Libération d’Imogen Kealey

En cours d’adaptation cinématographique

Résumé :

Pour les Alliés, elle est une farouche combattante de la liberté, une légende des opérations spéciales. Pour la Gestapo, elle est la Souris blanche et la personne la plus recherchée de France. Alors que le pays tente de s’extraire des griffes du nazisme, Nancy Wake, une jeune journaliste australienne, se retrouve à la tête d’un réseau de la Résistance marseillaise. Traquée par le nouveau commandant allemand chargé de l’épuration de la ville, Nancy s’échappe de justesse en Grande-Bretagne après l’arrestation de l’homme qu’elle aime. Elle rejoint le Special Operations Executive et est parachutée en Auvergne, où elle combat les nazis aux côtés des maquisards.

Portrait de femme édifiant et roman historique palpitant, Libération fait revivre l’une des figures méconnues les plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Imogen Kealey est le pseudonyme qui réunit la romancière Imogen Robertson et le scénariste américain Darby Kealey, désireux de raconter l’histoire de Nancy Wake, l’une des femmes les plus décorées de la guerre.

Mon avis :

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ? Lire la suite

Tant que fleuriront les citronniers de Zoulfa Katouh

Résumé :

Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l’espoir…

Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail de bénévole à l’hôpital. Mais elle est tiraillée entre l’envie de se rendre utile et celle de mettre Layla à l’abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d’espoir va tout remettre en cause.

L’auteur :

Zoulfa Katouh est une jeune autrice d’origine syrienne issue de la diaspora, qui a grandi au Canada et vit aujourd’hui en Suisse (germanophone).

Comme son héroïne Salama, elle est titulaire d’une licence en pharmacie et fait actuellement son master en sciences du médicament. Elle parle couramment anglais, allemand et arabe.

« Tant que fleuriront les citronniers » est son premier roman. Avec ce livre, Zoulfa Katouh est la première autrice young adult syrienne publiée en Angleterre et aux États-Unis.

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Mon avis :

Quelle joie d’avoir été sélectionné dans le cadre d’une Masse-Critique spéciale de Babelio pour découvrir cette histoire qui m’a fait découvrir la Syrie, l’histoire de son peuple et de ce pays. Une vision bouleversante d’authenticité comparée à celle véhiculée par les médias, une humanité qui m’a touché en plein coeur. A travers la beauté des mots, dans chaque page, Zoulfa Katouh transmet son amour pour la Syrie mais aussi son histoire, ses traditions, cette entraide, cette résistance emplie de sacrifices pour la liberté. Au fil de ma lecture forte en émotions, si vibrante de courage, d’espoir et d’amour, j’avais l’impression de sentir l’odeur enivrante des citrons. Mission réussie pour cette jeune femme à la plume magnifique qui propage l’histoire du peuple syrien à travers le monde.

Mention spéciale pour avoir conservé la magnifique couverture tout en relief de la version originale et pour le très beau travail de traduction réalisé par Anne Guitton.

Son rêve serait que BTS et notamment Kim Namjoon puisse découvrir son livre. A nous lecteurs de transmettre le message via leurs réseaux sociaux, de montrer la puissance de cette histoire à travers les frontières pour réaliser son rêve.

La vie de Salama a changé quand la guerre lui a pris sa famille ne lui laissant que les souvenirs de la vie avant que tout bascule la plongeant dans un cauchemar sans fin.

Survivre à la faim, au froid, au manque de moyens sanitaire, aux snipers, aux bombes, aux militaires et à la mort de civils innocents.

Neuf mois qu’Homs s’est vue imposer un siège militaire et que Salama est passée d’étudiante en pharmacologie à médecin à tout juste 18 ans dans l’hôpital Zeytouna.

Comme tant d’autres, Salama a trouvé refuge chez sa belle-soeur Layla et compte bien tenir la promesse faîte à son frère de la protéger elle et son enfant en leur faisant quitter la Syrie en tant que réfugiées. Un choix cornélien quand la vie des Syriens est en jeu y compris sa future nièce ou neveu.

Victime d’hallucinations, Salama travaille sans relâche mais une rencontre va faire vaciller toutes ses certitudes et lui offrir une deuxième chance de croire au destin. Lire la suite

Une vie heureuse de Ginette Kolinka et Marion Ruggieri

Crédits : Editions Grasset/Editions Albin Michel.

Résumé :

Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu’elle a dix ans.
Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l’exception de trois ans : de 1942 à 1945.

Cet appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu.
Les disques d’or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.
Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.
Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.
Et même les meubles qu’ont laissés les « collabos ».

Ginette nous fait la visite.
On traverse le temps : l’atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l’ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.
Mais Ginette, c’est la vie ! Le grand présent.

« On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse ! »

Ginette Kolinka :

Ginette Kolinka, née CherkaskyCAMP, survivante du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz et passeuse de mémoire de la Shoah.

Le 13 mars 1944, la Gestapo et la Milice viennent arrêter son père, son frère de 12 ans et son neveu de 14 ans sur dénonciation et Ginette. Internés au camp de Drancy, le 13 avril 1944, ils sont déportés par le convoi 71  jusqu’à Auschwitz II-Birkenau. C’est seule que Ginette devient le matricule 78 599 à son entrée dans le camp des femmes. En avril 1945, devant l’approche des armées alliées, elle est transférée pendant 8 jours, par un « train de la mort » de Bergen-Belsen  jusqu’au camp de Theresienstadt où elle aura le typhus. A son retour en juin 1945, elle retrouve sa mère et 4 sœurs. Ginette essaie de reprendre vie pendant deux ans et ne parle à personne de sa déportation. En 1951, elle se marie et a un fils Richard Kolinka, batteur du groupe Téléphone. Après avoir repris son travail sur les marchés, aujourd’hui, elle témoigne auprès des jeunes et a  accompagné de nombreux voyages à Auschwitz avant de publier avec Marion Ruggieri « Retour à Birkenau » en 2019.

Marion Ruggieri :

Responsable des pages culture à « Elle » et chroniqueuse à Paris Première, France Inter et France Info, Marion Ruggieri est l’auteure du « Journal de Yalda » écrit avec Yalda Rahimi et de « Pas ce soir, je dîne avec mon père » qui a obtenu le « prix Montalembert 2008 ».

Mon avis :

Merci aux éditions Grasset et à NetGalley France pour m’avoir permis de lire le dernier livre de Ginette Kolinka. Ginette Kolinka a le don de toucher les gens de par sa joie de vivre. Je n’ai jamais eu la chance de la rencontrer mais de par ses écrits intenses et émouvants ainsi que ses apparitions télévisées, on a l’impression d’être proche d’elle, un peu comme une grand-mère ou quelqu’un de la famille. Je suis impatiente de découvrir la bande dessinée « Adieu Birkenau. Une survivante d’Auschwitz raconte » avec les illustrations de Jean-David Morvan.

A 97 ans, Ginette nous raconte son histoire, celle de l’appartement familial où elle a tant de souvenirs bons ou mauvais. Dernière de la famille, elle raconte le moment où leurs vies ont basculé. En 1942, les Cherkasky sont sortis suite à la visite d’un homme de la Préfecture.

Comme dans beaucoup de cas, la gardienne de l’immeuble a voulu les empêcher de partir tandis que les enfants voient une nouvelle aventure se profiler.

En juin 1945, Ginette est rapatriée, elle ne pèse que 26 kg, elle est de retour dans l’appartement où elle retrouve sa mère et ses soeurs.

Que s’est-il passé durant trois ans ?

Qui a occupé l’appartement familial ?

Qui les a dénoncés ?

Qui a volé leurs biens ? Lire la suite

La Fabuleuse Librairie de Libby Quinn de Freya Kennedy

Résumé :

Et si ouvrir une librairie n’était pas un rêve irréalisable ?

Libby Quinn en a assez d’être raisonnable. Après avoir passé des années à se démener pour rien dans une boîte de relations publiques irlandaise, elle se retrouve licenciée. Libby décide alors de consacrer toutes ses économies à la réalisation de son rêve : rénover une boutique délabrée pour ouvrir une librairie.
Elle espère que l’ouverture de « Once Upon A Book » sur Ivy Lane sera le parfait hommage à son grand-père bien-aimé qui lui a inculqué l’amour de la lecture et des
livres dès son plus jeune âge.

Mais quand sa vie amoureuse et ses amitiés deviendront encore plus compliquées, Libby aura-t-elle le courage de poursuivre ses rêves ?

L’auteur :

Freya Kennedy est le pseudonyme de l’auteure de thrillers à succès Claire Allan.

Diplômée en journalisme à l’Université d’Ulster, elle débute comme reporter au « Derry Journal ». Après avoir été journaliste, elle se lance dans l’écriture de thrillers.

Sous le nom de Freya Kennedy, elle écrit également des comédies romantiques chaleureuses et drôles pour la célèbre maison d’édition anglaise Boldwood.

Mariée et mère de deux enfants, elle réside à Londonderry, en Irlande du Nord.

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Mon avis :

Merci aux éditions Mon Poche pour m’avoir envoyé ce Service-Presse. J’avais vu ce roman dans son édition grand format et j’ai été ravie de partir à la découverte de la réalisation du rêve de Libby.  J’ai adoré les titres des chapitres qui se révèlent être des titres de romans. L’amour et la passion des livres sont au coeur de l’histoire au point d’en être prenants. J’ai passé un bon moment de lecture même si j’aurais voulu en savoir plus sur la vie de Libby avant d’arriver à Ivy Lane, sa rencontre avec son petit-ami… L’impression qu’il me manquait le début de l’histoire.

Crédits : Editions Prisma.

La relation qu’avait Libby avec son grand-père était magique, remplie d’histoires où régnait l’amour des livres et du partage. C’est grâce à ces moments que Libby va réaliser son rêve et celui que son grand-père n’a jamais pu réaliser. C’est avec beaucoup d’émotions que Libby débute sa nouvelle vie de libraire à Ivy Lane. Un lieu idéal après de nombreux travaux, un défi de taille pour une jeune femme toujours raisonnable qui décide de prendre sa vie en main suite à son licenciement.

Malgré l’aide de son entourage, Libby se rend compte des travaux importants à réaliser et délaisse son petit-ami Ant O’Neill dont la vision de la vie est à l’opposé de la sienne.

Libby arrivera-t-elle à concrétiser son rêve ? Lire la suite

Le violon de Guitta de Patrick Polge

Résumé :

Ce roman incluant des photos est le récit d’un violon qui nous propulse au coeur d’une période tragique de l’histoire. Un violon déporté à Auschwitz avec sa propriétaire témoigne d’une parenthèse de son histoire, et immerge le lecteur dans les coulisses du procès de Nuremberg et les rapports complotistes qui règnent au sein du IIIème Reich et la cour d’Adolf Hitler. Le violon de Guitta est le témoignage ému d’un violon rescapé qui joua au sein de l’orchestre crée dans le camp de la mort avant de renaître à Paris en 1970, sauvé par un officier des renseignements danois.

L’histoire commence à Paris en 1970 par le témoignage d’un violon né à Mittenwald en Haute Bavière. Le violon se souvient de ses jeunes années au sein de la famille Hindelmann et puis des années de sa déportation à Auschwitz avec Guitta Hindelmann. Le violon rappelle à sa mémoire son histoire et plus particulièrement la période sombre de sa déportation avec Guitta dans l’orchestre féminin dirigé par Alma Rosé.

Alors que le procès de Nuremberg se déroule, le juge Geoffrey Lawrence qui préside la cour reçoit un volumineux colis anonyme au sein duquel il trouve des documents troublants.

Une partition de Wagner, compositeur cher à Hitler, « Le crépuscule des Dieux » fait partie du paquet, elle est codée et mène aux archives et trésors secrets du IIIème Reich. Le violon de Guitta et un exemplaire de cette partition joueront un rôle capital dans le dénouement du verdict du procès et la condamnation d’Albert Speer.

A la mort de Guitta au camp en Avril 1944, spolié par les hauts dignitaires nazis, le violon passe de main en main jusqu’à entrer dans la collection de Goering , séjourner dans le bunker d’Hitler à Berlin avant de devenir l’un des trophées de guerre de Staline.

Le roman est un hommage aux victimes de la Shoah et aux instruments de musique spoliés par le régime Nazi, la perte de l’identité, la résilience des femmes d’Auschwitz . On y découvre la relation mortifère de Speer avec Hitler, les secrets du Chancelier, la tentative échouée de Speer à se rallier à Staline vainqueur.

Ressources

Campagne de financement participatif

L’auteur :

Patrick Polge est un auteur français né en 1970. Après un cursus universitaire spécialisé sur les thématiques de la banque et l’assurance, il intègre un établissement bancaire à dimension internationale au sein duquel il a exercé des fonctions managériales de haut niveau avant d’occuper des rôles de direction générale de plusieurs entreprises d’énergie. Sa passion pour l’histoire et ses études en assurance lui ont permis des travaux de recherche importants sur les spoliations d’œuvres d’art au cours du XXème siècle et notamment pendant la seconde guerre mondiale par les exactions de spoliations conduites par le IIIème Reich et l’ERR sous l’autorité de Rosenberg, Goering et Hitler.

En octobre 2022, après plusieurs années d’écriture, il publie son premier roman intitulé « Le violon de Guitta » qui traite de la thématique assez méconnue des spoliations des instruments de musique par les Nazis. Donnant la parole à un violon deux fois centenaire d’une grande facture bavaroise de Mittenwald, le roman permet d’explorer les arcanes de la machination des Nazis pour spolier les biens des populations juives des pays de l’est (Lodz et Varsovie) et en France.

Au sein du livre en grande partie basé sur des faits réels, le lecteur peut découvrir les tractations secrètes tenues avant le plus important procès international contre les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.

Ce roman historique est un livre de transmission de la mémoire du peuple juif opprimé par le régime d’un dictateur et la machination infernale conduisant au génocide dans les camps de la mort.

Ce roman est le fruit de plusieurs années de travail avec l’étude de nombreux documents, témoignages audio et vidéo de victimes de la déportation et de spoliations.

« Depuis ces 4 dernières années, j’éprouve un sentiment d’urgence. Il me tenait à cœur d’écrire ce roman sur la base de faits historiques réels mêlés à une histoire qui, bien que romancée, permet de connaître et de comprendre cette page d’ombre de l’humanité à travers l’épopée tragique d’un violon porteur d’une histoire secrète ».

Pour en savoir plus et acheter ce livre : 

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Mon avis :

Il est rare que j’ai un coup de coeur sur un livre en auto-édition. Je suis un peu exigeante quant à la qualité du livre en lui-même et je ne peux que m’incliner devant la grandeur de ce livre qui après un travail de relecture sur le texte (coquilles, tournure de phrases) ainsi que sur la mise en page (police en gras pour tout le texte, espace important entre les mots à certains endroits, sauts entre les paragraphes, interlignes…) mériterait amplement sa place en librairie. Il est loin d’être évident de se lancer dans le processus d’auto-éditer soi-même un récit quel qu’il soit. Que ce soit le but de ce projet ou le travail de recherches effectués par l’auteur, ce récit ne peut pas rester invisible. Ce devoir de mémoire doit être visible par le plus grand nombre.

Malgré un problème de mise en page sur ma Kobo Aura (format Kindle à privilégier) et l’absence de sommaire, j’ai retrouvé une complémentarité avec « Le Stradivarius de Goebbels » de Yoann Iacono mais aussi « La violoniste d’Auschwitz » d’Ellie Midwood, je trouve ça très intéressant car ce lien avec d’autres livres agrandit la liste de lectures. Je suis sortie de ma lecture très touchée et informée sur des aspects tenus secrets.

Je suis le violon de Guitta, celui d’Isaac, d’Esther, d’Anastasia, de Joseph. Je suis à jamais le violon des peuples opprimés. Le violon des générations qui ne doivent pas oublier. 

Je suis le violon de Théodore Baskine.

Paris, 1970.

L’histoire d’un violon d’une rare intensité crée par Sebastian Klotz, luthier émérite et perfectionniste. Un violon qui va connaître les horreurs de la Seconde Guerre mondiale comme les plus belles salles de concert d’Europe et retrouvera sa place après des années de séparation auprès d’un membre Hindelmann, un héritage familial qui a traversé l’histoire et a connu un destin incroyable.

Septembre 1943.

Dans le wagon à bestiaux qui la conduit à Auschwitz, Guitta a déjà un aperçu de l’horreur qui les attends, du combat qu’elle va devoir mener pour survivre.

La sélection, le tatouage, le Block 9 et le Block 10, celui d’Alma Rosé et de son orchestre mais aussi celui des expériences de Mengele et Clauberg. Jouer pour l’ennemi, pour pouvoir survivre, jouer pour accompagner ceux qui seront tués… Le 16 avril 1944, Guitta Hedelmann quitta cet enfer. Le violon prit une autre direction, celle d’Herbert Gerigk, de Goebbels et d’Herman Giesler.

1er octobre 1946, procès de Nuremberg.

Lord Oaksey annonce les sanctions du plus grand procès de l’histoire dont les sentences seront pour certains irrémédiables et pour d’autres dont des intimes d’Hitler plus clémentes comme Albert Speer qui bénéficie d’une peine de 20 ans à la surprise de certains.

Sans se douter que le jour 201 a été le secret d’Etat via l’Abwher et des archives classées « Secret Défense » permettant à Albert Speer d’échapper à une mort quasi certaine.

Un secret qui pourrait tout bouleverser, une partition codée faisant référence à la ligne de Mittenwald et à Mathias Klotz, des révélations à peine croyables… Du trésor perdu à l’importance d’un violon rescapé d’Auschwitz, le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la dernière page.

Le 9 avril 1945, Wilhem Canaris est pendu selon les consignes d’Himmler. Ses secrets sont conservés dans un mystérieux livre de contes danois par Hans Lunding qui n’aura de cesse de retrouver un membre de la famille de Guitta Hindelmann afin de restituer le violon Klotz.

D’un rescapé à une rescapée, deux âmes à nouveau réunies.

Une promesse, un pacte secret réalisé. Lire la suite

Loin de Margaux de Karine Lebert

Collection : Essentiels.

Résumé :

En 1940, durant l’Exode, Margaux échappe à la vigilance des siens. Kidnappée par Clémence, elle se retrouve à fuir sur les routes avec une inconnue qui la chérit comme sa propre fille. Tout d’abord terrorisée, elle finit par accepter son sort, sans pour autant oublier sa vraie famille. Cette dernière est à la recherche de la petite disparue mais la France de l’Occupation recèle bien des zones d’ombre qui pèseront sur le destin des uns et des autres…

L’auteur :

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, Karine Lebert est  une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, France Loisirs, Pocket et De Borée. Elle traite de sujets historiques ou contemporains mettant en scène des personnages féminins dans une langue fluide.

Elle est également vice-présidente de la société des auteurs de Normandie et membre de la société des gens de lettres.

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Mon avis : 

A ce jour, mon roman préféré de Karine Lebert, je pensais trouver un roman du terroir et j’ai été profondément touchée par cette histoire aussi intense qu’instructive et ou l’aspect psychologique est finement décrit. On suit le cheminement de pensées de chaque personnage. Un beau moment d’émotion. Un gros merci aux Editions De Borée pour l’envoi de ce service-presse et leur confiance.

1939, Cayeux-sur-Mer.

A Cayeux-sur-Mer, Margaux vit une enfance insouciante.

1940.

8 millions de personnes errent sur les routes, une fuite éperdue dont la famille Saurel. Du haut de ses quatre ans, Margaux pense partir en vacances mais sa mère sait qu’il n’y aura pas de retour possible. Sous les bombardements, Margaux disparaît en quelques secondes, laissant ses parents exsangues.

Amenée par une inconnue dans une grande et belle maison, Margaux va concrétiser le rêve de Clémence Avelange et son mal d’enfant.

Devenue Agathe, la petite fille va fuir avec cette usurpatrice tandis que Clémence ne sait rien de la petite fille. A Chartres, Clémence espère commencer une nouvelle vie.

1941-1942.

Sans identité légale, Agathe est en danger surtout que Clémence doit se rendre à la Kommandantur.

Comment s’en sortir face à ses mensonges ?

Antoine Saurel se lance sur les traces de sa fille Margaux sans se douter que le propriétaire des lieux où il a trouvé refuge n’est autre que le frère de celle qui a fui avec sa fille. Vendeuse dans une boutique, Clémence redoute la présence d’Alexandre Friedrich qui semble connaître son lourd secret. Le recensement, les rafles poussent les Saurel à fuir avec l’aide de la Résistance.

Au début si proche et maintenant si loin, Liliane retrouvera-t-elle sa fille Margaux ? Lire la suite

L’époux inconnu de Gayle Callen (Brides of Redemption 1)

Résumé :

Angleterre, 1841.

Réveillée par des coups puissants à sa porte, Cecilia Mallory a la surprise de découvrir son mari… qu’elle voit pour la première fois. Elle a épousé le sergent Blackthorne par mandat, alors qu’il était basé en Inde, afin de remplir la clause lui permettant d’accéder à son héritage. Mais jamais il n’avait été convenu qu’il reviendrait en Angleterre, s’imposerait dans sa vie et refuserait toute annulation de leur union ! Elle pensait que seul un vétéran âgé, désintéressé et disgracieux accepterait ce mariage peu conventionnel.

Face à cet homme aussi séduisant que mystérieux, elle perd tous ses moyens… et céder au désir brûlant qui les pousse l’un vers l’autre devient de plus en plus tentant !

L’autrice :

Gayle Callen vit en banlieue dans l’état de New York, avec son mari et ses trois enfants. Elle passe beaucoup de temps à assister à des matchs et à des courses de cross country. En dehors de l’écriture, elle adore lire, chanter, faire du crochet et se plonger dans la recherche historique. Elle a été présidente des Central New York Romance Writers et est membre des Romance Writers of America. Elle a écrit deux trilogies médiévales sous le nom de Julia Latham et de la romance contemporaine sous celui d’Emma Cane.

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Mon avis :

Je n’avais pas prévu de me laisser séduire par cette romance mais le second tome à paraître me tentant énormément, j’ai sollicité celui-ci sur NetGalley. 

De 1841 à 1842, lady Cecilia Mallory a entretenu une correspondance avec le sergent Blackthorne qu’elle connaît par l’intermédiaire des lettres de son père. Ce même sergent qui l’a vu mourir dans ses bras en Inde.

Son frère Oliver est devenu comte d’Appertan mais vit le deuil à travers les excès tandis qu’elle gère l’intendance du domaine familial. Deux deuils sont venus assombrir sa vie, celui de son père et celui de son amie Hannah Webster, morte noyée.

La sœur de celle-ci, Pénélope est la fiancée de son frère. Pour toucher son héritage, Cecilia prend la décision de contracter une union par procuration avec le sergent Blackthorne, ne pensant jamais le rencontrer, un arrangement purement pratique qui lui permettra de gagner son indépendance.

Middlesex, Angleterre, 1843.

En plein orage, le sergent Blackthorne débarque à Appertan Hall pour sa convalescence. Tous les deux pensaient que l’autre n’était pas comme ils l’avaient imaginé à travers leurs correspondances et la cohabitation avec son mari jeune et beau va s’avérer compliqué.

Michael, vicomte Blackthorne est subjugué par sa jeune épouse et compte bien faire de cet arrangement un mariage d’amour. Avant, il veut découvrir pourquoi Cecilia a besoin de contrôler sa fortune et va se méfier de son frère qui n’est que mépris et arrogance. Tout comme Cecilia qui va garder un œil sur son mari.

D’étranges incidents viennent perturber Cecilia depuis que le sergent Blackthorne est arrivé. Blackthorne qu’elle laisse prendre plus de place dans sa vie jusqu’à le laisser reprendre en main son frère.

Pourquoi Penelope veut-elle hâter son union avec son frère ? Lire la suite

Les Sœurs du Titanic de Patricia Falvey

Résumé :

Quand les vies de deux sœurs irlandaises se trouvent bouleversées par l’une des catastrophes les plus marquantes du XXe siècle. Un drame historique plein d’émotion, conté avec beaucoup de délicatesse par l’auteure des Filles d’Ennismore.

Il est des sœurs que tout sépare…

Nora est la fille adulée, l’enfant chérie promise à devenir gouvernante dans une riche famille américaine. Delia est la rejetée, celle qui est condamnée à n’être jamais plus que l’ombre de sa sœur, une servante sans qualités.

Mais le jour où les deux femmes quittent leur Donegal natal pour embarquer sur le Titanic, le destin rebat soudainement les cartes.

Si Nora compte parmi les nombreuses victimes, Delia, elle, s’en sort miraculeusement. Et si c’était sa chance d’exister enfin ? Arrivée sur les docks de New York, elle décide de se faire passer pour son aînée. Mais alors qu’elle s’attache peu à peu à son employeur, un veuf séduisant, et à la petite fille de celui-ci, la jeune femme s’inquiète : combien de temps peut-elle vivre sur un mensonge ? Et pourquoi ce sentiment que Nora, perdue dans les flots de l’Atlantique, pourrait revenir à tout moment réclamer son dû ?

L’auteur :

Née en Irlande du Nord, Patricia Falvey vit à Dallas, aux États-Unis. Après une longue carrière dans la finance, elle s’est tournée vers l’écriture de romans ayant pour décor sa terre natale. Après « Les Filles d’Ennismore », « Les Sœurs du Titanic » est son deuxième roman publié en France.

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Mon avis :

J’avais vu ce titre chez France Loisirs et j’étais impatiente de le découvrir. Vu sur NetGalley, j’ai été ravie quand ma demande a été accepté et l’ai lu de suite. C’est un très beau roman choral comme je les aime où l’auteur nous entraîne dans une autre époque, un autre pays, où l’on voit les différences entre les classes sociales et où on assiste aux conséquences de la catastrophe du naufrage du Titanic. L’histoire est plus centrée sur l’après, comment se reconstruire, comment savoir si des proches sont vivants, les traumatismes… Une histoire familiale passionnante. Un beau coup de cœur qui fait du bien, qui permet au lecteur de s’évader grâce à une plume fine et élégante et qui permet de voir la vie dans les années 1910 avant la Première Guerre mondiale.

Donegal, Irlande, 1911.

Une lettre d’Amérique peut-elle changer votre vie ?

Ce fut le cas de Delia qui assume les tâches de sa sœur Nora à la ferme familiale. Une offre de gouvernante est proposée aux filles Sweeney et Ma choisit d’y envoyer Nora dans l’espoir qu’elle réussisse à se marier avec le père de la petite fille dont elle va s’occuper.

Heureusement, le père des sœurs va permettre à Delia de faire le voyage, lui donnant une chance d’avoir un meilleur destin qu’en Irlande.

Titanic, 11 avril 1912.

Après l’examen de santé pour les troisièmes classe, Nora et Delia prennent place à bord du Titanic. L’une s’émerveille du luxe qui les entourent, l’autre devient ami avec Dom, un ancien camarade de classe de Delia. Sans l’entrave maternelle, Delia profite enfin de sa vie, sans être jugée en permanence. La nuit où le Titanic sombre, Delia et Nora sont séparées. Prise d’un sombre pressentiment, Delia sait que sa sœur est morte. C’est seule qu’elle arrive à New York. Impuissante, elle a assisté au naufrage du Titanic et à la mort des nombreuses victimes dans l’eau gelée.

New York, avril 1912-1914.

Delia décide de prendre la place de sa sœur et fait la connaissance de Mr O’Hanlon, le père de la petite Lily. Le père de la petite fille ne la laisse pas indifférente mais ses mensonges pèsent sur sa conscience et pourrait briser le havre de paix qu’elle a trouvé au sein de cette famille.

De multiples péripéties attendent les deux sœurs dans ce Nouveau Monde où tout est possible même si les mensonges de Délia vont mettre à mal ses projets d’avenir.

L’histoire est poignante et émouvante, on assiste à l’évolution de la relation entre deux sœurs et on est touchée par le personnage de Delia qui libérée de l’emprise de sa mère prend son envol oubliant peu à peu son bégaiement pour s’ouvrir au monde et peut-être laisser le bonheur entrer dans sa vie. Nora n’est pas en reste, de princesse pourrie gâtée, elle devient gentille et voit la condition des femmes d’un autre œil grâce aux suffragettes.

L’auteur montre le quartier où les Irlandais survivaient dans la misère ayant cru au rêve américain. Une désillusion au goût amer pour beaucoup d’immigrés.

L’auteur décrit deux mondes qui se côtoient, entre opulence et misère, entre la classe ouvrière et l’aristocratie.

On regrette une fin disons assez inattendue car elle arrive d’un coup et le fait que le naufrage du Titanic soit peu abordé, juste un élément secondaire du récit et sa mention dans le titre laisse présager qu’on en parlera davantage.

Les chapitres sont courts et alternent entre Delia et Nora, l’écriture est fluide et prenante et dépeint la jeunesse irlandaise et leurs rêves de liberté et d’un autre destin.

Quand le naufrage du Titanic change le cours du destin de deux sœurs que tout oppose !

Le Réseau Phénix de Peggy Boudeville

 

Dès 13 ans.

Résumé :

Amiens, mai 1940.

La ville est dévastée par les bombardements allemands. Parmi les survivants, deux adolescentes, Cécile et Solange, accompagnées de leurs parents, rejoignent la colonne de civils qui ont choisi de fuir. Commence alors l’exode vers un improbable refuge, interrompu parfois par les attaques aériennes et la rencontre de Paul, un apprenti horloger sous le charme duquel Cécile ne tarde pas à tomber. Ayant choisi eux de rester en ville, Jean et son père Fernand, garagistes, sont mandatés par le baron de l’Estoc, pour transférer un somptueux coupé Bugatti en zone libre. Lors de la prise en charge du véhicule, Jean fait la connaissance d’Alcide, le fils du baron, un singulier personnage avec qui il ne tarde pas toutefois à devenir complice.

Amiens, juin 2019.

Elliot, un étudiant en droit qui cohabite avec sa jeune sœur Mona, élève en terminale, découvre dans la soupente de leur mezzanine une étrange mallette contenant des vieilles cartes, des tracts jaunis, les pavés de plastique. Ils partent sur la trace d’un ancien réseau de résistants au nazisme.

Amiens, novembre 1941.

La vie sous l’occupation allemande a bien changé le quotidien des Amiénois qui sont revenus peupler la ville quelques mois après les bombardements. Le rationnement de la nourriture et le couvre-feu sont à l’ordre du jour, ainsi que des conditions parfois déplorables de relogement.

Solange, Paul, Jean et Alcide sont-ils prêts à accepter sans réagir des conditions de vie de plus en plus insupportables ?

Et comment vont-ils faire pour protéger Cécile, leur amie juive ?

Inclus un dossier pédagogique à la fin de l’ouvrage.

L’auteur :

Après avoir été téléconseillère, chroniqueuse, chef de pub, enseignante suppléante et maman à plein temps, Peggy Boudeville a découvert enfin pour qui, pour quoi écrire : transmettre. Amatrice d’histoire, elle publie chez Fleurus son premier roman, « Le réseau Phénix » qui rend hommage aux plus jeunes parmi la Résistance française. Elle habite à Amiens, dans la Somme.

Mon avis :

Merci aux Editions Fleurus dont j’apprécie beaucoup les romans et à NetGalley pour m’avoir permis de découvrir ce petit bijou qui m’a tellement passionnée que j’ai fait une nuit blanche. Durant les premières pages, on essaie de se repérer dans les personnages, les différences d’époques et puis dès qu’on a assimilé qui est qui, on est plongé dans une lecture historique des plus intéressantes. J’ai eu un beau coup de cœur  en tant qu’adulte pour ce roman qui change de mes lectures sur la Seconde Guerre mondiale de par le fait que l’action se déroule à Amiens. Je sais très peu de choses sur cette ville en dehors des bombardements qu’elle a subi, hors Peggy Boudeville en plus de l’histoire du Réseau Phénix, dévoile celle de la ville d’Amiens et de ses habitants. Ce livre s’est révélé pleins de surprises et est riche en informations de par le dossier pédagogique et la bibliographie. Si je me mets à la place du public cible, je trouve que le début de l’histoire peut rebuter, le temps de savoir qui est qui, la partie 2019 avec Ben et Mona se passent avec une facilité déconcertante tandis que le Réseau Phénix n’est pas assez détaillé.

Amiens, mai 1940.

Dans un abri anti-aérien, Beata et sa fille Cécile assistent impuissantes aux bombardements d’Amiens. Beata qui avait fuie les pogroms et l’indifférence du gouvernement de Varsovie.

La France lui avait semblé la terre promise, un pays d’accueil, celui des Droits de l’Homme et le pays où elle a rencontré Szymon, son mari, mobilisé par gouvernement polonais.

France, Marceau rejoignent leurs amis tandis que Solange, leur fille retrouve son amie Cécile. Tous les quatre vont se lancer sur les routes de l’exode avant de se séparer. A son arrivée à Paris, Cécile démarre son journal intime comme tant d’autres jeunes de son âge l’ont fait, témoignage écrit de la vie sous l’Occupation.  La guerre, ses craintes et ses doutes, ses peurs… Son père est-il vivant ? Sa rencontre avec Paul, apprenti horloger, les Parisiens qui trouvent les Allemands si corrects, le futur si incertain… Jean, garagiste dans l’entreprise familiale revient de la mission confiée par Alcide de L’Estoc et trouve Cécile, réfugiée dans le garage après avoir assistée à l’arrestation de ses parents par la milice. Une seule solution pour la protéger du sort funeste qui attend les Juifs, la cacher au château de L’Estoc. En 1942, les actes de résistance sont meurtriers tandis que Paul se voit contraint de travailler pour l’ennemi. L’année suivante, le Réseau Phénix se prépare pour une opération de sabotage sans se douter que l’étau va se resserrer autour d’eux.

Début 1944, le Réseau Phénix fait face à une dénonciation lourde de conséquences. A l’approche de la Libération, le Réseau Phénix renaît de ses cendres pour se venger et participer à la libération d’Amiens. Avec clairvoyance et détermination, le Réseau Phénix va prendre part à l’histoire pour que les sacrifices ne soient pas vains, pour que les arrestations, les tortures, les déportations s’arrêtent.

Amiens, avril 2019.

Ben et sa sœur Mona trouvent une boîte dans les combles de leur appartement contenant une photo du Réseau Phenix datant de 1943. Le début de l’enquête de Ben et Mona sur l’existence de ce réseau de résistance ne fait que commencer.

Arriveront-ils à temps pour rétablir la vérité pour l’un des membres du Réseau avant qu’il ne soit trop tard ? Lire la suite

La Louve et le Glaive d’Alexiane Thill (LesMacCoy 3)

Résumé :

Quand Game of Thrones rencontre Outlander…

Après plusieurs années de voyage autour du monde, Elisabeth MacCoy est de retour à Inchkeith, l’île de son Clan, bien décidée à prendre la place qui lui revient de droit en tant que sœur du Chef. Écartée de l’action depuis son plus jeune âge, elle veut enfin avoir son mot à dire, surtout alors que le spectre d’une guerre à venir plane sur les siens…
Mais revenir à Inchkeith implique pour Elisabeth de devoir se confronter à Duncan, son premier amour, dont un fossé d’amertume la sépare désormais… Devenu le bras droit de son frère, il a toujours placé sa loyauté envers le Clan MacCoy au-dessus de toute autre considération,
y compris son propre bonheur.

Face à la femme qu’il n’a jamais pu oublier, qu’adviendra-t-il de ses allégeances ?

Où l’acheter : Amazon

L’auteur :

Maman de vingt-quatre ans, Alexiane Thill écrit depuis qu’elle a neuf ans, lit… depuis qu’elle sait lire et tient un blog autour de ses passions. Passionnée par l’Ecosse et amusée par l’admiration de sa grand-mère pour les romans d’amour, elle a décidé de combiner ces deux inspirations en imaginant l’histoire de son premier roman, Les MacCoy – l’Ogre et le Chardon.

Finaliste lors du concours « Dark Attraction » sur la plateforme Fyctia, ce récit ne remporte pas la victoire officielle, mais obtient les faveurs de l’équipe éditoriale en tant que Coup de Cœur et a la chance d’être édité chez La Condamine, l’une des branches des éditions Hugo&cie.

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Mon avis :

Quel plaisir de retrouver les MacCoy. Cette série, c’est mon chouchou, mon indispensable, celle que je lis, relis, rerelis sans jamais me lasser. Un univers une plume unique, un dépaysement total dans une Ecosse authentique, entre traditions et modernité… Mon addiction n’a plus de limite et c’est une des rares lectures que j’essaie de faire durer le plus possible car aucune envie de quitter ces clans si particuliers… J’avais peur d’être un peu perdue après une si longue pause après avoir lu les deux premiers tomes mais dès que j’ai lu la première page, un frisson m’a parcouru et je me suis retrouvé en pleine immersion en Ecosse. La plume d’Alexiane est si envoûtante qu’on a l’impression de sentir les odeurs du climat écossais, de ressentir la moindre émotion des personnages. On vit leur histoire à travers nous, on ressent tout (émotions, peurs, sentiments, rage…).

Un résumé des tomes précédents, bienvenue quand on a fait une pause après le tome 2.

Février 2011.

Duncan fait face à sa culpabilité. Pourra-t-il un jour se pardonner ses actes ?

2018.

Duncan ne s’attendait pas à voir Elisabeth MacCoy débarquer à Inchkeith après dix ans d’absence. Comment se sont-ils rencontrés ? Quelle est leur histoire ?

Pour cela, il faut remonter le temps, celui où la vie de Duncan et celui de la fratrie MacCoy a basculé. En 1993, Duncan suit ses parents sur Inchkeith et rencontre pour la première fois Elisabeth MacCoy, le nouveau bébé du Laird. 

En 2018, Elizabeth alias la Louve a interrompu son tour du monde suite à la guerre clanique qui s’annonce entre les MacCoy, les MacKenzie et les Campbell pour soutenir son frère et son clan. Un retour qui réserve bien des surprises à commencer par la présence du clan MacLeod, victimes des atrocités d’un clan et Duncan, son premier et seul amour, un amour interdit dont il ne reste que des cendres, à moins que…

Difficile pour Elisabeth de trouver sa place au sein de son propre clan où la situation a changé. Et l’annonce d’un futur bébé entre son frère et Phèdre MacLeod est la bombe qui va tout de prime abord l’ébranler. Un retour loin de ce qu’elle imaginait et auquel ses relations avec son frère sont toujours aussi tendues. Heureusement, la Louve peut compter sur Phèdre qui va lui proposer ce qu’elle attendait de la part de son frère, une mission lui permettant de faire ses preuves et de démasquer celui qui a trahi les MacCoy et les MacLeod. Grâce à Phèdre, Caleb saura montrer l’amour qu’il cache à sa sœur, des sentiments qu’ils gardaient cachés pour ne pas altérer ses décisions et l’éducation qu’il a reçu de son père.

Le passé des MacCoy et le caractère de Caleb s’explique enfin. Séparé de ceux qui lui sont chers, il a dû se forger une carapace pour devenir le Laird de son clan. Jusqu’à ce que Phèdre vienne bousculer l’ordre établi.

Un clan qui cherche à devenir meilleur pour les générations futures qui modifie les traditions claniques de même que certaines lois notamment sur le statut des femmes.

Caleb saura-t-il donner sa chance à sa sœur pour qu’elle fasse ses preuves ? Lire la suite