Vers la terre promise d’Anna Jacobs (Le Vent de l’Espoir/The Lancashire Settlers Series 1)

Crédits : Editions de L’Archipel.

Résumé :

Après le succès de la trilogie « Cassandra », la nouvelle saga d’évasion australienne d’Anna Jacobs !

Lancashire, 1857.

Pour échapper à un mariage arrangé par son père, Liza, 17 ans, embarque avec la famille qui l’emploie pour l’Australie. Mais au cours de la traversée, la jeune femme fait une terrible découverte qui compromet toutes ses chances d’avenir.

Employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien, Liza doit obéir à son père qui  exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.

Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. A bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre. Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ? Lire la suite

L’Ecossaise d’Inverness d’Aurélie Depraz (Sasunnachs & Highlanders 3)

Pour en savoir plus (bonus…)

Le dessous des cartes

Coulisses

Chronique du tome 1 

Chronique du tome 2

Disponible sur Amazon.

Précisons que ses romans sont à prix très doux et disponibles avec l’abonnement Kindle Unlimited et Amazon Prime.

L’auteur :

Née à Paris en 1987, Aurélie Depraz écrit depuis sa plus tendre enfance où au fil des ans elle s’est découvert une passion pour l’histoire, pour la photographie, pour la littérature, pour les voyages dans des contrées reculées…

Aurélie Depraz vit à Bordeaux et est depuis peu auteur à plein temps.

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Mon avis :

Comme chaque fois, je suis impatiente et captivée par les romans d’Aurélie. Outre la couverture magnifique, le résumé me donne encore une fois très envie de le lire. J’adore l’Ecosse et il est rare que je n’aime pas une lecture sur ce sujet. Sur ce tome, les descriptions et l’histoire de l’Ecosse sont très présents, plus à mon sens que dans les précédents romans. 

Josh Cullingham doit marier sa soeur Isabelle à Duncan MacDougal, un ordre de Sa Majesté Edouard d’Angleterre, une alliance pour la paix entre l’Angleterre et l’Ecosse.

Pour assurer la sécurité de sa soeur, Josh l’escorte jusqu’à son mari potentiel. Isabella dont l’avenir est déjà tout tracé sans qu’elle ait son mot à dire tente de faire bonne figure devant son frère. Dans le fief des MacDougal, Josh sent un piège se refermer sur eux.

Séréna MacDougal est invisible aux yeux de Duncan et de ses frères. Bâtarde, elle va vite comprendre pourquoi on ne l’a pas chassée à la mort de sa mère.

Grâce à Aeden MacWilliam, la vie est plus agréable pour Séréna qui excelle à la chasse au tir à l’arc. Une vie de liberté au grand air qui va brutalement s’arrêter quand Duncan met son projet à exécution. Un mariage entre le futur duc d’York et une bâtarde, le scandale est des plus criants.

Les voici tous les deux les pions de la vengeance d’un homme avide de pouvoir.

Pour sauver Séréna des griffes de Duncan, Josh sera prêt à tout même à se marier avec une parfaite inconnue sans se douter du secret de ses origines.

Leur histoire sera sous le sceau des mensonges et des secrets mais aussi d’une attirance fulgurante. Traitée comme une reine, Séréna culpabilise malgré elle de mentir à celui qu’elle aime.

Comment avouer la vérité à Josh sans le perdre à jamais ?

Comment aider Isabella en proie aux affres d’un amour impossible pour Aeden ?

Ce troisième tome est une véritable leçon d’histoire qui m’a presque fait passer l’histoire de Séréna et Josh au second plan. Les descriptions sont également plus nombreuses. L’avantage est qu’on est en totale immersion et au cœur des relations difficiles entre l’Ecosse et l’Angleterre.

Plus qu’une romance, un voyage immersif aux origines des relations entre l’Ecosse et l’Angleterre !

Captive du prince kurde d’Angeline Peyre

Résumé :

Orient, 1187.

Ysabelle est acculée : le fort où elle a vécu les derniers mois est assiégé par les Sarrasins, son mari, aussi froid que violent, l’a répudiée et refuse de payer sa rançon, et ses rares alliés sont impuissants face à l’ennemi. Sa vie et son destin sont entre les mains du prince Tarkan al-Shirkuh, qui menace de la vendre comme esclave sur les marchés de Damas. Dans ces conditions, le désir est un luxe inaccessible autant que dangereux, pourtant Ysabelle ne peut nier le trouble qui s’empare d’elle quand les yeux noirs du prince plongent dans les siens…

L’auteur :

Archiviste le jour, c’est  la nuit qu’Angeline Peyre se consacre à l’écriture de romances du temps passé. Sous sa plume nocturne, hommes et femmes s’affrontent et se découvrent. Soucieuse de partager ses rêves et incorrigible romantique, elle compte sur la magie de la rencontre amoureuse pour élargir les horizons et faire découvrir l’Histoire sous un autre jour.

Mon avis :

Très surprise par la minceur du livre (on dirait un Azur), j’ai eu un coup de coeur pour cette romance follement addictive. Terminée en quelques heures, j’ai passé un super moment, certes il n’y a pas d’action tout le long du récit, ces événements sans temps mort qui me plaisent tant… Tout n’est que séduction et audace mais c’est tellement bien écrit qu’on se laisse envoûter et prendre au jeu d’une lecture instructive et muy calienté…

Royaume franc de Jérusalem, octobre 1187.

Ysabelle de Kermadec a été envoyé comme émissaire par le comte de Plessis afin d’avoir une entrevue avec le prince Tarkan al-Shirkuh. Déterminée, la jeune femme a dû quitter sa Bretagne natale pour après un mariage forcé, suivre son mari violent en Terre sainte où elle est reléguée au rang de suivante d’une noble dame. Humiliée par les femmes au-dessus de sa condition, Ysabelle est sacrifiée tel un pion sur un échiquier politique. Vaincus, les Francs n’ont d’autres choix que de se soumettre au désir du prince Tarkan qui les rançonnent.

Répudiée par son mari, Ysabelle se retrouve démunie, seule et sans argent pour pouvoir retourner en France. A la merci du prince Tarkan, elle va tout faire pour asseoir sa liberté mais ne pensait pas succomber au charme quasi magnétique de son geôlier. Achetée par le prince et envoyée chez lui, elle devient l’esclave de ses nuits mais refuse une vie de servitude et d’esclavage. Têtue, Ysabelle s’affirme au contact du prince et est déterminée à se battre pour sa liberté. Quant au prince, obsédée par le courage et la beauté de la jeune femme, il n’aura de cesse de l’éloigner de lui afin de ne pas succomber au désir de la protéger d’un amour impossible entre deux peuples ennemis. Sa conscience le travaille jour et nuit tandis que ressurgit la mort de sa femme enceinte violée et tuée par les Francs.

Ysabelle est bien plus que la captive de ses nuits mais arrivera-t-il à temps pour le lui dire ? Lire la suite

L’époux inconnu de Gayle Callen (Brides of Redemption 1)

Résumé :

Angleterre, 1841.

Réveillée par des coups puissants à sa porte, Cecilia Mallory a la surprise de découvrir son mari… qu’elle voit pour la première fois. Elle a épousé le sergent Blackthorne par mandat, alors qu’il était basé en Inde, afin de remplir la clause lui permettant d’accéder à son héritage. Mais jamais il n’avait été convenu qu’il reviendrait en Angleterre, s’imposerait dans sa vie et refuserait toute annulation de leur union ! Elle pensait que seul un vétéran âgé, désintéressé et disgracieux accepterait ce mariage peu conventionnel.

Face à cet homme aussi séduisant que mystérieux, elle perd tous ses moyens… et céder au désir brûlant qui les pousse l’un vers l’autre devient de plus en plus tentant !

L’autrice :

Gayle Callen vit en banlieue dans l’état de New York, avec son mari et ses trois enfants. Elle passe beaucoup de temps à assister à des matchs et à des courses de cross country. En dehors de l’écriture, elle adore lire, chanter, faire du crochet et se plonger dans la recherche historique. Elle a été présidente des Central New York Romance Writers et est membre des Romance Writers of America. Elle a écrit deux trilogies médiévales sous le nom de Julia Latham et de la romance contemporaine sous celui d’Emma Cane.

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Mon avis :

Je n’avais pas prévu de me laisser séduire par cette romance mais le second tome à paraître me tentant énormément, j’ai sollicité celui-ci sur NetGalley. 

De 1841 à 1842, lady Cecilia Mallory a entretenu une correspondance avec le sergent Blackthorne qu’elle connaît par l’intermédiaire des lettres de son père. Ce même sergent qui l’a vu mourir dans ses bras en Inde.

Son frère Oliver est devenu comte d’Appertan mais vit le deuil à travers les excès tandis qu’elle gère l’intendance du domaine familial. Deux deuils sont venus assombrir sa vie, celui de son père et celui de son amie Hannah Webster, morte noyée.

La sœur de celle-ci, Pénélope est la fiancée de son frère. Pour toucher son héritage, Cecilia prend la décision de contracter une union par procuration avec le sergent Blackthorne, ne pensant jamais le rencontrer, un arrangement purement pratique qui lui permettra de gagner son indépendance.

Middlesex, Angleterre, 1843.

En plein orage, le sergent Blackthorne débarque à Appertan Hall pour sa convalescence. Tous les deux pensaient que l’autre n’était pas comme ils l’avaient imaginé à travers leurs correspondances et la cohabitation avec son mari jeune et beau va s’avérer compliqué.

Michael, vicomte Blackthorne est subjugué par sa jeune épouse et compte bien faire de cet arrangement un mariage d’amour. Avant, il veut découvrir pourquoi Cecilia a besoin de contrôler sa fortune et va se méfier de son frère qui n’est que mépris et arrogance. Tout comme Cecilia qui va garder un œil sur son mari.

D’étranges incidents viennent perturber Cecilia depuis que le sergent Blackthorne est arrivé. Blackthorne qu’elle laisse prendre plus de place dans sa vie jusqu’à le laisser reprendre en main son frère.

Pourquoi Penelope veut-elle hâter son union avec son frère ? Lire la suite

La mariée écossaise de Fanny André

Résumé :

L’auteur :

Fanny André est née en 1984. Après avoir déménagé plusieurs fois pour ses études, elle vit actuellement dans les Alpes. Elle doit sa première parution à un père enthousiaste qui a aussitôt lancé l’impression de plusieurs exemplaires du chef d’œuvre, aujourd’hui introuvable.

Elle a ensuite suivi un cursus littéraire et des études aux Beaux-Arts qui lui ont donné l’envie d’écrire et de dessiner tout à la fois. Après plusieurs années pendant lesquelles l’écriture a dû refluer derrière les études et le travail, Fanny André a pu revenir à ses premiers amours en 2010. Elle retrouve l’envie d’écrire et de partager des histoires. Une histoire en entraînant une autre, il aura fallu attendre 2014 pour qu’elle ose envoyer à différents éditeurs son travail et participe à plusieurs concours. C’est ainsi qu’en 2015 paraissent plusieurs ouvrages chez différents éditeurs.

Ces derniers temps, l’écriture prend une grande place dans son quotidien et elle a du délaisser ses pinceaux mais elle essaie de conserver ce lien particulier en invitant dans ses écrits toutes les images, les tableaux et musiques qui la font rêver, et qui, elle l’espère, en feront rêver d’autres…

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Mon avis :

Une romance qui avait tout pour me plaire mais finalement l’histoire s’installe lentement, trop à mon goût, de même que la relation de Lorna et Clayton. Les descriptions et le contexte historique très intéressant ont pris trop d’importance et je n’ai pas réussi à m’attacher à l’histoire qui est axé sur Matthew. Seule la fin m’a paru plus intéressante, la relation des personnages évoluant au gré du danger des rébellions jacobites Il n’en résulte pas moins que l’histoire de l’Ecosse, la méfiance de Lorna et des Ecossaises ainsi que les rébellions jacobites sont parfaitement retransmis.

Ecosse, 1745.

Fille d’une aventure d’un soir, Lorna travaille dans la taverne de son oncle et s’occupe de ses neveux livrés à eux-mêmes. Le général Clayton Dee vient de perdre son épouse, le laissant seul avec son nouveau-né Matthew. Malheureusement, la guerre entre l’Angleterre et l’Ecosse ne lui permet pas d’avoir le temps pour trouver quelqu’un de confiance à qui confier son fils.

C’est dans une taverne qu’il trouve la solution à son problème en voyant Lorna s’occuper d’enfants tout en subissant les foudres de son oncle. Ni une, ni deux, Clayton achète Lorna lui épargnant également un funeste destin. Séparée de ses neveux, Lorna se retrouve mariée à un parfait inconnu qui plus est un Anglais. S’occuper de Matthew alors qu’elle a laissé ses neveux à la merci de leur père la ronge de culpabilité mais quand elle apprend que les Ecossais se dirigent sur Directon, Lorna prendra tous les risques pour protéger Matthew.

Clayton a du mal avec Lorna, la manière dont il l’a épousé le fait culpabiliser déjà augmenté par la situation d’envahisseur des Anglais sur les terres écossaises. La méfiance de Lorna n’aide pas à temporiser la situation mais l’amour qu’elle a envers son fils telle une mère envers son enfant, le trouble plus qu’il ne le voudrait. Un acte de bravoure va briser les tensions entre elle et Clayton. Quand les ragots sont de plus en plus dérangeants, Lorna va prendre une décision lourde de sens quant à leur relation.

Clayton arrivera-t-il à trouver les mots pour l’empêcher de s’éloigner de lui et de Matthew ?

Leur amour en ces temps troublés l’emportera-t-elle sur la guerre qui fait rage ? Lire la suite

Le feu sous la dentelle d’Anna Lyra


Résumé :

Paris, 1796.

En apparence, Constance s’étourdit de bals, de frivolité, et des folies de la jeunesse parisienne au lendemain de la Terreur. En réalité, une colère sourde gronde en elle : elle a tout perdu dans la violence de la Révolution. Sa famille a péri sous la lame de la guillotine, elle-même a failli les suivre, et son cœur réclame réparation. C’est dans ce contexte qu’elle rencontre Gabriel Rocheran, avocat piquant de sarcasme et fervent partisan des idées égalitaires.
Ils s’opposent dès le premier regard, les premiers mots, et pourtant ils ont désespérément besoin l’un de l’autre…

L’auteur :

Férue d’Histoire et de belles histoires, Anna Lyra a une formation d’historienne et nourrit une véritable passion pour le passé, les vies de nos ancêtres telles qu’elles ont pu être. L’écriture, elle la vit depuis qu’elle sait tenir un crayon : elle a remporté son premier prix littéraire à douze ans, a été publiée à dix-sept ans sous un autre nom. Cette jeune maman a coutume de dire qu’elle a les pieds dans le présent, le cœur dans le passé et la tête dans les nuages. Sa plume pétillante nous emporte dans un tourbillon de romance, d’Histoire, d’aventure, avec une petite touche d’humour.

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Mon avis :

J’ai une attention toute particulière pour Harlequin, j’ai lu ma première romance historique chez eux et je ne les aie plus lâchés et ce peu importe les collections. J’inaugure donc la refonde la collection « Victoria », rebaptisée « Victoria – Romance ». J’ai été attiré par le sujet des rescapés de la Terreur. Déjà quand j’étais plus jeune, je me demandais ce qui était arrivé aux enfants de Marie-Antoinette et Louis XVI. Qu’étaient-ils devenus, qui s’en étaient occupés… J’ai eu un coup de cœur que ce soit pour l’histoire ou les personnages aux caractères si entiers… Pas de temps mort, les annotations historiques (très important), le déroulé de l’histoire, tout est parfait. Maintenant, il ne me reste qu’à trouver la version papier. 

 6 août 1794, 19 thermidor, an II.

Constance d’Albert sent son tour de monter à la guillotine approcher, elle attend son heure, celle qui la fera rejoindre ses parents et sa sœur. Grâce à Joséphine, veuve de Beauharnais, Constance tient bon depuis leur arrestation dans leur hôtel particulier car nobles, en vertu de la Loi des suspects. Dans la prison des Carmes, le bruit de la charrette est annonciateur de la Dame Guillotine connu sous le nom de Hachoir National où le temps est suspendu au nom de celui qui va mourir. La mort du Boucher va leur rendre la liberté. Seule, ses biens confisqués, Constance va accepter l’hospitalité de Joséphine pour murir son plan de vengeance.

Deux ans plus tard, 7 mars 1796.

Constance se rend au bal donné par une amie de Joséphine, celle-ci tentant faire son retour en société avec pour objectif de se marier pour assurer l’avenir de ses enfants et le sien, unique choix d’une femme seule dans le besoin.

Bien en vue dans la société du Directoire, Constance a tissé sa toile pour mieux s’approcher de son ennemi, le député Cambacérès, celui qu’elle croit responsable de la mort de sa famille en plus de lui avoir spolié ses biens. Lors de ce bal, Constance doit rencontrer Gabriel Rocheran, un avocat qui prendra en charge sa demande. Sous ces mondanités se joue des décisions sérieuses telle la politique. Constance se souviendra longtemps de sa rencontre avec Gabriel. Une méprise pour lui qui ne voit qu’en elle une séductrice cherchant quelqu’un pour l’entretenir, profitant du luxe tandis que le peuple meurt de faim. Quant à Constance, elle ne voit en Gabriel qu’un rustre renfrogné et grossier. Deux êtres qu’en apparence tout opposent vont s’allier pour asseoir leur soif de vengeance. Tant de vies gâchées pour un idéal qui n’est qu’utopie où la misère côtoie toujours la richesse. Le 9 mars 1796, Joséphine épouse Bonaparte. Gabriel est curieux de la personnalité de Constance qui joue les mondaines et est très intelligente, s’intéressant à des sujets et des préoccupations peu communs aux femmes à cette époque.

Que cache-t-elle derrière cette apparente frivolité ? Lire la suite

Un Highlander pour un autre d’Aurélie Depraz (Sasunnachs & Highlanders 2)

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Coulisses

Chronique du tome 1 

Disponible sur Amazon.

Précisons que ses romans sont à prix très doux et disponibles avec l’abonnement Kindle Unlimited et Amazon Prime.

L’auteur :

Née à Paris en 1987, Aurélie Depraz écrit depuis sa plus tendre enfance où au fil des ans elle s’est découvert une passion pour l’histoire, pour la photographie, pour la littérature, pour les voyages dans des contrées reculées…

Aurélie Depraz vit à Bordeaux et est depuis peu auteur à plein temps.

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Mon avis :

Il était attendu, je l’ai lu et j’ai craqué dès les premiers chapitres. Gros coup de cœur pour cette suite qui peut se lire indépendamment et qui une fois encore transporte ses lecteurs en Ecosse dans un voyage où l’amour et la haine se mélangent dans une romance passionnante. Ce roman ne fait pas exception, à chaque parution, Aurélie Depraz améliore si tant est que ce soit possible ses écrits avec force détails historiques, description pour un voyage enchanteur jusqu’à la dernière page.

Firth of Forth, Ecosse, juillet 1374.

En route pour rejoindre son promis, Alison de Masny qui sort tout juste de huit années de couvent ne s’attendait pas à être enlevée par des Highlanders contre une rançon. Fille de Marguerite de Norfolk, Alison n’a pas eu son mot à dire sur cette union purement politique et n’a jamais vu son futur mari Baltair Callahan, seigneur de Galloway. Des alliances ayant pour unique but de renforcer la paix fragile entre l’Ecosse et l’Angleterre. Après avoir quitté Bordeaux pour le couvent, Alison découvre l’Ecosse, ravagée par les guerres et très différente de ce qu’elle a vu jusqu’ici.

Quand Liam l’enlève, il ne s’attendait pas à une furie pareille et est content de son évanouissement même si ce n’est que temporaire. Liam MacWilliam a accepté le plan de son oncle pour l’argent dont son clan a cruellement besoin mais ne s’attendait pas à une demoiselle aussi séduisante et impertinente. Qui plus est à ressentir des sentiments pour sa captive qui durant ce long périple va mettre ses nerfs à rude épreuve.

Dans le fief des MacWilliam Alison se découvre une amie en la sœur de Liam, Seonaid et découvre la haine d’Aeden, le frère de Liam qui voue une haine féroce à Seonaid et à Alison. Une haine qui pourrait s’avérer utile en temps voulu. Une nuit de passion suffit pour que Liam comprenne l’importance d’Alison dans sa vie.

Partagé entre amour et devoir, quelle décision prendra-t-il ?

Comment Alison réagira quand elle apprendra qu’elle a été utilisée, telle une vulgaire marchandise ? Lire la suite

Les lumières d’Assam de Janet MacLeod Trotter ( Tyneside Sagas 1)

Résumé :

De l’Inde luxuriante aux quartiers sordides de Newcastle, de l’existence privilégiée des colonies aux combats des suffragettes, l’itinéraire d’une femme déterminée et courageuse, décidée à se battre contre l’adversité pour assurer son indépendance.

Clarrie Belhaven vit une jeunesse idyllique sur la plantation de thé indienne de son père, avec sa sœur Olivia. Mais l’alcoolisme et les dettes de ce dernier mettent en péril leur patrimoine et, lorsqu’il meurt brutalement, les jeunes femmes se retrouvent démunies. La fière Clarrie ayant rejeté l’aide de leur voisin, le séduisant Wesley Robson, les deux sœurs doivent quitter l’Inde et rejoindre leur cousin, tenancier d’un pub, en Angleterre. Transformée en esclave domestique par l’épouse de celui-ci, Clarrie va tenter d’échapper à son emprise en se faisant engager comme gouvernante chez un avocat. Mais la réapparition d’un homme de son passé risque de tout bouleverser…

Janet MacLeod Trotter signe une magnifique saga romanesque, dans laquelle son héroïne n’est pas sans nous rappeler la Scarlett d’Autant en emporte le vent.

L’auteur :

Britannique, Janet MacLeod Trotter est l’auteur d’une dizaine de romans à fortes résonances historiques. « Les Lumières d’Assam », son premier texte publié en France a été sélectionné parmi les meilleurs « Romantic Novels » de l’année 2008 en Angleterre.

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Mon avis :

La couverture de l’édition de France Loisirs est sublime et donne envie de découvrir cette histoire romanesque. La partie sur l’Inde m’a rappelé la magnifique trilogie de Kate McAlistair et la saga d’Emma Harte pour la partie se déroulant en Angleterre. Un subtil mélange qui révèle une histoire prenante et intéressante. Les descriptions de l’Inde avec ses traditions sont enchanteresses et invitent au voyage. Un récit romanesque au charme évanescent. Certains trouveront que l’héroïne subit épreuve sur épreuve, sans répit. Personnellement, j’ai été happé par l’histoire du début à la fin, juste je regrette que le personnage principal ne fasse que de brèves apparitions et que la suite de la série ne soit pas traduite en français.

Assam, Inde, 1904.

Clarrie Belhaven doit faire face à la descente aux enfers de son père suite au tremblement de terre qui a tué leur mère et son enfant à naître. La plantation de thé est au bord du gouffre.

Quand Wesley Robson vient en Inde, le père de Clarrie est en colère. Le fils de son ennemi sous son toit. Issues d’un mariage anglo-indien, Clarrie et Olivia font face aux rejets de la société anglaise qui ne veut pas de métisse en leur cercle. Sauvée par Wesley Robson, Clarrie et lui échangent un baiser passionné mais le tempérament de la jeune femme jette un froid dans leur relation notamment quand la jeune femme est l’enjeu d’une proposition qu’elle juge scandaleuse. Seules et sans ressources, Clarrie et Olivia se rendent à Newcastle chez leur oncle et sa femme qui tiennent un pub dans un les bas-fonds de l’Angleterre.

Esclaves, elles sont privées de toute liberté et doivent se battre pour survivre. Seul William Stock, le fils d’un avocat apporte un peu de gaité dans leur terne existence. Une opportunité leur permet de se sortir de l’emprise de leur oncle et apporte une lueur d’espoir d’un avenir meilleur.

Employées auprès de personnes respectables, les années passent et la vie de Clarrie prend un autre tournant quand elle devient propriétaire d’un salon de thé dans un quartier populaire. Mariée à son ancien employeur, elle subit les commérages et le rejet de la bonne société mais est indépendante. Le retour de Wesley Robson va semer la zizanie dans son quotidien.

La Première Guerre mondiale annonce des heures sombres pour Clarrie et Olivia qui vont devoir survivre face à de douleurs épreuves et aux mensonges de ceux qui les méprisent.

De l’Inde aux bas quartiers de Newcastle, le destin d’une jeune femme fière et indépendante en lutte contre les sentiments d’un premier amour perdu !

Une impétueuse gouvernante de Anne Gracie

RITA Award by Romance Writers of America Nominee, Best First Book (2000), 2001 Best Regency Romance Winner, OKRWA National Readers’ Choice Awards.

Résumé :

1812, Angleterre.

Hors de question de la renvoyer chez sa grand-mère à Londres ! Le major Jack Carstairs la prend-il pour une enfant en mal de chaperon alors qu’elle excelle comme gouvernante chez lui ? Pour Kate, orpheline désargentée depuis la guerre d’indépendance espagnole, la cohabitation avec ce rustre, dans la campagne anglaise, est un délice, malgré leurs échanges houleux. Se pourrait-il alors qu’elle se soit fourvoyée sur les intentions de cet homme, malgré leurs récents baisers fougueux ?

L’auteur :

Anne Gracie a toujours aimé les histoires. Elle racontait déjà des histoire à ses animaux dans le bac à sable de son enfance. Une fois qu’elle a su lire, elle n’a cessé plus de parcourir les livres, n’ayant pas la télévision.

Elle a beaucoup voyagé à travers l’Europe. Durant ces voyages elle lisait Enid Blyton, Mary Grant, Rosemary Sutcliffe, Henry Treece, Georgette Heyer, Elyne Mitchell, Jane Austen, Dickens, Mary Stewart…

Elle a écrit son premier roman sur des ordinateurs depuis le Québec, l’Espagne, la Grèce ou l’Indonésie. Et puis elle a découvert la romance…

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Mon avis :

J’en attendais beaucoup de cette romance et au final j’ai été assez déçue. Le contexte historique de la guerre et de la place de la femme sur les champs de bataille est très intéressant et bien décrit mais l’histoire en elle comporte beaucoup de longueurs.

Ken, été 1812.

De retour de la guerre de l’indépendance espagnole, Jack Carstairs ne s’attendait pas à une telle réaction de sa fiancée. Sa cicatrice de guerre lui aura permis d’éviter une union désastreuse.

Londres, automne 1812.

Quand lady Cahill apprend que son petit-fils se terre dans une demeure laissée à l’abandon, la nouvelle de sa filleule Kate Farleigh est peut-être la solution pour son petit-fils.

Suite à une bévue, Kate est kidnappée par lady Cahill. Arrivée à destination, elle s’évanouie et est prise en charge par Jack persuadé qu’elle est la domestique de sa grand-mère. Amusé par l’impertinence et l’impétuosité de la jeune femme, Jack n’est pas au bout de ses surprises et Kate compte bien s’amuser de sa méprise. Mais à vouloir jouer avec le feu, celle-ci pourrait bien s’y brûler. Jeu du chat et de la souris avec des « Je t’aime, moi non plus » incessants.

Trop de longueurs pour avoir la trame intéressante (révélations de Kate à Jack à la fin) dans les dernières pages. Entre une impression que l’auteur comble son histoire et une lassitude certaine, j’ai été déçue ce qui est très dommage par rapport au contexte historique de la guerre dans la Péninsule Ibérique très intéressant.

Au bout du rêve d’Anna Jacobs (Swan Hill/The Traders 2)

Résumé :

Après le succès de la trilogie Cassandra, le deuxième volet de la nouvelle saga d’Anna Jacobs met en scène Ismay Deagan, la sœur de Bram, dont on a fait la connaissance dans le premier volet. Fuyant l’Irlande pour le rejoindre Australie, la jeune femme verra son destin bouleversé au cours de la traversée.

1860. La jeune Ismay Deagan n’a qu’un rêve : quitter l’Irlande pour rejoindre son frère Bram dans la colonie de Swan Hill en Australie, où il est parti tenter sa chance.
Mais leur père a d’autres ambitions pour la jeune fille : la marier à leur voisin, le sournois Rory Flynn, malgré l’antipathie qu’Ismay éprouve à son égard. Un jour que Rory l’a violemment agressée, Ismay décide de s’enfuir.

À bord du bateau qui la conduit au-delà des continents pour y assouvir son rêve, où elle se fait passer pour une veuve désargentée, elle se lie d’amitié avec Adam Treagar. À mesure qu’ils parcourent les océans, de Suez à Singapour en passant par Ceylan, les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre évoluent. Ismay craint alors que son secret soit découvert.

Mais Adam ne cache-t-il pas, lui aussi, certains mystères qu’il tient à dissimuler ?

Leur arrivée en Australie risque-t-elle de faire éclater la vérité et ruiner leur bonheur encore fragile ?

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’attendais avec impatience la suite de « Swan Hill » et de découvrir l’histoire d’Ismay, une histoire qui m’a beaucoup touché de par son départ précipité pour fuir celui qui l’a agressé au bout du monde ou presque. L’Australie où elle compte rejoindre son frère Bram est bien loin et c’est tout un périple qui l’attend semé d’escales dans des lieux exotiques telles les croisières de Mr Cook dont le projet est abordé dans ce récit. On retrouve avec plaisir les personnages du précédent tome et le destin des personnages secondaires a droit à une seconde chance tout comme Ismay et Adam… Un coup de cœur pour un livre qu’on n’arrive pas à lâcher…

Irlande, mai 1868.

Ismay n’a qu’un rêve, quitter l’Irlande pour rejoindre son frère Bram à Swan Hill, en Australie, bravant l’autorité paternelle qui veut la marier de force à Rory Flynn. Pour le moment, elle a trouvé refuge chez ses patrons où Madame Jamieson l’a pris sous son aile comme femme de chambre, la mettant temporairement hors de portée de son père.

Suite à une agression des plus violentes, Ismay part rejoindre son frère à Swan Hill, mettant le plus de distance entre elle et son père.

Adam Tregear part lui aussi en Australie pour prendre possession de son héritage. Un héritage sous conditions et notamment d’Ismay dont l’aide lui sera précieuse pour celle qu’il considère comme sa tante qui souffre du mal de mer. Quant à Rory, il n’est pas prêt à rendre à Ismay sa liberté et est prêt à tout pour la récupérer.

Son voyage sera semé d’embûches mais Ismay pourra compter sur le soutien d’Harriet, la tante d’Adam. Quant à celui-ci, il admire le courage et l’intelligence de la jeune femme face aux épreuves qu’elle doit endurer.

Serait-ce des sentiments qu’ils ressentent l’un pour l’autre ? Lire la suite