La Fabuleuse Librairie de Libby Quinn de Freya Kennedy

Résumé :

Et si ouvrir une librairie n’était pas un rêve irréalisable ?

Libby Quinn en a assez d’être raisonnable. Après avoir passé des années à se démener pour rien dans une boîte de relations publiques irlandaise, elle se retrouve licenciée. Libby décide alors de consacrer toutes ses économies à la réalisation de son rêve : rénover une boutique délabrée pour ouvrir une librairie.
Elle espère que l’ouverture de « Once Upon A Book » sur Ivy Lane sera le parfait hommage à son grand-père bien-aimé qui lui a inculqué l’amour de la lecture et des
livres dès son plus jeune âge.

Mais quand sa vie amoureuse et ses amitiés deviendront encore plus compliquées, Libby aura-t-elle le courage de poursuivre ses rêves ?

L’auteur :

Freya Kennedy est le pseudonyme de l’auteure de thrillers à succès Claire Allan.

Diplômée en journalisme à l’Université d’Ulster, elle débute comme reporter au « Derry Journal ». Après avoir été journaliste, elle se lance dans l’écriture de thrillers.

Sous le nom de Freya Kennedy, elle écrit également des comédies romantiques chaleureuses et drôles pour la célèbre maison d’édition anglaise Boldwood.

Mariée et mère de deux enfants, elle réside à Londonderry, en Irlande du Nord.

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Mon avis :

Merci aux éditions Mon Poche pour m’avoir envoyé ce Service-Presse. J’avais vu ce roman dans son édition grand format et j’ai été ravie de partir à la découverte de la réalisation du rêve de Libby.  J’ai adoré les titres des chapitres qui se révèlent être des titres de romans. L’amour et la passion des livres sont au coeur de l’histoire au point d’en être prenants. J’ai passé un bon moment de lecture même si j’aurais voulu en savoir plus sur la vie de Libby avant d’arriver à Ivy Lane, sa rencontre avec son petit-ami… L’impression qu’il me manquait le début de l’histoire.

Crédits : Editions Prisma.

La relation qu’avait Libby avec son grand-père était magique, remplie d’histoires où régnait l’amour des livres et du partage. C’est grâce à ces moments que Libby va réaliser son rêve et celui que son grand-père n’a jamais pu réaliser. C’est avec beaucoup d’émotions que Libby débute sa nouvelle vie de libraire à Ivy Lane. Un lieu idéal après de nombreux travaux, un défi de taille pour une jeune femme toujours raisonnable qui décide de prendre sa vie en main suite à son licenciement.

Malgré l’aide de son entourage, Libby se rend compte des travaux importants à réaliser et délaisse son petit-ami Ant O’Neill dont la vision de la vie est à l’opposé de la sienne.

Libby arrivera-t-elle à concrétiser son rêve ? Lire la suite

Le nageur d’Auschwitz de Renaud Leblond

Résumé :

Jamais Alfred Nakache, enfant juif de Constantine, n’aurait imaginé défendre un jour les couleurs de la France aux Jeux olympiques de Berlin, en 1936. Ni décrocher le record du monde du 200 mètres brasse papillon en 1941, sous le régime du maréchal Pétain. À force de volonté, armé d’un invincible sourire, il s’est hissé au sommet des podiums.

Mais, lors des championnats de 1943, le voilà interdit de bassin. En décembre de la même année, « le poisson », comme on le surnomme, est arrêté, puis déporté à Auschwitz. Il y bravera ses gardiens en allant nager, au péril de sa vie, dans des réserves d’eau à l’autre bout du camp. Sans savoir s’il reverra un jour sa femme et sa fille, dont il a été séparé, sur le quai, à l’arrivée du convoi 66.

Ce héros oublié revit dans ce roman vrai mettant en scène un gamin qui avait peur de l’eau et aura pratiqué son sport jusqu’en enfer.

L’auteur :

Éditeur et écrivain, Renaud Leblond est l’auteur du « Pouvoir des sectes » (Chêne, 2009) et du « Journal de Jules Rimet ». Passionné de sport, il a fondé en 2012 le Prix de littérature sportive Jules Rimet.

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Mon avis :

Moi qui suis passionnée par la Seconde Guerre mondiale et habitant près de Toulouse, j’ai un peu honte de ne pas connaître l’histoire d’Alfred Nakache. La première fois que je l’ai entendue c’était aux informations, une piscine portant son nom. C’est donc avec beaucoup de curiosité que j’ai sollicité ce Service-Presse sur NetGalley. Je remercie Mylène pour m’avoir permis de connaître son histoire.

Constantine, Algérie, été 1928.

Alfred Nakache a peur de l’eau, une vraie phobie qu’il vaincra à l’âge de 13 ans grâce à un militaire, un geste qui lui permettra de croire en un avenir dans ce sport.

Adolescent, Alfred tombe amoureux de Paule Zaoui avec qui il connaîtra quelques années de bonheur avant le début de la descente aux enfers. Patiemment, Alfred démarre sa carrière et fait parler de lui dans la presse. A Paris, il passe dans la cour des grands, et fait face à l’antisémitisme. Avec Paula, ils vont se battre pour réaliser leurs rêves.

Après la mort de son frère Roger durant la guerre éclair, le 7 octobre 1940, Alfred et Paule sont déchus de leur nationalité et deviennent « indésirables ». N’ayant plus le droit d’exercer, ils fuient Paris et la Gestapo pour trouver refuge à Toulouse.

Le 29 août 1942, une immense rafle démarre dans tout le Sud-Ouest de la France. En novembre, la Gestapo entre dans Toulouse, la zone libre n’est plus.

En juillet 1943, l’étau se resserre autour des Nakache devenus parents d’une petite Annie. La presse encense Alfred de par le fait qu’il est juif mais il peut compter sur les nageurs du club de natation où il s’entraîne qui refuse de participer aux compétions s’il ne peut pas en être, un acte de résistance qui prouve la solidarité du milieu sportif.

Le 20 décembre 1943, la famille Nakache est arrêtée par la Gestapo. Le 10 janvier 1944, ils sont dans un train direction Drancy. Fin Janvier 1944, Aloïs Brunner lui propose de sauver sa vie mais sans sa femme et sa fille. C’est ensemble que les Nakache partent le 20 janvier 1944 dans le convoi 66, direction Auschwitz. Séparés dès leur arrivée, commence le parcours identique à tous les camps de concentration.

Placé à l’infirmerie centrale avec le responsable du block 18, Alfred comprendra bien assez tôt le sort que leur réserve les SS et aidera Robert Waitz à cacher des déportés dans les combles. Sa célébrité ne passe pas inaperçus et le responsable d’Auschwitz n’hésite pas à l’humilier en lui faisant faire des défis mortels. Devenus le jouet des officiers SS et leur divertissement avec Victor Young Pérez, un boxeur professionnel, il est prêt à tout pour survivre et retrouver sa femme et sa fille.

Alfred ira jusqu’à défier ses tortionnaires en nageant sans contraintes dans les bassins où ceux-ci l’humilient.

La fin du IIIème Reich est proche, les Soviétiques gagnent du terrain et approchent pour libérer les camps. Paniqués, les SS emmènent les déportés dans une marche de la mort qui les conduira au camp de Dora et pour les autres au camp de Buchenwald.

Le 11 avril 1945, les Américains libèrent le camp de Buchenwald et découvrent toute l’horreur de la Shoah. Rapatrié, Alfred a du mal à retrouver ce monde qui le croyait mort tandis que l’espoir de revoir sa femme et sa fille s’amenuise.

La nage sera son seul salut quand en 1946, il apprend la mort de sa fille Annie. Le 8 août 1946, Alfred Nakache remporte le record du monde aux championnats de Marseille, un hommage à sa famille définitivement disparue.

A 33 ans, Alfred se qualifie aux JO de Londres. En 1948, il fait sa dernière nage professionnelle, son corps et les sévices subis durant sa déportation ont raison de sa santé.

A Sète, il continue de nager simplement pour le plaisir. Au cours d’une nage, il fait une crise cardiaque et meurt le 4 août 1983 à 67 ans.

Le 12 mars 2021, le gouvernement français lui rend hommage à travers les portraits de 318 personnalités représentatives de l’histoire de la diversité française.

Pour conclure son histoire, le récit des déportés du convoi 66 et des personnes ayant côtoyé Alfred Nakache. Leurs histoires et ce qu’ils sont devenus.

Alfred Nakache a toujours pensé que c’est son ex-rival qui l’a dénoncé à la Gestapo.

Une bibliographie complète ce récit ainsi que les titres des extraits de récits, de témoignages ou de romans qui permettent aux lecteurs de compléter cette lecture.

La vie à contre-courant du nageur d’Auschwitz ! Lire la suite

Pour l’honneur des Rochambelles de Karine Lebert

Collection : Terres de France.

Résumé :

A Trouville, passé et présent se fondent dans la quête de Marion sur les traces de sa grand-mère Alma, héroïne de la Seconde Guerre.

Ancienne Rochambelle, infirmière de la 2ème DB, celle-ci porte en elle un lourd secret qui a hanté toute sa vie…

De nos jours, à Trouville, lors d’une remise de médaille pour saluer son action héroïque durant la Libération, Alma est victime d’un malaise. Elle a ces mots : « Pardonne-moi, Lucie… » Car elle porte en elle un secret qui a hanté longtemps son existence hors du commun. En 1944, Alma s’est enrôlée parmi les Rochambelles, ces infirmières et ambulancières de la 2e DB. Elle était au plus près des soldats, de l’Angleterre aux plages du Débarquement, de Paris à l’Allemagne, conciliant son engagement et sa vie de femme.

Au sein d’une famille désunie, sa petite-fille, Marion, va chercher à remonter le fil du temps et le passé d’Alma, en interrogeant des témoins de l’époque. Afin de savoir qui est Lucie. Et de découvrir le secret coupable d’Alma…

Un roman à la mémoire de ces héroïnes de l’ombre et de l’Histoire que furent les Rochambelles.

L’auteur :

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, Karine Lebert est  une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, France Loisirs, Pocket et De Borée. Elle traite de sujets historiques ou contemporains mettant en scène des personnages féminins dans une langue fluide.

Elle est également vice-présidente de la société des auteurs de Normandie et membre de la société des gens de lettres.

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Mon avis :

Journée des droits des femmes, cette lecture tombe à point nommé, je remercie les éditions Presses de la Cité et NetGalley pour cette lecture très intéressante et importante. Bien que passionnée par les romans sur la Seconde Guerre mondiale, je dois reconnaître mon ignorance quant aux Rochambelles, des femmes infirmières qui ont suivi le général Leclerc au plus près des combats, de la Libération de la France au nid d’aigle d’Hitler. Des femmes qui à l’image des Résistantes ont risqué leurs vies, héroïnes d’un moment où elles étaient indispensables jusqu’à leur retour au statut de femmes au foyer… Un retour, emplis de souvenirs bons et mauvais de ce qu’elles ont vues et vécues, des traumatismes qui ne guériront pas… On retrouve tous les ingrédients de la collection Terres de France à savoir beaucoup de descriptions, certaines longues et pas nécessaires, c’est le seul reproche que je pourrais faire à cette collection bien que je lise les romans qui m’interpellent.

1er août 1944, Uta Beach, Normandie.

Ambulancière de la 2ème DB, l’horreur de la guerre saute aux d’Alma. Un retour en France attendu mais Lucie, sa collègue et amie a des problèmes de santé mentale qui durant leur mission pourrait bien lui causer des problèmes.

Trouville, de nos jours.

Au cours d’une remise de médaille, Alma fait une crise cardiaque. Avant de sombrer, celle-ci chuchote des mots liés à son passé de Rochambelle. Marion, sa petite-fille est persuadée qu’un mystère entoure les actes de sa grand-mère. Au grenier, elle découvre une photo, début de son enquête tandis qu’Alma est entre la vie et la mort. Le coma de sa grand-mère est l’occasion de réunir la famille séparée à cause de la demeure familiale, la villa Augustine qui s’avère être un gouffre financier pour Marion malgré sa situation financière confortable à l’agence immobilière qu’elle gère avec une amie.

Grâce à sa tante Jeanne, Marion comprend qu’elle ne sait rien de la vie de sa grand-mère, si ce n’est la version de la presse. Ce qu’elle va découvrir est loin de ce qu’elle imaginait.

De son amour pour un soldat, à son enfance au Maroc, de son désir d’être médecin au secret qui entoure son amie Lucie.

La vie d’Alma s’entremêle à la quête de vérité de Marion plongeant le lecteur dans une histoire familiale pleine de secrets, de non-dits sur une période trouble de l’histoire de France.

Bien plus que de connaître l’histoire de sa grand-mère, Marion va voir sa vie et celle de ses proches chamboulées lui permettant de comprendre bien des choses sur sa propre vie, sa propre histoire.

La vérité sur le sort des Rochambelles s’imposant dans un milieu d’hommes, leurs courages et leur retour à la vie civile en tant que femmes au foyer, le sort des bébés dans les orphelinats, des bébés volés, la santé mentale…

Karine Lebert aborde beaucoup de sujets relatifs aux femmes et leur rend un vibrant hommage.

Quand la vérité sur des secrets enfouis brise des familles !

Peut-on pardonner les conséquences d’un amour non-partagé ?

Quand on est prêt à tout pour éviter un scandale entachant la réputation de la Libération et de l’armée française quitte à briser une vie que celle-ci n’a jamais épargnée !

Un récit des plus émouvants et bouleversants qui nous entraîne sur les routes au rythme du combat du général Leclerc… Une ode à la liberté des femmes, à leur effort voire sacrifice pour la liberté de leur pays et d’elles-mêmes, pour que les femmes soient reconnues à leur juste valeurs et pas seulement en tant que femme au foyer, soumises au carcan de la société et des hommes.

Un train en hiver de Caroline Moorehead (The Resistance Quartet Series 1)

Nominé pour le prix « Dayton Literary Peace », catégorie Non-fiction.

Résumé :

Maï publiait en cachette des tracts contre l’occupant. Betty transportait des paquets pour la Résistance. Danielle était devenue chef de réseau.
Elles font partie des 230 femmes qui, un matin glacé de janvier 1943, sont conduites par la Gestapo en gare de Compiègne. Leur destination : Auschwitz-Birkenau.
Depuis leur arrestation, leur torture, leur voyage dans le train de la mort, leur vie dans le camp jusqu’à leur libération, ces femmes « ordinaires » ont traversé les cercles de l’enfer mais ont su puiser leur force dans l’amitié, la solidarité et l’entraide pour combattre le nazisme.

La plus jeune a 17 ans, la plus âgée, 67. Un matin glacé de janvier 1943, 230 femmes enfermées dans des camps d’internement français, ces  » châteaux de la mort lente  » sont conduites par la Gestapo en gare de Compiègne. Leur destination : Auschwitz-Birkenau. C’est en chantant La Marseillaise qu’elles feront leur entrée dans le camp d’extermination. Seules 49 d’entre elles en reviendront vivantes.

C’est l’histoire de ces femmes que Caroline Moorehead nous raconte ici.

Des femmes  » ordinaires « , dont beaucoup de résistantes, qui ont tout sacrifié pour combattre le nazisme. Venues d’horizons divers, de classes sociales variées, elles vont puiser leurs forces dans l’amitié, la solidarité et l’entraide.

Depuis leur arrestation, leur torture par la police française ou la Gestapo, leur voyage dans le train de la mort, leur vie dans le camp jusqu’à leur libération par l’Armée rouge en janvier 1945, ce livre restitue, avec une émotion rare, leur traversée des cercles de l’enfer.

« Un hommage, plein d’émotion, au courage des résistantes. » Valérie Trierweiler – Paris Match

« Aussi bouleversant qu’édifiant. » The New York Times Book Review
« Un livre déchirant mais nécessaire. » The Washington Post

L’auteur :

Née à Londres en 1944, Caroline Moorehead est journaliste et présidente de l’Institut britannique des droits de l’homme. Biographe de renom, elle a également écrit pour The New York Review of Books, the Guardian, the Times et The Independent. Elle vit à Londres et en Italie. « Un train en hiver » est son premier livre publié en France.

Mon avis :

J’avais déjà tenté une première lecture mais je m’étais arrêtée au bout de trois pages car le début ne m’avait pas intéressé. On a affaire à un documentaire (pas un roman) avec beaucoup de données chiffrées. Lors de ma deuxième tentative, j’ai dépassé le premier chapitre et je n’ai pas pu le lâcher. Je ne pensais pas avoir affaire à une série, même si chaque livre peut se lire séparément, d’ailleurs il n’y a que celui-ci qui est paru en France à ce jour et c’est bien dommage quand on voit le travail titanesque et le récit aussi précieux et aussi bien écrit mettant en lumière les résistantes, ces femmes qui avaient une vie de famille pour la plupart et qui n’ont pas hésité à sacrifier tout ce qu’elles avaient pour se battre contre l’occupant. Un beau coup de cœur pour un récit très documenté à partir d’archives françaises, polonaises, allemandes mais aussi par les organisations sur les réseaux de résistances, par les familles de celles-ci… A savoir que l’auteur a pu compter sur les témoignages de 4 des 31 000 déportées encore en vie lors de l’écriture de ce livre. 

Dossier avec les fiches sur les résistantes à la fin du livre + une bibliographie avec tous les documents et livres utilisés par Caroline pour écrire ce livre.

La Seconde Guerre mondiale vue de l’intérieur, relatant tous les faits historiques jusqu’à la Résistance, la déportation et l’après…

Quelques unes des résistantes de ce livre :  

Cécile Charua, membre du parti PCF devient agent de liaison pour la Résistance.

Madeleine Passet alias Betty devient la messagère, un élément crucial pour la Résistance.

Maï Politzer, agent de liaison chargée de distribuer un journal clandestin.

Charlotte Delbot, membre des Jeunesses communistes, assistante dans un théâtre.

Danielle Casanova, créatrice des Jeunes Filles de France, créatrice du magazine du même nom, membre actif de la Résistance.

Madeleine Douet, rédactrice et distributrice de tracts.

Georgette Rostaing, officier de liaison et distributrice de matériel clandestin depuis l’arrestation de son frère.

Lulu et Carmen Serre, résistantes elles-aussi.

Et ce n’est qu’une partie des Résistantes dont parle Caroline Moorehead dans ce livre accompagnée de leurs photos respectives.

Paris devint une ville de collaboration, dénonçant tout et tout le monde pour une récompense ou la satisfaction d’avoir dénoncé.

Les attaques contre l’ennemi valurent à la Résistance des représailles sanglantes. Les femmes qui résistaient savaient que leurs vies étaient en danger, la guerre prenant un tournant décisif.

Récit de la Seconde Guerre mondiale en France, de la Résistance, des rafles, des arrestations et déportations de toutes les Résistances françaises, leurs histoires, leurs survies, leurs courages, leur sens de l’amitié, de l’entraide envers leurs camarades… Lire la suite

La vie ne danse qu’un instant de Theresa Révay

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Prix Simone Veil.

Prix des lecteurs du Livre de Poche 2018.

Résumé :

Rome, 1936. Alice Clifford, la correspondante du New York Herald Tribune, assiste au triomphe de Mussolini après sa conquête de l’Abyssinie. Sa liaison avec Don Umberto Ludovici, un diplomate proche du pouvoir fasciste, marié et père de famille, ne l’aveugle pas. Son goût pour la liberté l’empêche de succomber aux sirènes des dictatures.
La guerre menace, les masques vont tomber. Alice découvre les conspirations qui bruissent dans les couloirs feutrés du Vatican et les rues ensanglantées de Berlin. Son attirance pour un journaliste allemand au passé trouble révèle les fêlures de son passé.

Si l’aventurière ne renie jamais ses convictions de femme moderne, toute liberté a un prix. Jusqu’où ira-t-elle pour demeurer fidèle à elle-même ?

Des palais de Rome à la corniche d’Alexandrie, des montagnes d’Éthiopie aux plaines de Castille, une Américaine intrépide et passionnée témoigne d’un monde qui court à sa perte. Theresa Révay nous offre l’inoubliable portrait d’une femme pour qui la vie ne brûle et ne danse qu’un instant.

L’auteur :

Theresa Révay, née à Paris d’un père d’origine hongroise est élevée dans l’idée que Clemenceau est un héros pour certains et le fossoyeur de l’Empire austro-hongrois pour d’autres. D’où ses personnages d’origines diverses, dispersés sur le continent européen qui affrontent les ruptures du XXème siècle. Après des études littéraires à la Sorbonne, elle s’oriente vers la traduction avant de se consacrer à l’écriture. Son prochain roman devrait sortir à l’automne 2020.

Entretien avec Theresa par des blogueuses

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Mon avis :

Je n’aurais de cesse de remercier Theresa Revay et les Editions Albin-Michel pour ce très beau service-presse. Ce roman a été un énorme coup de cœur, vous verrez que vous aurez du mal à le lâcher.  Theresa Revay est une personne très accessible, simple, qui aime discuter et partager des choses avec ses lecteurs, je peux même dire qu’il y a une certaine connexion avec eux via sa page Facebook qui est une belle bulle d’oxygène. Je trouve que le contact avec ses lecteurs est aussi important que d’écrire de beaux romans, pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. J’ai l’impression de dire la même chose à chaque nouveau roman mais celui-ci est le meilleur, celui qui m’a le plus marqué.

Abyssinie, printemps 1936.

Alice Clifford, correspondante de guerre pour le New York Herald Tribune a vu bien des choses notamment comment le Duce a conquis ce territoire africain en utilisant le fameux et non moins dangereux gaz moutarde sur des civils (femmes et enfants).

Sa rencontre avec Karlheinz Winther, journaliste pour le parti socialiste allemand va lui ouvrir les portes des personnages importants de cette époque.

Pour être au cœur de l’histoire en marche, Alice saisit toutes les occasions personnelles et professionnelles et ce au mépris du danger.

Discrète sur son passé, elle jouit de l’instant présent avec les hommes aussi bien qu’avec sa plume.

Elle tourbillonne avec un journaliste nazi, a une liaison avec un diplomate italien marié, elle n’aura de cesse de clamer par ses actes et ses convictions , sa liberté de femme indépendante, amoureux de son métier comme de la vie.

C’est à Alexandrie, le pays de son enfance qu’elle retrouve cette insouciance. Dans cette ville cosmopolite, Alice va faire le point sur sa vie et va prendre des décisions lourdes de conséquences.

Le lecteur découvre les failles d’Alice, sa vulnérabilité, ses secrets, ses non-dits refoulés et peut-être le sens, la raison de son besoin de liberté.

Le portrait poignant et saisissant d’une reporter dans le tourbillon d’un monde en guerre où la vie ne danse qu’un instant ! Lire la suite

Résistante de Jacqueline Fleury-Marié & Jérôme Cordelier

9782702167502-001-T

Résumé :

À 17 ans, Jacqueline Fleury-Marié s’ engage contre l’occupant nazi dans les réseaux Défense de la France puis Mithridate, comme ses parents et son frère.

Distribution de journaux et de tracts, transport de messages, recherche de caches, elle effectue de nombreuses missions de liaison et de renseignement jusqu’à recopier une partie des plans du mur de l’Atlantique. Elle est arrêtée et emprisonnée à Fresnes, torturée par la Gestapo, parquée dans un train de déportation, connaît l’horreur de Ravensbrück puis l’enfer des marches de la mort… Dont elle revient, brisée, mais vivante.

Sur les 1038 résistants élevés « Compagnons de la Libération » par le général de Gaulle, seulement six sont des femmes – un chiffre qui est loin de représenter leur réelle part à cette lutte clandestine.

À 95 ans, Jacqueline Fleury-Marié livre un témoignage exceptionnel et rend hommage à toutes ses compagnes, héroïnes souvent inconnues qui se sont sacrifiées pour leur patrie, la liberté et dont les visages continuent de la hanter.

Pour que l’Histoire ne les efface pas et que les valeurs qui ont porté leur combat éclairent notre époque.

 

 

 

Les auteurs :

Jacqueline Fleury-Marié est une résistante française.

Fille de Désiré Marié, officier du génie, ancien combattant de la Première Guerre mondiale.

À 17 ans, Jacqueline Fleury-Marié s’engage contre l’occupant nazi dans les réseaux Défense de la France puis Mithridate comme ses parents et son frère.

Distribution de journaux et de tracts, transport de messages, recherche de caches, elle effectue de nombreuses missions de liaison et de renseignement jusqu’à recopier une partie des plans du mur de l’Atlantique.

Arrêtée le 27 juillet 1944 en même temps que ses parents, elle est interrogée et torturée par la Gestapo et emprisonnée à Fresnes. Elle en part le 15 août 1944, emmenée en déportation au camp de concentration de Ravensbrück où elle retrouve sa mère. Elle est envoyée le 4 septembre à Buchenwald.

Survivante des sinistres marches de la mort en compagnie de quelques compagnes, elle retrouve la France en mai 1945 où elle rejoint l’Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR).

Depuis, elle milite dans des associations, témoigne et devient présidente de l’ADIR (2002-2006).

Elle participe à la création du Concours national de la résistance et de la déportation et s’y investit dans les établissements scolaires. Elle milite aussi dans le cadre d’Amnesty International.

Elle reçoit la cravate de commandeur de la Légion d’honneur des mains de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, en 1997.

Elevée à la dignité de grand-croix dans l’Ordre national du mérite le 14 mai 2013 et de grand-croix de la Légion d’honneur le 14 juillet 2019.

À 95 ans, elle livre avec Jérôme Cordelier, un témoignage aussi rare que précieux dans « Résistante » (2019, Calmann-Lévy).

Grand reporter au Point depuis 1996, Jérôme Cordelier est rédacteur en chef des dossiers villes et des éditions régionales.

Il a publié plusieurs ouvrages notamment sur les questions religieuses dont « Une vie pour les autres – L’aventure du Père Ceyrac » (Perrin, 2004), « Rebelles de Dieu » (Flammarion, 2011) et « Au nom de Dieu et des hommes » (Fayard, 2017).

Il est l’auteur chez Perrin du « Le Sérail, histoire d’une promotion de l’Ena » (1995) avec Jean-Michel Blanquer. Il a publié aussi avec Martin Hirsch, président d’Emmaüs, « Manifeste contre la pauvreté » (2004).

En 2019, Jérôme Cordelier a accompagné Jacqueline Fleury-Marié pour raconter son histoire dans « Résistante ».

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Jérôme Cordelier

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Mon avis :

Merci NetGalley et les éditions Calmann-Lévy pour ce bouleversant service presse.

Il est difficile voire impossible de donner mon avis comme je l’ai fais pour mes autres chroniques, ce livre est accessible à tous, il fait partit de la longue et indispensable liste de livre à avoir lu dans sa vie notamment sur ce sujet. J’aurais aimé avoir la possibilité de lire des témoignages comme celui-ci lors de mes cours d’histoire sur la Seconde Guerre mondiale, des livres que la jeunesse d’aujourd’hui doit lire pour éviter que celà ne se reproduise.

L’histoire d’une famille qui de génération en génération a résisté durant les deux guerres mondiales. L’histoire de toutes les résistantes et de leurs combats jusqu’aux camps de la mort pour leur liberté et celle de la France.

Souvent méconnues ou tombées dans l’ombre et l’oubli parce qu’elles étaient des femmes prêtes à tout pour leur pays tandis qu’elles n’avaient aucun droit, elles ont pris celui de résister.

Résistante montre à travers l’histoire d’une famille, celle des femmes de l’ombre qui ont contribué à la libération de la France. « Résistante » est un livre complet de par les nombreux extraits et références publiés ceux qui ont résisté. Bien plus qu’un livre, un devoir de mémoire pour ne jamais oublier.

A mettre dans les bibliographies des collèges et lycées et bien sûr entre toutes les mains.