Le retour de Fanny de Joseph Farnel

Résumé :

De Fanny Goldberg à Fannie Madur, le destin d’une femme sauvée de la Rafle du Vél’ d’hiv !

1942, Rafle du Vél’ d’hiv.

Alors que sa famille est embarquée, Fanny Goldberg parvient à se cacher et à atteindre la zone libre où elle est accueillie par des résistants, Pierre et son épouse Simone. Avec leur aide, elle change d’identité et devient Fannie Madur, une cousine couturière.

À la Libération, Fanny remonte à Paris où elle ouvre une maison de couture de renommée mondiale. Mais après une vie bien remplie, elle quitte tout et retourne rejoindre les siens dans cette campagne qui lui rappelle tant de souvenirs, là où elle avait trouvé le repos et une famille….

L’auteur :

Né à Nancy, Joseph Farnel vit aujourd’hui à Paris. Il a longtemps dirigé Renoma, une maison de couture internationale. Il mène aujourd’hui une brillante carrière d’auteur et a écrit une vingtaine de livres souvent récompensés par des prix littéraires. Touche-à-tout de la littérature, dont les écrits appellent à la tolérance entre les nations, les peuples et les religions.

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Mon avis : 

Merci à Virginie des Editions De Borée pour ce SP. J’ai été attiré par la couverture au regard très expressif et poignant, avant de me rendre compte que c’était un roman de Joseph Farnel que j’ai découvert avec « Les amants du dernier jour ». Depuis peu, je redécouvre les romans du terroir sous un autre jour notamment ceux sur la Seconde Guerre mondiale. Personnellement, j’ai préféré « Les amants du dernier jour » même si je dois reconnaître que l’histoire de Fanny était touchante.

1942.

Fanny Goldberg trouve une famille de coeur chez les Madur, un couple de résistants. Dans un village corrézien, Fanny espère un peu de répit après sa cavale dans Paris pour échapper aux rafles de la police française qui ont arrêté sa famille, l’aide de sa gardienne d’immeuble et de son mari résistant et son passage en zone libre via un passeur. Nouvelle identité, nouvelle vie.

Munie de faux-papiers, Fannie devient la nièce de Simone et Pierre Madur et se fait passer pour une catholique mais elle n’est pas à l’abri avec Alexandre Le Bounaix, un collabo de Pétain qui tourne autour de Simone Madur. Amoureuse de David, un étudiant juif qui rejoint le maquis, Fannie garde espoir en la fin de la guerre mais un drame viendra perturber sa vie. La vengeance approche et avec elle les massacres ainsi que les règlements de compte. Sans jamais renier qui elle est, Fanny soutiendra la Résistance et se battra pour ceux qui l’ont accueilli telle une famille de coeur.

Styliste renommée, Fanny a refait sa vie à Paris mais est nostalgique de sa vie en Corrèze.

Sa vie trépidante parisienne résistera-t-elle à la nostalgie de ses amies ? Lire la suite

Libération d’Imogen Kealey

En cours d’adaptation cinématographique

Résumé :

Pour les Alliés, elle est une farouche combattante de la liberté, une légende des opérations spéciales. Pour la Gestapo, elle est la Souris blanche et la personne la plus recherchée de France. Alors que le pays tente de s’extraire des griffes du nazisme, Nancy Wake, une jeune journaliste australienne, se retrouve à la tête d’un réseau de la Résistance marseillaise. Traquée par le nouveau commandant allemand chargé de l’épuration de la ville, Nancy s’échappe de justesse en Grande-Bretagne après l’arrestation de l’homme qu’elle aime. Elle rejoint le Special Operations Executive et est parachutée en Auvergne, où elle combat les nazis aux côtés des maquisards.

Portrait de femme édifiant et roman historique palpitant, Libération fait revivre l’une des figures méconnues les plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Imogen Kealey est le pseudonyme qui réunit la romancière Imogen Robertson et le scénariste américain Darby Kealey, désireux de raconter l’histoire de Nancy Wake, l’une des femmes les plus décorées de la guerre.

Mon avis :

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ? Lire la suite

La Dame du Ritz de Melanie Benjamin

Inspiré d’une histoire vraie

Résumé :

Rien de mal ne peut arriver au Ritz ; à l’intérieur de ses murs dorés, chaque femme est belle, chaque homme a de l’esprit. Des invités privilégiés comme Ernest Hemingway, F. Scott Fitzgerald, Coco Chanel et le duc et la duchesse de Windsor franchissent ses célèbres portes, où ils sont accueillis et choyés par Blanche Auzello et son mari, Claude, le directeur. Les Auzello sont la maîtresse et le maître du Ritz, permettant au glamour et au faste de détourner leur esprit de leur mariage troublé et des secrets qu’ils cachent à leurs invités -envers eux-mêmes.

Même du pire, pense-t-on, avant que l’armée allemande n’occupe Paris en juin 1940. Les hauts dignitaires nazis, dont Hermann Göring, investissent l’hôtel ; les élégants portiers sont remplacés par des soldats. L’insouciance cède à la peur. Pour Blanche Auzello, l’épouse du directeur du Ritz, cette réalité est insupportable. L’Américaine, rebelle et intrépide, n’est pas femme à se résigner. Mais comment faire ? Dans le palace où le bruit des bottes étouffe désormais les rires, Blanche comprend que sa seule issue est le mensonge. D’autant qu’elle cache un secret qui pourrait mettre sa vie et celle de son époux en danger, et ternir la légende du Ritz…

Inspiré de faits réels, « La Dame du Ritz » est une histoire d’amour et de suspense . L’histoire inspirante d’une femme et d’un homme qui découvrent le meilleur de l’un de l’autre au milieu des turbulences de la guerre

Un roman qui assouvit nos désirs de vanité et de légendes. Elle.

Cet hommage est mené tambour battant, avec une science du suspense, une documentation sans faille, une prose qui galope. Le Figaro littéraire.

L’auteur :

Melanie Benjamin commence à écrire pour des journaux et des magazines avant d’entamer une carrière d’écrivain. Autrice de nombreux best-sellers au New York Times et à USA Today aux États-Unis, elle s’impose désormais comme une référence du roman historique.

Originaire du Midwest, elle a grandi à Indianapolis où elle a poursuivi son premier amour, le théâtre. Après avoir élevé ses deux fils, Mélanie, lectrice de longue date a décidé de poursuivre une carrière d’écrivain. Après avoir écrit sa propre chronique parentale pour un magazine local et remporté un concours de nouvelles, elle a publié deux romans contemporains sous son vrai nom, Melanie Hauser, avant de se tourner vers la fiction historique.

Melanie vit à Chicago avec son mari. En plus d’écrire, elle met à profit sa formation théâtrale en étant membre du bureau des conférenciers « Authors Unbound ». Quand elle n’écrit pas ou ne parle pas, elle lit et est toujours à la recherche de nouvelles histoires à raconter.

Pour en savoir plus

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Mon avis :

Enorme coup de coeur pour ce récit original qui nous plonge telle une petite souris dans la vie du couple mythique du Ritz sous l’occupation allemande. Fascinant et intriguant, un récit à la hauteur de ce couple mystérieux solidement documenté. Merci Le Livre de Poche pour cette magnifique lecture.

L’arrivée des Allemands au Ritz va bouleverser le destin de Blanche et Claude Auzello. Cet hôtel qui a vu défiler les plus illustres personnalités va devoir s’adapter à l’occupant. Un ennemi des plus dangereux notamment pour ceux qui ont des secrets.

1923.

Retour sur la rencontre de Claude avec Blanche à l’hôtel Claridge. Conquis par cette Américaine au caractère et aux positions affirmées, Claude l’épouse en lui imposant sa vision de la femme française. A travers l’adaptation de Blanche dans sa nouvelle vie parisienne très loin de la liberté de la femme aux Etats-Unis, on y voit le statut de la femme française à cette époque (bar interdit, pas le droit de vote…). Oubliant son ancienne vie et ses anciennes connaissances, Blanche côtoie les clients du Ritz dont Coco Chanel, une rivale à sa hauteur et devient l’atout de son mari en se fondant dans le rôle de la Dame du Ritz.

1938.

Les espions sont partout et Claude veut protéger Blanche du danger qui la menace.

Juin 1940.

De retour à Paris, Blanche est stupéfaite par le silence qui y règne. Les nazis ont conquis Paris et le Ritz. Blanche va devoir faire preuve de prudence pour dissimuler son secret.

Printemps 1941.

Prisonnière dans une cage dorée, Blanche va devoir choisir ses propres combats pour retrouver son amie Lily Kharmayoff, celle qui lui a fait entrevoir une autre vision de la vie, loin des privilèges et de l’opulence qu’elle côtoie au quotidien.

Des fuites en avant pour ne pas penser à la maîtresse de son mari et à son couple ou les disputes sont quotidiennes.

Automne 1941.

Entre les souvenirs de sa rencontre avec Lily, une jeune communiste, à la venue de celle-ci au Ritz, Blanche parcourt le Paris de Lily afin de la retrouver aidé de Franck Meier.

Pendant ce temps, le quotidien des Parisiens change drastiquement (carte de rationnement, couvre-feu, multiplication des mesures contre les Juifs…).

Automne 1942.

Résistante communiste, Lily ouvre les yeux de Blanche sur ce qui se passe sous leurs yeux. Malgré le danger qu’elle encourt, Blanche prend de plus en plus de risques et résiste avec passion redevenant celle qu’elle a envie d’être et non le rôle de la Dame du Ritz, telle l’actrice qu’elle rêvait d’être.

Hiver 1943.

Blanche et Claude vivent une vie de mensonges l’un envers l’autre avec pour seul but de se protéger mutuellement.

Connaît-on vraiment la personne que l’on a épousée ? Lire la suite

Un kibboutz en Corrèze de Jean-Luc Aubarbier

Résumé :

Une expérience communautaire unique en France créée avec le soutien du baron de Rothschild : de jeunes Allemands, juifs, communistes intellectuels, fuyant l’arrivée d’Hitler au pouvoir vivent en autarcie dans un kibboutz, au cœur d’un petit village corrézien. Pour eux, ce petit village près de Brive est comme un bout de terre promise.

Ils s’appellent Yohann, Magda, Haïm, Sarah… Ces jeunes Allemands, juifs, communistes, ont fui l’arrivée de Hitler au pouvoir. Après leur apprentissage à la ferme-école, ils partiront pour la Palestine. Tous ont le coeur à l’ouvrage, un enthousiasme à toute épreuve, mais en ces lieux marqués par la Première Guerre, l’accueil est pour le moins glacial. Peu à peu, par leurs efforts conjugués, par leur bonne éducation, ils gagnent la sympathie des habitants.
Seul le sous-préfet de Brive, fasciste dans l’âme, s’est juré de fermer le kibboutz. Et plus encore depuis que son fils Frédéric fréquente la jolie Sarah…

Un grand roman sur l’élan d’une jeunesse solidaire et engagée d’après des faits historiques au coeur du village de Nazareth, en Corrèze.

Pour en savoir plus

L’auteur :

Diplômé à l’INSEEC Bordeaux, il a travaillé pendant quatre ans comme contrôleur de gestion dans une société commerciale puis a repris une librairie à Sarlat en 1983.

Il est membre d’une obédience maçonnique française de rite écossais. Passionné par l’histoire, il a rédigé pendant vingt ans des guides touristiques et des ouvrages sur le catharisme et les Templiers.

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Mon avis :

Je ne suis pas une adepte de ce qu’on appelle les romans du terroir. Celui-ci me tentait beaucoup de par le sujet méconnu abordé, un kibboutz en Corrèze. Connaissant le style de Jean-Luc Aubarbier, j’étais impatiente de découvrir ce récit inspiré de faits réels qui s’est révélé passionnant et intense. Un coup de coeur dans ma Sélection 2022.

Qui sauve une vie, sauve l’humanité. (Talmud)

1933. 

L’arrivée de juifs étrangers dont des Allemands à Nazareth suscite beaucoup de froideur de la part des habitants meurtris par la Première Guerre mondiale. Sur cette terre promise, Yohann, Magda, Haïm, Sarah… vont faire leur apprentissage du travail de la terre pour pouvoir s’installer en Palestine. Vivants du fruit de leur labeur, ils arrivent peu à peu à se faire respecter par les villageois mais devront faire face à un ennemi de taille, Albert Malaterre, sous-préfet de Brive qui leur voue une haine féroce. Sauver les juifs dont de nombreux apatrides qui ont fuient une mort certaine tel est le plan du baron de Rothschild et de Jacques Hellbronner, juriste et conseiller d’Etat après la découverte du macabre plan d’Hitler écrit dans Mein Kampf. D’où leur idée de créer un kibboutz dans un village rural dirigé par des kibboutzniks. Ces jeunes issus pour la plupart de milieux aisés vont connaître la dureté du travail à la ferme mais aussi les joies de cultiver et réaliser quelque chose par eux-mêmes. Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite

Désobéir de Benoît Hers & Vincent Dugomier (Les enfants de la Résistance 6)

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A partir de 9 ans.

Résumé :

A Stalingrad, le 2 février 1943, l’Allemagne nazie venait de perdre une bataille décisive. Pour la première fois en Europe, les Allemands reculaient ! Un espoir !

L’Allemagne a décidé de faire venir de force des travailleurs français pour faire tourner ses usines. Chez nous, tous les Français entre 20 et 22 ans étaient envoyés en Allemagne pour le Service du Travail Obligatoire (STO). Beaucoup voulaient  y échapper.

Est-ce que notre réseau, le Lynx allait pouvoir les protéger et encourager les autres à désobéir ?

François, Lisa et Eusèbe décident d’aider les récalcitrants à fuir. Mais les autorités ont aussi créé la Milice française et c’est une menace supplémentaire qui se profile pour tous les résistants…

Scénariste :

À l’instar de toute une génération d’auteurs bruxellois, Vincent Dugomier suit les cours d’Eddy Paape, à St-Gilles, au milieu des années 80. Il y fait la connaissance d’une bande de dessinateurs à laquelle il reste fidèle depuis plus de vingt ans. C’est également là qu’il développe son goût pour la bande dessinée jeunesse, goût qu’il a le loisir d’exercer dans les animations de « Spirou » qu’il écrit pour ses amis Ers, Mauricet, Gazzoti, Wurm ou Cornette. Très à l’aise dans les univers qui ont bercé son enfance, il se fait remarquer en produisant nombre de gags du « Marsupilami » et en collaborant à l’écriture de « Benoît Brisefer ». Dugomier est doué pour ajouter une petite touche de surnaturel au monde de l’enfance – en attestent « Muriel et Boulon » au Lombard et « Les Démons d’Alexia » écrits pour son ami Benoît Ers. Avec la collection de prestige dédiée à Franquin chez Marsu Productions, qu’il dirige depuis 2005, il se découvre une nouvelle passion pour le travail d’archives rares. Après avoir écrit l’excellent thriller pour adolescents « Hell School », Vincent Dugomier revient avec une série historique pour jeune public, « Les Enfants de la Résistance ». Depuis peu, il nous parle de son amour des vieilles mécaniques avec « Garage de Paris », « La Naissance de la 4CV » ou avec une bio de Jacky Ickx.

Dessinateur :

Déjà tout petit, Benoît Ers dessinait dans ses cahiers d’écolier. A 17 ans, il remporte le concours scolaire de BD à Angoulême. Après sa formation à l’école des Beaux Arts d’Epinal, il reçoit une proposition de Marsu Productions ce qui lui permet de s’installer à Liège comme illustrateur indépendant et de commencer à dessiner pour le magazine « Spirou ». Un début de carrière prometteur pour ce jeune auteur qui rencontre son complice avec qui il va collaborer pendant des années, Vincent Dugomier. A deux, ils créent « Muriel et Boulon » au Lombard, série humoristique puis s’engagent sur la piste des « Démons d’Alexia ». Ils ont travaillé ensuite sur « Hell School ». « Les Enfants de la Résistance » présage à nouveau une belle collaboration !

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Mon avis :

Mention spéciale pour le dossier de presse proposé par NetGalley.

19 février 1943. Lisa annonce à ses amis Eusèbe et François l’annonce d’une guerre totale annoncée par Joseph Goebbels, le ministre de la propagande nazie et proche d’Hitler. Un discours pour remotiver l’Allemagne après la défaite de l’armée allemande à Stalingrad. Afin de remplacer leurs hommes partis à la guerre, ils vont réquisitionner ceux des pays occupés pour les utiliser comme main-d’oeuvre. Grâce au gouvernement de Vichy, le Service du Travail Obligatoire (STO) est instauré.

Beaucoup vont tout faire pour éviter de partir en Allemagne travailler pour l’ennemi.

Auront-ils le courage de rejoindre le maquis ? Rien n’est moins sûr !

Lisa, Eusèbe et François voient-là un nouveau défi pour leur réseau de résistance « Le Lynx ». Des tracts sont semés un peu partout pour encourager les Français à protéger les jeunes du STO. En voyant les écluses, nos amis ont peut-être une idée qui pourrait contrecarrer le projet d’envoi des jeunes Français au STO. Pendant ce temps, les parents d’Eusèbe font partis d’une filière permettant de faire passer des Juifs en Suisse.

Le vent est en train de tourner, les choses et les mentalités évoluent peu à peu mais la guerre est loin d’être finie… Lire la suite