Vers la terre promise d’Anna Jacobs (Le Vent de l’Espoir/The Lancashire Settlers Series 1)

Crédits : Editions de L’Archipel.

Résumé :

Après le succès de la trilogie « Cassandra », la nouvelle saga d’évasion australienne d’Anna Jacobs !

Lancashire, 1857.

Pour échapper à un mariage arrangé par son père, Liza, 17 ans, embarque avec la famille qui l’emploie pour l’Australie. Mais au cours de la traversée, la jeune femme fait une terrible découverte qui compromet toutes ses chances d’avenir.

Employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien, Liza doit obéir à son père qui  exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.

Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. A bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre. Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ? Lire la suite

Libération d’Imogen Kealey

En cours d’adaptation cinématographique

Résumé :

Pour les Alliés, elle est une farouche combattante de la liberté, une légende des opérations spéciales. Pour la Gestapo, elle est la Souris blanche et la personne la plus recherchée de France. Alors que le pays tente de s’extraire des griffes du nazisme, Nancy Wake, une jeune journaliste australienne, se retrouve à la tête d’un réseau de la Résistance marseillaise. Traquée par le nouveau commandant allemand chargé de l’épuration de la ville, Nancy s’échappe de justesse en Grande-Bretagne après l’arrestation de l’homme qu’elle aime. Elle rejoint le Special Operations Executive et est parachutée en Auvergne, où elle combat les nazis aux côtés des maquisards.

Portrait de femme édifiant et roman historique palpitant, Libération fait revivre l’une des figures méconnues les plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Imogen Kealey est le pseudonyme qui réunit la romancière Imogen Robertson et le scénariste américain Darby Kealey, désireux de raconter l’histoire de Nancy Wake, l’une des femmes les plus décorées de la guerre.

Mon avis :

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ? Lire la suite

Le Templier de l’ombre de Mireille Calmel (Le Templier de l’ombre 1)

Résumé :

Un thriller médiéval envoûtant, un roman de fièvre et de passion…

Crédit : XO Editions.

12 février 1306, Razès.

« Cela aurait dû être le plus beau jour de ma vie : mon frère, André, chevalier de l’ordre du Temple, me conduisant à l’autel où m’attendait l’homme parfait qu’il m’avait choisi pour époux. Seulement voilà, au jour de mes noces, j’étais seule. Tous deux avaient disparu… »

Depuis ce jour, la jeune Margaux de Dente cherche la vérité. Une vérité enfouie dans cette vallée du Razès où vibre encore l’histoire des cathares. Elle se croyait forte, capable de retrouver les siens. Elle ne s’attendait pas à ce que les vrais coupables jalonnent son parcours de cadavres. Elle n’imaginait pas devoir devenir une autre pour leur échapper.

Il ne lui reste qu’un ultime combat à mener. Mais qui de l’alchimiste, du cathare, du templier en détient la clef ? Celle qui lui permettra de survivre et de se relever…

Avec sa plume enchanteresse, Mireille Calmel nous entraîne, au cœur de l’ancien pays cathare, sur les chemins mystérieux de l’ordre du Temple. La quête de vérité haletante et inoubliable d’une femme courage.

Interview de Mireille Calmel

L’auteur :

Mireille Calmel est l’une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d’exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd’hui traduits dans quinze langues.

Après le succès de sa dernière série « Les Lionnes de Venise », Mireille Calmel offre avec « La louve cathare » une nouvelle fresque historique à la hauteur des précédentes qui a pour origine l’histoire des cathares.

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Mon avis :

Merci aux Editions XO pour l’envoi de ce premier tome et à NetGalley pour sa version numérique.

On attend toujours avec impatience la sortie d’un nouveau livre de Mireille Calmel, cette fois-ci, cette nouvelle duologie est particulière étant donné que j’ai pu rencontrer pour la première fois un auteur, qui plus est Mireille Calmel. Une rencontre assez intimiste à la médiathèque de ma ville, ce que l’hypersensible que je suis a fortement apprécié. Intimidée, j’ai rencontré une personne qui à l’image de ce qu’elle montre sur les réseaux sociaux est authentique, naturelle, spontanée, simple… J’ai ainsi pu dédicacer ce premier tome et ait apprécié ce moment d’échange. J’ai aussi rencontré une personne extraordinaire, solaire qui force le respect, Lola Victor-Pujebet. Deux rencontres que je ne suis pas près d’oublier.

Inclus une carte des lieux et une bibliographie.

12 février 1306, Razès.

Abandonnée devant l’autel, Margaux de Dente cherche à comprendre pourquoi son frère André n’a pas tenu sa promesse. Où est-il ainsi que son promis ? Déterminée à avoir des réponses, Margaux va se lancer dans une quête qui la conduira vers un ennemi aussi mystérieux que dangereux, craint de tous et n’hésitant pas à semer des cadavres sur son chemin. Quelle était la mission de son frère au point de mentir à ses proches ? Suite à une nuit d’horreur, Margaux trouve refuge au prieuré et va disparaître pour renaître sous une identité qui devrait lui permettre d’avoir des réponses.

Quel est l’objet ramené d’Orient par son frère qui pousse à commettre des meurtres ?

Des Cathares seraient-ils vivants ? 

Qui se cache derrière les Yeux de la montagne ?

Jusqu’où ira Gontran de Brac pour posséder le pouvoir suprême ?

Margaux découvrira-t-elle enfin le secret qui entoure ses origines ? Lire la suite

Sous le ciel de Maralinga de Judy Nunn

Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune Anglaise courageuse et aventureuse à la recherche de la vérité dans un monde obsédé par la suprématie nucléaire.

1956, Angleterre.

Elisabeth Hoffmann est une femme déterminée et indépendante qui se bat pour exercer son métier de journaliste dans un monde d’hommes. Son fiancé, le jeune lieutenant Daniel Gardiner, vient d’accepter un poste d’un an dans le sud de l’Australie, en échange d’une promotion rapide. Maralinga, au coeur du bush, est la terre des Aborigènes depuis 40.000 ans. C’est à présent une base militaire anglaise, construite en un claquement de doigts, pour effectuer des tests nucléaires dans le plus grand secret.

Nous sommes en pleine Guerre Froide, c’est la course à l’armement entre les grandes puissances mondiales. Dans ce territoire isolé et violent, infecté par la folie et l’excitation provoquée par les tests sur les armes atomiques, les tensions sont fortes. Petraeus Mitchell, anthropologiste, tente d’alerter l’armée sur le danger qu’encourent les populations locales. Harold Dartleygh, directeur du MI6, et le séduisant Gideon Melbray, son agent sous couverture, ont d’autres préoccupations : préserver le secret des essais nucléaires et masquer les « accidents » qui en découlent. Daniel va décéder dans de mystérieuses circonstances. Elisabeth va traverser la moitié de la Terre pour aller sur les lieux du drame, et essayer de découvrir ce qui se trame là-bas.

Le best-seller captivant et stimulant de Judy Nunn.

Pendant les jours les plus sombres de la guerre froide, dans un désert isolé d’Afrique du Sud, l’avenir d’une nation se décide…

Une grande saga romanesque sous forme d’enquête, dans le paysage grandiose du bush australien.

L’auteur :

Judy Nunn est née en 1945 à Perth, en Australie. Elle fut comédienne, actrice et scénariste pour la télévision avant de se consacrer avec succès à l’écriture. Autrice de 15 romans, elle a vendu près d’un million d’exemplaires de ses grandes sagas, Judy Nunn est l’un des auteurs les plus célèbres d’Australie. En 2015, elle a été nommée membre de l’Ordre d’Australie pour son « service important aux arts de la scène en tant que scénariste et actrice de théâtre et de cinéma, et de la littérature en tant qu’auteur ». Elle écrit ses best-sellers depuis le bureau de son domicile qu’elle partage avec son mari Bruce Venables.

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Mon avis :

Merci aux éditions Mon Poche pour l’envoi de ce récit instructif et dont les descriptions magnifiques m’ont emmené dans l’outback australien.

Crédits : Mon Poche.

Journaliste à Aldershot, Elizabeth rencontre Daniel Gardiner, lieutenant dans le Royal Army Service Corps lors d’une commémoration. Rédactrice pour The Guardian, Elizabeth compte bien se faire une place dans des rubriques autres que féminines. Sur les terres aborigènes, ceux-ci voient la course au nucléaire prendre leurs terres et leurs moyens de subsistances. La prophétie est en marche. Harold Dartleigh, sous-directeur du M16 va prendre part aux essais nucléaires à Maralinga. Daniel part en mission top secrète à Maralinga laissant Elizabeth en Angleterre. Quant aux Aborigènes, ils se cachent des Blancs, essayant de survivre sur leurs terres que ces étrangers leurs ont pris.

Le premier essai nucléaire a eu une force équivalente à celle qui a anéanti Hiroshima au prix de 100 000 vies humaines. Le sort des Aborigènes, la mort de Pete, ami de Daniel, la mort de celui-ci déguisée en accident, la lettre envoyée à Elizabeth… La thèse du suicide de son fiancé pousse Elizabeth à traquer la vérité et à rendre justice à des vies sacrifiées au nom de la science et de la politique.

Que vaut le sacrifice d’une vie face aux secrets d’Etat ? Lire la suite

Royale de Danielle Steel

Résumé :

Scandale ou conte de fées ?

Juin 1943.

Alors que la Luftwaffe bombarde sans relâche Londres et ses environs, le roi se résout à envoyer sa benjamine, de santé fragile, dans le Yorkshire.

Au manoir des Hemmings, où peu de gens connaissent sa véritable identité, la fougueuse princesse Charlotte devient une simple roturière. Avec pour seule compagnie son fidèle étalon, une orpheline de guerre et un jeune homme sur le point de partir au front, le quotidien s’annonce morose. Le destin va pourtant bientôt frapper à sa porte…

Kent, années 1960.

Sur le domaine des Markham, Annie, la fille du palefrenier, grandit parmi les domestiques sans soupçonner que sa vie s’apprête à basculer.

L’auteur :

Avec plus d’une centaine de livres publiés en France et des millions d’exemplaires vendus à travers le monde, Danielle Steel est, depuis ses débuts, une auteure au succès inégalé publiée dans soixante-neuf pays et traduite dans quarante-trois langues. Aux États-Unis, ses romans figurent systématiquement en tête des listes des meilleures ventes du « New York Times » depuis 1981. Danielle Steel ne se contente pas d’être écrivaine : très active sur le plan social, elle a créé et dirigé deux fondations. L’une, la « Nick Traina Foundation », du nom de son fils défunt, consacrée aux personnes atteintes de maladies mentales et aux enfants victimes de maltraitances, l’autre chargée de venir en aide aux sans-abri.

C’est aussi une généreuse mécène passionnée par l’art contemporain. Longtemps propriétaire d’une galerie, elle organise et sponsorise toujours de nombreuses expositions consacrées à de jeunes artistes de talent. Danielle Steel a vécu en Europe et a séjourné en France – dont elle parle parfaitement la langue – durant plusieurs années avant de retourner à New York achever ses études. Si elle a débuté dans la publicité et les relations publiques, elle s’est rapidement mise à écrire et a aussitôt conquis un immense public, très fidèle et en constante augmentation. Lorsqu’elle travaille à un roman (sur sa vieille Olympia mécanique de 1946), elle peut s’y consacrer toute la journée et une partie de la nuit. D’autant que son exceptionnelle puissance de travail lui permet de mener trois livres de front, construisant la trame du premier, rédigeant le deuxième et peaufinant le troisième. Toutes ces activités ne l’empêchent pas de donner la priorité absolue à sa vie personnelle et elle forme avec ses enfants une famille heureuse et unie, sa plus belle réussite et sa grande fierté. Danielle Steel a été faite officier de l’ordre des Arts et Lettres en 2002 et en 2014, elle a été promue au grade de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. En France, son fan club compte près de 100 000 membres.

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Mon avis :

Je suis une fidèle lectrice de Danielle Steel et notamment de ses livres se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que l’histoire de celui-ci soit ce à quoi je m’attendais, j’ai eu l’impression que les événements s’enchaînaient trop vite d’où le fait que je sois passée à peu de chose du coup de coeur. Evidemment, je n’ai pas pu manquer de faire le rapprochement avec la série « The Crown », rien que la couverture m’y a fait automatiquement penser. Une lecture passionnante, très rapide et addictive.

Crédits : Les Presses de la Cité.

Juin 1943.

Trois ans sous les bombardements ravagent l’Angleterre et ses monuments historiques. Des morts, des orphelins, des sans-abris… Le roi Frederik, la reine Anne et leurs deux filles s’investissent chacun à sa façon à l’effort de guerre. Seule Charlotte se le voit interdit en raison de son asthme aggravé par les raids.

Inquiets, ses parents l’envoient chez des aristocrates dans le Yorkshire sous une fausse identité. Adieu princesse Charlotte Windsor, place à Charlotte White.

Une vie au grand air, sans obligations royales avec pour compagnie Henry Hemmings et Lucy Welsh, une orpheline londonienne… Et surtout la possibilité de pratiquer l’équitation, sa grande passion. Hypnotisé par Charlotte, Henry Hemmings est loin de se douter qu’il est tombé amoureux d’un membre de la famille royale. Leur amour et le départ d’Henry au front va les pousser à toutes les audaces qui ne sont pas sans conséquences. Un secret caché aux yeux de tous, une perte douloureuse, une épreuve à mener seule et une nouvelle vie empreinte de sacrifices vont conduire Lucy à mentir. Un secret d’Etat, une correspondance royale, des amours basés sur des mensonges et une vérité qui pourrait tout changer…

Entre secrets et mensonges, l’amour d’une mère en quête de rédemption ! Lire la suite

Captive du prince kurde d’Angeline Peyre

Résumé :

Orient, 1187.

Ysabelle est acculée : le fort où elle a vécu les derniers mois est assiégé par les Sarrasins, son mari, aussi froid que violent, l’a répudiée et refuse de payer sa rançon, et ses rares alliés sont impuissants face à l’ennemi. Sa vie et son destin sont entre les mains du prince Tarkan al-Shirkuh, qui menace de la vendre comme esclave sur les marchés de Damas. Dans ces conditions, le désir est un luxe inaccessible autant que dangereux, pourtant Ysabelle ne peut nier le trouble qui s’empare d’elle quand les yeux noirs du prince plongent dans les siens…

L’auteur :

Archiviste le jour, c’est  la nuit qu’Angeline Peyre se consacre à l’écriture de romances du temps passé. Sous sa plume nocturne, hommes et femmes s’affrontent et se découvrent. Soucieuse de partager ses rêves et incorrigible romantique, elle compte sur la magie de la rencontre amoureuse pour élargir les horizons et faire découvrir l’Histoire sous un autre jour.

Mon avis :

Très surprise par la minceur du livre (on dirait un Azur), j’ai eu un coup de coeur pour cette romance follement addictive. Terminée en quelques heures, j’ai passé un super moment, certes il n’y a pas d’action tout le long du récit, ces événements sans temps mort qui me plaisent tant… Tout n’est que séduction et audace mais c’est tellement bien écrit qu’on se laisse envoûter et prendre au jeu d’une lecture instructive et muy calienté…

Royaume franc de Jérusalem, octobre 1187.

Ysabelle de Kermadec a été envoyé comme émissaire par le comte de Plessis afin d’avoir une entrevue avec le prince Tarkan al-Shirkuh. Déterminée, la jeune femme a dû quitter sa Bretagne natale pour après un mariage forcé, suivre son mari violent en Terre sainte où elle est reléguée au rang de suivante d’une noble dame. Humiliée par les femmes au-dessus de sa condition, Ysabelle est sacrifiée tel un pion sur un échiquier politique. Vaincus, les Francs n’ont d’autres choix que de se soumettre au désir du prince Tarkan qui les rançonnent.

Répudiée par son mari, Ysabelle se retrouve démunie, seule et sans argent pour pouvoir retourner en France. A la merci du prince Tarkan, elle va tout faire pour asseoir sa liberté mais ne pensait pas succomber au charme quasi magnétique de son geôlier. Achetée par le prince et envoyée chez lui, elle devient l’esclave de ses nuits mais refuse une vie de servitude et d’esclavage. Têtue, Ysabelle s’affirme au contact du prince et est déterminée à se battre pour sa liberté. Quant au prince, obsédée par le courage et la beauté de la jeune femme, il n’aura de cesse de l’éloigner de lui afin de ne pas succomber au désir de la protéger d’un amour impossible entre deux peuples ennemis. Sa conscience le travaille jour et nuit tandis que ressurgit la mort de sa femme enceinte violée et tuée par les Francs.

Ysabelle est bien plus que la captive de ses nuits mais arrivera-t-il à temps pour le lui dire ? Lire la suite

La mariée écossaise de Fanny André

Résumé :

L’auteur :

Fanny André est née en 1984. Après avoir déménagé plusieurs fois pour ses études, elle vit actuellement dans les Alpes. Elle doit sa première parution à un père enthousiaste qui a aussitôt lancé l’impression de plusieurs exemplaires du chef d’œuvre, aujourd’hui introuvable.

Elle a ensuite suivi un cursus littéraire et des études aux Beaux-Arts qui lui ont donné l’envie d’écrire et de dessiner tout à la fois. Après plusieurs années pendant lesquelles l’écriture a dû refluer derrière les études et le travail, Fanny André a pu revenir à ses premiers amours en 2010. Elle retrouve l’envie d’écrire et de partager des histoires. Une histoire en entraînant une autre, il aura fallu attendre 2014 pour qu’elle ose envoyer à différents éditeurs son travail et participe à plusieurs concours. C’est ainsi qu’en 2015 paraissent plusieurs ouvrages chez différents éditeurs.

Ces derniers temps, l’écriture prend une grande place dans son quotidien et elle a du délaisser ses pinceaux mais elle essaie de conserver ce lien particulier en invitant dans ses écrits toutes les images, les tableaux et musiques qui la font rêver, et qui, elle l’espère, en feront rêver d’autres…

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Mon avis :

Une romance qui avait tout pour me plaire mais finalement l’histoire s’installe lentement, trop à mon goût, de même que la relation de Lorna et Clayton. Les descriptions et le contexte historique très intéressant ont pris trop d’importance et je n’ai pas réussi à m’attacher à l’histoire qui est axé sur Matthew. Seule la fin m’a paru plus intéressante, la relation des personnages évoluant au gré du danger des rébellions jacobites Il n’en résulte pas moins que l’histoire de l’Ecosse, la méfiance de Lorna et des Ecossaises ainsi que les rébellions jacobites sont parfaitement retransmis.

Ecosse, 1745.

Fille d’une aventure d’un soir, Lorna travaille dans la taverne de son oncle et s’occupe de ses neveux livrés à eux-mêmes. Le général Clayton Dee vient de perdre son épouse, le laissant seul avec son nouveau-né Matthew. Malheureusement, la guerre entre l’Angleterre et l’Ecosse ne lui permet pas d’avoir le temps pour trouver quelqu’un de confiance à qui confier son fils.

C’est dans une taverne qu’il trouve la solution à son problème en voyant Lorna s’occuper d’enfants tout en subissant les foudres de son oncle. Ni une, ni deux, Clayton achète Lorna lui épargnant également un funeste destin. Séparée de ses neveux, Lorna se retrouve mariée à un parfait inconnu qui plus est un Anglais. S’occuper de Matthew alors qu’elle a laissé ses neveux à la merci de leur père la ronge de culpabilité mais quand elle apprend que les Ecossais se dirigent sur Directon, Lorna prendra tous les risques pour protéger Matthew.

Clayton a du mal avec Lorna, la manière dont il l’a épousé le fait culpabiliser déjà augmenté par la situation d’envahisseur des Anglais sur les terres écossaises. La méfiance de Lorna n’aide pas à temporiser la situation mais l’amour qu’elle a envers son fils telle une mère envers son enfant, le trouble plus qu’il ne le voudrait. Un acte de bravoure va briser les tensions entre elle et Clayton. Quand les ragots sont de plus en plus dérangeants, Lorna va prendre une décision lourde de sens quant à leur relation.

Clayton arrivera-t-il à trouver les mots pour l’empêcher de s’éloigner de lui et de Matthew ?

Leur amour en ces temps troublés l’emportera-t-elle sur la guerre qui fait rage ? Lire la suite

Le feu sous la dentelle d’Anna Lyra


Résumé :

Paris, 1796.

En apparence, Constance s’étourdit de bals, de frivolité, et des folies de la jeunesse parisienne au lendemain de la Terreur. En réalité, une colère sourde gronde en elle : elle a tout perdu dans la violence de la Révolution. Sa famille a péri sous la lame de la guillotine, elle-même a failli les suivre, et son cœur réclame réparation. C’est dans ce contexte qu’elle rencontre Gabriel Rocheran, avocat piquant de sarcasme et fervent partisan des idées égalitaires.
Ils s’opposent dès le premier regard, les premiers mots, et pourtant ils ont désespérément besoin l’un de l’autre…

L’auteur :

Férue d’Histoire et de belles histoires, Anna Lyra a une formation d’historienne et nourrit une véritable passion pour le passé, les vies de nos ancêtres telles qu’elles ont pu être. L’écriture, elle la vit depuis qu’elle sait tenir un crayon : elle a remporté son premier prix littéraire à douze ans, a été publiée à dix-sept ans sous un autre nom. Cette jeune maman a coutume de dire qu’elle a les pieds dans le présent, le cœur dans le passé et la tête dans les nuages. Sa plume pétillante nous emporte dans un tourbillon de romance, d’Histoire, d’aventure, avec une petite touche d’humour.

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Mon avis :

J’ai une attention toute particulière pour Harlequin, j’ai lu ma première romance historique chez eux et je ne les aie plus lâchés et ce peu importe les collections. J’inaugure donc la refonde la collection « Victoria », rebaptisée « Victoria – Romance ». J’ai été attiré par le sujet des rescapés de la Terreur. Déjà quand j’étais plus jeune, je me demandais ce qui était arrivé aux enfants de Marie-Antoinette et Louis XVI. Qu’étaient-ils devenus, qui s’en étaient occupés… J’ai eu un coup de cœur que ce soit pour l’histoire ou les personnages aux caractères si entiers… Pas de temps mort, les annotations historiques (très important), le déroulé de l’histoire, tout est parfait. Maintenant, il ne me reste qu’à trouver la version papier. 

 6 août 1794, 19 thermidor, an II.

Constance d’Albert sent son tour de monter à la guillotine approcher, elle attend son heure, celle qui la fera rejoindre ses parents et sa sœur. Grâce à Joséphine, veuve de Beauharnais, Constance tient bon depuis leur arrestation dans leur hôtel particulier car nobles, en vertu de la Loi des suspects. Dans la prison des Carmes, le bruit de la charrette est annonciateur de la Dame Guillotine connu sous le nom de Hachoir National où le temps est suspendu au nom de celui qui va mourir. La mort du Boucher va leur rendre la liberté. Seule, ses biens confisqués, Constance va accepter l’hospitalité de Joséphine pour murir son plan de vengeance.

Deux ans plus tard, 7 mars 1796.

Constance se rend au bal donné par une amie de Joséphine, celle-ci tentant faire son retour en société avec pour objectif de se marier pour assurer l’avenir de ses enfants et le sien, unique choix d’une femme seule dans le besoin.

Bien en vue dans la société du Directoire, Constance a tissé sa toile pour mieux s’approcher de son ennemi, le député Cambacérès, celui qu’elle croit responsable de la mort de sa famille en plus de lui avoir spolié ses biens. Lors de ce bal, Constance doit rencontrer Gabriel Rocheran, un avocat qui prendra en charge sa demande. Sous ces mondanités se joue des décisions sérieuses telle la politique. Constance se souviendra longtemps de sa rencontre avec Gabriel. Une méprise pour lui qui ne voit qu’en elle une séductrice cherchant quelqu’un pour l’entretenir, profitant du luxe tandis que le peuple meurt de faim. Quant à Constance, elle ne voit en Gabriel qu’un rustre renfrogné et grossier. Deux êtres qu’en apparence tout opposent vont s’allier pour asseoir leur soif de vengeance. Tant de vies gâchées pour un idéal qui n’est qu’utopie où la misère côtoie toujours la richesse. Le 9 mars 1796, Joséphine épouse Bonaparte. Gabriel est curieux de la personnalité de Constance qui joue les mondaines et est très intelligente, s’intéressant à des sujets et des préoccupations peu communs aux femmes à cette époque.

Que cache-t-elle derrière cette apparente frivolité ? Lire la suite

D’écume et de sang de Mireille Calmel

Résumé :

La confession bouleversante de Jeanne de Belleville, pirate au courage inouï…

« Je n’avais pas le droit de l’aimer. Pourtant, il nous a suffi d’un seul regard échangé pour que nous sachions que nous étions l’un à l’autre et que nous le resterions jusqu’à notre dernier souffle. Pas un instant je n’ai cessé de penser à lui, d’être à lui.

Alors, quand le roi de France me l’a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s’est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l’être impitoyable que l’Histoire a retenu sous le nom de la “Tigresse bretonne”.

Pour que ma vérité s’entende, voici ma confession. Sans espoir de pardon. Et sans regrets. »

Jeanne de Belleville,
dame de Clisson et de Montaigu. 25 avril 1359

L’histoire d’amour tragique de Jeanne de Belleville, la pire ennemie du roi de France, sur terre comme sur mer. Un destin hors du commun qui fera d’elle une légende. Un roman épique et puissant sur l’une des plus grandes héroïnes de la guerre de Cent Ans.

L’auteur :

Mireille Calmel est l’une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d’exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd’hui traduits dans quinze langues.

Après le succès de sa dernière série « Les Lionnes de Venise », Mireille Calmel offre avec « La louve cathare » une nouvelle fresque historique à la hauteur des précédentes qui a pour origine l’histoire des cathares.

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Vous voulez en savoir plus sur le travail de l’auteur, c’est sur son site que Mireille Calmel nous dévoile tout ses secrets enfin presque :

Interview de Mireille et indices sur son prochain roman

Mon avis :

Fidèle lectrice de Mireille Calmel, je tiens à remercier XO Editions pour l’envoi de son roman. Après avoir vu le Secret d’Histoire consacré à Jeanne de Belleville, je n’avais qu’une hâte, celle de découvrir le nouveau roman de Mireille Calmel. Et je l’ai lu en une journée, l’excuse étant une histoire impossible à lâcher et des chapitres relativement courts. Pour ceux qui ont lu ses précédents romans, une allusion à « La fille des Templiers » est mentionné. Jeanne de Belleville plus connue sous la Tigresse bretonne est devenue une légende que Mireille Calmel a su mettre en lumière pour ses lecteurs qui sont transportés dans une histoire hors du commun que seule une passionnée d’histoire pouvait dévoiler. Un récit émotionnellement passionnant et déchirant !

Un amour au premier regard, c’est ce qui arrive à Jeanne de Belleville sauf que c’est Olivier de Clisson, l’ennemi de son père. Un amour d’enfance survivra au temps qui passe, un amour qui va changer la vie de Jeanne et sa famille, la mort de sa mère dont son père la rend responsable. Seule pour affronter son destin, Jeanne peut compter sur Auline, Bertrand et les gens de la maisonnée pour la soutenir. Grâce à une éducation similaire à celle qu’a donné Aliénor d’Aquitaine à ses enfants, Jeanne sait se défendre et reconnaître la valeur des gens.

Septembre 1313.

Geoffroy de Châteaubriant, son futur époux ? Se marier avec son cousin, tel est l’ordre de son père auquel Jeanne va devoir se soumettre et ce de la plus vile des manières.

11 ans plus tard, Jeanne est en apparence soumise à son mari, enfermée à Château Briant et subissant les vices de son mari. Leurs deux enfants lui furent arrachés dès leur plus jeune âge, leurs avenirs déjà tracés par Geoffroy.

Le 15 septembre 1324, Jeanne tue un loup sur le domaine d’Olivier de Clisson, étourdie, elle est prise en charge par Olivier. Admirée par les gens de Château Briant, son héroïsme lui permet de garder à distance son mari surtout maintenant qu’elle attend l’enfant d’Olivier. Un enfant de l’amour, une petite Ysabeau à protéger. Veuve, Jeanne détient le secret de la mort de son époux en plus de devoir cacher sa fille aux yeux de tous. Un second mariage, un second époux bien différent du précédent, tel est le que son père lui a réservé. Jeanne connaîtra treize années de bonheur auprès de celui qu’elle aime après avoir enduré tant de souffrances. Lire la suite

Les lumières d’Assam de Janet MacLeod Trotter ( Tyneside Sagas 1)

Résumé :

De l’Inde luxuriante aux quartiers sordides de Newcastle, de l’existence privilégiée des colonies aux combats des suffragettes, l’itinéraire d’une femme déterminée et courageuse, décidée à se battre contre l’adversité pour assurer son indépendance.

Clarrie Belhaven vit une jeunesse idyllique sur la plantation de thé indienne de son père, avec sa sœur Olivia. Mais l’alcoolisme et les dettes de ce dernier mettent en péril leur patrimoine et, lorsqu’il meurt brutalement, les jeunes femmes se retrouvent démunies. La fière Clarrie ayant rejeté l’aide de leur voisin, le séduisant Wesley Robson, les deux sœurs doivent quitter l’Inde et rejoindre leur cousin, tenancier d’un pub, en Angleterre. Transformée en esclave domestique par l’épouse de celui-ci, Clarrie va tenter d’échapper à son emprise en se faisant engager comme gouvernante chez un avocat. Mais la réapparition d’un homme de son passé risque de tout bouleverser…

Janet MacLeod Trotter signe une magnifique saga romanesque, dans laquelle son héroïne n’est pas sans nous rappeler la Scarlett d’Autant en emporte le vent.

L’auteur :

Britannique, Janet MacLeod Trotter est l’auteur d’une dizaine de romans à fortes résonances historiques. « Les Lumières d’Assam », son premier texte publié en France a été sélectionné parmi les meilleurs « Romantic Novels » de l’année 2008 en Angleterre.

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Mon avis :

La couverture de l’édition de France Loisirs est sublime et donne envie de découvrir cette histoire romanesque. La partie sur l’Inde m’a rappelé la magnifique trilogie de Kate McAlistair et la saga d’Emma Harte pour la partie se déroulant en Angleterre. Un subtil mélange qui révèle une histoire prenante et intéressante. Les descriptions de l’Inde avec ses traditions sont enchanteresses et invitent au voyage. Un récit romanesque au charme évanescent. Certains trouveront que l’héroïne subit épreuve sur épreuve, sans répit. Personnellement, j’ai été happé par l’histoire du début à la fin, juste je regrette que le personnage principal ne fasse que de brèves apparitions et que la suite de la série ne soit pas traduite en français.

Assam, Inde, 1904.

Clarrie Belhaven doit faire face à la descente aux enfers de son père suite au tremblement de terre qui a tué leur mère et son enfant à naître. La plantation de thé est au bord du gouffre.

Quand Wesley Robson vient en Inde, le père de Clarrie est en colère. Le fils de son ennemi sous son toit. Issues d’un mariage anglo-indien, Clarrie et Olivia font face aux rejets de la société anglaise qui ne veut pas de métisse en leur cercle. Sauvée par Wesley Robson, Clarrie et lui échangent un baiser passionné mais le tempérament de la jeune femme jette un froid dans leur relation notamment quand la jeune femme est l’enjeu d’une proposition qu’elle juge scandaleuse. Seules et sans ressources, Clarrie et Olivia se rendent à Newcastle chez leur oncle et sa femme qui tiennent un pub dans un les bas-fonds de l’Angleterre.

Esclaves, elles sont privées de toute liberté et doivent se battre pour survivre. Seul William Stock, le fils d’un avocat apporte un peu de gaité dans leur terne existence. Une opportunité leur permet de se sortir de l’emprise de leur oncle et apporte une lueur d’espoir d’un avenir meilleur.

Employées auprès de personnes respectables, les années passent et la vie de Clarrie prend un autre tournant quand elle devient propriétaire d’un salon de thé dans un quartier populaire. Mariée à son ancien employeur, elle subit les commérages et le rejet de la bonne société mais est indépendante. Le retour de Wesley Robson va semer la zizanie dans son quotidien.

La Première Guerre mondiale annonce des heures sombres pour Clarrie et Olivia qui vont devoir survivre face à de douleurs épreuves et aux mensonges de ceux qui les méprisent.

De l’Inde aux bas quartiers de Newcastle, le destin d’une jeune femme fière et indépendante en lutte contre les sentiments d’un premier amour perdu !