue que les termes médicaux, scientifiques… sont légions et m’ont donné du fil à retordre pour avancer dans ma lecture même si je comprends leur importance.

Il n’empêche que je ne peux que saluer le formidable et énorme travail de l’auteur qui a permis la publication de cette biographie oh combien intéressante. Etant une passionnée de tout ce qui se rapporte à la Seconde Guerre mondiale, j’ai été très intéressée par la partie sur cette période de même que ses relations avec l’Eglise et les différents papes qui se sont succédés.

Avant de découvrir l’histoire de Maria, c’est ses proches qui en parlent le mieux. De sa mission à ses nombreux déplacements, de l’éducation de ses enfants et petits-enfants, de son côté matriarche qui prenait toutes les décisions où sa belle-fille ressentait qui était la maîtresse des lieux…

A son combat pour le travail jusqu’à l’épuisement pour prouver que sa méthode est juste et dénoncer les aprioris de ce qui à l’époque était considéré comme des foutaises.

Derrière l’image d’une femme aux idées novatrices sur l’enfant mais aussi féministe avant l’heure, se cache une donna aux idées bien arrêtées, au caractère fort qui gère sa famille telle une mama italienne les ayant sous contrôle tout en leur laissant le choix de vivre leurs envies.

Une femme de contrôle, avant-gardiste, copiée mais jamais égalée, qui a laissé un empire derrière elle, celui du bien-être de l’enfant, une méthode qui a fait le tour du monde malgré les préjugés encore bien présents à notre époque.

Une femme qui apportait sa méthode partout mais gagnait que très peu contrairement à ce qu’on a pu dire.

Après cette partie intime de Maria vu par ses proches, son histoire s’impose pour savoir comment et au prix de quels sacrifices, elle a pu en arriver là.

De ses difficultés à l’école, à son combat pour étudier la médecine, une des seules femmes à se spécialiser dans la psychiatrie, du sacrifice de faire élever son fils par une famille pour qu’elle puisse continuer ses projets…

Non mariée mais déjà mère, Maria Montessori a été la pionnière dans tout, visionnaire, féministe, ambitieuse et matriarche de sa famille. C’est elle qui a prouvé que les enfants déficients avaient des besoins comme tout enfant, les conditions de vie de ces enfants étant horribles et inhumaines.

Toute sa vie, Maria Montessori a dû se battre pour faire ses études que ce soit en médecine, en psychiatrie… Parce qu’elle était une femme avec des idées tellement inadmissibles à l’époque où celles-ci ne devaient que songer à leurs foyers.

De toujours Maria a connu un vif succès partout sauf en Italie où durant la guerre, elle crut que Mussolini adhérait à son enseignement jusqu’à ce qu’elle se rende compte de la manipulation dont elle faisait l’objet puis surveillée en permanence. Une victime de plus dans l’engrenage du fascisme.

Seule l’Inde, à l’inverse de l’Italie, l’accueille comme une reine et malgré l’emprisonnement de son fils dans un camp comme tous les Italiens, son enseignement à tous (enfants aisés comme ceux issus des castes, les Brahmanes, les Intouchables…) lui a valu la reconnaissance de tous.

Tandis que son pays lui a toujours dressé des obstacles, l’Inde a été comme une patrie d’adoption. De par sa méthode, Maria Montessori s’est investie tout au long de sa vie pour ses convictions, les droits des enfants comme ceux des femmes.

Maria Montessori se dévoile dans le livre le plus intime à ce jour !

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