Revenir à toi de Léonor de Récondo

Sélection PDL 2023

Résumé :

« On a retrouvé ta mère. »

Lorsqu’elle reçoit ce message, Magdalena n’hésite pas, elle part vers l’adresse indiquée, une maison éclusière, dans le Sud-Ouest.
Comédienne de talent, Magdalena a vécu sans rien savoir de sa mère, Apollonia, disparue depuis trente ans. Mais aujourd’hui, son cœur est à nu. D’abord impossible, le dialogue se fait gestes et chuchotements. Puis, au fil du voyage qui ramène mère et fille à leurs enfances peuplées d’absences, se dévoile un secret.

Hommage aux grands mythes littéraires qui nous façonnent, Revenir à toi tisse le silence et les mots en une magnifique réconciliation avec l’autre et avec soi-même.

Revenir à toi exerce la même fascination qu’un conte, empli de douleur et de grâce. Libération.

Puissant, subtil, cultivé, sauvage : on est secoué et touché. Ouest France.

L’écriture de Léonor de Récondo, tout en finesse et en sensibilité, nous entraîne dans un tourbillon de sensations. Le Figaro littéraire.

L’auteur :

Léonor de Récondo est née en 1976 dans une famille d’artistes. Violoniste, elle a enregistré de nombreux disques et s’est produite en France et à l’étranger. Elle est l’autrice de plusieurs romans dont « Amours », Grand Prix RTL-Lire et Prix des Libraires 2015, « Point cardinal », Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama 2018 ou encore « La Leçon de ténèbres », Prix Ève Delacroix de l’Académie française 2020.

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Mon avis :

Wow, je remercie William du Livre de Poche pour cette très belle découverte. Ce petit livre est empli de douleurs et est magnifiquement écrit. On ne peut que ressentir l’émotion, être touché par cette histoire où l’on sent une certaine fascination et une finesse des mots très intéressante pour ce récit.

Quête initiatique d’une jeune femme partie sur les traces de sa mère absente. Pour savoir, pour comprendre, pour avancer, pour pardonner, pour se trouver et se retrouver.

Magdalena qui s’est enfuit, loin du reste de sa famille, étourdie dans sa carrière d’actrice, qui a pris ses rôles au théâtre à bras le corps, ne faisant qu’un avec eux, pour ne plus ressentir cette absence, cette douleur, ce vide abyssal qui la transperce tout entière. Dans cette fuite en avant, elle trouvera enfin les réponses aux différentes questions qu’elle posait enfant à ses grands-parents et à ce père partit refaire sa vie après la dépression de sa mère qui l’a conduite à perdre sa fille à jamais ou presque.

C’est dans une éclusière abandonnée du Sud-Ouest que Magda percera le secret de sa mère, celui d’une enfant brisée par la guerre où le silence des mots sera le plus bel acte de résilience d’une fille et de sa mère. Lire la suite

Un kibboutz en Corrèze de Jean-Luc Aubarbier

Résumé :

Une expérience communautaire unique en France créée avec le soutien du baron de Rothschild : de jeunes Allemands, juifs, communistes intellectuels, fuyant l’arrivée d’Hitler au pouvoir vivent en autarcie dans un kibboutz, au cœur d’un petit village corrézien. Pour eux, ce petit village près de Brive est comme un bout de terre promise.

Ils s’appellent Yohann, Magda, Haïm, Sarah… Ces jeunes Allemands, juifs, communistes, ont fui l’arrivée de Hitler au pouvoir. Après leur apprentissage à la ferme-école, ils partiront pour la Palestine. Tous ont le coeur à l’ouvrage, un enthousiasme à toute épreuve, mais en ces lieux marqués par la Première Guerre, l’accueil est pour le moins glacial. Peu à peu, par leurs efforts conjugués, par leur bonne éducation, ils gagnent la sympathie des habitants.
Seul le sous-préfet de Brive, fasciste dans l’âme, s’est juré de fermer le kibboutz. Et plus encore depuis que son fils Frédéric fréquente la jolie Sarah…

Un grand roman sur l’élan d’une jeunesse solidaire et engagée d’après des faits historiques au coeur du village de Nazareth, en Corrèze.

Pour en savoir plus

L’auteur :

Diplômé à l’INSEEC Bordeaux, il a travaillé pendant quatre ans comme contrôleur de gestion dans une société commerciale puis a repris une librairie à Sarlat en 1983.

Il est membre d’une obédience maçonnique française de rite écossais. Passionné par l’histoire, il a rédigé pendant vingt ans des guides touristiques et des ouvrages sur le catharisme et les Templiers.

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Mon avis :

Je ne suis pas une adepte de ce qu’on appelle les romans du terroir. Celui-ci me tentait beaucoup de par le sujet méconnu abordé, un kibboutz en Corrèze. Connaissant le style de Jean-Luc Aubarbier, j’étais impatiente de découvrir ce récit inspiré de faits réels qui s’est révélé passionnant et intense. Un coup de coeur dans ma Sélection 2022.

Qui sauve une vie, sauve l’humanité. (Talmud)

1933. 

L’arrivée de juifs étrangers dont des Allemands à Nazareth suscite beaucoup de froideur de la part des habitants meurtris par la Première Guerre mondiale. Sur cette terre promise, Yohann, Magda, Haïm, Sarah… vont faire leur apprentissage du travail de la terre pour pouvoir s’installer en Palestine. Vivants du fruit de leur labeur, ils arrivent peu à peu à se faire respecter par les villageois mais devront faire face à un ennemi de taille, Albert Malaterre, sous-préfet de Brive qui leur voue une haine féroce. Sauver les juifs dont de nombreux apatrides qui ont fuient une mort certaine tel est le plan du baron de Rothschild et de Jacques Hellbronner, juriste et conseiller d’Etat après la découverte du macabre plan d’Hitler écrit dans Mein Kampf. D’où leur idée de créer un kibboutz dans un village rural dirigé par des kibboutzniks. Ces jeunes issus pour la plupart de milieux aisés vont connaître la dureté du travail à la ferme mais aussi les joies de cultiver et réaliser quelque chose par eux-mêmes. Lire la suite

Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 2)

A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Grâce à la résistance polonaise, Max va réussir à se faire passer pour un soldat allemand, seul rescapé d’une attaque de celle-ci. Le but de sa mission le ramène à son enfance en Silésie où il a fait un pacte donnant naissance à son premier baiser de Hanna.
Devenu son copilote, Max prend le risque de se faire reconnaître par celle qui était son amie avant de devenir l’archétype de l’ange de la mort en sombrant comme tant d’autres dans la folie du nazisme et de sa propagande.

Par temps de guerre, il y a des choix qui sont difficiles comme celui de tuer son amie d’enfance pour ne pas qu’elle puisse tester une arme qui détruira l’Amérique.

Ce second tome du premier cycle de la « Dent d’ours » nous en apprends plus sur le ressenti d’Hanna face à l’inévitable défaite de l’Allemagne. Malgré ça, Hanna, en tant que femme peut réaliser son rêve de voler et pour ça elle s’est endurcie, refusant tout sentimentalisme, elle est devenue dure, froid, franche et prête à tout pour arriver à ses fins. Malgré quelques parties consacrées à Hanna, la majorité de l’album est centré sur Max et sa mission, en continuité avec le tome précédent.

La résistance polonaise est mise en lumière, des hommes et des femmes qui n’ont plus rien à perdre pour ternir l’image d’une Allemagne conquérante !
Une Allemagne qui ne va pas si bien que ce que la propagande montre au monde entier. Hanna le voit bien quand Hitler envoie des enfants se sacrifier dans les airs où quand ils n’ont pas suffisamment d’avions fiables.

La réalité d’une guerre perdue commence à faire son chemin dans les hautes sphères et dans l’aviation allemande. Leur seul espoir, le Projeckt A, l’arme ultime capable d’anéantir l’Amérique.

Mention spéciale à Yann pour avoir dévoilé (du moins à la plupart d’entre nous), le rôle réel d’Hanna Reitsch, personnalité connue en Allemagne et dans son histoire.

 

La clandestine de Jersey de Jenny Lecoat

Résumé :

À l’heure du déjeuner, en voyant la queue devant le mess des officiers, le lieutenant Kurt Neumann décida d’aller fumer une cigarette et d’attendre un peu. Il était sur le point d’en allumer une quand il vit quelque chose et s’immobilisa, la flamme de son briquet agitée par la brise. Une jeune fille pâle et très mince, aux cheveux blonds doré relevés en chignon, venait d’apparaître entre deux bâtiments administratifs, l’air un peu perdue. Ce qui le frappa le plus, ce furent ses yeux. Ils étaient immenses, couleur de la mer à Rozel Bay, avec le regard effrayé d’un petit animal et aussi une lueur de défi.

Pour lui, c’est aussitôt le coup de foudre. Pour elle, ce sera un peu plus long. Mais il s’agit d’un amour impossible, interdit. Kurt est officier de la Wehrmacht et appartient aux troupes qui occupent les îles anglo-normandes depuis juin 1940. Et Hedy Bercu, réfugiée venue d’Autriche en 1938 pour fuir l’Anschluss, est juive.

D’abord discrète, leur liaison va devenir ultra-secrète quand Hedy, pour échapper à la déportation, doit littéralement disparaître. Elle vivra cachée jusqu’à la fin de la guerre chez Dorothea Le Brocq, une habitante de Jersey – qui risquait sa vie en l’hébergeant – et sans jamais sortir, avec pour seules et rares visites celles de son amoureux, sur qui la police secrète a de plus en plus de soupçons…

Cette histoire est authentique et Dorothea Le Brocq a été honorée bien plus tard au titre de « Juste parmi les Nations ».

L’auteur :

Née à Jersey, Jenny Lecoat est documentariste pour la télévision anglaise.

Ancienne comique de stand-up, présentatrice, actrice et rédactrice de longs métrages pour des journaux et des magazines, elle a passé trente ans à écrire pour des longs métrages, des séries télévisées, des sitcoms et des sketchs… Elle a donné de nombreux cours de scénarisation, est professeure qualifiée d’anglais et a étudié la langue des signes britannique, ce qui lui a permis de travailler avec des écrivains et des acteurs sourds.

Elle est mariée à l’écrivain Gary Lawson et vit dans l’East Sussex, au Royaume-Uni.

Elle a aussi écrit un film sur l’histoire de sa famille à Jersey pendant la guerre « Another mother’s son ».

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Mon avis :

Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’avoir un coup de foudre pour la couverture d’un livre sans avoir lu le résumé ? C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai vu passer la couverture de ce roman sur les réseaux sociaux, j’avais l’impression que la fille sur le bandeau de la couverture m’attirait. Quand j’ai lu le résumé, c’était trop tard, l’appel pour découvrir cette histoire basée sur des faits réels était irrépressible. Je remercie sincèrement les éditions Mercure France pour m’avoir fait parvenir ce livre où j’ai été littéralement transporté sur l’île de Jersey sous occupation allemande. Un beau coup de cœur et un beau début d’année dans ma « Sélection 2022 ». J’ai pris plaisir à lire ce récit magnifiquement traduit où j’ai retrouvé ce côté british dans la manière d’écrire et de raconter. Ce livre m’a fait penser au « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » et à son film. L’authenticité et les émotions transcendent à travers les descriptions de la beauté de l’île de Jersey et du quotidien de ses habitants qui sont magnifiés par l’écriture de Jenny Lecoat.

Avant-propos relatant la réalité historique de ce récit, une histoire d’amour interdite entre un officiel allemand et une jeune fille juive de Vienne qui espérait trouver la sécurité sur l’île de Jersey et voit son cauchemar recommencer avec les arrestations des juifs.

Jersey, été 1940. 

Hedy Bercu voit le danger se rapprocher sur l’île de Jersey où elle a trouvé refuge loin des siens. Cette île si isolée et convoitée va voir les Allemands débarquer tels des conquérants. Anton, son meilleur ami est confiant malgré son statut d’étranger en pays ennemi qui l’a déjà conduit dans un camp d’internement.

Hedy est seule face à la menace nazie, elle n’a plus de nouvelles de ses parents restés à Vienne et pas plus de sa sœur Roda qui devait aller en Palestine. Le 16 septembre, tous les hommes de Jersey doivent s’enregistrer auprès des Allemands, un recensement qui sonnera la fin de la tranquillité d’esprit de ses habitants.

Le lieutenant Kurt Neumann, officier dans la Wehrmacht est ébloui par la beauté de l’île moins par l’apologie nazie.

Ne pouvant plus cacher ses origines juives au chef du bureau des Etrangers de Jersey, Hedy sait qu’elle est à la merci des Allemands qui au moindre doute sur un nom de famille ou autre information transmise coche la case de la judéité. Grâce à Anton, Hedy fait la connaissance de celle qui va la cacher jusqu’à la fin de la guerre. Pour ne pas mourir de faim, Hedy accepte un poste de traductrice pour les Allemands sans se douter qu’elle y rencontrera Kurt et que commencera une relation interdite.

Un vol de bon d’essence va les rapprocher tandis qu’Anton est enrôlé dans la Wehrmacht laissant Dorothea seule. Hedy voit le pire de l’être humain au fil des jours qui passent. Les mesures s’intensifient et le secret d’Hedy est sur le point d’être révélé tout comme la vérité sur le sort des juifs pour Kurt dont la haine envers Hitler atteint son paroxysme

Comment réagira Kurt face au secret d’Hedy ? Lire la suite

Cachée de Sylvie Benilouz

Résumé :

Sylvie Zalamansky a tout juste cinq ans lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclarée.

Ses parents, tous les deux juifs, décident de quitter Paris afin de se réfugier dans la Drôme, en zone libre. Son père se fera arrêter en 1943. Sylvie, sa mère et son frère vivront alors cachés, grâce à l’aide de personnes exceptionnelles, jusqu’à la Libération. Elle raconte la façon dont cette expérience est vécue par une très petite fille dont la vie tout à fait normale s’effondre du jour au lendemain, remplacée par un quotidien de clandestinité, puis une vie marquée, par une quasi amnésie après-guerre et une prise de conscience progressive, un retour des souvenirs et du besoin de témoigner.

Soixante-quinze ans plus tard, alors que les derniers survivants disparaissent, Sylvie a senti qu’elle devait prendre la parole et exposer ses blessures afin que cela ne se reproduise plus jamais.

Les souvenirs d’enfance d’un des derniers témoins de la Shoah !

Actions promotionnelles :

– Un des derniers témoins en vie.

– Le point de vue d’une toute petite fille, d’autant plus touchant qu’elle ne comprend qu’en partie ce qui arrive.

– Un livre soutenu par le Mémorial de la Shoah.

– Un cahier photo quadri de 32 pages.

L’auteur :

Sylvie Benilouz est née à Paris en 1934, de parents juifs originaires de Russie. Aujourd’hui, elle est bénévole au Mémorial de la Shoah et témoigne auprès des jeunes pour lutter contre l’oubli.

Co-auteur :

Agathe Steyn, journaliste et enseignante, a coécrit cet ouvrage avec elle.

Mon avis :

Je remercie les Editions du Rocher pour cette lecture. Je suis passionnée par tout ce qui touche à la Seconde Guerre mondiale et il est difficile de donner son avis quand il s’agit de témoignages de personnes qui décident de raconter, de témoigner de ce qu’elles ont vécues, subies… Pour être honnête, j’ai eu du mal avec la composition en termes de procédé d’écriture. Beaucoup d’informations (faits et éléments de la guerre) qui mettent l’histoire de la survie d’Agathe au second plan.

Préface.

Comment Agathe Steyn a rencontré Sylvie Benilouz au Centre de Documentation Juive Contemporaine. Les raisons qui l’ont poussé à devenir bénévole se trouvent dans l’histoire de sa famille. Une enfance brisée par la folie meurtrière des nazis, quand ceux-ci les pourchassent jusque dans un village de la Drôme lui enlevant à jamais son père Simon Zalamansky. C’est l’histoire d’une enfant qui comme tant d’autres a été cachée par des gens prêts à tout pour les sauver de la mort, des Justes aux actes de générosité précieux en ces temps de guerre.

Près de 6 millions de victimes de la Shoah, 1,8 millions de prisonniers de guerre.

90 Justes sont répertoriés à l’Institut Yad Vashem pour la Drôme.

Les ancêtres d’Agathe ont fui vers la France après les pogroms sous le règne du tsar Nicolas II. Ses parents tenaient une boutique de cordonnier à Paris avant de s’enfuir à Toulouse, zone libre suite aux mesures de répressions contre les Juifs. L’exil prend fin temporairement dans le village de Portes-en-Valdaine, dans la Drôme. Le père d’Agathe fut arrêté le 20 décembre 1943 sur dénonciation et conduit au camp de Miramas à Marseille, au camp de Drancy et pour finir Auschwitz le 20 mai 1944 où il décèdera à Dachau le 19 mars 1945 après avoir survécu aux marches de la mort. Le retour à Paris à la fin de la guerre est celui de la réalité, celle de la mort de son père, de ses tantes, la perte de leurs biens, de l’appartement familial et celui de sa jeunesse.

Le choc du remariage de sa mère avec Emmanuel Lefchetz, d’avoir perdu des années de scolarité, le scoutisme… Les mémoires d’Agathe Steyn dans un style différent de ce que j’ai pu lire apporte beaucoup d’informations sur la Seconde Guerre mondiale, les personnes qui ont sauvé tous ceux que les nazis traquaient, les résistants… Une mise en lumière des personnes qui malgré leurs actes sont restés dans l’oubli.

Un bel hommage aux Justes dans un témoignage éclairant cette période sombre de l’histoire de France !

L’horloger de Dachau de Carly Schabowski

Résumé :

Un train déchire le silence de la campagne bavaroise, d’une beauté virginale sous la neige d’hiver. Dans les wagons, des centaines d’hommes et de femmes sont entassés, frigorifiés et terrifiés. Isaac, un horloger juif, sait que ce voyage qui le conduit à Dachau sera son dernier. Mais à son arrivée au camp de la mort, Isaac est séparé des autres et emmené dans la maison d’un haut responsable où on a besoin de ses talents d’horloger. Sa vie est désormais suspendue à un fil : que se passera t-il lorsqu’on pourra se passer de ses services ? Lorsque ses yeux croisent ceux d’Anna, une déportée engagée comme domestique chez cet officier nazi, il sait qu’il a trouvé une raison de vivre. Mais dans ce lieu où le mal et la mort sont omniprésents, il n’y a évidemment pas de place pour l’amour. Anna et Isaac vont devoir se battre pour espérer, un jour, pouvoir vivre libres et heureux.

Le roman qui a ému des millions de lecteurs.

Un roman inspiré d’une histoire vraie.

L’auteur :

Carly Schabowski est professeure de lettres à l’université d’Oxford où elle anime également des ateliers d’écriture. Elle est l’auteure de trois autres romans qui se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce roman est un best-seller mondial .

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Mon avis :

Passionnée des romans sur la Seconde Guerre mondiale, je suis avec avidité les parutions de City Editions. La couverture de ce livre si envoutante et énigmatique captive le regard du premier coup d’œil. Je suis ravie de voir que la couverture d’origine a été gardé car elle est somptueuse. Malgré les coquilles dès le début de l’histoire, j’ai apprécié ce roman d’après une histoire vraie. On est plongé dans la vie ou plutôt la survie de trois personnes, deux déportés et un le fils du commandant du camp, tous prisonniers que ce soit par le régime concentrationnaire nazi ou par l’idéologie du IIIème Reich.

Cornouailles, 1980.

C’est un jour important pour une ancienne déportée qui savoure sa liberté.

Janvier 1945.

Isaac Schüller, horloger est lui aussi raflé tout comme l’a été tous ses proches avant lui. Il se réveille dans un wagon à bestiaux, direction le camp de Dachau. Ses talents d’horloger lui permettent de travailler pour le commandant Becher qui contrôle le camp. C’est là qu’il rencontre Anna, domestique des Becher.

Tout comme Friedrich, le fils des Becher pour qui Anna a de la tendresse, aucun n’a demandé à se retrouver là, arrachés à leurs foyers. Anna a de la peine pour Friedrich dont les parents le voient comme une corvée lui reprochant et lui interdisant tout, prisonnier dans une cage dorée. Le petit garçon ne sait rien de ce qui se passe derrière les murs de son jardin, il ne sait pas que ses parents sont responsables, il est juste un enfant perdu en quête de l’amour de ses parents.

Février 1945.

Isaac répare les biens spoliés des juifs pour Becher qui les utilisent pour ses propres intérêts. Chaque personnage livre ses souvenirs comme un déporté qui a consigné sa survie dans le camp dans un journal intime. Isolés du quotidien du camp, Anna et Isaac ne sont pas les témoins directs des tueries de masse qui s’accélèrent. Le vent est enfin en train de tourner pour les nazis qui s’affolent face à l’avancée des Américains. Le père de Friedrich et son subalterne brûlent des documents compromettants tandis que Becher parle d’exil en Argentine.

Mars 1945.

Les SS deviennent fous et laissent les déportés mourir de faim, de froid et de maladie. Tout le monde est sur le qui-vive, entre crainte et espoir.

Friedrich est le lien qui uni Anna et Isaac. Bien des années après, Friedrich n’oubliera pas la promesse faite à Isaac. Les souvenirs de cette période, avant son départ précipité en Argentine vont refaire surface et lui permettre de trouver sa place au sein d’une famille chère à son cœur. La fin du IIIème Reich les a séparés, l’histoire d’Isaac et Anna, le sort de leurs familles et une histoire d’amour interdite leur a permis de se trouver.

Avec pour point de vue, le regard d’un enfant allemand sur la guerre, où comment l’amitié avec des déportés va lui faire entrevoir l’horreur du nazisme et des actes de son père.

L’auteur met en avant l’aspect psychologique des personnages et c’est un aspect très intéressant à découvrir.

Le parallèle entre les déportés et la famille du commandant du camp de Dachau est parfaitement retranscrit.

Contrairement à certains, j’ai apprécié la fin de l’histoire qui révèle beaucoup de choses. On pensait savoir qui était derrière l’auteur du journal intime trouvé par Isaac et on s’aperçoit qu’on a tout faux, les révélations sont surprenantes et apportent une fin idéale pour une histoire qui ne laisse pas indifférent.

Un beau roman choral qui apporte un point de vue original et intéressant même si les trop nombreuses coquilles flagrantes tout au long de l’histoire ont terni ma lecture, une révision aurait été la bienvenue.

« L’horloger de Dachau » apporte un regard inédit sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale !

 

Le temple de Jérusalem de Steve Berry

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Résumé :

« Le Temple de Jérusalem est un roman passionnant, sans nul doute le meilleur livre de Steve Berry. » The Washington Post

« Avec ses thrillers palpitants, Steve Berry fait preuve d’un véritable don pour entrelacer le présent et l’histoire de la manière la plus intrigante qui soit. » Harlan Coben

70 après Jésus-Christ. Jérusalem est assiégé par l’armée romaine. Le second Temple, érigé par les Juifs lors du retour de captivité de Babylone, est détruit. Les reliques sacrées qu’il renferme sont rapatriées à Rome avant de disparaître.

1504. Âgé de 51 ans, Christophe Colomb effectue son quatrième et dernier voyage vers le Nouveau Monde. Accompagné de son fidèle homme de confiance, Luis de Torres, premier Juif à avoir foulé le sol américain, il fait halte en Jamaïque pour une raison restée secrète aujourd’hui encore.
2012. Un homme fait irruption, arme au poing, chez Tom Sagan, ancien journaliste d’investigation dont la carrière a été brisée par un scandale. L’inconnu a kidnappé sa fille. Elle lui sera rendue saine et sauve s’il accepte d’obéir à une requête pour le moins étrange : faire exhumer la dépouille de son père, Abiram. C’est pour Tom le début d’une course contre la montre qui va bientôt le mettre sur la piste des secrets du Temple de Jérusalem et de Christophe Colomb.

De Vienne à la Jamaïque, en passant par Prague et la Floride, Steve Berry nous fait voyager aux quatre coins du monde dans un récit ponctué d’énigmes passionnantes que sont l’incroyable destinée des douze tribus d’Israël, les mystères du Temple de Jérusalem et la personnalité secrète de Christophe Colomb.

L’auteur :

Steve Berry est avocat. Il vit aux États-Unis, dans l’État de Géorgie. « Le Temple de Jérusalem » est son onzième roman publié en France. Traduit dans plus de vingt langues, il a figuré sur la liste des best-sellers dès sa parution aux États-Unis.

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Mon avis :

1504. Christophe Colomb effectue son dernier voyage vers le Nouveau-Monde et fait une mystérieuse halte en Jamaïque.

En 2012, Tom Sagan, un journaliste dont la carrière n’a pas survécu à un énorme scandale doit accepter une curieuse mission s’il veut revoir sa fille vivante : exhumer le corps d’Abiram, son père.

Cette course contre la montre va le mener sur les traces de Christophe Colomb et d’un mystérieux temple à Jérusalem.

Steve Berry entraîne ses lecteurs sur les traces de Christophe Colomb et celle d’un trésor que les Juifs ont réussi à sauver au fil des siècles.

Un trésor qui  attire encore aujourd’hui les convoitises et fait découvrir l’histoire d’un peuple persécuté depuis des siècles qui n’a eu de cesse de protéger leur héritage au péril de leur vie.

Cette fois-ci pas de Cotton Malone même s’il y a des liens de par la présence de l’unité Magellan avec Stéphanie Nelle. Le travail de recherches réalisé est juste époustouflant et ne fait qu’enrichir l’histoire. Le style est toujours aussi soutenu de par les nombreux rebondissements qui augure une excellente lecture ! On retrouve tout ce qui fait qu’on aime les Steve Berry à condition de bien séparer la fiction de la réalité.

Une histoire centrée sur celle de peuples et de tribus mais aussi celle des retrouvailles entre un père et sa fille !

De Viennes à Pragues en passant par la Jamaïque, Steve Berry fait voyager ses lecteurs aux quatre coins du monde à la découverte des derniers secrets de Christophe Colomb.

 

Spirou, le journal d’un ingénu d’Emile Bravo (UNE AVENTURE DE SPIROU ET FANTASIO PAR… 4)

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Prix des libraires de bande dessinée.
Prix Saint-Michel du meilleur album francophone.
Grand Prix RTL de la bande dessinée.
Prix Diagonale du meilleur album « Essentiel » d’Angoulême.
Prix Peng ! de la meilleure bande dessinée européenne.

Résumé :

Tandis que des pourparlers entre des émissaires polonais et Karl Von Glaubitz, premier secrétaire du ministre allemand des Affaires étrangères Von Ribbentrop, étaient au pont mort à Bruxelles, un jeune groom du Moustic Hôtel, prénommé Spirou, a proposé une solution tout à fait originale au problème délicat de Dantzig. Toutes les parties en présence semblaient convaincues. Mais à ce moment-là, un de nos collaborateurs à la rubrique des chiens écrasés – Fantasio, donc – a surgi et tenté d’obtenir des informations auprès du dignitaire nazi. Devant le refus de celui-ci, une rixe éclata, au cours de laquelle il écopa d’un mauvais coup… On s’attend dès lors à des représailles imminentes de la part de l’Allemagne. Des bombardiers de la Luftwaffe auraient décollé à l’aube en direction de la frontière polonaise…

Pour accompagner la sortie de « Spirou ou l’espoir malgré tout », le tome 2 du Spirou de… réalisé par Émile Bravo, découvrez ou redécouvrez la genèse de son oeuvre dédiée au célèbre groom ! Multi-récompensé, « Le journal d’un ingénu » raconte avec émotion et sincérité la vie juste avant l’Occupation, au cours d’une aventure de Spirou et Fantasio pleine de rebondissements et d’humour.

Mon avis :

Bruxelles, été 1939.

Le Moustik Hôtel reçoit des personnes ayant une haute fonction en Allemagne mais Spirou, le groom est introuvable.

Celui-ci est un bon samaritain mais est très ingénu.

Voulant aider les gosses du quartier, Spirou se retrouve en pleine dispute sur des différents religieux.

De retour à son poste, il tombe sous le charme de la nouvelle femme de chambre et accueille des personnalités qui vont l’aider dans certaines situations.

En rentrant chez lui, Spirou tombe sur Fantasio qui aimerait bien se servir de Spirou pour avoir quelque chose de croustillant pour son prochain article.

C’est au Moustik que va se décider du sort du monde, de la guerre ou de la paix, autant dire que Spirou est aux premières loges. Grâce à sa nouvelle amie, il va apprendre pleins de choses sur la guerre, les Juifs, la Pologne…

Comment Spirou va-t-il vivre la Seconde Guerre mondiale ?

Quels choix fera-t-il ? Retrouvera-t-il son amie mystérieusement disparue ?

Ce quatrième tome « d’Une aventure de Spirou et Fantasio par… » montre les prémices de la guerre et le début de la résistance de certains Belges face au nazisme.

Une lecture vue plutôt comme une réflexion sur la conscience politique, les religions, le nazisme et les débuts…, la rencontre de Spirou et Fantasio, l’avenir de Spirou, les réponses aux nombreuses questions des lecteurs se dévoilent grâce à Emile Bravo.

La guerre vue également par les enfants et ce qu’ils entendent de leurs parents. Spirou est vu comme une personne naïve, il ne sait rien de la guerre qui se prépare et c’est par le hasard de ses rencontres qu’il va comprendre les enjeux et les conséquences de cette celle-ci.

Les aventures de Spirou durant la Seconde Guerre mondiale s’annonce des plus intéressantes !

 

Un mauvais départ- L’espoir malgré tout (1ère partie) d’Emile Bravo (Une aventure de Spirou et Fantasio par… 14)

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Nommé dans la Sélection officielle 2019 à Angoulême.

Résumé :

Janvier 1940. Un hiver particulièrement rude s’est abattu sur Bruxelles. Alors que tout le monde attend avec appréhension l’arrivée imminente de la guerre, Fantasio s’est engagé dans l’armée belge. Dans la forteresse d’Ében-Émael, il est impatient d’en découdre et ne doute pas une seconde que les armées française et britannique écraseront l’armée allemande…

Quant à Spirou, il est toujours groom et continue de vivre le plus normalement possible. Sa rencontre avec Felix, un peintre juif allemand dont les nazis ont jugé l’oeuvre « dégénérée » et Felka, sa femme, va lui faire découvrir la « question juive » et la complexité de la situation internationale.

Quand la guerre éclate, Fantasio cherche à servir la patrie le plus héroïquement possible. Spirou, lui, essaye de comprendre la complexité de la situation à travers des rencontres avec des personnages profondément humains et tente de se rendre utile en étant fidèle à ses valeurs.

Cette grande oeuvre (330 pages en 4 volumes) est un véritable roman mêlant action, humour, vérités historiques et réflexions philosophiques.

L’auteur :

Né en 1964 à Paris d’un père émigré espagnol et d’une mère également espagnole rencontrée en France, Émile Bravo s’évertue très jeune à gribouiller tout le temps et sur tout. Rapidement, il se lance dans l’écriture dessinée et se lie dès les années 1990 aux dessinateurs du milieu. Majoritairement reconnu pour ses séries jeunesse, Bravo réalise de nombreuses illustrations pour la presse d’Astrapi à Spirou en passant par Je Bouquine, pour des romans (Le Club des baby-sitters d’Ann M. Martin ou Les Grandes Grandes Vacances de Michel Leydier) ou pour des publications collectives.

C’est en 2008 que son plus vaste projet voit le jour – créer son Spirou dans un contexte précédant la Seconde Guerre mondiale grâce au Journal d’un ingénu, initialement pensé comme un one-shot. Cette aventure inédite du jeune groom recueille très vite les louanges de la critique et multiplie les récompenses : Prix des libraires, Grand Prix RTL, Prix Diagonale et Prix du meilleur album chez BDGest’Arts en 2008 ; Prix Essentiel à Angoulême, Prix des Cheminots et Prix « Le Peng » de la meilleure BD européenne en 2009 ; Prix littéraire jeunesse en 2010.

Émile Bravo se consacre depuis une décennie à la suite de cette histoire, immergeant Spirou dans les affres de l’Occupation.

Quatre tomes composeront cette longue aventure de 300 pages.

Le premier album de cette tétralogie, sous-titré « L’Espoir malgré tout » sort en octobre 2018 en même temps que la réédition du Journal d’un ingénu augmentée d’un récit court : « La Loi du plus fort ». Les tomes suivants paraîtront respectivement en 2019 (« Un peu plus loin vers l’horreur ») et 2020 (« Un départ vers la fin » et « Une fin et un nouveau départ »).

Pour en savoir plus :

Page Facebook non-officielle

Mon avis :

Bruxelles, janvier 1940.

Même scène que dans le tome précédent. Spirou tente de freiner les ardeurs des enfants à jouer à la guerre rappelant que la Belgique est neutre.

De retour au Moustik, il reçoit une lettre de son amie Kassandra qui va être rapatriée en Allemagne. Communiste et Juive, elle sait qu’elle va être internée dans un camps où peut-être elle pourra retrouver ses parents.

Fantasio, de son côté espère retrouver son poste de journaliste. Engagé comme tout homme de son âge, Fantasio cherche à sauver sa peau.

Tandis que la guerre fait rage, le Moustic Hôtel est détruit par les bombes. Sans emploi, Spirou va se retrouver à faire du scoutisme tandis que des aventures rocambolesques attendent nos deux amis.

Toujours une réflexion sur les conséquences de la guerre, sur la race dite supérieure le tout sous couvert politique…

Un suspense à la fin des mésaventures de Spirou et Fantasio et l’heure de choisir son camp. Lire la suite

Max de Yann & Henriet (Dent d’ours 1)

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A partir de 9 ans, lecteur averti (scènes explicites).

Collection : Dupuis « Grand public ».

Résumé :

Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l’US Air Force, Max dit « le Polak » a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s’est engagé dans l’armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d’être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l’Allemand Werner Königsberg, né comme lui en Haute-Silésie, et qu’il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu’il rêvait d’aviation avec lui et la petite Hanna.

Un récit de guerre et d’aviation, à la croisée du drame psychologique, de l’aventure réaliste et de l’histoire d’espionnage.

Scénariste :

Né à Marseille le 25 mai 1954, ce Breton désormais installé à Bruxelles a goûté tout jeune aux joies de la publicité et de l’architecture avant de sombrer dans la BD en réalisant seul quelques « Cartes Blanches » de l’élève Balac pour le journal Spirou en 1974.

Après un bref passage dans Curiosity Magazine, son association avec Conrad va secouer la vénérable maison de Marcinelle à partir de 1978. S’ils réussissent encore à masquer leur caractère révolutionnaire en illustrant « Jason » sur un scénario de Mythic, les deux redoutables compères mettent à profit leurs séjours dans les combles de la Maison de Spirou pour étudier durant la nuit les planches apportées par leurs confrères et imaginer des « hauts de page » d’animation particulièrement critiques à l’égard de leurs aînés et de tout ce qui passe à proximité.

S’il s’offre parfois encore le plaisir de crayonner certains scénarios ou séquences de récit pour ses illustrateurs, Yann comprend rapidement que le dessin ne permet pas la réalisation rapide de toutes les idées qui bouillonnent en lui. Soucieux d’investir tous les éditeurs du marché avec de multiples séries, il abandonne résolument la partie graphique et se tourne vers l’écriture pour une véritable armée de dessinateurs.

C’est vingt dernières années, Yann a participé à la série « XIII Mystery » avec Eric Henninot. Il est également aux commandes du spin of « Les mondes de Thorgal – Louve » dessiné par Romain Zurzhenko et de la série « Sauvage » avec Félix Meynet.

Après avoir placé ses pions chez presque tous les éditeurs sérieux de BD, il rentre par la grande porte chez Dupuis en écrivant des récits épiques pour René Hausman dans « Aire Libre » (Les Trois cheveux blancs et Le Prince des écureuils), la saga des « Chasseurs d’étoiles » pour Wozniak et certaines séries particulièrement pimentées de la collection « Humour Libre » : « Lolo et Sucette », « Spoon & White » et les anthologies des « Sales petits contes ».

De 2013 à 2018, Yann a travaillé avec Alain Henriet sur leur série « Dent d’ours ».

Aujourd’hui, Yann est sans conteste l’un des trop rares scénaristes incontournables de la profession.

Dessinateur :

Né le 15 février 1973, Alain Henriet nourrit dès son plus jeune âge ses appétits bédéphiles dans les Stranges mais également dans Mickey Magazine, puis dans diverses séries de chez Dupuis,comme » le Scrameustache » et les « Tuniques bleues ».

Alain gagne ensuite un concours de BD organisé par le journal de »Spirou », il se retrouve à jongler dans sa dernière année d’études entre la rédaction du journal (où il était en stage) et l’école. De là naîtront ses premières planches dans le journal de Spirou.
Après un an de stage à la rédaction et l’académie finie, Alain reprend sa liberté.

2005, Henriet signe le sixième tome de « Pandora Box », « L’Envie ». Il s’attaque ensuite à une nouvelle série, avec Joël Callede, prévue aux éditions Dupuis : Damoclès, dans la collection Repérages.

Mon avis :

Octobre 1944. Après un exploit dans les airs, Max se souvient de son enfance grâce à sa dent d’ours.

1930, Silésie. Max, Hanna et Werner sont trois enfants passionnés par l’aviation. Leur rêve de voler est compromis. Max est Juif et Hanna est une fille qui souhaite montrer qu’elle est aussi capable qu’un garçon.

Les années passent. En 1932, Max perd ses doigts en faisant exploser une fusée.

Obligé de fuir, Max émigre aux Etats-Unis où il devient pilote pour la US Air Force jusqu’à ce qu’il soit accusé de haute trahison à cause de sa ressemblance avec Werner Königsberg, un pilote Aryen renommé dans l’Allemagne nazie. Pour s’en sortir et malgré la preuve de son innocence, il accepte une mission qui va lui faire revivre le passé qu’il et les cauchemars qu’il essaie d’oublier.

Pour sauver sa vie, Max va devoir faire un choix horrible, la guerre aura été le renoncement à tout… même à l’amitié.

Max va-t-il réussir à sauver sa vie au détriment d’un être cher ?

A l’heure des choix, où l’amitié ne tient qu’à un fil, Max prendra-t-il la bonne décision ? Lire la suite