Tant que fleuriront les citronniers de Zoulfa Katouh

Résumé :

Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l’espoir…

Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail de bénévole à l’hôpital. Mais elle est tiraillée entre l’envie de se rendre utile et celle de mettre Layla à l’abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d’espoir va tout remettre en cause.

L’auteur :

Zoulfa Katouh est une jeune autrice d’origine syrienne issue de la diaspora, qui a grandi au Canada et vit aujourd’hui en Suisse (germanophone).

Comme son héroïne Salama, elle est titulaire d’une licence en pharmacie et fait actuellement son master en sciences du médicament. Elle parle couramment anglais, allemand et arabe.

« Tant que fleuriront les citronniers » est son premier roman. Avec ce livre, Zoulfa Katouh est la première autrice young adult syrienne publiée en Angleterre et aux États-Unis.

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Mon avis :

Quelle joie d’avoir été sélectionné dans le cadre d’une Masse-Critique spéciale de Babelio pour découvrir cette histoire qui m’a fait découvrir la Syrie, l’histoire de son peuple et de ce pays. Une vision bouleversante d’authenticité comparée à celle véhiculée par les médias, une humanité qui m’a touché en plein coeur. A travers la beauté des mots, dans chaque page, Zoulfa Katouh transmet son amour pour la Syrie mais aussi son histoire, ses traditions, cette entraide, cette résistance emplie de sacrifices pour la liberté. Au fil de ma lecture forte en émotions, si vibrante de courage, d’espoir et d’amour, j’avais l’impression de sentir l’odeur enivrante des citrons. Mission réussie pour cette jeune femme à la plume magnifique qui propage l’histoire du peuple syrien à travers le monde.

Mention spéciale pour avoir conservé la magnifique couverture tout en relief de la version originale et pour le très beau travail de traduction réalisé par Anne Guitton.

Son rêve serait que BTS et notamment Kim Namjoon puisse découvrir son livre. A nous lecteurs de transmettre le message via leurs réseaux sociaux, de montrer la puissance de cette histoire à travers les frontières pour réaliser son rêve.

La vie de Salama a changé quand la guerre lui a pris sa famille ne lui laissant que les souvenirs de la vie avant que tout bascule la plongeant dans un cauchemar sans fin.

Survivre à la faim, au froid, au manque de moyens sanitaire, aux snipers, aux bombes, aux militaires et à la mort de civils innocents.

Neuf mois qu’Homs s’est vue imposer un siège militaire et que Salama est passée d’étudiante en pharmacologie à médecin à tout juste 18 ans dans l’hôpital Zeytouna.

Comme tant d’autres, Salama a trouvé refuge chez sa belle-soeur Layla et compte bien tenir la promesse faîte à son frère de la protéger elle et son enfant en leur faisant quitter la Syrie en tant que réfugiées. Un choix cornélien quand la vie des Syriens est en jeu y compris sa future nièce ou neveu.

Victime d’hallucinations, Salama travaille sans relâche mais une rencontre va faire vaciller toutes ses certitudes et lui offrir une deuxième chance de croire au destin. Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite

Les Orchidées rouges de Shanghai de Juliette Morillot

Inspirée d’une histoire vraie.

Résumé :

En 1937, Sangmi a quatorze ans lorsque son destin bascule à la sortie de l’école. Enlevée par des soldats japonais, elle est embarquée avec des dizaines d’autres Coréennes à destination de la Mandchourie. Enrôlée de force dans l’unité des  » femmes de réconfort « , elle connaîtra l’enfer des maisons closes que l’armée nippone a installées dans l’Asie à feu et à sang. Une force de caractère hors du commun, l’espoir de retrouver la trace d’un père français inconnu et une merveilleuse et impossible passion pour un officier japonais permettent à Sangmi de résister à sa terrible destinée. Au terme d’une terrible épopée qui la conduira de Séoul à Shanghai, de Singapour à Hiroshima, elle rencontrera l’amour, la passion et la loyauté.

De 1930 à nos jours, l’histoire vraie d’une femme de réconfort coréenne. Un sujet rarement sinon jamais évoqué en France, par une spécialiste de la Corée.

« Les Orchidées rouges de Shanghai » est un chant d’amour, empreint de parfums et de couleurs mêlés, à la mémoire de ces femmes de réconfort, ces oubliées de l’Histoire. 

L’auteur :

Juliette Morillot est née à Bar-le-Duc en Lorraine. Douée pour les langues (elle en parle une dizaine), elle se prend vite de passion pour l’Extrême-Orient et plus particulièrement pour le Pays du matin calme, la Corée. Elle y séjourne longuement et devient l’une des rares spécialistes de ce pays. Conférencière, journaliste, écrivain, elle a déjà publié quelques ouvrages sur le sujet parmi lesquels « La Corée, montagnes, chamanes et gratte-ciel » (Autrement, 1998) et « Le Palais de la colline aux nuages » paru aux éditions Plon en 1993.

Lors d’un séjour à Séoul, en 1995, Juliette fait la connaissance d’une ancienne femme de réconfort qui lui raconte sa vie. Cette rencontre émouvante lui inspire l’idée d’un roman sur ces femmes, « Les Orchidées rouges de Shanghai ».

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Mon avis :

Des romans sont parus ces dernières années mettant enfin en lumière l’histoire des femmes de réconfort. Ce sujet sensible, honteux fait le tour du monde, suscitant beaucoup d’intérêt. Parmi les différents romans lus sur ce sujet, celui-ci révèle toute l’atrocité, sans minimiser les faits. Passionnée par la culture coréenne, j’ai dévoré cette histoire, ce combat extraordinaire, cette lutte incessante pour être libre. A la lecture de ce récit, vous vous direz comment quelqu’un a pu vivre tout ça, a pu endurer ces atrocités, a pu être le témoin de tous les événements importants de l’histoire de l’Asie… Certes vers la fin, on peut se dire, ce n’est pas possible, c’est exagéré pour que l’auteur explique ce qui se passe en Malaisie, en Mandchourie… Je ne rentre pas dans ce débat car pour moi l’âme de ce roman est ailleurs. Mon avis ne pourra jamais rendre hommage au travail de recherche magnifique de Juliette Morillot qui a su si bien amener l’histoire de la Corée dans celle de Min Sangmi. J’ai énormément appris à travers ce livre (notamment la présence de femmes de réconfort australiennes et hollandaises, l’unité 731…) et je ne peux que remercier la maison d’édition Les Presses de la Cité d’avoir réédité ce roman avec une couverture si représentative de son histoire. Ce roman m’a donné envie d’en savoir plus sur les sujets abordés pour comprendre, pour apprendre…

J’ai eu un coup de cœur pour ce livre qui se révèle le plus complet que j’ai lu à ce jour sur les femmes de réconfort et sur le contexte historique remarquablement décrit. Un indispensable dans ma bibliothèque.

Divisé en quatre parties, quatre époques relatant l’histoire de Mun, une histoire dure, d’une rare violence mais nécessaire pour tenter de comprendre l’inimaginable.

Gros plus, une carte, un glossaire et une chronologie viennent compléter ce récit bouleversant.

Séoul, 1995.

Juliette Morillot raconte sa rencontre avec Mun halmeoni, une vieille dame qui vend ses produits dans la rue depuis quarante ans. Une rencontre qui a permis de mettre l’histoire de cette dame en lumière. C’est ainsi qu’est née l’adaptation libre et romancée du destin de Mun halmeoni. Pour rendre justice à ces victimes oubliées par l’histoire, pour médiatiser ce « problème » qui dérange encore aujourd’hui même après 76 ans, l’auteur est parti à la recherche des anciennes femmes de réconfort et d’anciens soldats japonais en Corée, au Japon, en Chine, en Malaisie, en Indonésie, au Cambodge, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis.

Tous ont parlé comme un exutoire aux lourds secrets dissimulés par honte, par peur, par culpabilité… Des enfances brisées par une guerre où les civils sont les dommages collatéraux des gouvernements de leurs pays. Le nombre des femmes de réconfort se comptent par centaines de milliers, des enfants, des jeunes femmes, des mères arrachées à leur enfance, à leurs foyers pour être au service de l’armée nippone.

Même les termes « femmes de réconfort » données à celles qui ont dû se prostituer est minimisé, cachant ce mur de la honte et du silence qui s’est brisé quand Kim Hak-sun intente un procès contre l’Etat japonais. Un esclavage sexuel qui reste un problème épineux des relations nippo-coréennes.

Des indemnités versées par le Japon mettent un terme à cette polémique dont le problème est pour eux réglé, faisant partie du passé. Un passé qui ne sera jamais oublié à l’heure où les victimes meurent, des associations voient le jour, des manifestations ont lieu tous les mercredis.

Mun s’est éteinte sans jamais rien avoir demandé, ni témoigné, l’une des nombreuses victimes de l’oubli.

Si vous tapez « femme de réconfort » ou « comfort women », unité 731, camp de Harbin sur Internet, vous trouvez de nombreux articles, sites, livres… qui pourront vous apporter des informations supplémentaires. Mon avis ne pourra jamais retranscrire l’émotion, le bouleversement que j’ai eu en découvrant ce récit.

« Nous avons été des milliers à subir cette infamie.                                                                               

A être violées quotidiennement. »

Première époque : Le rapt.

Kim Sangmi a vécu dans une famille aisée mais sans l’amour de sa mère qui porte toute son attention à sa dernière-née Kyoko. Son père est une personnalité éminente et respectée, docteur et professeur de médecine, un fervent patriote du Japon contrairement à Kim Sangmi qui a les mêmes valeurs patriotiques que ses grands-parents pour son pays.

Depuis 1910, la Corée est devenue une province de l’Empire japonais. Les Coréens durent subir la domination du Japon et la dictature de l’empereur Hirohito qui n’a cessé de les humilier et de les torturer dans l’indifférence des pays occidentaux.

Depuis toute petite, Kim Sangmi est mise à l’écart, reléguée avec son halmeoni dans une dépendance comme un secret honteux qu’il faut cacher.

Sous domination nippone, Kim Sangmi a dû changer de nom, parler japonais, s’habiller comme les Japonais, adopter le shintoïsme… Renier ses origines, ses croyances, son identité pour adopter celle de l’occupant.

25 ans après avoir été vaincu par les Japonais, de nouvelles lois sont promulguées dans le seul but de soumettre les Coréens à la doctrine japonaise.

A l’école, le programme n’est que propagande sur le Japon et tous les Coréens vivent dans la peur d’être dénoncés.

Le destin de Kim Sangmi prend un tournant décisif quand elle découvre que son père entretient une maîtresse. Un acte désespéré pour attirer l’attention de sa mère et la voilà envoyée à Mokpo, une ville portuaire. Quand son grand-père lui explique les raisons du rejet de sa mère et de sa haine envers elle, tout s’éclaire.

Désormais seule, Kim Sangmi est kidnappée par l’armée nippone et se voit contrainte de se prostituer comme nombre de jeunes filles et d’enfants attirés par la promesse d’un avenir meilleur.

Deuxième époque : Le cauchemar.

Déplacée de bordels en bordels, Kim Sangmi devient une des nombreuses prostituées au service de l’ennemi. A Shanghai, elle assiste aux pires atrocités de l’armée japonaise.

Troisième époque : La trêve.

Sa rencontre avec Nagata, son ancien professeur d’anglais va être l’un de ses pires cauchemars. Après avoir connu les bordels de soldats, Kim Sangmi devient une prostituée de luxe pour l’ascension de Nagata dans les sphères du pouvoir. Jusqu’à ce non-retour, la pire atrocité pour une femme. Ce jour-là, Kim Sangmi n’eut que haine pour celui qui a brisé sa vie de femme. Et son cauchemar ne faisait que commencer.

Quatrième époque : Le feu. 

Kim Sangmi est détenue au camp de Harbin où elle devient l’un des nombreux cobayes pour des expériences médicales. Des atrocités inhumaines lui seront faites jusqu’à ce qu’elle puisse s’évader de cet enfer. En Mandchourie, elle reprend sa vie en main mais tandis que la population chinoise est décimée, Kim Sangmi n’aura de cesse de croiser sur sa route, Fujiwara, son tortionnaire.

Les Orchidées rouges de Shanghai, une lecture qui laisse son empreinte indélébile au cœur de ses lecteurs !

De la Corée au Japon, de Shanghai à la Mandchourie, en passant par Singapour et Hiroshima, Kim Sangmi va être le témoin impuissant des atrocités commises par les hommes assujettis à Hirohito.

Le récit le plus complet sur les femmes de réconfort et leur combat pour la justice de leurs vies brisées !

On ne ressort pas indemne d’une telle lecture, Kim Sangmi passe à travers tous les événements des heures les plus sombres de l’histoire de l’Asie et on se demande comment elle a réussi à survivre à tout ça. L’auteur amène les saveurs, les descriptions des paysages et de l’histoire avec une précision qui au travers des pages recèle une ode d’amour à la Corée. Ce qu’a subi Kim Sangmi rappelle ce que les nazis ont perpétré aux races jugées inférieures (les matricules, les expériences médicales, les tortures, les camps d’internements et d’exterminations…).

Le témoignage glaçant d’une des milliers de femmes de réconfort et de son parcours incroyable pour sa liberté et celle de son pays !

Un devoir de mémoire impossible à lâcher !

Hôtel Castellana de Ruta Sepetys

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A partir de 13 ans.

Résumé :

Madrid, été 1957.

Sous la dictature du général Francisco Franco, l’Espagne vit en silence. Pendant ce temps, les touristes et les hommes d’affaires étrangers affluent dans le pays sous la promesse accueillante du soleil et du vin.

Passionné de photographie, Daniel Matheson, 18 ans, fils d’un magnat du pétrole découvre le pays de naissance de sa mère à travers l’objectif de son appareil. Lui et ses parents logent au quartier général de la haute société américaine : l’hôtel Castellana où travaille la mystérieuse Ana Torres Moreno. La photographie et le destin les rapprochent, Ana lui révèle un pays où la dictature fait régner la peur et l’oppression, hanté par de terribles secrets…

Des vies et des cœurs se heurtent, révélant un côté incroyablement sombre à la ville espagnole ensoleillée.

Romance poignante et trajectoires tourmentées au cœur du régime franquiste, par l’autrice du best-seller « Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre ».

Ruta Sepetys met à nouveau en lumière l’un des coins les plus sombres de l’histoire dans ce roman épique et déchirant sur l’identité, l’amour inoubliable, les répercussions de la guerre et la violence cachée du silence inspiré par les véritables luttes de l’Espagne d’après-guerre.

Incluant des rapports de médias d’époque, des commentaires sur le franquisme, des photos…

Pour en savoir plus :

Association SOS bébés robados (bébés volés)

Film « Les enfants volés »

L’auteur :

Ruta Sepetys est née dans le Michigan où elle a été élevée dans l’amour de la musique et des livres par une famille d’artistes. Son père réfugié lituanien, officier menacé de mort par Staline, a été emprisonné 8 ans dans un goulag. Elle étudie la finance internationale et vit quelque temps en Europe (Paris). Puis elle part pour Los Angeles afin de travailler dans l’industrie de la musique. Aujourd’hui mariée, elle vit dans le Tennessee, à Nashville, avec sa famille.

Auteur de fiction historique #1 du New York Times best-selling de renommée internationale publiée dans plus de soixante pays et quarante langues. Ses livres sont lus autant par les adolescents que par les adultes. Elle est la seule auteur a avoir reçu la médaille Carnegie en Lituanie, Ruta Sepetys donne une voix à l’histoire sous-représentée et à ceux qui l’ont vécue. Ses livres ont remporté ou ont été présélectionnés pour plus de quarante prix de livres, figurent sur plus de trente listes de lecture dans les établissements scolaires et sont actuellement en développement pour le cinéma et la télévision.

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Mon avis :

J’attendais avec tellement d’impatience que « The Fountains of Silence » soit traduit en français que je l’ai lu en deux jours. Je ne connais que quelques bribes d’informations sur le franquisme grâce à des romans ou des reportages. Une sorte d’omerta a plané sur cette période de l’histoire et ce jusque dans nos cours d’histoire. J’ai commencé à m’y intéresser avec le scandale des enfants volés, c’est quelque chose de tellement inimaginable, de tellement horrible et qui a perduré bien au-delà de la fin de la dictature de Franco. Comment peut-on concevoir une telle horreur, comment l’Eglise a pu avoir ça sur la conscience ? Comment les puissants se sont tu en sachant ce qui se passait, comment les parents adoptifs n’ont pas vu ce qui se passait ? Comment les parents, les mères ont dû vivre avec ce poids, en sachant mais ne pouvant rien dire « Estamos mas guapas con la boca cerrada. » « Nous sommes plus belles avec la bouche fermée. » toutes ces années. Comment l’Espagne n’a reçu aucune aide pour se reconstruire comme ce fut le cas pour les autres pays ?

1957, Madrid, Espagne.

A la boucherie où il travaille, Rafael Torres Moreno se souvient, tels des cauchemars, les images défilent sous ses yeux alors qu’il doit vendre du sang aux clients. La Guardia Civil qui tue son père sous ses yeux.

Quant à sa sœur Ana, elle est prisonnière des secrets de sa famille et doit faire face à d’étranges mises en garde à l’hôtel Castellana où elle travaille.

Ana en a assez de l’Espagne, des questions sans réponses, des secrets enfouis, d’être une enfant de la honte et du silence pour les convictions de leurs parents considérés comme des Républicains.

Elle doit oublier le passé, oublier pourquoi ses parents ne sont plus avec eux, à cause de leur projet d’ouvrir une école Montessori contraires à l’Eglise catholique et allant à l’encontre de la dictature de Franco.

Alors elle sert les clients étrangers tout en se méfiant d’eux. Ce que veut Ana, c’est partir loin de l’Espagne, de son passé, aller dans ce monde extérieur et recommencer une nouvelle vie.

Daniel fait parti des clients de l’hôtel Castellana à ceci près qu’il est photographe. Un photographe qui cherche à capturer la tension, le pouls de Madrid, la méfiance des Madrilènes est palpable, Franco est partout avec sa Guardia Civil.

Puri, la cousine d’Ana se pose elle aussi beaucoup de questions. Travaillant à l’orphelinat de Madrid, « l’Inclusa » où elle s’occupe des orphelins, elle se rend compte qu’il se passe des choses bizarres. Quand une femme lui demande où est son bébé qu’on lui a pris pour le baptiser, que certains bébés étaient remis à l’orphelinat par une autre entrée, que des orphelines étaient contraintes au mariage à 14 ans, que les enfants qui n’étaient pas adoptés allaient des pensionnats où les sévices et autres tortures étaient monnaie courante, qu’une pièce où se réunissent les docteurs et les religieuses lui strictement interdite… Bien sûr que Puri se pose des questions malgré sa foi et sa soumission au régime de Franco.

Ana et Daniel Matheson se rapprochent, chacun cherchant dans l’autre des réponses à ses questions. Un pays au goût de liberté pour l’une, un pays où règne la peur et l’oppression pour l’autre.

L’espoir de faire la photographie capable de le faire gagner à un célèbre concours, peut-être celle de la religieuse au regard fuyant tenant un bébé mort dans ses bras.

Les trajectoires entremêlées de la famille Torres Moreno et celle des Matheson au cœur du régime franquiste.

Quels liens peuvent avoir les enfants de Républicains et une riche et puissante famille pétrolière ?

De 1957 à 1976, de Madrid au Texas, le destin d’Ana et de Daniel dans la tourmente de l’Espagne et de ses lourds secrets ! Lire la suite

Le secret Ottoman de Raymond Khoury

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Résumé :

Istanbul, 1682. Mehmed IV, sultan de l’Empire ottoman, s’apprête à lancer le second siège de Vienne, alors capitale du Saint-Empire romain, quand un mystérieux visiteur s’introduit dans sa chambre. L’homme, couvert d’étranges tatouages, déclare au souverain pouvoir l’aider à mener à bien ses rêves de conquête…

Paris, 2017. Un drapeau rouge et blanc flotte sur la ville depuis qu’elle est tombée sous le joug des Ottomans pendant le règne de Louis XIV. Le vendredi est un jour de repos et la langue officielle, le turc. La dynastie au pouvoir, qui a régné avec sérénité pendant des siècles, vit cependant des moments difficiles. L’islamisme radical est devenu une menace.

Kamal en sait quelque chose, lui qui traque les dissidents au sein de la police du sultan. Nisrine, sa belle-sœurcour, dont il est amoureux dans l’ombre, est quant à elle une avocate opposée au régime. Sa mission met bientôt Kamal sur la piste d’un patient soigné par son frère et qui prétend venir du passé. Mais lorsque les autorités veulent l’interroger, les choses tournent mal. S’ensuit une course-poursuite effrénée dont l’enjeu est un secret enfoui dans la nuit des temps.

Un secret qui pourrait, une fois de plus, modifier le cours de l’Histoire…

Une uchronie redoutablement efficace par l’auteur du « Dernier Templier ».

 

Interview promotionnelle

L’auteur :

Né à Beyrouth, Raymond Khoury quitte le Liban en 1984 pour échapper à la guerre. Installé à Londres, il fait carrière dans la finance avant de devenir scénariste. En 2002, il publie « Le Dernier Templier », un best-seller vendu à plus de trois millions d’exemplaires dans le monde. Suivront sept romans, tous parus aux Presses de la Cité.

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Mon avis :

Coup de cœur pour cette uchronie parfaite en cette période de confinement. Une histoire unique en son genre qui m’a laissé sans voix tellement tout est savamment étudié, j’ai apprécié toute la richesse historique dont l’auteur a fait preuve et le suspens qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Raymond Khoury révèle son meilleur roman à ce jour qui fut une très belle découverte.

Istanbul, septembre 1682.

Pour conquérir Vienne, le sultan va faire confiance à un inconnu qui s’est introduit jusque dans sa chambre. Celui-ci va utiliser un procédé qui ne devrait pas exister avant de nombreuses années.

Comment est-ce possible ? Quel secret cet homme a trouvé dans une crypte de Palmyre ?

Paris, de nos jours.

L’homme a changé l’histoire. Paris est sous domination ottomane. Les monuments sont des mosquées, la langue officielle est le turc, le sultan Abdülhamid III, véritable tyran gouverne sous les nombreuses décapitations des islamistes radicaux qui attentent au pouvoir mis en place en orchestrant des attentats.

Quand un homme blessé et couvert de tatouages surgit aux urgences, Ramazan veut en savoir plus sur et ce au mépris de la police secrète qui surveille leurs moindres faits et gestes.

Sans le savoir, il va découvrir l’incroyable histoire de cet inconnu.

Ramazan, Nisrine et Kamal vont se retrouver plongés dans une affaire qui va leur permettre de changer le cours de l’histoire. Lire la suite

La vie ne danse qu’un instant de Theresa Révay

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Prix Simone Veil.

Prix des lecteurs du Livre de Poche 2018.

Résumé :

Rome, 1936. Alice Clifford, la correspondante du New York Herald Tribune, assiste au triomphe de Mussolini après sa conquête de l’Abyssinie. Sa liaison avec Don Umberto Ludovici, un diplomate proche du pouvoir fasciste, marié et père de famille, ne l’aveugle pas. Son goût pour la liberté l’empêche de succomber aux sirènes des dictatures.
La guerre menace, les masques vont tomber. Alice découvre les conspirations qui bruissent dans les couloirs feutrés du Vatican et les rues ensanglantées de Berlin. Son attirance pour un journaliste allemand au passé trouble révèle les fêlures de son passé.

Si l’aventurière ne renie jamais ses convictions de femme moderne, toute liberté a un prix. Jusqu’où ira-t-elle pour demeurer fidèle à elle-même ?

Des palais de Rome à la corniche d’Alexandrie, des montagnes d’Éthiopie aux plaines de Castille, une Américaine intrépide et passionnée témoigne d’un monde qui court à sa perte. Theresa Révay nous offre l’inoubliable portrait d’une femme pour qui la vie ne brûle et ne danse qu’un instant.

L’auteur :

Theresa Révay, née à Paris d’un père d’origine hongroise est élevée dans l’idée que Clemenceau est un héros pour certains et le fossoyeur de l’Empire austro-hongrois pour d’autres. D’où ses personnages d’origines diverses, dispersés sur le continent européen qui affrontent les ruptures du XXème siècle. Après des études littéraires à la Sorbonne, elle s’oriente vers la traduction avant de se consacrer à l’écriture. Son prochain roman devrait sortir à l’automne 2020.

Entretien avec Theresa par des blogueuses

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Mon avis :

Je n’aurais de cesse de remercier Theresa Revay et les Editions Albin-Michel pour ce très beau service-presse. Ce roman a été un énorme coup de cœur, vous verrez que vous aurez du mal à le lâcher.  Theresa Revay est une personne très accessible, simple, qui aime discuter et partager des choses avec ses lecteurs, je peux même dire qu’il y a une certaine connexion avec eux via sa page Facebook qui est une belle bulle d’oxygène. Je trouve que le contact avec ses lecteurs est aussi important que d’écrire de beaux romans, pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. J’ai l’impression de dire la même chose à chaque nouveau roman mais celui-ci est le meilleur, celui qui m’a le plus marqué.

Abyssinie, printemps 1936.

Alice Clifford, correspondante de guerre pour le New York Herald Tribune a vu bien des choses notamment comment le Duce a conquis ce territoire africain en utilisant le fameux et non moins dangereux gaz moutarde sur des civils (femmes et enfants).

Sa rencontre avec Karlheinz Winther, journaliste pour le parti socialiste allemand va lui ouvrir les portes des personnages importants de cette époque.

Pour être au cœur de l’histoire en marche, Alice saisit toutes les occasions personnelles et professionnelles et ce au mépris du danger.

Discrète sur son passé, elle jouit de l’instant présent avec les hommes aussi bien qu’avec sa plume.

Elle tourbillonne avec un journaliste nazi, a une liaison avec un diplomate italien marié, elle n’aura de cesse de clamer par ses actes et ses convictions , sa liberté de femme indépendante, amoureux de son métier comme de la vie.

C’est à Alexandrie, le pays de son enfance qu’elle retrouve cette insouciance. Dans cette ville cosmopolite, Alice va faire le point sur sa vie et va prendre des décisions lourdes de conséquences.

Le lecteur découvre les failles d’Alice, sa vulnérabilité, ses secrets, ses non-dits refoulés et peut-être le sens, la raison de son besoin de liberté.

Le portrait poignant et saisissant d’une reporter dans le tourbillon d’un monde en guerre où la vie ne danse qu’un instant ! Lire la suite

Sonate pour Haya de LuIze Valente

9782365694162ORI

Résumé :

De Lisbonne à Rio en passant par Berlin, la quête d’une jeune femme pour découvrir le passé de sa famille.

Lisbonne, 1999. Amalia, une jeune portugaise, ignore tout de sa famille paternelle et n’ose pas questionner son père à ce sujet. Quand elle surprend une conversation concernant son arrière-grand-mère allemande, Amalia décide de partir pour Berlin afin de la rencontrer. Dépositaire du passé familial, cette femme centenaire lui lègue une partition intitulée Sonate pour Haya en plus de nombreuses révélations, avant de quitter le monde paisiblement. Amalia comprend alors que son grand-père Friedrich, dont elle ignorait jusqu’alors l’existence et les faces sombres de sa vie, pourrait se trouver quelque part à Rio, toujours en vie.

Décidée à découvrir la vérité, Amalia traverse l’océan pour partir à sa rencontre.

 

 

Une grande saga familiale sur la rédemption !

L’auteur :

Née à Rio, Luize Valente est passionnée d’histoire notamment celle des Juifs et des réfugiés guerres. Diplômée de littérature brésilienne. Elle est journaliste et réalisatrice
de documentaires notamment pour Globo. Après plusieurs livres qui ont été adapté à la TV, « Sonate pour Haya », son premier roman traduit en français est un best-seller au Brésil et a été traduit dans de nombreux pays.

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Mon avis :

Coup de cœur pour cette histoire inspirée de la vie de Maria Yefremov, survivante du camp d’extermination d’Auschwitz. Au cours de ces dernières années, j’ai lu de nombreux livres traitant des guerres notamment celle de la Seconde Guerre mondiale et pourtant malgré mes connaissances accumulées, j’apprends des choses à chacune de mes lectures. Celle-ci n’a pas fait exception rien que sur la dictature portugaise à laquelle je ne connaissais rien.

J’ai pris énormément de plaisir à découvrir Luize Valente, elle a su donner et transmettre de la beauté derrière la dureté d’une histoire tellement bouleversante. Tellement de familles ont découvert au cours d’une conversation ou en faisant des recherches le douloureux secret de cette période où beaucoup ont décidé de dissimuler, d’oublier ce qu’ils avaient fait au nom de leurs convictions, de leur fanatisme au Führer. La justesse des mots, les recherches effectuées, la sensibilité qui transparaît dans chaque ligne en fait un roman à découvrir si ce n’est pas à garder dans sa bibliothèque. Avec « Sonate pour Haya », Luize Valente confirme sa place d’auteur au niveau mondial et en fait un auteur à suivre de près.

Pologne annexée, octobre 1944. Friedrich se rend chez sa mère avec un bébé. La guerre va prendre fin et ce qu’il aura fait de mieux est la survie d’Haya.

A Berlin, Amalia ne sait rien de l’histoire de sa famille. Au cours d’une conversation, elle comprend qu’une partie de sa famille est nazie.

1999. Amalia décide de rencontrer Frida, son arrière grand-mère qui souhaite être en paix avec sa conscience. A sa mort, Amalia va se lancer sur les traces laissées par celle-ci et va partir à Rio chercher la vérité.

Sa rencontre avec Haya va bouleverser sa vie, à travers son récit, elle va découvrir les secrets honteux de sa famille et de leur fanatisme envers le régime nazi.

Comment faire la lumière sur son passé quand celui-ci n’est que mensonge ? Lire la suite

La vallée des oranges de Béatrice Courtot

9782266291446ORI

Résumé :

Marseille, 2016. C’est en démontant les faux-plafonds d’un hôtel en rénovation qu’un ouvrier découvre, entre deux morceaux de plâtre, une vieille boîte rouillée. Dedans, une photo jaunie, un vieux cahier de recettes, une médaille et une balle de fusil. Le contenu est remis à Anaïs, l’héritière de ce qui ne semble pas être un trésor, de prime abord…

Majorque, 1935. Magdalena vit paisiblement sur cette île ensoleillée. La jeune pâtissière régale chaque jour ses clients de brioches saupoudrées de sucre glace et parfumées à la fleur d’oranger. Mais bientôt, la guerre civile espagnole frappe aux portes de son village…

De Marseille, à Majorque, d’aujourd’hui à hier, Anaïs va se lancer sur les traces des secrets de sa grand-mère et découvrir une histoire familiale enfouie il y a bien longtemps sur une autre rive de la Méditerranée…

« Des héroïnes attachantes, un passé fascinant, de la passion et des parfums enivrants. Une lecture gourmande, irrésistible ! » Maxi

« Amour, transmission, secret de famille et pâtisserie, une recette infaillible ! » Nous Deux

L’auteur :

Née en 1989 à Bordeaux, Béatrice Courtot, originaire d’Aix-en-Provence. Après avoir séjourné à Madrid et à Paris, elle vit désormais à Lausanne où les voyages nourrissent toujours son imagination. Son premier roman, « La Vallée des oranges » publié chez Charleston en 2018 remporte le prix du Livre Romantique 2018 présidé par Marie Vareille.

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Mon avis :

2016. Dans les vestiges d’un ancien hôtel de Marseille, des ouvriers trouvent une vieille boîte en fer « Aux délices de Majorque ». Spécialité espagnole. Épicerie fine de Marseille contenant des objets d’un passé oublié.

Une boîte remise à Anaïs et la voilà partie sur les traces de son arrière grand-mère laissant la pâtisserie familiale « Les cafés de l’ensaïmada » derrière elle.

Sur l’île de Sóller, Miquel reçoit l’étrange sollicitation d’Anaïs sur un hypothétique trésor dissimulé dans la maison de l’orange où réside Miquel.

De Marseille à Majorque, de 1935 à 2017, Anaïs va découvrir les secrets entourant ses ancêtres de même que celle de la vallée des oranges là tout a commencé.

Sa rencontre avec Miquel va changer sa vie à jamais. Grâce à lui, elle va retrouver la douceur de vivre loin du stress, de la vie trépidante et épuisante de Paris.

Béatrice Courtot nous livre une histoire où chaque page nous fait redécouvrir les senteurs de notre enfance, la famille mais aussi un pan méconnu de l’histoire de l’Espagne et du régime dictateur de Franco. Ses magnifiques descriptions nous font voyager à travers le sens du goût de Marseille à Sóller, en pleine guerre civile.

A travers l’histoire de Magdalena, on part à la découverte des saveurs d’antan où se mélange passé et gourmandise ! Lire la suite

Ceux qu’on aime de Victoria Hislop

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Résumé :

Le destin poignant de Themis, femme courageuse et engagée au cœur d’une Grèce tourmentée.

Athènes, 1941. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce, après avoir été libérée de l’occupation allemande est ruinée et le pays devient le théâtre d’une guerre civile. Révoltée par les injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager dans l’armée communiste et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, pour défendre ses droits et sa liberté. Quand elle est emprisonnée sur l’île de Makronisos, Themis doit prendre une décision qui la hantera à jamais pour protéger ceux qu’elle aime.

Au crépuscule de sa vie, Themis prend conscience qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour en guérir d’autres, et lève enfin le voile sur son passé tourmenté.

L’auteur :

Diplômée de littérature anglaise à Oxford, Victoria Hislop a travaillé dans l’édition et les relations publiques avant d’être écrivain. Elle vit avec son mari et leurs deux enfants dans le Kent.

Son premier roman, « L’Île des oubliés« , a connu un immense succès à l’international et s’est vendu à plus de deux millions million d’exemplaires. Elle a rejeté des offres de Hollywood, préférant que le livre soit adapté pour la télévision en Grèce. La série « Το Νησί » a été salué unanimement par le public et les critiques.

Tous ses romans connaissent un immense succès dans le monde.

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Mon avis :

J’attendais avec impatience que Victoria Hislop parle de la guerre civile qui a plongé la Grèce dans le chaos. Passionnée par la Seconde Guerre mondiale, j’ai eu un énorme coup de cœur pour le dernier roman de Victoria Hislop.

2016. Quatre générations sont réunies dans un petit appartement à Athènes. L’anniversaire de l’arrière grand-mère est l’occasion de réunir toute la famille.

Themis n’a pas d’héritage à leur transmettre sauf peut-être celui de son histoire et celle de la Grèce. Une histoire qui va passionner Nikos et Popi qui vont découvrir l’histoire incroyable de leur aïeule, une femme qui a lutté pour ce qu’elle croyait juste, qui a du prendre des décisions à l’encontre de ses convictions levant le voile sur des secrets si lourds à porter au fil des ans.

1930. La mère de Themis, Eleftheria Koralis élève ses quatre enfants pendant que son mari, capitaine d’un navire marchand sillonne des contrées lointaines. Dans une grande maison qui tombe en décrépitude, Margarita, Panos, Thanasis et elle-même sont livrés à eux-mêmes tandis que leur mère se tue à la tâche.

Il a suffit d’une journée pour que leurs vies basculent. Tandis que toute la famille doit vivre dans l’appartement de la belle-mère d’Eleftheria, celle-ci s’enferme dans son propre monde.

Placée dans un institut psychiatrique à Athènes, Themis n’a que 5 ans quand elle voit sa mère partir pour ne jamais revenir.

Soumis à la dictature de Metaxás la situation entre Panos et son père Thanasis s’enveniment tandis que Themis se réfugie dans les études.

En 1941, quand les nazis déferlent sur la Grèce, les répressions ne font que commencer. Pour survivre, Kyria est obligée de vendre les bijoux de sa belle-fille tandis que Themis doit faire face à une terrible perte qui la hantera à jamais.

Ne voulant plus d’une Grèce qu’elle ne reconnaît plus, celle-ci va rejoindre son frère Panos dans un réseau de communistes.

Pour ses idéaux, pour une Grèce libre, pour se sentir capable d’exister, de prendre ses décisions par elle-même, Themis va connaître la dure réalité, celle de tuer.

Arrêtée et emprisonnée sur l’île de Makronissos, elle va voir une cruauté inimaginable pour toutes celles qui ne signent pas le dilosi, l’engagement à se repentir, reniant  le communisme et leur cause. Ni plus ni moins qu’un camp de concentration, Themis va faire des rencontres qui vont lui faire prendre des décisions pour son avenir.

Après des années de séparations, Themis va-t-elle réussir à recommencer à vivre comme si rien ne s’était passé ?

Dans sa famille où chacun a fait ses choix dicté par l’amour ou la politique, Themis va se battre pour la liberté de son pays envers et contre tous ! Lire la suite