Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 2)

A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Grâce à la résistance polonaise, Max va réussir à se faire passer pour un soldat allemand, seul rescapé d’une attaque de celle-ci. Le but de sa mission le ramène à son enfance en Silésie où il a fait un pacte donnant naissance à son premier baiser de Hanna.
Devenu son copilote, Max prend le risque de se faire reconnaître par celle qui était son amie avant de devenir l’archétype de l’ange de la mort en sombrant comme tant d’autres dans la folie du nazisme et de sa propagande.

Par temps de guerre, il y a des choix qui sont difficiles comme celui de tuer son amie d’enfance pour ne pas qu’elle puisse tester une arme qui détruira l’Amérique.

Ce second tome du premier cycle de la « Dent d’ours » nous en apprends plus sur le ressenti d’Hanna face à l’inévitable défaite de l’Allemagne. Malgré ça, Hanna, en tant que femme peut réaliser son rêve de voler et pour ça elle s’est endurcie, refusant tout sentimentalisme, elle est devenue dure, froid, franche et prête à tout pour arriver à ses fins. Malgré quelques parties consacrées à Hanna, la majorité de l’album est centré sur Max et sa mission, en continuité avec le tome précédent.

La résistance polonaise est mise en lumière, des hommes et des femmes qui n’ont plus rien à perdre pour ternir l’image d’une Allemagne conquérante !
Une Allemagne qui ne va pas si bien que ce que la propagande montre au monde entier. Hanna le voit bien quand Hitler envoie des enfants se sacrifier dans les airs où quand ils n’ont pas suffisamment d’avions fiables.

La réalité d’une guerre perdue commence à faire son chemin dans les hautes sphères et dans l’aviation allemande. Leur seul espoir, le Projeckt A, l’arme ultime capable d’anéantir l’Amérique.

Mention spéciale à Yann pour avoir dévoilé (du moins à la plupart d’entre nous), le rôle réel d’Hanna Reitsch, personnalité connue en Allemagne et dans son histoire.

 

Le tourbillon de la vie d’Aurélie Valognes

Résumé :

Le temps d’un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l’un et les rêves de l’autre. Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.

Un roman sur le temps qui passe, la transmission et les plaisirs simples qui font le sel de la vie.

Entre émotion, rire et nostalgie, Aurélie Valognes nous touche en plein cœur.

L’auteur :

Aurélie Valognes est une auteure française de littérature contemporaine.

Diplômée de l’École Supérieure de Commerce (ESC Reims) en 2006 et de NEOMA Business School en 2007 mais un autre rêve lui trotte dans la tête depuis de longues années, celui d’être romancière.

Après 4 mois d’un travail intense, son premier roman (et futur best-seller), « Mémé dans les orties » (2014) est publié en auto-édition sur Kindle Direct Publishing. En l’espace de 6 mois, plus de 20 000 exemplaires du roman sont vendus via la plateforme, suscitant ainsi l’intérêt des éditeurs.

En juillet 2014, elle publie son premier roman, Mémé dans les orties : vendu à plus de 1 000 000 exemplaires, traduit dans plus de quinze pays (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Corée du Sud, Chine, Slovénie…). La version Livre de poche devint l’un des best-sellers de l’année 2016.

Elle publie ensuite un roman chaque année de 2016 à 2020, chacun de ses romans se classant dans les meilleures ventes de l’année de parution. « Au petit bonheur la chance » fit partie des « Livres de l’Année 2018 » selon le magazine littéraire « Lire ».

Ses livres, véritables phénomènes, ont conquis des centaines de milliers de lecteurs à travers le monde.

Aurélie Valognes vit avec sa famille en France depuis 2018.

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Mon avis :

Je suis chanceuse car c’est la seconde fois que je gagne un concours Aurélie Valognes organisé par Le Livre de Poche et les Editions Fayard. J’adore les goodies et les tote-bags qui accompagnent ces concours.

J’ai eu un gros coup de cœur pour le graphisme de la couverture, celle-ci est apaisante et donne le ton du nouveau roman d’Aurélie Valognes. Les fleurs de cerisier au Japon sont la représentation du « Mono No Aware », un courant philosophique qui se traduit par la mélancolie du temps qui passe, l’apologie de la nature et une invitation à s’émerveiller de l’instant présent. Ce roman m’a fait penser « Au petit bonheur la chance » à cause de certaines similitudes. J’ai également sortie les larmes sur ce roman, la relation d’Arthur avec son petit-fils Louis m’a fait remonter les souvenirs des moments passés avec ma grand-mère. Ce roman m’a chamboulé, m’a fait ressentir beaucoup d’émotions. Une ode au temps qui passe et aux moments passés ensemble. Un roman qui fait du bien dans une période difficile où beaucoup n’ont pas pu voir leurs proches et/ou sont restés seuls remuant leurs souvenirs des instants passés en famille.

Arthur profite de son petit-fils Louis dont il a la garde tout l’été. L’occasion de rattraper les années perdues avec ce petit garçon de 8 ans.

Malgré sa perte de mémoire, la présence de son petit-fils lui fait beaucoup de bien. Car perdre le fil de ses souvenirs et des personnes importantes quand on était acteur, c’est le début de la descente vers l’oubli.

La présence de Louis et ses questions font ressurgir les souvenirs perdus, ceux de sa vie faite de choix et de regrets. Aujourd’hui, Arthur fait face à sa solitude que Louis vient combler avec sa curiosité d’enfant, sa gourmandise, sa passion des papillons et sa joie de vivre si communicative.

Arthur sait qu’il faut qu’il profite de ses moments privilégiés, ses instants hors du temps avant que la maladie ne vienne tout emporter.

C’est pour ça que sa fille Nina n’est pas au courant de sa maladie, pour qu’il puisse voir son petit-fils et sa soif de vivre dévorante, pour son envie de tout connaître y compris sa vie.

Sa jeunesse, le désamour de sa mère, ce manque d’amour maternel, la disparition de sa fille dans sa vie, sa carrière d’acteur, ses mensonges, l’oubli et la solitude.

Quand la maladie gagne cette bataille, Arthur se retrouve à l’hôpital mais Louis n’a pas dit son dernier mot et est toujours là à lui tenir la main.

L’amour inconditionnel qui les lie sera celui du pardon et de la réconciliation. 

C’est ensemble, en famille qu’ils vont se battre pour continuer à remplir leurs vies de souvenirs, pour profiter de chaque seconde tels le tourbillon de la vie.

La pureté de l’âme d’un enfant, sa curiosité permet d’aborder tous les sujets sans filtres avec toute l’innocence de la jeunesse.

Grâce à eux, la solitude n’est plus, leur énergie, leur intérêt pour tout amène de la vie. On se sent utile, on partage des souvenirs, des instants précieux qui restent gravés en nous.

Le tourbillon de la vie où l’importance de profiter de chaque instant, chaque seconde avec ceux qu’on aime !

Les chapitres alternent les moments passés avec Louis et les pensées d’Arthur. Les personnages sont attachants… On retrouve tout ce qui fait l’âme et la signature d’Aurélie Valognes. 

Avec le Covid, Aurélie Valognes emporte ses lecteurs dans une bulle d’humanité et de résilience.

Le roman le plus fort en émotions d’Aurélie Valognes !

Un roman aussi fragile que les fleurs de cerisiers mais profondément touchant !

Tout en sensibilité et en nostalgie du temps qui passe, le dernier roman d’Aurélie Valognes touche ses lecteurs en plein cœur !

 

Eva de Yann et Henriet (Dent d’Ours 5)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

Début mai 1945. Côte est du Canada. Sous le couvert d’une station météo officielle, l’équipage du sous-marin allemand U-867 installe une balise prénommée « Eva ».
Lorsque le sous-marin est repéré par un Catalina, l’officier SS qui commande l’expédition ordonne de tester les « nebelwerfer » : les lance-roquettes ne laissent aucune chance à l’hydravion des malheureux garde-côtes canadiens.

Cette mystérieuse balise à laquelle l’officier SS semble attacher autant d’importance doit en fait permettre de guider le « Silbervogel », l’aile volante qui doit larguer une bombe atomique sur New York. Sans ce radioguidage, il ne restera plus que l’option « pilotage humain » pour guider l’oiseau d’argent nazi…

Et le seul équipage qui semble capable d’accomplir cette mission suicide se trouve à des milliers de kilomètres de là, au château Fürstenstein, en Basse-Silésie : la flugkapitän Hanna Reitsch, une nazie exaltée, et son copilote, l’oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l’aviation allemande et ami d’enfance d’Hanna.
Et malgré la chute imminente du IIIe Reich, Hanna n’a pas renoncé à mener à bien l’ultime mission du Führer.

 

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Au château de Fürstenstein, Hanna est soupçonnée d’être un traître, une déserteuse maintenant que les suicides et les trahisons des hauts dignitaires nazis s’accumulent.

Sa situation lui fait penser au jour où elle a découvert le sort de Milady dans les Trois mousquetaires. 

Werner essaie sans succès de lui montrer le sort des sous-hommes, les esclaves du IIIème Reich.

Tandis que la résistance polonaise traite avec les Américains afin que les Soviétiques ne capturent les savants allemands, Hanna se parachute dans une forêt où sont exploités les prisonniers polonais… Ce qu’elle voit lui fait repenser à Mein Kampf quand elle était tiraillée entre ses sentiments et son devoir.

Hanna fera-t-elle son ultime mission ?

Quel choix fera-t-elle maintenant que l’Allemagne est vaincue ? Lire la suite

Quand le monstre naîtra ! de Nicolas Michel

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A partir de 12 ans.

Collection : Les Héroïques.

Résumé :

1939. Malgré la guerre, Lucile, fille unique espiègle et insoumise, coule des jours heureux dans un petit village de Haute-Provence. Elle se lie d’amitié avec Elsa et Emmanuel, le jeune couple que ses parents hébergent dans une ferme.

Mais l’univers et les certitudes de Lucile s’effondrent lorsque Elsa et Emmanuel sont chassés et que ses parents lui annoncent la naissance prochaine d’un frère ou d’une sœur. Désormais, cet enfant sera pour elle « le monstre ».

Liste de littérature de l’Éducation nationale Collèges 2017.

Prix Saint-Exupéry 2017.

Sélection Prix 15/17 de la Foire de Brive 2017.

Sélection Prix Sésame 2018.

Liste de l’Éducation nationale Collèges.

L’auteur :

Nicolas Michel est un romancier et journaliste français né le 20 avril 1974 à Aix-en-Provence. Ses livres explorent la thématique de l’enfance, de la maladie et de la différence. En 1999, Nicolas Michel a reçu le Prix Goncourt du premier roman pour Un revenant, publié chez Gallimard. Depuis, il a écrit d’autres romans et est également l’auteur de carnets de voyage.

Aujourd’hui, il travaille au journal Jeune Afrique où il traite essentiellement des questions culturelles.

Mon avis :

En visite chez sa grand-mère, Leïla va entendre celle-ci lui raconter l’histoire de la mystérieuse tante Anna.

De sa naissance à ses débuts d’écolière, Lucille, la grand-mère de Leïla, raconte la venue de ses nouveaux voisins venus avec très peu de bagages.

Quand la guerre éclate, le monde rassurant de Lucille s’effondre.

Du jour au lendemain, Lucille n’a plus le droit de voir ses amis. Pire, elle apprend que sa mère est enceinte et son amie Grenadine lui révèle tout ce que ses parents lui cachent sur la guerre.

Le jour où le bébé arrive, Lucille doute beaucoup, elle a vu sa mère sans son ventre de femme enceinte et la petite Anna ne ressemble à personne de la famille.

Avec son caractère bien trempé, Lucille va faire une énorme bêtise qui pourrait leur causer de graves ennuis !

Quand une simple lettre révèle les souvenirs d’êtres aux courages inavoués !

Comment ne pas faire de bêtises quand les parents cachent la vérité à leur enfant ! Lire la suite

Amerika bomber de Yann et Henriet (Dent d’ours 4)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

Début mai 1945. Une étrange aile volante révolutionnaire survole New York et largue sur l’orgueilleuse cité une bombe qui contient une tonne d’uranium. La ville est complètement détruite et en proie aux flammes et les victimes se comptent par centaines de milliers.

L’oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l’aviation allemande, se réveille : ce n’était qu’un cauchemar. Mais ce rêve, c’est aussi le fantasme d’Hitler et la mission du flugkapitän Hanna Reitsch, l’amie d’enfance de Werner : bombarder New York pour sauver l’honneur du IIIe Reich.

Alors que les Alliés sont persuadés que la guerre est finie et ont pour seule obsession de récupérer Werner Von Braün, l’inventeur des fusées V1 et V2, et un maximum de savants allemands avant les Russes, Hanna, elle, n’a pas renoncé à mener à bien l’ultime mission du Führer.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Tandis que les Etats-Unis pensent à l’après-guerre en capturant le plus de scientifiques à l’origine des fusées qui ont détruit Londres afin d’avoir le contrôle sur le plan géopolitique, Hanna apprend la vérité sur Max. A l’aube d’une nouvelle guerre contre les Russes, les Etats-Unis comptent utiliser les scientifiques pour avoir l’arme nucléaire.

Placés sous la protection de l’ordre des SS, Hanna et Max vont encore une fois échapper à un attentat perpétré par la résistance polonaise.

Le lancement du silbervoguel, un bombardier insubmersible va conduire Max à prendre de gros risques tandis qu’Hanna court à sa perte !

Que fera Hanna, continuera-t-elle sa mission à terme où ses sentiments la conduiront-ils à renoncer ?

Le début du deuxième cycle commence en apothéose tandis que le précédent était lourd en révélations.

Les auteurs ont démontré tous leurs talents en mettant en lumière la Silésie, les horreurs du nazisme et le destin de personnes oubliées de l’histoire ! 

 

Werner de Yann et Henriet (Dent d’ours 3)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand Public ».

Résumé :

25 avril 1945, un avion militaire allemand de reconnaissance arrive à se poser miraculeusement au cœur de Berlin, ville assiégée par les troupes russes. En émergent un haut gradé blessé et un pilote qui demandent à être conduits d’urgence au bunker d’Hitler. Ils en ressortent avec une mission aussi secrète que capitale pour le destin du IIIe Reich.

Pour ce faire, le pilote, qui n’est autre que le Flugkapitän Hanna Reitsch, devra piloter l’aile volante révolutionnaire HO 229. Comme copilote, elle choisit Werner Zweiköpfiger, pilote presque aussi doué qu’elle et, accessoirement, pilote de l’US Air Force et espion américain dont la mission consiste à tuer Hanna !

Quinze ans plus tôt, Hanna, Werner et Max, un juif polonais, formaient un trio inséparable dont le rêve commun était de voler et qui s’était juré une amitié éternelle.

Tout à la fois drame psychologique, aventure réaliste et histoire d’espionnage, ce récit de Yann et Henriet se caractérise par le soin documentaire que les auteurs ont porté tant à la réalité historique qu’aux détails techniques des avions de la Seconde Guerre mondiale.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

25 avril 1945. Hanna et Max échappent de justesse à une mort certaine. Hanna qui a pu parler avec Hitler durant une heure sait toutes les atrocités commises au nom de la race aryenne. Les Allemands ont été vaincu tandis que Berlin est aux mains des Russes. La vérité sur Max a été révélé via ses souvenirs, un sacrifice pour la vie d’un autre.

Tandis que les plus hauts dignitaires nazis se rendent, Hanna va connaître les conséquences du début de la défaite de son pays et sa rage va être mise au service de sa mission »Le projeckt Amerika Bomber », une explosion qui contraindra les Etats-Unis à négocier.

L’heure est venue de révéler la vérité, celle qui pourrait tout changer.

Quel destin attend Hanna et Max alors que l’Allemagne est vaincue ?

Ce troisième et dernier tome clôture le premier cycle et est remplit de révélations surprenantes tandis que la fin de la guerre amène Hanna à prendre conscience des mensonges et des réalités semées par la propagande.

 

 

 

Shirley de Kaoru Mori (Shirley 1)

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Titre VO: シャーリー/Shirley.
Dessin : MORI Kaoru.
Scénario : MORI Kaoru.
Traducteur : OUDIN Géraldine.
Éditeurs : Ki-oon/Kurokawa/Enterbrain.
Collection : Kizuna.
Type : Seinen.
Prépublication : Comic Beam.

Avant « Emma » et « Bride Stories », il y avait « Shirley », la première perle de Kaoru Mori !

Résumé :

Madame Bennett est la patronne d’un petit café où il y fait bon vivre. Avec son travail, elle n’a pas le temps de s’occuper de sa grande maison dans laquelle elle habite seule. Un soir, elle trouve sur le pas de sa porte une petite fillette : Shirley Medison, âgée de 13 ans à peine, qui est venue pour l’annonce. Madame Bennett va très vite s’attacher à sa nouvelle domestique à la fois gentille, douce et habile…

Découvrez la première œuvre de Kaoru Mori, grand nom du manga d’auteur ! Après le succès de ses fresques historiques Emma et Bride Stories, son talent pour dépeindre des femmes aussi fortes que touchantes n’est plus à prouver. Dans cette première série, elle dévoile déjà sa fascination pour les relations complexes entre maître et serviteur au cœur de l’Angleterre victorienne. À travers la petite Shirley, Mme Bennet, Nelly, Norma ou encore Mary, Kaoru Mori croque des portraits de battantes qui se serrent les coudes dans un monde aux conventions strictes !

L’auteur :

Kaoru Mori est née le 18 septembre 1978. En 1997, elle commence à publier, sous le pseudonyme de Fumio Agata, des dôjinshi ayant pour thème central les domestiques. C’est à cette époque qu’elle crée Shirley, série de quelques chapitres nous invitant à suivre le quotidien d’une domestique de 13 ans.

Repérée par Enterbrain elle publie Emma, son premier manga en tant que professionnelle en 2002.

En 2004, Kaoru Mori travaille sur Violet Blossoms (Sumire no Hana), une histoire courte scénarisée par Satoshi Fukushima (auteur du manga Shônen Shôjo).

En mars 2008, Kaoru Mori prend une pause de quelques mois puis entame une nouvelle série prometteuse « Otoyomegatari », une série nous emmenant sur la route de la soie au dix-neuvième siècle, un gros succès en France sous le nom « Bride Stories » qui a reçu le prix du Festival d’Angoulême en 2012.

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Mon avis :

Madame Cranly est une jeune femme de bonne famille qui tient un café. Très indépendante, elle cherche une bonne pour l’aider dans sa demeure mais sans succès, jusqu’au jour où elle trouve Shirley, une orpheline de 11 ans.

Malgré son jeune âge et par culpabilité de la laisser livrée à elle-même, elle l’embauche.

Shirley reste un mystère pour sa maîtresse, elle est timide et on ne sait jamais ce qu’elle pense.

Au fil des jours, Shirley s’affirme. Une relation de confiance s’instaure entre les deux jeunes femmes face aux conventions de la société.

Toutes les deux ont le même problème : être une femme libre de ses choix est très difficile dans une société où la femme n’est vu que comme un objet.

Considérée comme une vieille fille, Madame Cranly doit faire face aux réflexions tandis que Shirley rêve d’un avenir où tout est possible.

Quels secrets dissimule Shirley à son employeuse ?

Composé de petites histoires, « Shirley » donne un avant-goût du manga « Emma », en mettant en évidence le quotidien de jeunes filles de milieu modestes qui doivent subvenir à leurs besoins en travaillant comme employées de maison.

La postface de Kaoru Mori sur la manière dont elle travaille et a appréhendé ce manga donne des informations au lecteur sur le travail d’une mangaka. On voit la différence entre le premier manga de l’auteur et « Bride Stories » voire « Emma ». Malgré une foule de détails de l’ère victorienne, le dessin est moins précis que dans ses autres mangas, ce qui n’empêche pas d’apprécier celui-ci. Les deux histoires mettant en scène d’autres domestiques nous montre la réalité du travail des employés de maison et de l’importance de leur travail au sein de la famille qui les emploient.

Entrecoupé par le quotidien d’autres domestiques, Kaoru Mori met en lumière le quotidien des femmes de chambre et la relation entre maître et serviteurs dans un registre plus doux que la réalité.

Un manga jeunesse qui malgré quelques défauts saura convaincre le jeune public !

La première oeuvre de Kaoru Mori montre avec sa sensibilité les combats que doivent mener les femmes dans un monde où être une femme seule et indépendante était mal vu !

 

Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 1)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Octobre 1944. Après un exploit dans les airs, Max se souvient de son enfance grâce à sa dent d’ours.

1930, Silésie. Max, Hanna et Werner sont trois enfants passionnés par l’aviation. Leur rêve de voler est compromis. Max est Juif et Hanna est une fille qui souhaite montrer qu’elle est aussi capable qu’un garçon.

Les années passent. En 1932, Max perd ses doigts en faisant exploser une fusée.

Obligé de fuir, Max émigre aux Etats-Unis où il devient pilote pour la US Air Force jusqu’à ce qu’il soit accusé de haute trahison à cause de sa ressemblance avec Werner Königsberg, un pilote Aryen renommé dans l’Allemagne nazie. Pour s’en sortir et malgré la preuve de son innocence, il accepte une mission qui va lui faire revivre le passé qu’il et les cauchemars qu’il essaie d’oublier.

Pour sauver sa vie, Max va devoir faire un choix horrible, la guerre aura été le renoncement à tout… même à l’amitié.

Max va-t-il réussir à sauver sa vie au détriment d’un être cher ?

A l’heure des choix, où l’amitié ne tient qu’à un fil, Max prendra-t-il la bonne décision ? Lire la suite