Tokyo Scenario – Rébellion d’une actrice sud-coréenne de Rina B. Owen (Worlds Apart 1)

Résumé :

Adulée pour ses rôles d’héroïne adorable dans des K-Dramas romantiques, Lee Shin est au sommet de sa gloire. Mais pour maintenir son image de jeune femme timide et parfaite, elle doit constamment masquer sa personnalité. Quand on lui propose d’interpréter une tueuse sanguinaire dans un film japonais, elle ne peut résister à la tentation de laisser sa nature indomptable s’exprimer. Elle rejoint alors le casting de ce projet de rêve et donne la réplique à Toma, un acteur difficile à cerner. Se pourrait-il qu’il porte un masque, lui aussi ?

Plongez dans le quotidien exaltant d’une actrice sud-coréenne et laissez-vous porter par des émotions dignes des K-Dramas !

« M’offrirait-il la renaissance professionnelle que j’attendais tant ? »

L’auteur :

Rina B Owen est une auteure de jeunesse et de Fantasy qui habite à Bordeaux. Sa passion pour l’originalité et les fins ouvertes donne un côté poétique à ses textes destinés à faire voyager.
Depuis sa plus tendre enfance, elle aime lire autant qu’écrire et pourrait se perdre pendant des heures entières dans un bon récit. Ses passions sont la pâtisserie et les cafés mignons. Elle ne se balade jamais sans un bon chaï latté à la main et souhaite s’installer dans un pays enneigé.

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Illustratrice :

llustratrice et animatrice digitale australienne, Mijin a grandi à la campagne et a étudié l’animation à l’université. Créatrice des œuvres pour le Festival International de l’Animation australien, pour l’auteure-interprète K-Pop Grazy Grace et pour la marque indépendante de streetwear « ADPT Apparel ». Pendant son temps libre, elle aime regarder des vidéos de Pengsoo et d’animaux trop gros sur YouTube.

Mon avis : 

J’étais assez mitigée, je ne lis pas de romance centrée sur les milieux de tournages, les acteurs… Honnêtement, j’ai été agréablement surprise par la profondeur des personnages, les thèmes abordés comme la santé mentale… C’est ce que j’adore dans les romans K! Story, un axe très psychologie, des récits qui vont au fond des choses… Une très belles renaissance de l’auto-édition à celle de K! Story ! J’adore découvrir par l’intermédiaire de mon rôle d’ambassadrice des romances sur des sujets différents qui me font sortir de ma zone de confort. Les petites goodies donnent une immersion « kawaï » dans le milieu du cinéma.

Lee Shin en a marre de l’image de jeune femme discrète et lisse tels les rôles qu’elle incarne dans les K-Dramas. Une image de poupée parfaite que son agent lui dit d’incarner afin d’atteindre les sommets. Quand une opportunité de jouer le rôle d’une tueuse sanguinaire au Japon lui est proposé, Lee Shin voit enfin l’occasion de montrer une autre facette d’elle.

Arrivera-t-elle à montrer qui elle est réellement à ses fans ? Lire la suite

La Juive de Shanghai de Marek Halter

Résumé :

Un roman vrai sur un incroyable exode oublié…

Berlin, 1937.

Ruth, juive et talentueuse couturière de 22 ans, se lie d’amitié avec Clara, jeune résistante allemande. Pourchassées, elles décident de rejoindre une destination inattendue : Shanghai, où des milliers de juifs se sont réfugiés.

Clara est la première à partir pour la Chine. Ruth, elle, doit traverser l’Europe entière… jusqu’en Sibérie. Grâce au consul japonais de Lituanie, elle obtient un visa pour Kōbe, le grand port du pays du soleil levant. Parvenue enfin à Shanghai – ville bouillonnante où se côtoie un monde interlope d’espions, de trafiquants d’opium et de résistants –, elle y retrouve miraculeusement Clara, devenue agente des communistes.

La suite ? C’est Bo Xiao Nao, la fille de Ruth, qui la raconte. orpheline, elle tombe sur un carnet tenu par sa mère. En le feuilletant, elle découvre, bouleversée, le destin fascinant de celle qu’on appellera à jamais la Juive de Shanghai…

Une œuvre magistrale de Marek Halter.

Interview de l’auteur

L’auteur :

Défenseur acharné de la paix au Proche-Orient, Marek Halter est un écrivain et un essayiste engagé pour la cause des droits de l’homme. Marqué par une enfance difficile, passée entre le ghetto de Varsovie, Moscou et les camps de réfugiés en Ouzbékistan, le jeune Polonais subit de plein fouet la violence antisémite qui ronge l’Europe des années 1940. Rien de surprenant à ce qu’une fois installé en France en 1950, il s’engage dans le militantisme contre l’antisémitisme et le racisme. A l’origine du Comité international pour la paix négociée au Proche-Orient, créé à la suite de la guerre des Six Jours en 1967, il fait partie, quinze ans plus tard, des membres fondateurs de SOS Racisme.  Conteur, éveilleur de conscience et passeur de mémoire, Marek Halter est reconnu internationalement autant pour son œuvre que pour ses actions.

L’œuvre – immense – de Marek Halter a été traduite en plus de vingt langues et s’est vendue à des millions d’exemplaires à travers le monde. Depuis plus de dix ans, il explore dans des romans-événements la place des grandes figures féminines dans les religions monothéistes. Les Éditions Robert Laffont ont publié « Les Femmes de la Bible » (Sarah, 2003, Tsippora, 2003, Lilah, 2004), Marie (2006), La Reine de Saba (2008) et Les Femmes de l’Islam (Khadija, 2014, Fatima, 2015, Aïcha, 2015) et Où allons nous mes amis ? (2017) qui appelle à l’apaisement et à la réconciliation dans une France toujours plus exposée aux tensions religieuses.

Son dernier livre, « Je rêvais de changer le monde » (2018, Robert Laffont / XO éditions) nous invite à revisiter, à travers son propre « voyage », presque un siècle d’Histoire.

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Mon avis :

J’ai lu dernièrement plusieurs romans en lien avec le ghetto de Shanghai et Chiune Sugihara. J’étais ravie de découvrir en avant-première ce roman qui se lit très vite, basé sur une histoire vraie et encore plus que l’Asie durant la Seconde Guerre mondiale soit mise en lumière. Merci à NetGalley France et XO Editions pour m’avoir permis de découvrir un beau coup de coeur dans ma « Sélection 2022 ».

Berlin, décembre 1937-juin 1938.

Ruth Rotstein, 22 ans, est couturière dans une maison de haute couture. Grâce à Frau Opel, sa patronne, elle peut encore travailler car la jeune femme est juive et travaille pour les femmes des dignitaires nazis. Quel chemin parcouru depuis Varsovie où réside ses parents. Grâce à son père, elle habite chez Moses Warbug et sa femme mais le danger rôde jusque sous les fenêtres de l’atelier de couture. Obligée de changer de nom, Ruth n’en oublie pas son rêve de devenir styliste. Seul son journal intime connaît toute son histoire. Dans un parc, Ruth assiste à une descente de la Gestapo et de la Kripo et se réfugie dans un cabanon de jardin où elle rencontre Clara, une jeune communiste blessée. 1938 démarre et avec elle de nouvelles lois et menaces contre les Juifs. Frau Opel offre de faux papiers à Ruth. Clara n’a jamais oublié celle qui lui a sauvée la vie au mépris du danger et s’assure qu’elle va bien mais l’arrivée d’un agent du Komintern et les rafles vont les séparer.

Varsovie-Kranau, 1938-1939.

Deux mois après son arrivée à Varsovie où elle retrouve son cousin Hugo, Ruth revoit ses projets à cause d’un amour naissant et interdit. La Kristallnacht précipite son exode et l’emmène à Kaunas où elle peut poursuivre son voyage vers une terre d’exil grâce à un visa délivré par Chiune Sugihara. Pendant ce temps, Clara désespère de revoir son amie.

Clara pourra-t-elle sauver Ruth comme celle-ci l’a fait pour elle ?

Quel destin attend les deux jeunes femmes à Shanghai ?

Des années plus tard, une femme Bo Xiao-Nao, la dépositaire des carnets de Ruth Rotstein raconte l’histoire de celle qui lui a sauvé la vie grâce à ces fameux carnets. 

Récit magnifiquement écrit sur l’exil des Juifs vers les seuls pays les acceptants encore, une terre promise où ils furent accueillis malgré le fait de vivre dans un ghetto, celui de Shanghai, au moins ils purent tenter de survivre et éviter la déportation et la mort dans les camps de concentration. Les « notes » rappellent les événements et les personnes ayant réellement existé.

L’amitié de deux femmes en exil en lutte vers leurs destins !

Le parcours semé d’embûches d’une Juive vers Shanghai, terre d’espérance !

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

Site officiel

Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

Le Stradivarius de Goebbels de Yoann Iacono

Résumé :

Le roman vrai de Nejiko Suwa, jeune virtuose japonaise à qui Joseph Goebbels offre un Stradivarius à Berlin en 1943, au nom du rapprochement entre l’Allemagne nazie et l’Empire du Japon.

Le violon a été spolié à Lazare Braun un musicien juif assassiné par les nazis. Nejiko n’arrive d’abord pas à se servir de l’instrument. Le violon a une âme. Son histoire la hante.

Après-guerre, Félix Sitterlin, le narrateur, musicien de la brigade de musique des Gardiens de la Paix de Paris est chargé par les autorités de la France Libre de reconstituer l’histoire du Stradivarius confisqué.
Il rencontre Nejiko qui lui confie son journal intime.

L’auteur :

Yoann Iacono a effectué toute sa carrière au sein des collectivités locales. Directeur de l’audit, de l’évaluation et du contrôle de gestion de la ville de Créteil (Val-de-Marne) de 2004 à 2008. Il rejoint ensuite le Conseil régional des Pays de la Loire : il est directeur des finances, du contrôle et des marchés de 2008 à 2011 puis directeur général délégué en charge des ressources et du financement de l’économie régionale de 2011 à 2015. Depuis septembre 2020, il est directeur général délégué Finances, Développement et Transformation économique à la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée.

Pour écrire ce premier roman, Yoann Iacono, 39 ans, a enquêté plusieurs années en France, en Allemagne, au Japon et aux États-Unis où il a eu accès à des fonds d’archives aussi inédits que son sujet. Il a choisi le mode romanesque non pas pour mentir vrai mais parce que, comme l’écrivait Mark Twain, « si la réalité dépasse la fiction, c’est que la fiction doit rester crédible, pas la réalité ».

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Mon avis :

Merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce Service-Presse. Ce livre m’a intrigué dès que des informations ont circulé sur Internet. Passionnée par la Seconde Guerre mondiale, je suis ravie de découvrir cette période vue du coté Asie et notamment le Japon. Peu d’informations encore à ce jour circulent, il y a une sorte de pudeur, d’omerta, la distance entre nos deux pays… Pourtant ce sujet se révèle des plus fascinants et m’a subjuguée. J’ai eu un beau coup de cœur, je l’ai terminé en quelques heures, je dirais que ce livre a une âme, celle de Nejiko Suwa qui sous la plume de Yann Iacono révèle toute son histoire. Une très belle découverte à l’image de l’âme du Japon. Je viens d’apprendre que ce très beau roman sortira également chez J’ai Lu, ce qui est amplement mérité au vu du travail effectué et de la mise en lumière de l’histoire de Nejiko Suwa.

Une célèbre violoniste japonaise dont la vie romanesque a épousé l’histoire mais surtout une femme qui se dérobe à nous, avec ses ombres, ses énigmes et ses secrets.

Basé sur l’histoire vraie de Nejiko Suwa qui a été utilisée durant sa vie comme objet de propagande au gré des enjeux politiques.

Depuis 1943 où Goebbels lui a offert un Stradivarius pour célébrer l’alliance de l’Allemagne avec le Japon, Nejiko n’a eu de cesse d’être manipulée, utilisée tel une marionnette sur l’échiquier au gré des tractations politiques.

De son violon, elle n’arrive pas à en jouer comme elle le voudrait et n’aura de cesse d’en chercher les raisons au gré de ses prestations à l’étranger.

Serait-ce l’âme de celui-ci et le destin de son propriétaire Lazare Braun, un musicien Juif qui vient la hanter ?

Nejiko rencontrera un succès tel qu’elle croisera les plus grandes personnalités de l’époque allant des artistes renommés aux dictateurs de l’histoire en marche.

De Hitler à Hirohito en passant par le général MacArthur, Nejiko avance vers son destin ou plutôt celui qu’on a tracé pour elle sans possibilité de s’en échapper et de vivre sa vie comme elle l’entend.

Quand Nejiko comprend que son violon est celui d’une spoliation commise par Herbert Gerigk avant la déportation de son propriétaire dans un camp de concentration, elle commence lentement à sombrer.

Felix Sitterlin est chargé de retrouver le Stradivarius de Goebbels, c’est ainsi qu’il fait la connaissance de Nejiko qui lui remet son journal intime.

Pour faire enfin la paix avec elle-même, Nejiko lui révèle l’identité et les coordonnées de celui qui est à l’origine du sort du propriétaire originel du violon.

Comme une expiation, celle des secrets qu’elle n’a pas choisis.

Un récit qui se dévore, remplie de détails historiques sur l’histoire du Japon durant la Seconde Guerre mondiale.

Quand une virtuose du violon rentre dans l’histoire des enjeux politiques de la Seconde Guerre mondiale ! Lire la suite

Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 1)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Octobre 1944. Après un exploit dans les airs, Max se souvient de son enfance grâce à sa dent d’ours.

1930, Silésie. Max, Hanna et Werner sont trois enfants passionnés par l’aviation. Leur rêve de voler est compromis. Max est Juif et Hanna est une fille qui souhaite montrer qu’elle est aussi capable qu’un garçon.

Les années passent. En 1932, Max perd ses doigts en faisant exploser une fusée.

Obligé de fuir, Max émigre aux Etats-Unis où il devient pilote pour la US Air Force jusqu’à ce qu’il soit accusé de haute trahison à cause de sa ressemblance avec Werner Königsberg, un pilote Aryen renommé dans l’Allemagne nazie. Pour s’en sortir et malgré la preuve de son innocence, il accepte une mission qui va lui faire revivre le passé qu’il et les cauchemars qu’il essaie d’oublier.

Pour sauver sa vie, Max va devoir faire un choix horrible, la guerre aura été le renoncement à tout… même à l’amitié.

Max va-t-il réussir à sauver sa vie au détriment d’un être cher ?

A l’heure des choix, où l’amitié ne tient qu’à un fil, Max prendra-t-il la bonne décision ? Lire la suite

Filles de la mer de Mary Lynn Bracht

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Résumé :

Il est parfois plus difficile de respirer en dehors de l’eau que dans les profondeurs des vastes océans… 

Sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite sœur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée.

Un jour, alors qu’Hana est en mer, elle aperçoit un soldat japonais sur la plage qui se dirige vers Emi. Aux deux filles on a maintes fois répété de ne jamais se retrouver seules avec un soldat. Craignant pour sa sœur, Hana rejoint le rivage aussi vite qu’elle le peut et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d’autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie.

Ainsi commence l’histoire de deux sœurs violemment séparées.

Alternant entre le récit d’Hana en 1943 et celui d’Emi en 2011, Filles de la mer se lit au rythme des vagues et dévoile un pan sombre et bouleversant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Asie. Au fil du récit, par la grâce de leurs liens indéfectibles, les deux héroïnes nous ramènent vers la lumière, où l’espoir triomphe des horreurs de la guerre.

« Un premier roman époustouflant. » Publishers Weekly.

Pour l’acheter : Robert Laffont

L’auteur :

Américaine d’origine sud-coréenne, Mary Lynn Bracht vit aujourd’hui à Londres. Elle a passé son enfance et sa jeunesse au Texas, au sein d’une communauté de Sud-Coréennes, et a été influencée par les épreuves qu’ont endurées sa mère et des milliers d’autres femmes qui ont grandi en Corée après la guerre. Filles de la mer est son premier roman.

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Mon avis :

Passionnée par la Corée du Sud et sa culture, il me tardait de découvrir ce livre qui s’est révélé encore un coup de cœur 2018. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’un livre sorte sur ce sujet si sensible, les éditions Robert Laffont m’ont fait une agréable surprise en publiant le premier roman de Mary Lynn Bracht la même année que sa sortie en VO.

Mary Lynn Bracht a su aborder tous les sujets liés au traitement des Sud-coréens durant l’occupation japonaise tout en mettant en avant le métier des femmes de l’île de Jeju faisant des « Filles de la mer » un livre complet au sujet parfaitement maîtrisé qui devrait plaire autant aux personnes qui ne connaissent pas l’histoire coréenne qu’à celles qui l’ont déjà abordée. 

Dans le prologue se dévoile à travers les bribes du rêve d’Hana, l’histoire des femmes haenyeo durant l’occupation de la Corée du Sud par le Japon.

Été 1943, Île de Jeju.

Hana, 16 ans a toujours vécu sous l’occupation japonaise en tant que citoyenne de seconde zone.

Malgré l’éducation japonaise obligatoire et l’interdiction d’utiliser sa langue maternelle, le coréen, elle est fière d’être une haenyeo, une plongeuse, le travail des femmes sur l’île de Jeju.

Au marché, les femmes revendent le produit de leurs pêches et jouissent d’une indépendance rare à cette époque. C’est ici que le sujet dont on ne pas parler est chuchoté par les plus courageux.

Comme toute occupation, les Sud-coréens se soumettent aux ordres de l’armée japonaise quels qu’ils soient (taxes élevées, dons à l’armée, rafle des hommes pour être de la chair à canons et des enfants, main d’oeuvre dans les usines nippones…).

Hana a la joie d’avoir une petite sœur Emi.

Le fil conducteur de ce roman est une promesse qui s’avérera lourde de conséquences pour Hana. Lire la suite