Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 2)

A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Grâce à la résistance polonaise, Max va réussir à se faire passer pour un soldat allemand, seul rescapé d’une attaque de celle-ci. Le but de sa mission le ramène à son enfance en Silésie où il a fait un pacte donnant naissance à son premier baiser de Hanna.
Devenu son copilote, Max prend le risque de se faire reconnaître par celle qui était son amie avant de devenir l’archétype de l’ange de la mort en sombrant comme tant d’autres dans la folie du nazisme et de sa propagande.

Par temps de guerre, il y a des choix qui sont difficiles comme celui de tuer son amie d’enfance pour ne pas qu’elle puisse tester une arme qui détruira l’Amérique.

Ce second tome du premier cycle de la « Dent d’ours » nous en apprends plus sur le ressenti d’Hanna face à l’inévitable défaite de l’Allemagne. Malgré ça, Hanna, en tant que femme peut réaliser son rêve de voler et pour ça elle s’est endurcie, refusant tout sentimentalisme, elle est devenue dure, froid, franche et prête à tout pour arriver à ses fins. Malgré quelques parties consacrées à Hanna, la majorité de l’album est centré sur Max et sa mission, en continuité avec le tome précédent.

La résistance polonaise est mise en lumière, des hommes et des femmes qui n’ont plus rien à perdre pour ternir l’image d’une Allemagne conquérante !
Une Allemagne qui ne va pas si bien que ce que la propagande montre au monde entier. Hanna le voit bien quand Hitler envoie des enfants se sacrifier dans les airs où quand ils n’ont pas suffisamment d’avions fiables.

La réalité d’une guerre perdue commence à faire son chemin dans les hautes sphères et dans l’aviation allemande. Leur seul espoir, le Projeckt A, l’arme ultime capable d’anéantir l’Amérique.

Mention spéciale à Yann pour avoir dévoilé (du moins à la plupart d’entre nous), le rôle réel d’Hanna Reitsch, personnalité connue en Allemagne et dans son histoire.

 

Eva de Yann et Henriet (Dent d’Ours 5)

9782800170312-couv-M800x1600

A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

Début mai 1945. Côte est du Canada. Sous le couvert d’une station météo officielle, l’équipage du sous-marin allemand U-867 installe une balise prénommée « Eva ».
Lorsque le sous-marin est repéré par un Catalina, l’officier SS qui commande l’expédition ordonne de tester les « nebelwerfer » : les lance-roquettes ne laissent aucune chance à l’hydravion des malheureux garde-côtes canadiens.

Cette mystérieuse balise à laquelle l’officier SS semble attacher autant d’importance doit en fait permettre de guider le « Silbervogel », l’aile volante qui doit larguer une bombe atomique sur New York. Sans ce radioguidage, il ne restera plus que l’option « pilotage humain » pour guider l’oiseau d’argent nazi…

Et le seul équipage qui semble capable d’accomplir cette mission suicide se trouve à des milliers de kilomètres de là, au château Fürstenstein, en Basse-Silésie : la flugkapitän Hanna Reitsch, une nazie exaltée, et son copilote, l’oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l’aviation allemande et ami d’enfance d’Hanna.
Et malgré la chute imminente du IIIe Reich, Hanna n’a pas renoncé à mener à bien l’ultime mission du Führer.

 

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Au château de Fürstenstein, Hanna est soupçonnée d’être un traître, une déserteuse maintenant que les suicides et les trahisons des hauts dignitaires nazis s’accumulent.

Sa situation lui fait penser au jour où elle a découvert le sort de Milady dans les Trois mousquetaires. 

Werner essaie sans succès de lui montrer le sort des sous-hommes, les esclaves du IIIème Reich.

Tandis que la résistance polonaise traite avec les Américains afin que les Soviétiques ne capturent les savants allemands, Hanna se parachute dans une forêt où sont exploités les prisonniers polonais… Ce qu’elle voit lui fait repenser à Mein Kampf quand elle était tiraillée entre ses sentiments et son devoir.

Hanna fera-t-elle son ultime mission ?

Quel choix fera-t-elle maintenant que l’Allemagne est vaincue ? Lire la suite

Amerika bomber de Yann et Henriet (Dent d’ours 4)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

Début mai 1945. Une étrange aile volante révolutionnaire survole New York et largue sur l’orgueilleuse cité une bombe qui contient une tonne d’uranium. La ville est complètement détruite et en proie aux flammes et les victimes se comptent par centaines de milliers.

L’oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l’aviation allemande, se réveille : ce n’était qu’un cauchemar. Mais ce rêve, c’est aussi le fantasme d’Hitler et la mission du flugkapitän Hanna Reitsch, l’amie d’enfance de Werner : bombarder New York pour sauver l’honneur du IIIe Reich.

Alors que les Alliés sont persuadés que la guerre est finie et ont pour seule obsession de récupérer Werner Von Braün, l’inventeur des fusées V1 et V2, et un maximum de savants allemands avant les Russes, Hanna, elle, n’a pas renoncé à mener à bien l’ultime mission du Führer.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Tandis que les Etats-Unis pensent à l’après-guerre en capturant le plus de scientifiques à l’origine des fusées qui ont détruit Londres afin d’avoir le contrôle sur le plan géopolitique, Hanna apprend la vérité sur Max. A l’aube d’une nouvelle guerre contre les Russes, les Etats-Unis comptent utiliser les scientifiques pour avoir l’arme nucléaire.

Placés sous la protection de l’ordre des SS, Hanna et Max vont encore une fois échapper à un attentat perpétré par la résistance polonaise.

Le lancement du silbervoguel, un bombardier insubmersible va conduire Max à prendre de gros risques tandis qu’Hanna court à sa perte !

Que fera Hanna, continuera-t-elle sa mission à terme où ses sentiments la conduiront-ils à renoncer ?

Le début du deuxième cycle commence en apothéose tandis que le précédent était lourd en révélations.

Les auteurs ont démontré tous leurs talents en mettant en lumière la Silésie, les horreurs du nazisme et le destin de personnes oubliées de l’histoire ! 

 

Werner de Yann et Henriet (Dent d’ours 3)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

25 avril 1945, un avion militaire allemand de reconnaissance arrive à se poser miraculeusement au cœur de Berlin, ville assiégée par les troupes russes. En émergent un haut gradé blessé et un pilote qui demandent à être conduits d’urgence au bunker d’Hitler. Ils en ressortent avec une mission aussi secrète que capitale pour le destin du IIIe Reich.

Pour ce faire, le pilote, qui n’est autre que le Flugkapitän Hanna Reitsch, devra piloter l’aile volante révolutionnaire HO 229. Comme copilote, elle choisit Werner Zweiköpfiger, pilote presque aussi doué qu’elle et, accessoirement, pilote de l’US Air Force et espion américain dont la mission consiste à tuer Hanna !

Quinze ans plus tôt, Hanna, Werner et Max, un juif polonais, formaient un trio inséparable dont le rêve commun était de voler et qui s’était juré une amitié éternelle.

Tout à la fois drame psychologique, aventure réaliste et histoire d’espionnage, ce récit de Yann et Henriet se caractérise par le soin documentaire que les auteurs ont porté tant à la réalité historique qu’aux détails techniques des avions de la Seconde Guerre mondiale.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

25 avril 1945. Hanna et Max échappent de justesse à une mort certaine. Hanna qui a pu parler avec Hitler durant une heure sait toutes les atrocités commises au nom de la race aryenne. Les Allemands ont été vaincu tandis que Berlin est aux mains des Russes. La vérité sur Max a été révélé via ses souvenirs, un sacrifice pour la vie d’un autre.

Tandis que les plus hauts dignitaires nazis se rendent, Hanna va connaître les conséquences du début de la défaite de son pays et sa rage va être mise au service de sa mission »Le projeckt Amerika Bomber », une explosion qui contraindra les Etats-Unis à négocier.

L’heure est venue de révéler la vérité, celle qui pourrait tout changer.

Quel destin attend Hanna et Max alors que l’Allemagne est vaincue ?

Ce troisième et dernier tome clôture le premier cycle et est remplit de révélations surprenantes tandis que la fin de la guerre amène Hanna à prendre conscience des mensonges et des réalités semées par la propagande.

 

 

 

Spirou, le journal d’un ingénu d’Emile Bravo (UNE AVENTURE DE SPIROU ET FANTASIO PAR… 4)

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Prix des libraires de bande dessinée.
Prix Saint-Michel du meilleur album francophone.
Grand Prix RTL de la bande dessinée.
Prix Diagonale du meilleur album « Essentiel » d’Angoulême.
Prix Peng ! de la meilleure bande dessinée européenne.

Résumé :

Tandis que des pourparlers entre des émissaires polonais et Karl Von Glaubitz, premier secrétaire du ministre allemand des Affaires étrangères Von Ribbentrop, étaient au pont mort à Bruxelles, un jeune groom du Moustic Hôtel, prénommé Spirou, a proposé une solution tout à fait originale au problème délicat de Dantzig. Toutes les parties en présence semblaient convaincues. Mais à ce moment-là, un de nos collaborateurs à la rubrique des chiens écrasés – Fantasio, donc – a surgi et tenté d’obtenir des informations auprès du dignitaire nazi. Devant le refus de celui-ci, une rixe éclata, au cours de laquelle il écopa d’un mauvais coup… On s’attend dès lors à des représailles imminentes de la part de l’Allemagne. Des bombardiers de la Luftwaffe auraient décollé à l’aube en direction de la frontière polonaise…

Pour accompagner la sortie de « Spirou ou l’espoir malgré tout », le tome 2 du Spirou de… réalisé par Émile Bravo, découvrez ou redécouvrez la genèse de son oeuvre dédiée au célèbre groom ! Multi-récompensé, « Le journal d’un ingénu » raconte avec émotion et sincérité la vie juste avant l’Occupation, au cours d’une aventure de Spirou et Fantasio pleine de rebondissements et d’humour.

Mon avis :

Bruxelles, été 1939.

Le Moustik Hôtel reçoit des personnes ayant une haute fonction en Allemagne mais Spirou, le groom est introuvable.

Celui-ci est un bon samaritain mais est très ingénu.

Voulant aider les gosses du quartier, Spirou se retrouve en pleine dispute sur des différents religieux.

De retour à son poste, il tombe sous le charme de la nouvelle femme de chambre et accueille des personnalités qui vont l’aider dans certaines situations.

En rentrant chez lui, Spirou tombe sur Fantasio qui aimerait bien se servir de Spirou pour avoir quelque chose de croustillant pour son prochain article.

C’est au Moustik que va se décider du sort du monde, de la guerre ou de la paix, autant dire que Spirou est aux premières loges. Grâce à sa nouvelle amie, il va apprendre pleins de choses sur la guerre, les Juifs, la Pologne…

Comment Spirou va-t-il vivre la Seconde Guerre mondiale ?

Quels choix fera-t-il ? Retrouvera-t-il son amie mystérieusement disparue ?

Ce quatrième tome « d’Une aventure de Spirou et Fantasio par… » montre les prémices de la guerre et le début de la résistance de certains Belges face au nazisme.

Une lecture vue plutôt comme une réflexion sur la conscience politique, les religions, le nazisme et les débuts…, la rencontre de Spirou et Fantasio, l’avenir de Spirou, les réponses aux nombreuses questions des lecteurs se dévoilent grâce à Emile Bravo.

La guerre vue également par les enfants et ce qu’ils entendent de leurs parents. Spirou est vu comme une personne naïve, il ne sait rien de la guerre qui se prépare et c’est par le hasard de ses rencontres qu’il va comprendre les enjeux et les conséquences de cette celle-ci.

Les aventures de Spirou durant la Seconde Guerre mondiale s’annonce des plus intéressantes !

 

Un mauvais départ- L’espoir malgré tout (1ère partie) d’Emile Bravo (Une aventure de Spirou et Fantasio par… 14)

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Nommé dans la Sélection officielle 2019 à Angoulême.

Résumé :

Janvier 1940. Un hiver particulièrement rude s’est abattu sur Bruxelles. Alors que tout le monde attend avec appréhension l’arrivée imminente de la guerre, Fantasio s’est engagé dans l’armée belge. Dans la forteresse d’Ében-Émael, il est impatient d’en découdre et ne doute pas une seconde que les armées française et britannique écraseront l’armée allemande…

Quant à Spirou, il est toujours groom et continue de vivre le plus normalement possible. Sa rencontre avec Felix, un peintre juif allemand dont les nazis ont jugé l’oeuvre « dégénérée » et Felka, sa femme, va lui faire découvrir la « question juive » et la complexité de la situation internationale.

Quand la guerre éclate, Fantasio cherche à servir la patrie le plus héroïquement possible. Spirou, lui, essaye de comprendre la complexité de la situation à travers des rencontres avec des personnages profondément humains et tente de se rendre utile en étant fidèle à ses valeurs.

Cette grande oeuvre (330 pages en 4 volumes) est un véritable roman mêlant action, humour, vérités historiques et réflexions philosophiques.

L’auteur :

Né en 1964 à Paris d’un père émigré espagnol et d’une mère également espagnole rencontrée en France, Émile Bravo s’évertue très jeune à gribouiller tout le temps et sur tout. Rapidement, il se lance dans l’écriture dessinée et se lie dès les années 1990 aux dessinateurs du milieu. Majoritairement reconnu pour ses séries jeunesse, Bravo réalise de nombreuses illustrations pour la presse d’Astrapi à Spirou en passant par Je Bouquine, pour des romans (Le Club des baby-sitters d’Ann M. Martin ou Les Grandes Grandes Vacances de Michel Leydier) ou pour des publications collectives.

C’est en 2008 que son plus vaste projet voit le jour – créer son Spirou dans un contexte précédant la Seconde Guerre mondiale grâce au Journal d’un ingénu, initialement pensé comme un one-shot. Cette aventure inédite du jeune groom recueille très vite les louanges de la critique et multiplie les récompenses : Prix des libraires, Grand Prix RTL, Prix Diagonale et Prix du meilleur album chez BDGest’Arts en 2008 ; Prix Essentiel à Angoulême, Prix des Cheminots et Prix « Le Peng » de la meilleure BD européenne en 2009 ; Prix littéraire jeunesse en 2010.

Émile Bravo se consacre depuis une décennie à la suite de cette histoire, immergeant Spirou dans les affres de l’Occupation.

Quatre tomes composeront cette longue aventure de 300 pages.

Le premier album de cette tétralogie, sous-titré « L’Espoir malgré tout » sort en octobre 2018 en même temps que la réédition du Journal d’un ingénu augmentée d’un récit court : « La Loi du plus fort ». Les tomes suivants paraîtront respectivement en 2019 (« Un peu plus loin vers l’horreur ») et 2020 (« Un départ vers la fin » et « Une fin et un nouveau départ »).

Pour en savoir plus :

Page Facebook non-officielle

Mon avis :

Bruxelles, janvier 1940.

Même scène que dans le tome précédent. Spirou tente de freiner les ardeurs des enfants à jouer à la guerre rappelant que la Belgique est neutre.

De retour au Moustik, il reçoit une lettre de son amie Kassandra qui va être rapatriée en Allemagne. Communiste et Juive, elle sait qu’elle va être internée dans un camps où peut-être elle pourra retrouver ses parents.

Fantasio, de son côté espère retrouver son poste de journaliste. Engagé comme tout homme de son âge, Fantasio cherche à sauver sa peau.

Tandis que la guerre fait rage, le Moustic Hôtel est détruit par les bombes. Sans emploi, Spirou va se retrouver à faire du scoutisme tandis que des aventures rocambolesques attendent nos deux amis.

Toujours une réflexion sur les conséquences de la guerre, sur la race dite supérieure le tout sous couvert politique…

Un suspense à la fin des mésaventures de Spirou et Fantasio et l’heure de choisir son camp. Lire la suite

Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 1)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Octobre 1944. Après un exploit dans les airs, Max se souvient de son enfance grâce à sa dent d’ours.

1930, Silésie. Max, Hanna et Werner sont trois enfants passionnés par l’aviation. Leur rêve de voler est compromis. Max est Juif et Hanna est une fille qui souhaite montrer qu’elle est aussi capable qu’un garçon.

Les années passent. En 1932, Max perd ses doigts en faisant exploser une fusée.

Obligé de fuir, Max émigre aux Etats-Unis où il devient pilote pour la US Air Force jusqu’à ce qu’il soit accusé de haute trahison à cause de sa ressemblance avec Werner Königsberg, un pilote Aryen renommé dans l’Allemagne nazie. Pour s’en sortir et malgré la preuve de son innocence, il accepte une mission qui va lui faire revivre le passé qu’il et les cauchemars qu’il essaie d’oublier.

Pour sauver sa vie, Max va devoir faire un choix horrible, la guerre aura été le renoncement à tout… même à l’amitié.

Max va-t-il réussir à sauver sa vie au détriment d’un être cher ?

A l’heure des choix, où l’amitié ne tient qu’à un fil, Max prendra-t-il la bonne décision ? Lire la suite