Le retour de Fanny de Joseph Farnel

Résumé :

De Fanny Goldberg à Fannie Madur, le destin d’une femme sauvée de la Rafle du Vél’ d’hiv !

1942, Rafle du Vél’ d’hiv.

Alors que sa famille est embarquée, Fanny Goldberg parvient à se cacher et à atteindre la zone libre où elle est accueillie par des résistants, Pierre et son épouse Simone. Avec leur aide, elle change d’identité et devient Fannie Madur, une cousine couturière.

À la Libération, Fanny remonte à Paris où elle ouvre une maison de couture de renommée mondiale. Mais après une vie bien remplie, elle quitte tout et retourne rejoindre les siens dans cette campagne qui lui rappelle tant de souvenirs, là où elle avait trouvé le repos et une famille….

L’auteur :

Né à Nancy, Joseph Farnel vit aujourd’hui à Paris. Il a longtemps dirigé Renoma, une maison de couture internationale. Il mène aujourd’hui une brillante carrière d’auteur et a écrit une vingtaine de livres souvent récompensés par des prix littéraires. Touche-à-tout de la littérature, dont les écrits appellent à la tolérance entre les nations, les peuples et les religions.

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Mon avis : 

Merci à Virginie des Editions De Borée pour ce SP. J’ai été attiré par la couverture au regard très expressif et poignant, avant de me rendre compte que c’était un roman de Joseph Farnel que j’ai découvert avec « Les amants du dernier jour ». Depuis peu, je redécouvre les romans du terroir sous un autre jour notamment ceux sur la Seconde Guerre mondiale. Personnellement, j’ai préféré « Les amants du dernier jour » même si je dois reconnaître que l’histoire de Fanny était touchante.

1942.

Fanny Goldberg trouve une famille de coeur chez les Madur, un couple de résistants. Dans un village corrézien, Fanny espère un peu de répit après sa cavale dans Paris pour échapper aux rafles de la police française qui ont arrêté sa famille, l’aide de sa gardienne d’immeuble et de son mari résistant et son passage en zone libre via un passeur. Nouvelle identité, nouvelle vie.

Munie de faux-papiers, Fannie devient la nièce de Simone et Pierre Madur et se fait passer pour une catholique mais elle n’est pas à l’abri avec Alexandre Le Bounaix, un collabo de Pétain qui tourne autour de Simone Madur. Amoureuse de David, un étudiant juif qui rejoint le maquis, Fannie garde espoir en la fin de la guerre mais un drame viendra perturber sa vie. La vengeance approche et avec elle les massacres ainsi que les règlements de compte. Sans jamais renier qui elle est, Fanny soutiendra la Résistance et se battra pour ceux qui l’ont accueilli telle une famille de coeur.

Styliste renommée, Fanny a refait sa vie à Paris mais est nostalgique de sa vie en Corrèze.

Sa vie trépidante parisienne résistera-t-elle à la nostalgie de ses amies ? Lire la suite

Le Templier de l’ombre de Mireille Calmel (Le Templier de l’ombre 1)

Résumé :

Un thriller médiéval envoûtant, un roman de fièvre et de passion…

Crédit : XO Editions.

12 février 1306, Razès.

« Cela aurait dû être le plus beau jour de ma vie : mon frère, André, chevalier de l’ordre du Temple, me conduisant à l’autel où m’attendait l’homme parfait qu’il m’avait choisi pour époux. Seulement voilà, au jour de mes noces, j’étais seule. Tous deux avaient disparu… »

Depuis ce jour, la jeune Margaux de Dente cherche la vérité. Une vérité enfouie dans cette vallée du Razès où vibre encore l’histoire des cathares. Elle se croyait forte, capable de retrouver les siens. Elle ne s’attendait pas à ce que les vrais coupables jalonnent son parcours de cadavres. Elle n’imaginait pas devoir devenir une autre pour leur échapper.

Il ne lui reste qu’un ultime combat à mener. Mais qui de l’alchimiste, du cathare, du templier en détient la clef ? Celle qui lui permettra de survivre et de se relever…

Avec sa plume enchanteresse, Mireille Calmel nous entraîne, au cœur de l’ancien pays cathare, sur les chemins mystérieux de l’ordre du Temple. La quête de vérité haletante et inoubliable d’une femme courage.

Interview de Mireille Calmel

L’auteur :

Mireille Calmel est l’une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d’exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd’hui traduits dans quinze langues.

Après le succès de sa dernière série « Les Lionnes de Venise », Mireille Calmel offre avec « La louve cathare » une nouvelle fresque historique à la hauteur des précédentes qui a pour origine l’histoire des cathares.

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Mon avis :

Merci aux Editions XO pour l’envoi de ce premier tome et à NetGalley pour sa version numérique.

On attend toujours avec impatience la sortie d’un nouveau livre de Mireille Calmel, cette fois-ci, cette nouvelle duologie est particulière étant donné que j’ai pu rencontrer pour la première fois un auteur, qui plus est Mireille Calmel. Une rencontre assez intimiste à la médiathèque de ma ville, ce que l’hypersensible que je suis a fortement apprécié. Intimidée, j’ai rencontré une personne qui à l’image de ce qu’elle montre sur les réseaux sociaux est authentique, naturelle, spontanée, simple… J’ai ainsi pu dédicacer ce premier tome et ait apprécié ce moment d’échange. J’ai aussi rencontré une personne extraordinaire, solaire qui force le respect, Lola Victor-Pujebet. Deux rencontres que je ne suis pas près d’oublier.

Inclus une carte des lieux et une bibliographie.

12 février 1306, Razès.

Abandonnée devant l’autel, Margaux de Dente cherche à comprendre pourquoi son frère André n’a pas tenu sa promesse. Où est-il ainsi que son promis ? Déterminée à avoir des réponses, Margaux va se lancer dans une quête qui la conduira vers un ennemi aussi mystérieux que dangereux, craint de tous et n’hésitant pas à semer des cadavres sur son chemin. Quelle était la mission de son frère au point de mentir à ses proches ? Suite à une nuit d’horreur, Margaux trouve refuge au prieuré et va disparaître pour renaître sous une identité qui devrait lui permettre d’avoir des réponses.

Quel est l’objet ramené d’Orient par son frère qui pousse à commettre des meurtres ?

Des Cathares seraient-ils vivants ? 

Qui se cache derrière les Yeux de la montagne ?

Jusqu’où ira Gontran de Brac pour posséder le pouvoir suprême ?

Margaux découvrira-t-elle enfin le secret qui entoure ses origines ? Lire la suite

Les femmes des terres salées d’Elise Fischer (Les femmes des terres salées 1)

Résumé :

1857, Lorraine.

Après la disparition mystérieuse du fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle, Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies, d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être étrangère à la disparition de son ancien maître.

Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices, qui a déjà scellé son destin…

Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés, Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue, celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.

L’auteur :

Née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Elise Fischer a été journaliste, où elle a travaillé pour « Côté Femme », productrice, animatrice de l’émission littéraire « Au fil des pages » sur RCF (réseau national) et membre du jury du « Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine ». Elle est également l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy, aux Presses de la Cité et Fayard.

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Mon avis :

Un premier tome qui m’a beaucoup surprise, moi qui n’aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J’ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j’y étais, grâce aux magnifiques détails d’Elise Fischer. J’ai remarqué que dans les romans que j’ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l’art comme celui de l’histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l’affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu’on attend des femmes, autre que d’épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l’aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n’a aucune limite.

1863-1864.

L’arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l’affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d’Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d’Emilienne ? Lire la suite

Le violon de Guitta de Patrick Polge

Résumé :

Ce roman incluant des photos est le récit d’un violon qui nous propulse au coeur d’une période tragique de l’histoire. Un violon déporté à Auschwitz avec sa propriétaire témoigne d’une parenthèse de son histoire, et immerge le lecteur dans les coulisses du procès de Nuremberg et les rapports complotistes qui règnent au sein du IIIème Reich et la cour d’Adolf Hitler. Le violon de Guitta est le témoignage ému d’un violon rescapé qui joua au sein de l’orchestre crée dans le camp de la mort avant de renaître à Paris en 1970, sauvé par un officier des renseignements danois.

L’histoire commence à Paris en 1970 par le témoignage d’un violon né à Mittenwald en Haute Bavière. Le violon se souvient de ses jeunes années au sein de la famille Hindelmann et puis des années de sa déportation à Auschwitz avec Guitta Hindelmann. Le violon rappelle à sa mémoire son histoire et plus particulièrement la période sombre de sa déportation avec Guitta dans l’orchestre féminin dirigé par Alma Rosé.

Alors que le procès de Nuremberg se déroule, le juge Geoffrey Lawrence qui préside la cour reçoit un volumineux colis anonyme au sein duquel il trouve des documents troublants.

Une partition de Wagner, compositeur cher à Hitler, « Le crépuscule des Dieux » fait partie du paquet, elle est codée et mène aux archives et trésors secrets du IIIème Reich. Le violon de Guitta et un exemplaire de cette partition joueront un rôle capital dans le dénouement du verdict du procès et la condamnation d’Albert Speer.

A la mort de Guitta au camp en Avril 1944, spolié par les hauts dignitaires nazis, le violon passe de main en main jusqu’à entrer dans la collection de Goering , séjourner dans le bunker d’Hitler à Berlin avant de devenir l’un des trophées de guerre de Staline.

Le roman est un hommage aux victimes de la Shoah et aux instruments de musique spoliés par le régime Nazi, la perte de l’identité, la résilience des femmes d’Auschwitz . On y découvre la relation mortifère de Speer avec Hitler, les secrets du Chancelier, la tentative échouée de Speer à se rallier à Staline vainqueur.

Ressources

Campagne de financement participatif

L’auteur :

Patrick Polge est un auteur français né en 1970. Après un cursus universitaire spécialisé sur les thématiques de la banque et l’assurance, il intègre un établissement bancaire à dimension internationale au sein duquel il a exercé des fonctions managériales de haut niveau avant d’occuper des rôles de direction générale de plusieurs entreprises d’énergie. Sa passion pour l’histoire et ses études en assurance lui ont permis des travaux de recherche importants sur les spoliations d’œuvres d’art au cours du XXème siècle et notamment pendant la seconde guerre mondiale par les exactions de spoliations conduites par le IIIème Reich et l’ERR sous l’autorité de Rosenberg, Goering et Hitler.

En octobre 2022, après plusieurs années d’écriture, il publie son premier roman intitulé « Le violon de Guitta » qui traite de la thématique assez méconnue des spoliations des instruments de musique par les Nazis. Donnant la parole à un violon deux fois centenaire d’une grande facture bavaroise de Mittenwald, le roman permet d’explorer les arcanes de la machination des Nazis pour spolier les biens des populations juives des pays de l’est (Lodz et Varsovie) et en France.

Au sein du livre en grande partie basé sur des faits réels, le lecteur peut découvrir les tractations secrètes tenues avant le plus important procès international contre les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.

Ce roman historique est un livre de transmission de la mémoire du peuple juif opprimé par le régime d’un dictateur et la machination infernale conduisant au génocide dans les camps de la mort.

Ce roman est le fruit de plusieurs années de travail avec l’étude de nombreux documents, témoignages audio et vidéo de victimes de la déportation et de spoliations.

« Depuis ces 4 dernières années, j’éprouve un sentiment d’urgence. Il me tenait à cœur d’écrire ce roman sur la base de faits historiques réels mêlés à une histoire qui, bien que romancée, permet de connaître et de comprendre cette page d’ombre de l’humanité à travers l’épopée tragique d’un violon porteur d’une histoire secrète ».

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Mon avis :

Il est rare que j’ai un coup de coeur sur un livre en auto-édition. Je suis un peu exigeante quant à la qualité du livre en lui-même et je ne peux que m’incliner devant la grandeur de ce livre qui après un travail de relecture sur le texte (coquilles, tournure de phrases) ainsi que sur la mise en page (police en gras pour tout le texte, espace important entre les mots à certains endroits, sauts entre les paragraphes, interlignes…) mériterait amplement sa place en librairie. Il est loin d’être évident de se lancer dans le processus d’auto-éditer soi-même un récit quel qu’il soit. Que ce soit le but de ce projet ou le travail de recherches effectués par l’auteur, ce récit ne peut pas rester invisible. Ce devoir de mémoire doit être visible par le plus grand nombre.

Malgré un problème de mise en page sur ma Kobo Aura (format Kindle à privilégier) et l’absence de sommaire, j’ai retrouvé une complémentarité avec « Le Stradivarius de Goebbels » de Yoann Iacono mais aussi « La violoniste d’Auschwitz » d’Ellie Midwood, je trouve ça très intéressant car ce lien avec d’autres livres agrandit la liste de lectures. Je suis sortie de ma lecture très touchée et informée sur des aspects tenus secrets.

Je suis le violon de Guitta, celui d’Isaac, d’Esther, d’Anastasia, de Joseph. Je suis à jamais le violon des peuples opprimés. Le violon des générations qui ne doivent pas oublier. 

Je suis le violon de Théodore Baskine.

Paris, 1970.

L’histoire d’un violon d’une rare intensité crée par Sebastian Klotz, luthier émérite et perfectionniste. Un violon qui va connaître les horreurs de la Seconde Guerre mondiale comme les plus belles salles de concert d’Europe et retrouvera sa place après des années de séparation auprès d’un membre Hindelmann, un héritage familial qui a traversé l’histoire et a connu un destin incroyable.

Septembre 1943.

Dans le wagon à bestiaux qui la conduit à Auschwitz, Guitta a déjà un aperçu de l’horreur qui les attends, du combat qu’elle va devoir mener pour survivre.

La sélection, le tatouage, le Block 9 et le Block 10, celui d’Alma Rosé et de son orchestre mais aussi celui des expériences de Mengele et Clauberg. Jouer pour l’ennemi, pour pouvoir survivre, jouer pour accompagner ceux qui seront tués… Le 16 avril 1944, Guitta Hedelmann quitta cet enfer. Le violon prit une autre direction, celle d’Herbert Gerigk, de Goebbels et d’Herman Giesler.

1er octobre 1946, procès de Nuremberg.

Lord Oaksey annonce les sanctions du plus grand procès de l’histoire dont les sentences seront pour certains irrémédiables et pour d’autres dont des intimes d’Hitler plus clémentes comme Albert Speer qui bénéficie d’une peine de 20 ans à la surprise de certains.

Sans se douter que le jour 201 a été le secret d’Etat via l’Abwher et des archives classées « Secret Défense » permettant à Albert Speer d’échapper à une mort quasi certaine.

Un secret qui pourrait tout bouleverser, une partition codée faisant référence à la ligne de Mittenwald et à Mathias Klotz, des révélations à peine croyables… Du trésor perdu à l’importance d’un violon rescapé d’Auschwitz, le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la dernière page.

Le 9 avril 1945, Wilhem Canaris est pendu selon les consignes d’Himmler. Ses secrets sont conservés dans un mystérieux livre de contes danois par Hans Lunding qui n’aura de cesse de retrouver un membre de la famille de Guitta Hindelmann afin de restituer le violon Klotz.

D’un rescapé à une rescapée, deux âmes à nouveau réunies.

Une promesse, un pacte secret réalisé. Lire la suite

Malicia – Intouchable de Alisa Kwitney (Marvel Héroïnes 2)

Dès 14 ans.

Résumé :

Découvrez la passionnante histoire de la jeune mutante Malicia, avant son arrivée dans l’équipe des X-Men !

La vie de la jeune Malicia n’est pas toute rose : l’adolescente vit seule dans une cabane abandonnée, travaille en tant que serveuse dans un horrible restaurant et se cache de tout le monde. Mais surtout, les pouvoirs qu’elle a commencé à développer la terrifient… Quand votre premier baiser a failli tuer le garçon que vous aimiez, il est difficile de faire confiance à qui que ce soit – et encore plus à vous-même.
Jusqu’au jour où l’arrivée de deux personnes en ville changent le cours des choses. Malicia a maintenant le choix : suivre une mystérieuse milliardaire à la recherche de jeunes recrues aux dons spéciaux, ou le bel escroc aux yeux rouges et surnaturels. Seulement, ce n’est pas le seul regard braqué sur elle… La jeune femme va devoir apprendre à se faire confiance et accepter ses pouvoirs qu’elle réprime afin de prendre son destin en main, avant que quelqu’un ne le fasse pour elle.

Une aventure inédite et pleine d’action, centrée sur un des personnages féminins préférés des fans de Marvel !

L’auteur :

Alisa Kwitney était rédactrice en chef chez DC Comics/Vertigo et est l’auteur nominée par Eisner de romans graphiques, de romans féminins romantiques et de fantasy urbaine. Elle était l’un des auteurs de « A Flight of Angels » qui a fait la liste des dix meilleurs romans graphiques pour adolescents de YALSA et du roman graphique YA Token. Alisa est titulaire d’une maîtrise de beaux-arts de l’Université de Columbia. Sa thèse, Till the Fat Lady Sings, une comédie de mœurs sur l’université et les troubles de l’alimentation a connu un succès retentissant.

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Mon avis :

Belle surprise de découvrir l’histoire de Malicia et Gambit, couple mythique et mystérieux de l’univers Marvel ciblé pour les jeunes adultes. Déjà la couverture originale a été gardé et est magnifique. Un récit qui se lit tout seul et très accessible même si vous n’êtes pas un fin connaisseur de Marvel. Pas de coup de cœur mais pas ennuyeux, une histoire intéressante et inédite. Merci NetGalley et les éditions 404.

Anna-Marie est serveuse au Karl’s Dinner à Peck, petite bourgade du Mississippi. Elle n’attend que d’avoir l’argent nécessaire pour fuir son passé et recommencer sa vie de zéro loin des commérages à son encontre après ce qui s’est passé il y a deux ans avec son petit-ami de l’époque. Sa nouvelle vie d’étudiante en psychologie à la faculté de Tulane lui semble bien loin vu ce qu’elle endure au quotidien en servant ses anciens camarades qui ont tous un métier stable tandis qu’elle n’a même pas terminé le lycée.

La venue de Rémy alias Gambit, un Cajun aussi rebelle que sexy va transformer le quotidien monotone d’Anna-Marie. Après l’avoir sorti d’un guet-apens, les voilà tous les deux coincés dans les ennuis. Après avoir découvert son pouvoir grâce à Gambit, Marie a eu la possibilité d’intégrer l’institut Borger, une bien trop belle promesse pour ne pas cacher des ennuis. Mais c’est le passé de Gambit qui va les rattraper. Emprisonnés avec d’autres mutants, après avoir été traqué par la Guilde des Assassins et celle des Voleurs avant d’avoir trouvé refuge à Peck, les voilà sur le point d’être vendus aux plus offrants à moins que Rémy la sauve de ses ennuis.

Le couple aussi mythique que mystérieux se dévoile dans le premier titre d’une collection féministe centrée sur les héroïnes de Marvel. C’est le second titre de cette collection, chaque tome se lit individuellement et se lit très rapidement. Très accessible également à ceux qui débutent dans l’univers Marvel, le public ciblé est les jeunes et abordent des sujets comme les premiers amours, le manque de confiance en soi…

Découvrez l’histoire d’Anna-Marie avant qu’elle ne devienne Malicia à la découverte de ses pouvoirs !

La première rencontre de la future Malicia et de Gambit comme si vous y étiez !

Le défi de Diane d’Anne-Marie Desplat-Duc (Les Colombes du Roi-Soleil 15)

Age de lecture conseillé : 11 ans.

Illustrateur: Aline Bureau.

Résumé :

Depuis son entrée au pensionnat de Saint-Cyr, Diane se sent très seule malgré la présence réconfortante de ses nouvelles amies. Lorsqu’elle apprend que son cousin s’est emparé du domaine familial en chassant sa mère et son frère, elle n’écoute que son courage et décide de voler à leur secours. Se battre comme un mousquetaire ne lui fait pas peur !

L’auteur :

Anne-Marie Desplat-Duc est née à Privas en Ardèche et vit actuellement dans les Yvelines. Elle occupe toutes ses journées à écrire, écrire, écrire. Elle a des idées de romans plein la tête et elle aime les enfants. C’est pour cela qu’elle écrit pour eux des romans qui finissent bien. Elle voudrait que la vie de chaque enfant soit pleine de rires, de joie et d’espoir. Quand ce n’est pas le cas, ça la rend triste, furieuse et active…

Elle a publié de nombreux romans notamment chez Flammarion où elle signe les séries à succès «Les Colombes du Roi-Soleil» qui a été adaptée en bande dessinée et «Marie-Antoinette et ses sœurs», la série «Les Héros du 18» (dans la collection « Premiers Romans ») et plusieurs titres de la collection « Castor Poche » dont « Félix Têtedeveau, Un héros pas comme les autres »..

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Mon avis :

J’ai passé toute mon enfance avec les livres d’Anne-Marie Desplat-Duc que j’empruntaient à ma bibliothèque. Un moment que je partageais avec ma grand-mère qui appréciait tout comme moi découvrir les aventures des Colombes du Roi-Soleil. Quand j’ai appris que la série reprenait, tout un tas d’émotions m’ont traversé.

Je ne peux que remercier les éditions Flammarion Jeunesse pour le temps d’une lecture m’avoir permis de me rappeler mon enfance.

Par rapport aux précédents tomes, j’ai trouvé que celui-ci était plus approfondi, j’ai apprécié le petit dossier « Les Colombes dans l’histoire » et j’ai retrouvé avec plaisir l’ambiance de la série.

Mention spéciale pour le graphisme de la couverture, un bel équilibre qui apporte une belle mise en lumière de Diane grâce à Aline Bureau. 

Comme je le disais, un petit dossier présentant les origines de l’école de Saint Cyr, son fonctionnement, le manque de contact avec les familles et l’extérieur permettent de mieux comprendre ce qu’ont vécu ces enfants de 7 à 20 ans séparés de leurs familles pour être prises en charge par Madame de Maintenon sous l’égide de Louis XIV.

Diane Courtemanche vit au manoir de la Faucheraie, en Normandie près du Mont-Saint-Michel. Issue d’une lignée qui a servi le roi, Diane a reçu une éducation des plus singulières, élevée comme un fils par son père avec le maniement des épées, l’équitation, la survie en nature tandis que sa mère s’est évertuait à lui apprendre toutes les choses nécessaires à une dame de qualité.

René de la Tour de l’Orme, cousin de Diane veut l’épouser, ce à quoi sa mère proteste. Cet arriviste influence son père dans de mauvaises décisions le poussant inéluctablement à la ruine. La venue de Joseph, ce fils tant désiré fut la goutte d’eau qui allait briser irrémédiablement sa famille. Un fils vif et intelligent mais difforme. Une malédiction pour le père de Diane qui rejette la faute sur sa femme. Prévoyante et lucide sur son mari et René, la mère de Diane l’envoie à l’école de Saint-Cyr lui évitant une union arrangée. A contrecœur, Diane quitte sa Normandie et sa liberté pour une vie de discipline, sans réelle liberté, sans pouvoir revoir ses proches… Grâce à ses nouvelles amies, la vie à Saint-Cyr est plus supportable.  A seize ans, Diane voit sa vie basculer avec une nouvelle qui va lui faire prendre son destin en main tout comme l’ont fait avant elle les Colombes qui l’ont précédées.

Travestie en homme, Diane rencontre Gatien de Courtilz de Sandras, un ancien mousquetaire du roi au cours de sa fuite. Grâce à lui et à deux mousquetaires, Diane apprend le maniement de l’épée pour battre René de la Tour d’Orme.

Diane arrivera-t-elle à sauver sa famille et leur demeure de la cupidité de son cousin ?

Saura-t-elle accepter l’amour d’un jeune homme engagé dans sa liberté d’expression ? Lire la suite

D’écume et de sang de Mireille Calmel

Résumé :

La confession bouleversante de Jeanne de Belleville, pirate au courage inouï…

« Je n’avais pas le droit de l’aimer. Pourtant, il nous a suffi d’un seul regard échangé pour que nous sachions que nous étions l’un à l’autre et que nous le resterions jusqu’à notre dernier souffle. Pas un instant je n’ai cessé de penser à lui, d’être à lui.

Alors, quand le roi de France me l’a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s’est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l’être impitoyable que l’Histoire a retenu sous le nom de la “Tigresse bretonne”.

Pour que ma vérité s’entende, voici ma confession. Sans espoir de pardon. Et sans regrets. »

Jeanne de Belleville,
dame de Clisson et de Montaigu. 25 avril 1359

L’histoire d’amour tragique de Jeanne de Belleville, la pire ennemie du roi de France, sur terre comme sur mer. Un destin hors du commun qui fera d’elle une légende. Un roman épique et puissant sur l’une des plus grandes héroïnes de la guerre de Cent Ans.

L’auteur :

Mireille Calmel est l’une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d’exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd’hui traduits dans quinze langues.

Après le succès de sa dernière série « Les Lionnes de Venise », Mireille Calmel offre avec « La louve cathare » une nouvelle fresque historique à la hauteur des précédentes qui a pour origine l’histoire des cathares.

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Vous voulez en savoir plus sur le travail de l’auteur, c’est sur son site que Mireille Calmel nous dévoile tout ses secrets enfin presque :

Interview de Mireille et indices sur son prochain roman

Mon avis :

Fidèle lectrice de Mireille Calmel, je tiens à remercier XO Editions pour l’envoi de son roman. Après avoir vu le Secret d’Histoire consacré à Jeanne de Belleville, je n’avais qu’une hâte, celle de découvrir le nouveau roman de Mireille Calmel. Et je l’ai lu en une journée, l’excuse étant une histoire impossible à lâcher et des chapitres relativement courts. Pour ceux qui ont lu ses précédents romans, une allusion à « La fille des Templiers » est mentionné. Jeanne de Belleville plus connue sous la Tigresse bretonne est devenue une légende que Mireille Calmel a su mettre en lumière pour ses lecteurs qui sont transportés dans une histoire hors du commun que seule une passionnée d’histoire pouvait dévoiler. Un récit émotionnellement passionnant et déchirant !

Un amour au premier regard, c’est ce qui arrive à Jeanne de Belleville sauf que c’est Olivier de Clisson, l’ennemi de son père. Un amour d’enfance survivra au temps qui passe, un amour qui va changer la vie de Jeanne et sa famille, la mort de sa mère dont son père la rend responsable. Seule pour affronter son destin, Jeanne peut compter sur Auline, Bertrand et les gens de la maisonnée pour la soutenir. Grâce à une éducation similaire à celle qu’a donné Aliénor d’Aquitaine à ses enfants, Jeanne sait se défendre et reconnaître la valeur des gens.

Septembre 1313.

Geoffroy de Châteaubriant, son futur époux ? Se marier avec son cousin, tel est l’ordre de son père auquel Jeanne va devoir se soumettre et ce de la plus vile des manières.

11 ans plus tard, Jeanne est en apparence soumise à son mari, enfermée à Château Briant et subissant les vices de son mari. Leurs deux enfants lui furent arrachés dès leur plus jeune âge, leurs avenirs déjà tracés par Geoffroy.

Le 15 septembre 1324, Jeanne tue un loup sur le domaine d’Olivier de Clisson, étourdie, elle est prise en charge par Olivier. Admirée par les gens de Château Briant, son héroïsme lui permet de garder à distance son mari surtout maintenant qu’elle attend l’enfant d’Olivier. Un enfant de l’amour, une petite Ysabeau à protéger. Veuve, Jeanne détient le secret de la mort de son époux en plus de devoir cacher sa fille aux yeux de tous. Un second mariage, un second époux bien différent du précédent, tel est le que son père lui a réservé. Jeanne connaîtra treize années de bonheur auprès de celui qu’elle aime après avoir enduré tant de souffrances. Lire la suite

Un Highlander pour un autre d’Aurélie Depraz (Sasunnachs & Highlanders 2)

Pour en savoir plus (bonus…)

Le dessous des cartes

Coulisses

Chronique du tome 1 

Disponible sur Amazon.

Précisons que ses romans sont à prix très doux et disponibles avec l’abonnement Kindle Unlimited et Amazon Prime.

L’auteur :

Née à Paris en 1987, Aurélie Depraz écrit depuis sa plus tendre enfance où au fil des ans elle s’est découvert une passion pour l’histoire, pour la photographie, pour la littérature, pour les voyages dans des contrées reculées…

Aurélie Depraz vit à Bordeaux et est depuis peu auteur à plein temps.

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Mon avis :

Il était attendu, je l’ai lu et j’ai craqué dès les premiers chapitres. Gros coup de cœur pour cette suite qui peut se lire indépendamment et qui une fois encore transporte ses lecteurs en Ecosse dans un voyage où l’amour et la haine se mélangent dans une romance passionnante. Ce roman ne fait pas exception, à chaque parution, Aurélie Depraz améliore si tant est que ce soit possible ses écrits avec force détails historiques, description pour un voyage enchanteur jusqu’à la dernière page.

Firth of Forth, Ecosse, juillet 1374.

En route pour rejoindre son promis, Alison de Masny qui sort tout juste de huit années de couvent ne s’attendait pas à être enlevée par des Highlanders contre une rançon. Fille de Marguerite de Norfolk, Alison n’a pas eu son mot à dire sur cette union purement politique et n’a jamais vu son futur mari Baltair Callahan, seigneur de Galloway. Des alliances ayant pour unique but de renforcer la paix fragile entre l’Ecosse et l’Angleterre. Après avoir quitté Bordeaux pour le couvent, Alison découvre l’Ecosse, ravagée par les guerres et très différente de ce qu’elle a vu jusqu’ici.

Quand Liam l’enlève, il ne s’attendait pas à une furie pareille et est content de son évanouissement même si ce n’est que temporaire. Liam MacWilliam a accepté le plan de son oncle pour l’argent dont son clan a cruellement besoin mais ne s’attendait pas à une demoiselle aussi séduisante et impertinente. Qui plus est à ressentir des sentiments pour sa captive qui durant ce long périple va mettre ses nerfs à rude épreuve.

Dans le fief des MacWilliam Alison se découvre une amie en la sœur de Liam, Seonaid et découvre la haine d’Aeden, le frère de Liam qui voue une haine féroce à Seonaid et à Alison. Une haine qui pourrait s’avérer utile en temps voulu. Une nuit de passion suffit pour que Liam comprenne l’importance d’Alison dans sa vie.

Partagé entre amour et devoir, quelle décision prendra-t-il ?

Comment Alison réagira quand elle apprendra qu’elle a été utilisée, telle une vulgaire marchandise ? Lire la suite

Les Sœurs du Titanic de Patricia Falvey

Résumé :

Quand les vies de deux sœurs irlandaises se trouvent bouleversées par l’une des catastrophes les plus marquantes du XXe siècle. Un drame historique plein d’émotion, conté avec beaucoup de délicatesse par l’auteure des Filles d’Ennismore.

Il est des sœurs que tout sépare…

Nora est la fille adulée, l’enfant chérie promise à devenir gouvernante dans une riche famille américaine. Delia est la rejetée, celle qui est condamnée à n’être jamais plus que l’ombre de sa sœur, une servante sans qualités.

Mais le jour où les deux femmes quittent leur Donegal natal pour embarquer sur le Titanic, le destin rebat soudainement les cartes.

Si Nora compte parmi les nombreuses victimes, Delia, elle, s’en sort miraculeusement. Et si c’était sa chance d’exister enfin ? Arrivée sur les docks de New York, elle décide de se faire passer pour son aînée. Mais alors qu’elle s’attache peu à peu à son employeur, un veuf séduisant, et à la petite fille de celui-ci, la jeune femme s’inquiète : combien de temps peut-elle vivre sur un mensonge ? Et pourquoi ce sentiment que Nora, perdue dans les flots de l’Atlantique, pourrait revenir à tout moment réclamer son dû ?

L’auteur :

Née en Irlande du Nord, Patricia Falvey vit à Dallas, aux États-Unis. Après une longue carrière dans la finance, elle s’est tournée vers l’écriture de romans ayant pour décor sa terre natale. Après « Les Filles d’Ennismore », « Les Sœurs du Titanic » est son deuxième roman publié en France.

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Mon avis :

J’avais vu ce titre chez France Loisirs et j’étais impatiente de le découvrir. Vu sur NetGalley, j’ai été ravie quand ma demande a été accepté et l’ai lu de suite. C’est un très beau roman choral comme je les aime où l’auteur nous entraîne dans une autre époque, un autre pays, où l’on voit les différences entre les classes sociales et où on assiste aux conséquences de la catastrophe du naufrage du Titanic. L’histoire est plus centrée sur l’après, comment se reconstruire, comment savoir si des proches sont vivants, les traumatismes… Une histoire familiale passionnante. Un beau coup de cœur qui fait du bien, qui permet au lecteur de s’évader grâce à une plume fine et élégante et qui permet de voir la vie dans les années 1910 avant la Première Guerre mondiale.

Donegal, Irlande, 1911.

Une lettre d’Amérique peut-elle changer votre vie ?

Ce fut le cas de Delia qui assume les tâches de sa sœur Nora à la ferme familiale. Une offre de gouvernante est proposée aux filles Sweeney et Ma choisit d’y envoyer Nora dans l’espoir qu’elle réussisse à se marier avec le père de la petite fille dont elle va s’occuper.

Heureusement, le père des sœurs va permettre à Delia de faire le voyage, lui donnant une chance d’avoir un meilleur destin qu’en Irlande.

Titanic, 11 avril 1912.

Après l’examen de santé pour les troisièmes classe, Nora et Delia prennent place à bord du Titanic. L’une s’émerveille du luxe qui les entourent, l’autre devient ami avec Dom, un ancien camarade de classe de Delia. Sans l’entrave maternelle, Delia profite enfin de sa vie, sans être jugée en permanence. La nuit où le Titanic sombre, Delia et Nora sont séparées. Prise d’un sombre pressentiment, Delia sait que sa sœur est morte. C’est seule qu’elle arrive à New York. Impuissante, elle a assisté au naufrage du Titanic et à la mort des nombreuses victimes dans l’eau gelée.

New York, avril 1912-1914.

Delia décide de prendre la place de sa sœur et fait la connaissance de Mr O’Hanlon, le père de la petite Lily. Le père de la petite fille ne la laisse pas indifférente mais ses mensonges pèsent sur sa conscience et pourrait briser le havre de paix qu’elle a trouvé au sein de cette famille.

De multiples péripéties attendent les deux sœurs dans ce Nouveau Monde où tout est possible même si les mensonges de Délia vont mettre à mal ses projets d’avenir.

L’histoire est poignante et émouvante, on assiste à l’évolution de la relation entre deux sœurs et on est touchée par le personnage de Delia qui libérée de l’emprise de sa mère prend son envol oubliant peu à peu son bégaiement pour s’ouvrir au monde et peut-être laisser le bonheur entrer dans sa vie. Nora n’est pas en reste, de princesse pourrie gâtée, elle devient gentille et voit la condition des femmes d’un autre œil grâce aux suffragettes.

L’auteur montre le quartier où les Irlandais survivaient dans la misère ayant cru au rêve américain. Une désillusion au goût amer pour beaucoup d’immigrés.

L’auteur décrit deux mondes qui se côtoient, entre opulence et misère, entre la classe ouvrière et l’aristocratie.

On regrette une fin disons assez inattendue car elle arrive d’un coup et le fait que le naufrage du Titanic soit peu abordé, juste un élément secondaire du récit et sa mention dans le titre laisse présager qu’on en parlera davantage.

Les chapitres sont courts et alternent entre Delia et Nora, l’écriture est fluide et prenante et dépeint la jeunesse irlandaise et leurs rêves de liberté et d’un autre destin.

Quand le naufrage du Titanic change le cours du destin de deux sœurs que tout oppose !

Mamma Roma de Luca Di Fulvio

Résumé :

Après New York, Venise ou Buenos Aires, Luca Di Fulvio a choisi Rome pour décor, sa ville natale, l’endroit où il écrit tous ses  livres. L’action se passe en 1870, l’année où est née l’Italie. Dans cette ville-monde encore occupée par les troupes françaises, où s’affrontent monarchistes et républicains, trois personnages se croisent, se perdent et se retrouvent. Il y a Pietro, qui veut changer la vie avec un appareil photo, Marta, l’enfant de la balle, et Nella, l’improbable comtesse républicaine. Pietro et Nella sont orphelins. Rome va les adopter.

L’auteur :

Luca Di Fulvio est un homme de théâtre et un écrivain italien, auteur de roman policier, de fantastique et de littérature d’enfance et de jeunesse.

Traduit dans le monde entier, Luca Di Fulvio est l’auteur du best-seller international « Le Gang des rêves« , publié comme tous ses romans chez Slatkine & Cie et Pocket.

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Mon avis :

Merci aux Editions Slatkine & Cie pour ce Service-Presse de toute beauté, mention spéciale pour le guide de Rome vue par Luca Di Fulvio. La dernière fois que je suis allée en Italie remonte à mon enfance autant dire une éternité mais j’ai ressenti ce coup de cœur si particulier pour ce pays, sa langue, sa culture, sa gastronomie à tomber par terre, son histoire et le sens de la famille, se réunir pour le repas, partager des moments de vie… Lire un roman de Luca Di Fulvio c’est découvrir où retrouver l’authenticité de l’Italie, c’est partir en voyage dans son histoire… Je suis passé à ça d’avoir un coup de cœur, un roman immersif qui se dévore. 

5 mars 1870, Royaume d’Italie (Olengo, commune de Novara).

Pietro Diotavelli, orphelin de 16 ans survit dans l’orphelinat Regio Istituto di San Michele Archangelo tandis que ceux qui travaillent au nom de la charité chrétienne ne manque de rien.

Ce jour-là, la comtesse d’Odìn lui offre sa chance, celle d’une autre vie, d’un autre destin même si cela signifie quitter Livio, son ami et son frère.

Delta du Pô, Pomposa.

Marta a grandi au rythme des représentations du cirque Callari, un événement fait ressurgir des limbes de son passé semant le trouble, entre réel et irréel. Le cirque recueille les enfants maltraités et abandonnés, leur offrant un refuge loin de la violence qu’ils ont connu.

En faillite après avoir donné toute leurs possessions pour le Royaume d’Italie, Pietro et la mystérieuse comtesse fuient pour recommencer une nouvelle vie ailleurs.

Marta retrouve Livio, le distributeur de tracts et celui qui lui offre son premier baiser.

A Rome, leur destin va se jouer tel des pions sur l’échiquier du pouvoir tandis que la comtesse et Pietro sont poursuivis par d’impitoyables vautours.

Au mépris du danger, tous vont survivre et se battre pour leurs idéaux, ceux d’une Italie unifiée et juste.

Pietro et son ami le prince Ludovico sont la nouvelle génération des combattants pour que Rome redevienne libre. Par nécessité, Pietro s’associe avec l’Albanese, la pire ordure de Rome. Au plus près de l’ennemi pour mieux assouvir sa vengeance.

Grâce à Ludovico, Pietro rencontrera Marta et connaîtra l’amour. Passionné de photographie, il utilisera son don pour immortaliser la Rome tel qu’il la voie au quotidien, entre richesse et pauvreté, entre beauté et danger.

Amour, idéaux et vengeance… Le destin d’hommes et de femme à l’avènement de l’édification de l’Italie.

Luca Di Fulvio nous dépeint Rome entre opulence et misère, où pour survivre on peut basculer du côté du mal et où seul l’amour pourra peut-être notre salut, l’espoir de revenir dans le bon temps. Les descriptions et le contexte historique sont fascinants et sont très bien écrits, faisant voyager ses lecteurs grâce une plume fluide et efficace qui offre un récit très fin avec une âme celle de celui qui aime cette ville.

L’histoire de la création de l’Italie où se joue le destin de Marta et Pietro sous le regard de Nella, une mystérieuse comtesse républicaine.

A la découverte d’une Rome authentique en quête de liberté !