Sous le ciel de Maralinga de Judy Nunn

Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune Anglaise courageuse et aventureuse à la recherche de la vérité dans un monde obsédé par la suprématie nucléaire.

1956, Angleterre.

Elisabeth Hoffmann est une femme déterminée et indépendante qui se bat pour exercer son métier de journaliste dans un monde d’hommes. Son fiancé, le jeune lieutenant Daniel Gardiner, vient d’accepter un poste d’un an dans le sud de l’Australie, en échange d’une promotion rapide. Maralinga, au coeur du bush, est la terre des Aborigènes depuis 40.000 ans. C’est à présent une base militaire anglaise, construite en un claquement de doigts, pour effectuer des tests nucléaires dans le plus grand secret.

Nous sommes en pleine Guerre Froide, c’est la course à l’armement entre les grandes puissances mondiales. Dans ce territoire isolé et violent, infecté par la folie et l’excitation provoquée par les tests sur les armes atomiques, les tensions sont fortes. Petraeus Mitchell, anthropologiste, tente d’alerter l’armée sur le danger qu’encourent les populations locales. Harold Dartleygh, directeur du MI6, et le séduisant Gideon Melbray, son agent sous couverture, ont d’autres préoccupations : préserver le secret des essais nucléaires et masquer les « accidents » qui en découlent. Daniel va décéder dans de mystérieuses circonstances. Elisabeth va traverser la moitié de la Terre pour aller sur les lieux du drame, et essayer de découvrir ce qui se trame là-bas.

Le best-seller captivant et stimulant de Judy Nunn.

Pendant les jours les plus sombres de la guerre froide, dans un désert isolé d’Afrique du Sud, l’avenir d’une nation se décide…

Une grande saga romanesque sous forme d’enquête, dans le paysage grandiose du bush australien.

L’auteur :

Judy Nunn est née en 1945 à Perth, en Australie. Elle fut comédienne, actrice et scénariste pour la télévision avant de se consacrer avec succès à l’écriture. Autrice de 15 romans, elle a vendu près d’un million d’exemplaires de ses grandes sagas, Judy Nunn est l’un des auteurs les plus célèbres d’Australie. En 2015, elle a été nommée membre de l’Ordre d’Australie pour son « service important aux arts de la scène en tant que scénariste et actrice de théâtre et de cinéma, et de la littérature en tant qu’auteur ». Elle écrit ses best-sellers depuis le bureau de son domicile qu’elle partage avec son mari Bruce Venables.

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Mon avis :

Merci aux éditions Mon Poche pour l’envoi de ce récit instructif et dont les descriptions magnifiques m’ont emmené dans l’outback australien.

Crédits : Mon Poche.

Journaliste à Aldershot, Elizabeth rencontre Daniel Gardiner, lieutenant dans le Royal Army Service Corps lors d’une commémoration. Rédactrice pour The Guardian, Elizabeth compte bien se faire une place dans des rubriques autres que féminines. Sur les terres aborigènes, ceux-ci voient la course au nucléaire prendre leurs terres et leurs moyens de subsistances. La prophétie est en marche. Harold Dartleigh, sous-directeur du M16 va prendre part aux essais nucléaires à Maralinga. Daniel part en mission top secrète à Maralinga laissant Elizabeth en Angleterre. Quant aux Aborigènes, ils se cachent des Blancs, essayant de survivre sur leurs terres que ces étrangers leurs ont pris.

Le premier essai nucléaire a eu une force équivalente à celle qui a anéanti Hiroshima au prix de 100 000 vies humaines. Le sort des Aborigènes, la mort de Pete, ami de Daniel, la mort de celui-ci déguisée en accident, la lettre envoyée à Elizabeth… La thèse du suicide de son fiancé pousse Elizabeth à traquer la vérité et à rendre justice à des vies sacrifiées au nom de la science et de la politique.

Que vaut le sacrifice d’une vie face aux secrets d’Etat ? Lire la suite

Les femmes des terres salées d’Elise Fischer (Les femmes des terres salées 1)

Résumé :

1857, Lorraine.

Après la disparition mystérieuse du fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle, Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies, d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être étrangère à la disparition de son ancien maître.

Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices, qui a déjà scellé son destin…

Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés, Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue, celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.

L’auteur :

Née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Elise Fischer a été journaliste, où elle a travaillé pour « Côté Femme », productrice, animatrice de l’émission littéraire « Au fil des pages » sur RCF (réseau national) et membre du jury du « Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine ». Elle est également l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy, aux Presses de la Cité et Fayard.

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Mon avis :

Un premier tome qui m’a beaucoup surprise, moi qui n’aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J’ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j’y étais, grâce aux magnifiques détails d’Elise Fischer. J’ai remarqué que dans les romans que j’ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l’art comme celui de l’histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l’affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu’on attend des femmes, autre que d’épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l’aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n’a aucune limite.

1863-1864.

L’arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l’affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d’Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d’Emilienne ? Lire la suite

La Dame du Ritz de Melanie Benjamin

Inspiré d’une histoire vraie

Résumé :

Rien de mal ne peut arriver au Ritz ; à l’intérieur de ses murs dorés, chaque femme est belle, chaque homme a de l’esprit. Des invités privilégiés comme Ernest Hemingway, F. Scott Fitzgerald, Coco Chanel et le duc et la duchesse de Windsor franchissent ses célèbres portes, où ils sont accueillis et choyés par Blanche Auzello et son mari, Claude, le directeur. Les Auzello sont la maîtresse et le maître du Ritz, permettant au glamour et au faste de détourner leur esprit de leur mariage troublé et des secrets qu’ils cachent à leurs invités -envers eux-mêmes.

Même du pire, pense-t-on, avant que l’armée allemande n’occupe Paris en juin 1940. Les hauts dignitaires nazis, dont Hermann Göring, investissent l’hôtel ; les élégants portiers sont remplacés par des soldats. L’insouciance cède à la peur. Pour Blanche Auzello, l’épouse du directeur du Ritz, cette réalité est insupportable. L’Américaine, rebelle et intrépide, n’est pas femme à se résigner. Mais comment faire ? Dans le palace où le bruit des bottes étouffe désormais les rires, Blanche comprend que sa seule issue est le mensonge. D’autant qu’elle cache un secret qui pourrait mettre sa vie et celle de son époux en danger, et ternir la légende du Ritz…

Inspiré de faits réels, « La Dame du Ritz » est une histoire d’amour et de suspense . L’histoire inspirante d’une femme et d’un homme qui découvrent le meilleur de l’un de l’autre au milieu des turbulences de la guerre

Un roman qui assouvit nos désirs de vanité et de légendes. Elle.

Cet hommage est mené tambour battant, avec une science du suspense, une documentation sans faille, une prose qui galope. Le Figaro littéraire.

L’auteur :

Melanie Benjamin commence à écrire pour des journaux et des magazines avant d’entamer une carrière d’écrivain. Autrice de nombreux best-sellers au New York Times et à USA Today aux États-Unis, elle s’impose désormais comme une référence du roman historique.

Originaire du Midwest, elle a grandi à Indianapolis où elle a poursuivi son premier amour, le théâtre. Après avoir élevé ses deux fils, Mélanie, lectrice de longue date a décidé de poursuivre une carrière d’écrivain. Après avoir écrit sa propre chronique parentale pour un magazine local et remporté un concours de nouvelles, elle a publié deux romans contemporains sous son vrai nom, Melanie Hauser, avant de se tourner vers la fiction historique.

Melanie vit à Chicago avec son mari. En plus d’écrire, elle met à profit sa formation théâtrale en étant membre du bureau des conférenciers « Authors Unbound ». Quand elle n’écrit pas ou ne parle pas, elle lit et est toujours à la recherche de nouvelles histoires à raconter.

Pour en savoir plus

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Mon avis :

Enorme coup de coeur pour ce récit original qui nous plonge telle une petite souris dans la vie du couple mythique du Ritz sous l’occupation allemande. Fascinant et intriguant, un récit à la hauteur de ce couple mystérieux solidement documenté. Merci Le Livre de Poche pour cette magnifique lecture.

L’arrivée des Allemands au Ritz va bouleverser le destin de Blanche et Claude Auzello. Cet hôtel qui a vu défiler les plus illustres personnalités va devoir s’adapter à l’occupant. Un ennemi des plus dangereux notamment pour ceux qui ont des secrets.

1923.

Retour sur la rencontre de Claude avec Blanche à l’hôtel Claridge. Conquis par cette Américaine au caractère et aux positions affirmées, Claude l’épouse en lui imposant sa vision de la femme française. A travers l’adaptation de Blanche dans sa nouvelle vie parisienne très loin de la liberté de la femme aux Etats-Unis, on y voit le statut de la femme française à cette époque (bar interdit, pas le droit de vote…). Oubliant son ancienne vie et ses anciennes connaissances, Blanche côtoie les clients du Ritz dont Coco Chanel, une rivale à sa hauteur et devient l’atout de son mari en se fondant dans le rôle de la Dame du Ritz.

1938.

Les espions sont partout et Claude veut protéger Blanche du danger qui la menace.

Juin 1940.

De retour à Paris, Blanche est stupéfaite par le silence qui y règne. Les nazis ont conquis Paris et le Ritz. Blanche va devoir faire preuve de prudence pour dissimuler son secret.

Printemps 1941.

Prisonnière dans une cage dorée, Blanche va devoir choisir ses propres combats pour retrouver son amie Lily Kharmayoff, celle qui lui a fait entrevoir une autre vision de la vie, loin des privilèges et de l’opulence qu’elle côtoie au quotidien.

Des fuites en avant pour ne pas penser à la maîtresse de son mari et à son couple ou les disputes sont quotidiennes.

Automne 1941.

Entre les souvenirs de sa rencontre avec Lily, une jeune communiste, à la venue de celle-ci au Ritz, Blanche parcourt le Paris de Lily afin de la retrouver aidé de Franck Meier.

Pendant ce temps, le quotidien des Parisiens change drastiquement (carte de rationnement, couvre-feu, multiplication des mesures contre les Juifs…).

Automne 1942.

Résistante communiste, Lily ouvre les yeux de Blanche sur ce qui se passe sous leurs yeux. Malgré le danger qu’elle encourt, Blanche prend de plus en plus de risques et résiste avec passion redevenant celle qu’elle a envie d’être et non le rôle de la Dame du Ritz, telle l’actrice qu’elle rêvait d’être.

Hiver 1943.

Blanche et Claude vivent une vie de mensonges l’un envers l’autre avec pour seul but de se protéger mutuellement.

Connaît-on vraiment la personne que l’on a épousée ? Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite

Le sortilège de Stellata de Daniela Raimondi

En cours de traduction au Brésil, Pologne, Allemagne, Hollande, Turquie, Grèce, Lituanie, Israël… Droits acquis pour une adaptation cinématographique par Indigo Film.

Résumé :

« Je sais que tu ne crois pas à ces choses-là, mais tu n’as qu’à regarder ce qui s’est passé dans notre famille. D’abord Giacomo, avec ses manies, qui a fini pendu à une poutre. Ensuite Achille, il voulait jouer aux héros et c’est un miracle s’il n’est pas mort fusillé. Et ta tante Edvige ? Elle a détruit deux familles. Et ma sœur Adèle, qui s’est retrouvée à l’autre bout de la planète, avec ses fantaisies d’amour, et veuve presque tout de suite. N’oublie jamais, Guido… si nous ne les contrôlons pas, les rêves finiront par nous apporter une tragédie. Et elle sera pire que tous les malheurs que nous avons déjà connus. C’est notre ancêtre, la Tsigane, qui l’a vu dans ses cartes. Elle ne se trompait jamais. »

L’histoire commence en 1800, à Stellata, dans la plaine du Pô, le jour où Giacomo Casadio tombe amoureux.

Peut-on contrôler son destin ? Faut-il renoncer à ses rêves ?

Une saga à l’italienne, somptueuse comme un fleuve.

En écrivant l’histoire romancée de sa famille, la poétesse italienne Daniela Raimondi a provoqué une déflagration éditoriale qui a gagné le monde entier où Le Sortilège de Stellata est partout en traduction.

L’auteur :

Daniela Raimondi est née à Mantoue en Italie mais a vécu une grande partie de sa vie en Angleterre. Aujourd’hui, elle passe son temps entre Londres et la Sardaigne. Elle a publié dix livres de poésie qui ont obtenus d’importants prix en Italie. « La première neige d’automne » est son premier roman.

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Mon avis :

J’ai hésité à solliciter ce livre car j’avais peur de trouver de nombreuses descriptions mais la couverture et le fait que ce soit l’histoire d’une famille italienne m’a convaincu et je n’ai pas été déçue. Je suis sensible à tout ce qui touche à l’Italie, je pense que c’est dû à mes racines italiennes et je suis ravie d’avoir ce très beau livre dans ma bibliothèque.

Ce livre se lit tout seul grâce à une belle plume fine et délicate, dont la magie enchanteresse des mots n’a d’égale que la qualité de conteuse et de poétesse de son autrice. Un gros merci aux éditions Slatkine pour ce Service-Presse et leur confiance. La couverture est à l’image de cette histoire sublime, elle invite à pousser plus loin et peut être un élément décisif pour l’acheter.

Un arbre généalogique permet de ne pas se perdre dans la multitude de membres de la famille de Daniela Raimondi mais on s’y retrouve facilement.

J’ai essayé de ne pas trop en dire pour que vous conserviez le charme et les surprises que vous réserve ce roman qui m’a profondément marqué.

L’histoire des Casadio depuis l’arrivée d’une Tzigane sur fond de guerre qui ont soulevé l’Italie et l’ont fait sombrer dans une noirceur infinie.

De 1800 à 1974, Daniela Raimondi remonte le temps grâce aux récits de sa famille pour nous offrir une version romancée de son histoire familiale. On suit avec plaisir les péripéties d’une famille italienne poursuivie par une malédiction qui au fil des générations verra des rêves non réalisés, des familles brisées par la perte d’êtres chers, par les guerres ou la politique.

Passionnant de la première à la dernière page, on ressent intensément les épreuves de la vie d’une famille qui de génération en génération a vécu les épreuves de l’histoire de l’Italie.

Près de deux siècles d’histoire sont dévoilés, chaque génération assistant ou prenant part à l’histoire de l’Italie (première et seconde guerre mondiale…).

Un roman où les morts côtoient les vivants, où l’originalité de chacun en fait le charme. De belles chroniques, tranches de vie qui font revivre l’âme de l’Italie.

De même, la malédiction transmise aux descendants via une boite contenant les affaires de Viollca et l’avertissement qui leur est fait va planer au-dessus de leur tête guidant leurs destins.

Une plongée dans l’intimité d’une famille italienne modeste aux prises avec son destin et celui de l’histoire de l’Italie !

Un roman sublime et magnifiquement écrit qui fait découvrir l’authenticité de l’Italie à ses lecteurs et les envoûte, tel est le sortilège de ce roman.

Sœurs de guerre de Catherine Cuenca

 

Résumé :

1942, URSS.

Alors que les combats de la Seconde Guerre mondiale font rage, Ziba, jeune Tzigane, intègre l’Armée rouge mue par la volonté de venger sa famille tuée par les nazis. Anya, fille de cadres du Parti, s’engage dans l’armée malgré l’opposition de ses parents. Réunies dans le même camp d’entraînement pour tireuses d’élite, les deux jeunes femmes forment un binôme uni face à l’ennemi, mais aussi face aux hommes de leur propre camp qui remettent en cause leurs aptitudes, les trahissent ou les violentent. Sur le front, elles assument leur rôle avec autant, sinon plus de courage, que les hommes qui en viennent à respecter et adopter ces soldates.

L’auteur :

Catherine Cuenca écrit depuis sa plus tendre enfance et s’intéresse très tôt à l’histoire. Elle publie un premier roman historique en 2001, tout en suivant des études dans le domaine qui la passionne. Après avoir concilié l’écriture et un travail en bibliothèque pendant plusieurs années, elle devient écrivain à temps plein en 2010. Séries ou one shot, ses romans ont pour cadre différentes périodes historiques, de la préhistoire à la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, elle est l’autrice d’une quarantaine d’ouvrages pour la jeunesse.

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Mon avis :

Ce roman à été un coup au cœur, il m’a transpercé au plus profond de mon âme et m’a marqué comme certains livres peuvent le faire.

L’originalité et l’importance de livre réside sur le sujet abordé, les tireuses d’élites de l’Armée Rouge. Rares sont les romans abordant le rôle des femmes qui plus est en URSS et sur le front de l’Est, au plus près de la mort. Saviez-vous que plus d’un million de femme souvent jeunes se sont battues pour leur patrie et ce peu importe leurs raisons. Vengeance, pur patriotisme, par amour… L’auteur révèle le rôle des femmes au sein de l’Armée Rouge, chose peu conventionnelle à une époque où les femmes participaient à l’effort de guerre mais géraient leurs foyers en même temps. Le retour de ces femmes à la vie civile est loin de ce qu’elles imaginaient, la femme au foyer est leur unique solution dans une société où les hommes ont repris le pouvoir. Un hommage vibrant à ces femmes qui ont donné leurs vies pour leur pays, sans la moindre reconnaissance en retour.

Moscou, mars 1946.

Ziba est de retour chez elle après avoir servi son pays en tant que tireuse d’élite sur le front face aux Allemands. Un retour difficile, quand les gens ont du mal à comprendre la place d’une femme sur le front même si c’est pour défendre sa patrie. Une femme combattante, une blessée de guerre n’a droit à rien à son retour. Ni remerciements, ni reconnaissance bien au contraire, on les traite de femmes de soldats, autrement dit des prostituées.

Le retour à la vie civile est loin de ce que Ziba imaginait jusqu’à sa sœur Lilia qui fait croire que Ziba était infirmière sur le front pour pouvoir conserver son poste à l’hôpital.

Renier ce qu’elle a été pour s’adapter, se rendre invisible pour survivre, jamais Ziba ne s’y abaissera. De retour du goulag, Tania a une nouvelle à lui annoncer concernant Anya, sa sœur de guerre. Une nouvelle qui lui permettra peut-être d’avancer et d’être fière de ce qu’elle a fait.

Zadonsk, 1942.

Ziba a vu sa famille massacrée par les Allemands. Issue d’une lignée de Tziganes, elle s’engage dans l’Armée Rouge pour se venger de la mort de presque toute sa famille.

Moscou, 1942.

Anya, issue d’une famille aisée et dont le père est membre du Parti veut s’engager pour retrouver son amoureux, Vassili Onilov sur le front au grand désespoir de ses parents qui ont déjà perdu deux fils dans cette guerre.

Sa formation de tireuse d’élite oblige Ziba à avoir Anya pour binôme. Deux mondes et des opinions différents, deux objectifs… Se battre pour sa patrie.

Face aux hommes déjà sur place, les tireuses d’élites vont devoir s’imposer et prouver leurs valeurs parce qu’elles sont des femmes. Sur le front, rien ne sera comme on leur avait dit, ni comme elles l’espéraient.

Leurs venues au sein de l’Armée Rouge va être source de problèmes dans ce milieu où les hommes font la loi.

Pourquoi n’ont-elles pas droit à se battre comme leurs homologues masculins ?

Pourquoi le lieutenant Ivanov s’intéresse-t-il tant à Anya ?

Jusqu’où peut-on aller pour sauver ses tirailleuses d’armes ?

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Ceux qu’on aime de Victoria Hislop

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Résumé :

Le destin poignant de Themis, femme courageuse et engagée au cœur d’une Grèce tourmentée.

Athènes, 1941. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce, après avoir été libérée de l’occupation allemande est ruinée et le pays devient le théâtre d’une guerre civile. Révoltée par les injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager dans l’armée communiste et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, pour défendre ses droits et sa liberté. Quand elle est emprisonnée sur l’île de Makronisos, Themis doit prendre une décision qui la hantera à jamais pour protéger ceux qu’elle aime.

Au crépuscule de sa vie, Themis prend conscience qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour en guérir d’autres, et lève enfin le voile sur son passé tourmenté.

L’auteur :

Diplômée de littérature anglaise à Oxford, Victoria Hislop a travaillé dans l’édition et les relations publiques avant d’être écrivain. Elle vit avec son mari et leurs deux enfants dans le Kent.

Son premier roman, « L’Île des oubliés« , a connu un immense succès à l’international et s’est vendu à plus de deux millions million d’exemplaires. Elle a rejeté des offres de Hollywood, préférant que le livre soit adapté pour la télévision en Grèce. La série « Το Νησί » a été salué unanimement par le public et les critiques.

Tous ses romans connaissent un immense succès dans le monde.

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Mon avis :

J’attendais avec impatience que Victoria Hislop parle de la guerre civile qui a plongé la Grèce dans le chaos. Passionnée par la Seconde Guerre mondiale, j’ai eu un énorme coup de cœur pour le dernier roman de Victoria Hislop.

2016. Quatre générations sont réunies dans un petit appartement à Athènes. L’anniversaire de l’arrière grand-mère est l’occasion de réunir toute la famille.

Themis n’a pas d’héritage à leur transmettre sauf peut-être celui de son histoire et celle de la Grèce. Une histoire qui va passionner Nikos et Popi qui vont découvrir l’histoire incroyable de leur aïeule, une femme qui a lutté pour ce qu’elle croyait juste, qui a du prendre des décisions à l’encontre de ses convictions levant le voile sur des secrets si lourds à porter au fil des ans.

1930. La mère de Themis, Eleftheria Koralis élève ses quatre enfants pendant que son mari, capitaine d’un navire marchand sillonne des contrées lointaines. Dans une grande maison qui tombe en décrépitude, Margarita, Panos, Thanasis et elle-même sont livrés à eux-mêmes tandis que leur mère se tue à la tâche.

Il a suffit d’une journée pour que leurs vies basculent. Tandis que toute la famille doit vivre dans l’appartement de la belle-mère d’Eleftheria, celle-ci s’enferme dans son propre monde.

Placée dans un institut psychiatrique à Athènes, Themis n’a que 5 ans quand elle voit sa mère partir pour ne jamais revenir.

Soumis à la dictature de Metaxás la situation entre Panos et son père Thanasis s’enveniment tandis que Themis se réfugie dans les études.

En 1941, quand les nazis déferlent sur la Grèce, les répressions ne font que commencer. Pour survivre, Kyria est obligée de vendre les bijoux de sa belle-fille tandis que Themis doit faire face à une terrible perte qui la hantera à jamais.

Ne voulant plus d’une Grèce qu’elle ne reconnaît plus, celle-ci va rejoindre son frère Panos dans un réseau de communistes.

Pour ses idéaux, pour une Grèce libre, pour se sentir capable d’exister, de prendre ses décisions par elle-même, Themis va connaître la dure réalité, celle de tuer.

Arrêtée et emprisonnée sur l’île de Makronissos, elle va voir une cruauté inimaginable pour toutes celles qui ne signent pas le dilosi, l’engagement à se repentir, reniant  le communisme et leur cause. Ni plus ni moins qu’un camp de concentration, Themis va faire des rencontres qui vont lui faire prendre des décisions pour son avenir.

Après des années de séparations, Themis va-t-elle réussir à recommencer à vivre comme si rien ne s’était passé ?

Dans sa famille où chacun a fait ses choix dicté par l’amour ou la politique, Themis va se battre pour la liberté de son pays envers et contre tous ! Lire la suite

Il n’y a rien à Darjeeling de Maryse & J.F. Charles (India Dreams 4)

9782203007994

Résumé :

Katmandou, Népal, 1965. Flanquée de ses amis hippies, la jeune Kamala affronte une épreuve difficile : passer en jugement pour avoir provoqué la mort accidentelle d’un policier local corrompu. Acquittée contre tout attente, la jeune femme se retrouve un peu plus tard, à la demande de sa mère Emy, au chevet du Prince Jarawal, gravement blessé à la suite d’un attentat. Mais elle ignore encore que celui-ci n’est autre que son père biologique, qu’elle a toujours cru mort…

Alors que le dénouement s’approche, se dévoile un autre pan, jusque-là secret, de toute l’histoire, à travers le journal intime d’un ancien colonel britannique de l’Armée des Indes, qui n’est autre que l’arrière-grand père de Kamala.

Scénariste :

Après avoir collaboré aux scénarios de Sagamore Pilgrimage et des Pionniers du Nouveau monde, Maryse Charles publie deux séries avec le dessinateur Ersel : Claymore et Les Derniers jours de la Géhenne. Elle signe  sous le pseudonyme de Ruellan. Redevenue Maryse Charles, elle poursuit sa collaboration avec son époux, Jean-François Charles, en scénarisant, chez Casterman, les séries India dreams, War and dreams et Africa dreams. Inséparable, le duo écrit également Les Mystères d’Osiris (pour Benoît Roels), Ella Mahé, ou encore Far away, roman graphique mis en images par Gabriele Gamberini.

Dessinateur & coloriste :

Né en octobre 1952 à Pont-à-Celles, Jean-François Charles publie Les Chevaliers du Pavé, sa première bande dessinée dans le Journal de Spirou. En 1980, il dessine Le bal du rat mort puis crée Les Pionniers du Nouveau monde, série historique qui trouve rapidement son public. En 1991, il débute le thriller Fox avec le scénariste Jean Dufaux. Il dessine un album de la série-concept Le Décalogue, orchestrée par Frank Giroud, puis passe à la couleur directe pour India dreams, en collaboration avec son épouse Maryse. Toujours chez Casterman, le duo publie également War and dreams, puis Africa dreams.

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Editeur : Casterman.

Collection : Ligne Rouge.

Mon avis :

Contre toute attente, Kamala et son ami sont reconnus non-coupables et ce pour maintenir de bonnes relations avec l’Angleterre.

A son père, Jarawal, elle lui confie un coffret, celui qui aurait pu changer la vie d’Emy et la sienne.

L’histoire d’Herbert Harryson, le grand-père d’Emy, un colonel à la retraite de l’Armée des Indes… va apporter les réponses aux questions de Kamala lors de sa venue à Darjeeling, celle d’un homme qui rêvait d’un monde plus juste et qui s’est retrouvé à faire des choses horribles pour des idéaux. L’histoire d’un père qui apprend l’assassinat de son fils.

A Darjeeling, Kamala va chercher à percer les zones d’ombres entourant la mort de son père.

Un quatrième tome qui de par ses ultimes révélations sur les origines familiales d’Emy et Kamala offre une lecture intéressante même si on a l’impression que l’histoire est à bout de souffle. La beauté de l’Inde à travers les aquarelles de Jean-François Charles sublime la fin de cette histoire de quatre générations de femmes dont les longueurs transparaissent au fil des tomes de ce premier cycle. L’amour est omniprésent au détriment de l’histoire de l’Inde et de son contexte géopolitique, un récit un peu trop banal qui aurait mérité plus d’événements pour une histoire beaucoup plus profonde et aboutie. Le second cycle s’annonce beaucoup plus intéressant.

 

 

 

A l’ombre des bougainvillées de Maryse & J.F. Charles (India Dreams 3)

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Résumé :

1965. L’Inde est indépendante, le pouvoir des maharadjahs s’effrite comme leurs palais, la guerre menace aux frontières, quand un fait divers trouble le Rajasthan et provoque, “à l’ombre des bougainvillées”, les retrouvailles d’Emy et de Jarawal.

Pourquoi l’a-t-elle trahi ? Et pourquoi a-t-elle appelé sa fille Kamala ?

Pendant ce temps, à Cambridge, Kamala et son ami Jay terminent leurs études. Portés par l’air du temps, ils décident d’entreprendre avec des hippies, à bord d’un vieux minibus, un voyage dans l’Himalaya, terre d’élection de la non-violence. Mais cette quête initiatique qui devait les mener jusqu’à Katmandou va tourner au cauchemar.

Scénariste :

Après avoir collaboré aux scénarios de Sagamore Pilgrimage et des Pionniers du Nouveau monde, Maryse Charles publie deux séries avec le dessinateur Ersel : Claymore et Les Derniers jours de la Géhenne. Elle signe  sous le pseudonyme de Ruellan. Redevenue Maryse Charles, elle poursuit sa collaboration avec son époux, Jean-François Charles, en scénarisant, chez Casterman, les séries India dreams, War and dreams et Africa dreams. Inséparable, le duo écrit également Les Mystères d’Osiris (pour Benoît Roels), Ella Mahé, ou encore Far away, roman graphique mis en images par Gabriele Gamberini.

Dessinateur & coloriste :

Né en octobre 1952 à Pont-à-Celles, Jean-François Charles publie Les Chevaliers du Pavé, sa première bande dessinée dans le Journal de Spirou. En 1980, il dessine Le bal du rat mort puis crée Les Pionniers du Nouveau monde, série historique qui trouve rapidement son public. En 1991, il débute le thriller Fox avec le scénariste Jean Dufaux. Il dessine un album de la série-concept Le Décalogue, orchestrée par Frank Giroud, puis passe à la couleur directe pour India dreams, en collaboration avec son épouse Maryse. Toujours chez Casterman, le duo publie également War and dreams, puis Africa dreams.

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Collection : Ligne Rouge.

Mon avis :

Kamala, la fille d’Emy effectue le Sati, le dernier adieu à celui qu’elle considérait comme son père. Kamala va comprendre pourquoi sa mère lui cache des choses sur sa vie.

Quand Kamala sauve des enfants Tibétains de la tyrannie chinoise et de l’armée népalaise, Emy et Jarawal vont devoir s’unir pour les sauver, elle et ses amis.

Une personne cherche à les tuer, le danger est encore plus réel et le final s’annonce des plus passionnants.

Kamala va-t-elle arriver à se libérer des mercenaires qui l’ont enlevée ? Lire la suite