La Rose dégoupillée de Bertail/Morvan/Riffaud (Madeleine, résistante 1)

A partir de 15 ans.

Prix Goscinny.

Dossier pédagogique

Auteur et co-scénariste : 

Madeleine Riffaud est encore mineure quand elle arrive à Paris et rejoint un réseau de résistants étudiants. En 1944, elle rejoint la lutte armée et obéit aux ordres : on prépare des débarquements, il est nécessaire d’intensifier les actions contre l’occupant. Capturée, torturée, plusieurs fois condamnée à mort, elle sera de retour à temps pour se battre aux côtés de ses hommes et libérer la capitale.

Après la Libération, elle rencontre Vercors, Pablo Picasso, qui dessinera son portrait et surtout, Paul Éluard avec qui elle nouera une formidable amitié. Impressionné par son talent littéraire, il l’encourage à écrire. Elle publie des recueils de poèmes et enchaîne les collaborations avec plusieurs journaux. Poétesse, elle l’était déjà et le sera toujours. La voilà en passe de devenir journaliste.

Sa rencontre avec Hô Chi Minh et un premier départ pour Hanoï détermineront son avenir de reporter de guerre.

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Co-Scénariste : 

Né à Reims en novembre 1969, Jean- David Morvan va très vite vouer un véritable culte à la littérature de science-fiction. Il signe avec Philippe Buchet le space-opera « Sillage » qui s’inscrit parmi les plus belles réussites du genre au niveau de la BD. Ami proche de Madeleine Riffaud, il en vient tout naturellement à l’accompagner dans l’écriture de son témoignage graphique.

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Dessinateur :

Dominique Bertail est né en 1972 à Tours. Marqué tout à la fois par Lucky Luke, Blueberry et Akira, il étudie l’art contemporain aux Beaux-Arts de Rennes, travaille la sculpture et la peinture à la Gray’s School of Art d’Aberdeen (Écosse) avant d’intégrer l’atelier Bande Dessinée aux Beaux-Arts d’Angoulême. Mêlant ambitions esthétiques et graphiques dans un dessin faisant l’unanimité par sa subtile pertinence, Dominique Bertail est le dessinateur de la série « Ghost Money » et « Omaha Beach, 6 juin 1944 ».

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Éditeur : Dupuis.

Collection : Aire Libre.

Dépôt légal : Août 2021.

Nombre de pages : 128.

Genre : Biopic/Action/Aventure/Histoire.

Mon avis :

Une bande dessinée que l’on voit partout… Je ne peux que remercier les éditions Dupuis et NetGalley pour m’avoir permis de la lire en numérique avec une impatience pour la sortie de la suite. Ce premier tome est percutant, sensible, touchant, l’histoire de Madeleine vous prend aux tripes et vous ne pouvez pas lâcher l’album avant de l’avoir fini. Le travail des détails, des illustrations, des nuances de bleu rendent l’histoire si intense et apportent beaucoup dans la lecture de l’album. Vous l’aurez compris, j’ai eu un beau coup de cœur que ce soit sur l’histoire, le travail de dessinateur et de coloriste qui la met tellement en valeur. Tout est finement pensé, détaillé et réfléchi. 

Petit détour sur la couverture dont la bichromie en nuances de bleu soulignent et mettent en valeur les personnages dans une ambiance où se mêlent méfiance et danger.

Chaque partie de l’histoire est séparée par une page représentant Madeleine et un poème de celle-ci.

On commence avec une petite introduction sur les raisons qui ont poussé Madeleine Riffaud a raconté la vérité pour que tous ceux qui ne sont plus là ne soient pas morts en vain. C’est Raymond Aubrac qui a poussé Madeleine à ne plus se taire et à raconter son histoire, cette bande dessinée est l’occasion de faire passer un message à un nouveau public.

Village de Folies, Somme, août 1931.

Madeleine Riffaud se remémore son enfance de fille d’instituteur et de garçon manqué. Sa vie auprès de son grand-père et la fin de son enfance insouciante. La guerre étant inéluctable, Madeleine apprend à se débrouiller seule (tir, conduite…).

Durant la drôle de guerre, Madeleine ne veut pas s’enfuir face à l’occupant mais qui écoute une enfant ?

Amiens, mai 1941.

Après la mort de son grand-père, Madeleine est envoyée dans un sanatorium pour soigner sa tuberculose. Une douloureuse épreuve l’attend et marquera sa vie à jamais. Amoureuse d’un résistant, Madeleine entre dans un réseau, sans se douter que le sanatorium en est un et cache des juifs et des réfractaires au STO.

A Paris, Madeleine devient une messagère et remet tracts et courriers mais l’étau se resserre dans la capitale de lumière. Tuberculeuse, les parents de Madeleine acceptent qu’elle se fiance à tout juste dix-sept ans.

Pour la résistance, Madeleine est prête à tous les sacrifices même celui de l’amour.

Madeleine saura-t-elle éviter les dangers qui l’attendent ? Retrouvera-t-elle son fiancé ? Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La Belgique en terrain de guerre (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 1)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Ce titre m’intéresse tout particulièrement car la Belgique durant la Seconde Guerre mondiale, on en parle très peu. Un tome très intéressant et toujours riche en informations qui explique la neutralité de la Belgique au fil du temps jusqu’à ce retrouver pris entre deux feux durant la Seconde Guerre mondiale. A l’inverse des autres tomes, celui-ci fut une vraie découverte vue que je ne sais rien sur la Belgique. Une leçon d’histoire particulièrement intéressante notamment sur le contexte géopolitique.

On suit Nino en proie à sa neutralité vis-à-vis des équipes du Laser Game. Sa sœur Ariane fait le parallèle avec la Belgique qui s’est retrouvée prise au milieu des pays engagés dans la Seconde Guerre mondiale alors qu’elle était neutre.

Parcours du gouvernement belge en fuite, décision d’abdiquer, Werbestelle (équivalent STO), rationnement, Fort de Breendonk (seul camp de concentration en Belgique), camp de transit de Malines, Flamenpolitik (diviser les Belges via leur langues (Flamand et Wallons), pogrom d’Anvers, résistance, sabotage, libération de la Belgique.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Belgique a elle aussi subit l’occupation nazie avec tout ce que ça implique et la différence avec la France est la famille royale.

Tout comme en France, la police belge et l’administration collaborent avec les Allemands en arrêtant les Juifs lors des rafles tandis que des réseaux de résistance se mettent en place.

Les missiles V1 et V2 détruisent Lièges et Anvers faisant des centaines de victimes.

Le 4 février 1945, la Belgique est libérée après avoir fait des milliers de victimes dont des civils.

Les décisions prises par Léopold III (« question royale ») poussent celui-ci à abdiquer pour son fils Baudouin.

Le bilan est lourd : 12 000 soldats belges sont morts, 25 000 Juifs de Belgique sont morts en déportation et 76 000 civils ont été victimes des déportations et des combats.

Chiffres, dates clés, informations et bien sûr le dossier pédagogique qui apporte son lot de précision sur différents personnages importants dans l’histoire de la Belgique mais aussi des précisions sur la Bataille des Ardennes et la question royale font de ce tome une belle lecture.

Découvrez l’histoire de la Belgique durant la Seconde Guerre mondiale !

 

 

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite

Eclats/Cicatrices de Erik De Graaf (Eclats 1 et 2)

Résumé :

Un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Esther et Victor, anciens amants, se retrouvent dans un cimetière. Ils ne se sont plus revus depuis l’invasion des Pays-Bas par les troupes hitlériennes. Tous deux sont marqués par les années de guerre qu’ils tentent, vaille que vaille, de se transmettre en mots. Leurs récits, chargés en émotion, portent sur les choix – souvent impossibles – qu’ils ont dû faire, les êtres chers qu’ils ont perdus et, surtout, la bataille qu’ils ont menée avec leur conscience. Des amis proches ont en effet opté pour la résistance, d’autres pour le Front de l’Est. Sans oublier qu’Esther est Juive.

« Éclats » est la première partie de cette histoire sur la perte. Perte de l’innocence, des rêves, de la jeunesse et, bien sûr, de la liberté.

Le récit tout en subtilité d’Erik de Graaf illustre que le bien et le mal vivent chacun des zones grises, celles de la condition humaine.

L’auteur :

Erik de Graaf est un artiste hollandais et auteur de romans graphiques.

Erik De Graaf a terminé des études de graphisme à l’Académie des Beaux-Arts de Rotterdam en 1985.

Il réalise ses premières BD en 2003. Il publie son seul album francophone, « Jeux de mémoires » au Canada, sous le label des éditions de la Pastèque.

De Graaf est directeur de création dans un bureau de designers-concepteurs. Il travaille à ses bandes dessinées pendant son temps libre.

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Editeur : Dupuis.

Collection : Champaka Brussels.

Mon avis :

Préface de Joost Swarte  et dossier familial à la fin de chaque volume.

Merci à NetGalley et aux éditions Dupuis pour m’avoir permis de découvrir ce diptyque ou le graphisme attire l’œil. Je suis passionnée par la Seconde Guerre mondiale et l’originalité de ce diptyque est qu’on nous raconte l’histoire des Pays-Bas durant la Seconde Guerre mondiale vue à travers les civils. C’est un parti pris très intéressant car peu raconté jusqu’à présent. L’un n’allant pas sans l’autre, j’ai pris la liberté de mettre les deux volumes dans une seule chronique.

Tout commence le 4 mai 1946 dans un cimetière des Pays-Bas sur la tombe d’un ami commun. Victor et Esther se retrouvent tels deux amants séparés par la guerre et ses atrocités. Ils ont six ans d’histoire à rattraper. Les habitants des Pays-Bas (pays soi-disant neutres) ont vu les Allemands débarquer et s’approprier un territoire supplémentaire tandis que la famille royale fuyait en Angleterre les laissant se débrouiller tout seuls.

Dans « Eclats », le premier volume, on suit l’histoire de Victor, son engagement dans l’armée pour défendre leur pays des envahisseurs Allemands avec son ami Chris, la mort de celui-ci et l’engagement de Victor dans la résistance.

Le premier tome est centré sur la trahison et un sabotage d’un câble qui a permis aux Allemands d’envahir les Pays-Bas.

Qui est le traître ?

L’impulsivité de la jeunesse, les choix pris dans l’urgence et tout un monde qui bascule…

Les graphismes sont magnifiques similaires aux photos de l’époque avec cet aspect vieilli et épuré propice aux souvenirs.

Il y a une certaine sobriété, une certaine sensibilité qui apporte juste les informations nécessaires à la compréhension de l’histoire. C’est léger et intense à la fois. Lire la suite