Vers la terre promise d’Anna Jacobs (Le Vent de l’Espoir/The Lancashire Settlers Series 1)

Crédits : Editions de L’Archipel.

Résumé :

Après le succès de la trilogie « Cassandra », la nouvelle saga d’évasion australienne d’Anna Jacobs !

Lancashire, 1857.

Pour échapper à un mariage arrangé par son père, Liza, 17 ans, embarque avec la famille qui l’emploie pour l’Australie. Mais au cours de la traversée, la jeune femme fait une terrible découverte qui compromet toutes ses chances d’avenir.

Employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien, Liza doit obéir à son père qui  exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.

Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. A bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre. Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ? Lire la suite

Au bout du rêve d’Anna Jacobs (Swan Hill/The Traders 2)

Résumé :

Après le succès de la trilogie Cassandra, le deuxième volet de la nouvelle saga d’Anna Jacobs met en scène Ismay Deagan, la sœur de Bram, dont on a fait la connaissance dans le premier volet. Fuyant l’Irlande pour le rejoindre Australie, la jeune femme verra son destin bouleversé au cours de la traversée.

1860. La jeune Ismay Deagan n’a qu’un rêve : quitter l’Irlande pour rejoindre son frère Bram dans la colonie de Swan Hill en Australie, où il est parti tenter sa chance.
Mais leur père a d’autres ambitions pour la jeune fille : la marier à leur voisin, le sournois Rory Flynn, malgré l’antipathie qu’Ismay éprouve à son égard. Un jour que Rory l’a violemment agressée, Ismay décide de s’enfuir.

À bord du bateau qui la conduit au-delà des continents pour y assouvir son rêve, où elle se fait passer pour une veuve désargentée, elle se lie d’amitié avec Adam Treagar. À mesure qu’ils parcourent les océans, de Suez à Singapour en passant par Ceylan, les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre évoluent. Ismay craint alors que son secret soit découvert.

Mais Adam ne cache-t-il pas, lui aussi, certains mystères qu’il tient à dissimuler ?

Leur arrivée en Australie risque-t-elle de faire éclater la vérité et ruiner leur bonheur encore fragile ?

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’attendais avec impatience la suite de « Swan Hill » et de découvrir l’histoire d’Ismay, une histoire qui m’a beaucoup touché de par son départ précipité pour fuir celui qui l’a agressé au bout du monde ou presque. L’Australie où elle compte rejoindre son frère Bram est bien loin et c’est tout un périple qui l’attend semé d’escales dans des lieux exotiques telles les croisières de Mr Cook dont le projet est abordé dans ce récit. On retrouve avec plaisir les personnages du précédent tome et le destin des personnages secondaires a droit à une seconde chance tout comme Ismay et Adam… Un coup de cœur pour un livre qu’on n’arrive pas à lâcher…

Irlande, mai 1868.

Ismay n’a qu’un rêve, quitter l’Irlande pour rejoindre son frère Bram à Swan Hill, en Australie, bravant l’autorité paternelle qui veut la marier de force à Rory Flynn. Pour le moment, elle a trouvé refuge chez ses patrons où Madame Jamieson l’a pris sous son aile comme femme de chambre, la mettant temporairement hors de portée de son père.

Suite à une agression des plus violentes, Ismay part rejoindre son frère à Swan Hill, mettant le plus de distance entre elle et son père.

Adam Tregear part lui aussi en Australie pour prendre possession de son héritage. Un héritage sous conditions et notamment d’Ismay dont l’aide lui sera précieuse pour celle qu’il considère comme sa tante qui souffre du mal de mer. Quant à Rory, il n’est pas prêt à rendre à Ismay sa liberté et est prêt à tout pour la récupérer.

Son voyage sera semé d’embûches mais Ismay pourra compter sur le soutien d’Harriet, la tante d’Adam. Quant à celui-ci, il admire le courage et l’intelligence de la jeune femme face aux épreuves qu’elle doit endurer.

Serait-ce des sentiments qu’ils ressentent l’un pour l’autre ? Lire la suite

Les trois filles du Capitán de Maria Dueñas

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Résumé :

Trois sœurs venues d’Espagne prêtes à conquérir New York.

New York, 1936. El Capitán, petit restaurant de quartier de la 14e Rue, une des enclaves de la colonie espagnole, peine à être rentable. Le décès accidentel sur les docks de son propriétaire, le casse-cou bourlingueur Emilio Arenas, oblige ses trois jeunes filles au tempérament fougueux à en prendre les rênes. Abattues mais poussées par la nécessité de subvenir à leurs besoins, Victoria, Mona et Luz devront surmonter bien des obstacles pour voir leur rêve se réaliser, celui de transformer la gargote en night-club latino.

Aventures, passions, désillusions, vengeances et victoires : avec Les Trois Filles du Capitán, María Dueñas nous offre un roman haletant et envoûtant.

Le livre est aussi un hommage aux femmes qui font face à l’adversité et à tous ceux qui ont le courage de vivre l’aventure – souvent épique et toujours incertaine – de l’émigration.

L’auteur :

María Dueñas, née en 1964, est docteure en philologie anglaise. On lui doit déjà « L’Espionne de Tanger » (Robert Laffont, 2012), grand succès international vendu à plus de deux millions d’exemplaires, « Demain à Santa Cecilia » (Robert Laffont, 2014) et « Soledad » (Robert Laffont, 2017), des romans qui l’ont consacrée comme l’un des auteurs espagnols les plus appréciés à travers le monde.

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Mon avis :

Merci aux éditions Robert Laffont et à NetGalley pour ce nouveau roman de María Dueñas.

Malgré le contexte des immigrés et leur combat pour s’intégrer qui m’a fortement marqué, « Les trois filles du Capitán » ne pourra détrôner « L’espionne de Tanger » dont j’ai également suivi l’adaptation télévisuelle avec plaisir.

J’avoue que j’ai eu un peu de mal avec les trois sœurs, il m’a fallu un certain temps pour m’habituer à leurs caractères. Dès le début et malgré leur situation financière, j’avais l’impression d’avoir affaire à des enfants gâtés et c’est ce qui m’a déstabilisé avant d’avancer dans l’histoire et j’ai su les apprécier grâce à aux événements dans leurs vies.

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1936.

Remedio et ses trois filles chassées de leur logement, leur père décide de se poser à New York et d’y reprendre le restaurant El Capitán. Peinant à joindre les deux bouts, Emilio Arenas va y faire travailler ses filles.

La vie des trois jeunes femmes bascule quand leur père meurt dans un accident. N’ayant plus le choix, Victoria, Mona et Luz vont reprendre l’affaire familiale pour survivre mettant de côté leurs rêves et leurs espoirs.

La mort de leur père va les ouvrir au monde qui les entourent, elles qui restaient chez elles avec leur mère, nostalgique de sa vie en Espagne, ne côtoyant personne vont découvrir la gentillesse et l’entraide de toutes les personnes de leur quartier.

Grâce à l’aide de Madame Milagros, elles vont déjouer les pièges de la compagnie Trasatlántica Española à l’origine du décès d’Emilio mais aussi Fabrizio Mazza, un soi-disant avocat qui profite du malheur des gens et de leur méconnaissance pour s’enrichir ou acheter leur silence. Tandis que Mona va servir dans une résidence huppée pour une réception mondaine, celle-ci va à la rencontre de son destin en aidant sans le savoir le Comte de Cavadonga, membre de la famille royale d’Espagne.

Luz dont le rêve est d’être une vedette de la chanson va croire naïvement de belles promesses qui s’avéreront le début de sa descente aux enfers.

Victoria va être celle qui va essayer de tout mener de front et qui va être la victime d’un amour interdit.

Grâce à Sor Lito, la famille Arenas va se battre pour obtenir justice et réaliser leurs rêves.

Faisant fi des conventions et du qu’en dira-t-on, ces trois Espagnoles apportent leur fraîcheur, leur jeunesse et leurs envies d’indépendance dans un pays austère au changement où ne compte que les apparences et l’ascension sociale.

De Malaga à New York, le destin de trois sœurs en proie à leurs doutes, leurs rêves, leurs désillusions dans un pays où elles vont devoir se battre et faire face à l’adversité pour accomplir leurs rêves ! Lire la suite

Les pionniers d’Anna Jacobs (Swan Hill/The Traders 1)

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Résumé :

« Une héroïne inoubliable qui rappelle combien fut périlleuse la vie des premières femmes à s’établir en Australie. »
goodreads.com

Si, dans les années 1860, Singapour a tout d’une destination exotique, elle n’en reste pas moins une ville impressionnante pour Isabella, jeune Anglaise sans le sou, orpheline depuis la mort de sa mère.

Ne trouvant pas de place de gouvernante, elle accepte l’offre de M. Lee, un riche marchand chinois. Elle s’installera chez lui et lui enseignera l’anglais.

Deux ans plus tard, ce dernier lui présente Bram Deagan, un Irlandais ambitieux souhaitant s’installer en Australie et y ouvrir un négoce. M. Lee pousse Isabella à épouser Bram et à le suivre dans l’aventure…

Début d’une fresque qui verra Isabella et Bram tenter de s’inventer une vie nouvelle dans la colonie de Swan Hill, au cœur de l’Australie sauvage.

Mais la vie réserve des dangers, parfois des infortunes. Le bonheur sera-t-il au bout du voyage ?

Après le succès de la trilogie « The Swan River », le premier volet de la nouvelle saga d’Anna Jacobs met en scène la jeune Isabella partie de Singapour pour l’Australie dans les années 1860 afin de suivre un homme qu’elle ne connaît pas.

Mais qu’elle vient d’épouser… Pour le meilleur ou pour le pire ?

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

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Merci à Mylène des Editions L’Archipel et à Net Galley pour m’avoir permis dans des circonstances particulières de découvrir le nouveau roman d’Anna Jacobs.

J’ai eu un véritable coup de cœur pour Anna Jacobs, chacun de ses romans est un pur bonheur de lecture, c’est the valeur sûre qu’on peut acheter les yeux fermés. Je suis avec assiduité chaque sortie ou future parution.

Singapour, avril 1865.

Isabella Saunders, 29 ans, désespère de trouver un emploi suite au décès de sa mère.

Une femme seule, sans chaperon, c’est la proie facile notamment pour Nicolas Renington qui fait croire aux jeunes filles promesses de mariage et les laissent tomber après avoir ruiné leur réputation. Sa cousine, Alice en est le parfait exemple et a maintenant disparu.

Comment trouver un emploi quand les indigènes travaillent pour un salaire de misère ?

Tandis que Nicolas Renington utilise son pouvoir pour qu’elle n’ait d’autre choix que d’accepter son odieuse proposition, son chemin va croiser la famille Lee dont le fils, propriétaire de plusieurs affaires et homme influent va lui proposer une chambre en échange de cours d’anglais.

La voici enfin en sécurité et si une Anglaise vivant dans la communauté chinoise ruine sa réputation auprès de la bonne société, tant pis. Ayant tout perdu, Isabella aura gardé au moins sa dignité.

Avril 1867.

Bram Deagan, Irlandais, se rend à Singapour pour commercer et revendre les marchandises en Australie. Voulant visiter le quartier des indigènes, il vole au secours d’Isabella sur le point de se faire enlever. Attiré par cette jeune femme, il va faire son entrée dans la famille Lee.

Une rencontre qui ne laisse pas Isabella indifférente d’où le plan de sa famille d’adoption de la marier à cet Irlandais si ambitieux. Un contrat qu’elle ne pourra pas refuser malgré l’incongruité de celui-ci. Pour Isabella, la sécurité face à Renington et son retour en Angleterre pour retrouver sa cousine.

Pour Bram, des affaires avec Monsieur Lee, le début d’une vie où il pourra bien gagner et l’assurance de pourvoir aux besoins d’Isabella.

Australie occidentale.

Conn Largan, ami de Bram a connu bien des désillusions qui l’ont conduit en Australie. Pas encore blanchi, il espère acheter une écurie et son terrain afin de commencer une nouvelle vie avec sa famille. Quant à la sœur de Dougal, Flora rêve elle aussi d’être indépendante, loin de l’emprise de sa mère. Tandis qu’Isabella en apprend plus sur la vie de son futur mari dans une colonie, à Swan Hill, à Fremantle.

Dans une colonie australienne du XIXème siècle, Isabella et Bram auront-ils droit au bonheur ou seront-ils la proie de funestes désillusions ? Lire la suite

La route de Savannah Winds de Tamara McKinley

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Résumé :

Début des années 2000. À Brisbane, Fleur apprend qu’elle hérite d’Annie Somerville, une tante qu’elle n’a jamais rencontrée.

Milieu des années 1930. Annie et son époux ont quitté Melbourne pour devenir éleveurs à Savannah Winds, un ranch au nord-est de L’Australie, dans une contrée rude mais empreinte d’une beauté à nulle autre pareille.
À la lecture du journal d’Annie, qu’on croyait disparu, le doute et l’angoisse assaillent Fleur.

A-t-elle bien fait d’entreprendre ce voyage à travers le temps et l’espace, qui pourrait bouleverser sa vie ainsi que celle de ses proches ?

Des années 1930 à nos jours, ce roman explore les liens familiaux, les rivalités et la force d’un amour qui dure. »

Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages et ses secrets enfouis, cette saga australienne s’inscrit dans la lignée de « La Dernière Valse de Mathilda », l’immense succès de Tamara McKinley.

L’auteur :

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De « La Dernière Valse de Mathilda » (2005) traduit dans plus de 20 pays à « La Route de Savannah Winds » (2019), ses romans sont tous parus aux éditions de L’Archipel puis en Archipoche. Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte sud-est de l’Angleterre.

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Mon avis :

Merci à Mylène des Editions Archipel pour ce service-presse spécial Tamara McKinley, un auteur que j’apprécie énormément notamment grâce à sa série Cliffehaven.

Australie, 1951. Annie Sommerville, mère d’une petite Lilly voit son mari s’envoler dans un Spitfire pour ne plus jamais revenir.

Brisbane, 2000. Fleur et Greg Mackenzie ne vivent que pour leur travail. Elle en tant qu’architecte et lui chirurgien en pédiatrie. Leur relation est au beau fixe jusqu’à ce que la question d’un bébé devienne un sujet de discorde. Son compagnon refuse tout enfant sans donner plus d’explications, à l’inverse de Fleur qui ne rêve que de commencer à fonder une famille.

Une situation qui peut briser leur couple…

Quand Fleur reçoit un colis d’un cabinet d’avocat l’informant d’un héritage d’une inconnue, Fleur poussée par la curiosité va entreprendre un voyage vers Savannah Winds où elle espère trouver les réponses à toutes ses questions.

Au travers des journaux intimes de sa tante et de sa correspondance avec son frère Don, Fleur va découvrir l’histoire d’Annie dans l’outback australien et sa vie de dur labeur notamment durant la Seconde Guerre mondiale.

Quels secrets entourent Annie pour que son père veuille l’empêcher d’aller à Savannah Winds ? Que va-t-elle découvrir de si horrible ? Lire la suite

Shirley de Kaoru Mori (Shirley 1)

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Titre VO: シャーリー/Shirley.
Dessin : MORI Kaoru.
Scénario : MORI Kaoru.
Traducteur : OUDIN Géraldine.
Éditeurs : Ki-oon/Kurokawa/Enterbrain.
Collection : Kizuna.
Type : Seinen.
Prépublication : Comic Beam.

Avant « Emma » et « Bride Stories », il y avait « Shirley », la première perle de Kaoru Mori !

Résumé :

Madame Bennett est la patronne d’un petit café où il y fait bon vivre. Avec son travail, elle n’a pas le temps de s’occuper de sa grande maison dans laquelle elle habite seule. Un soir, elle trouve sur le pas de sa porte une petite fillette : Shirley Medison, âgée de 13 ans à peine, qui est venue pour l’annonce. Madame Bennett va très vite s’attacher à sa nouvelle domestique à la fois gentille, douce et habile…

Découvrez la première œuvre de Kaoru Mori, grand nom du manga d’auteur ! Après le succès de ses fresques historiques Emma et Bride Stories, son talent pour dépeindre des femmes aussi fortes que touchantes n’est plus à prouver. Dans cette première série, elle dévoile déjà sa fascination pour les relations complexes entre maître et serviteur au cœur de l’Angleterre victorienne. À travers la petite Shirley, Mme Bennet, Nelly, Norma ou encore Mary, Kaoru Mori croque des portraits de battantes qui se serrent les coudes dans un monde aux conventions strictes !

L’auteur :

Kaoru Mori est née le 18 septembre 1978. En 1997, elle commence à publier, sous le pseudonyme de Fumio Agata, des dôjinshi ayant pour thème central les domestiques. C’est à cette époque qu’elle crée Shirley, série de quelques chapitres nous invitant à suivre le quotidien d’une domestique de 13 ans.

Repérée par Enterbrain elle publie Emma, son premier manga en tant que professionnelle en 2002.

En 2004, Kaoru Mori travaille sur Violet Blossoms (Sumire no Hana), une histoire courte scénarisée par Satoshi Fukushima (auteur du manga Shônen Shôjo).

En mars 2008, Kaoru Mori prend une pause de quelques mois puis entame une nouvelle série prometteuse « Otoyomegatari », une série nous emmenant sur la route de la soie au dix-neuvième siècle, un gros succès en France sous le nom « Bride Stories » qui a reçu le prix du Festival d’Angoulême en 2012.

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Mon avis :

Madame Cranly est une jeune femme de bonne famille qui tient un café. Très indépendante, elle cherche une bonne pour l’aider dans sa demeure mais sans succès, jusqu’au jour où elle trouve Shirley, une orpheline de 11 ans.

Malgré son jeune âge et par culpabilité de la laisser livrée à elle-même, elle l’embauche.

Shirley reste un mystère pour sa maîtresse, elle est timide et on ne sait jamais ce qu’elle pense.

Au fil des jours, Shirley s’affirme. Une relation de confiance s’instaure entre les deux jeunes femmes face aux conventions de la société.

Toutes les deux ont le même problème : être une femme libre de ses choix est très difficile dans une société où la femme n’est vu que comme un objet.

Considérée comme une vieille fille, Madame Cranly doit faire face aux réflexions tandis que Shirley rêve d’un avenir où tout est possible.

Quels secrets dissimule Shirley à son employeuse ?

Composé de petites histoires, « Shirley » donne un avant-goût du manga « Emma », en mettant en évidence le quotidien de jeunes filles de milieu modestes qui doivent subvenir à leurs besoins en travaillant comme employées de maison.

La postface de Kaoru Mori sur la manière dont elle travaille et a appréhendé ce manga donne des informations au lecteur sur le travail d’une mangaka. On voit la différence entre le premier manga de l’auteur et « Bride Stories » voire « Emma ». Malgré une foule de détails de l’ère victorienne, le dessin est moins précis que dans ses autres mangas, ce qui n’empêche pas d’apprécier celui-ci. Les deux histoires mettant en scène d’autres domestiques nous montre la réalité du travail des employés de maison et de l’importance de leur travail au sein de la famille qui les emploient.

Entrecoupé par le quotidien d’autres domestiques, Kaoru Mori met en lumière le quotidien des femmes de chambre et la relation entre maître et serviteurs dans un registre plus doux que la réalité.

Un manga jeunesse qui malgré quelques défauts saura convaincre le jeune public !

La première oeuvre de Kaoru Mori montre avec sa sensibilité les combats que doivent mener les femmes dans un monde où être une femme seule et indépendante était mal vu !