Le retour de Fanny de Joseph Farnel

Résumé :

De Fanny Goldberg à Fannie Madur, le destin d’une femme sauvée de la Rafle du Vél’ d’hiv !

1942, Rafle du Vél’ d’hiv.

Alors que sa famille est embarquée, Fanny Goldberg parvient à se cacher et à atteindre la zone libre où elle est accueillie par des résistants, Pierre et son épouse Simone. Avec leur aide, elle change d’identité et devient Fannie Madur, une cousine couturière.

À la Libération, Fanny remonte à Paris où elle ouvre une maison de couture de renommée mondiale. Mais après une vie bien remplie, elle quitte tout et retourne rejoindre les siens dans cette campagne qui lui rappelle tant de souvenirs, là où elle avait trouvé le repos et une famille….

L’auteur :

Né à Nancy, Joseph Farnel vit aujourd’hui à Paris. Il a longtemps dirigé Renoma, une maison de couture internationale. Il mène aujourd’hui une brillante carrière d’auteur et a écrit une vingtaine de livres souvent récompensés par des prix littéraires. Touche-à-tout de la littérature, dont les écrits appellent à la tolérance entre les nations, les peuples et les religions.

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Mon avis : 

Merci à Virginie des Editions De Borée pour ce SP. J’ai été attiré par la couverture au regard très expressif et poignant, avant de me rendre compte que c’était un roman de Joseph Farnel que j’ai découvert avec « Les amants du dernier jour ». Depuis peu, je redécouvre les romans du terroir sous un autre jour notamment ceux sur la Seconde Guerre mondiale. Personnellement, j’ai préféré « Les amants du dernier jour » même si je dois reconnaître que l’histoire de Fanny était touchante.

1942.

Fanny Goldberg trouve une famille de coeur chez les Madur, un couple de résistants. Dans un village corrézien, Fanny espère un peu de répit après sa cavale dans Paris pour échapper aux rafles de la police française qui ont arrêté sa famille, l’aide de sa gardienne d’immeuble et de son mari résistant et son passage en zone libre via un passeur. Nouvelle identité, nouvelle vie.

Munie de faux-papiers, Fannie devient la nièce de Simone et Pierre Madur et se fait passer pour une catholique mais elle n’est pas à l’abri avec Alexandre Le Bounaix, un collabo de Pétain qui tourne autour de Simone Madur. Amoureuse de David, un étudiant juif qui rejoint le maquis, Fannie garde espoir en la fin de la guerre mais un drame viendra perturber sa vie. La vengeance approche et avec elle les massacres ainsi que les règlements de compte. Sans jamais renier qui elle est, Fanny soutiendra la Résistance et se battra pour ceux qui l’ont accueilli telle une famille de coeur.

Styliste renommée, Fanny a refait sa vie à Paris mais est nostalgique de sa vie en Corrèze.

Sa vie trépidante parisienne résistera-t-elle à la nostalgie de ses amies ? Lire la suite

Libération d’Imogen Kealey

En cours d’adaptation cinématographique

Résumé :

Pour les Alliés, elle est une farouche combattante de la liberté, une légende des opérations spéciales. Pour la Gestapo, elle est la Souris blanche et la personne la plus recherchée de France. Alors que le pays tente de s’extraire des griffes du nazisme, Nancy Wake, une jeune journaliste australienne, se retrouve à la tête d’un réseau de la Résistance marseillaise. Traquée par le nouveau commandant allemand chargé de l’épuration de la ville, Nancy s’échappe de justesse en Grande-Bretagne après l’arrestation de l’homme qu’elle aime. Elle rejoint le Special Operations Executive et est parachutée en Auvergne, où elle combat les nazis aux côtés des maquisards.

Portrait de femme édifiant et roman historique palpitant, Libération fait revivre l’une des figures méconnues les plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Imogen Kealey est le pseudonyme qui réunit la romancière Imogen Robertson et le scénariste américain Darby Kealey, désireux de raconter l’histoire de Nancy Wake, l’une des femmes les plus décorées de la guerre.

Mon avis :

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ? Lire la suite

Le dernier témoin d’Oradour-sur-Glane de Mélissa Boufigi, Agathe Hébras et Robert Hébras

 

Résumé :

Le 10 juin 1944, lorsqu’une unité de la Waffen SS investit Oradour-sur-Glane, Robert Hébras a l’insouciance d’un jeune homme loin de la guerre, tout à son match de foot du lendemain. L’histoire en décidera autrement. En ce sombre samedi, dans le paisible village de Haute-Vienne, les soldats allemands vont commettre le plus grand massacre de civils de la Seconde Guerre mondiale : 643 morts dont plus de 450 femmes et enfants. Seule une poignée de personnes réchapperont de cet enfer, dont Robert Hébras.

Près de quatre-vingts ans après les faits, le drame résonne toujours en lui. Dans les ruines du village, il emmène Agathe, sa petite-fille, dès son plus jeune âge, et lui raconte Oradour. Sa jeunesse, sa mère et ses sœurs perdues dans l’église, et cette journée tragique dans chaque détail mais dont le récit est nécessaire à la sauvegarde de la mémoire.

Agathe s’imprègne de chaque mot, de chaque anecdote. Sous l’œil bienveillant de Robert naît peu à peu en elle une évidence, comme un besoin : devenir la gardienne de l’histoire de son grand-père et de celle du village martyr. Pour transmettre, inlassablement, ce témoignage aux générations futures, et ne jamais oublier.

Mélissa Boufigi :

Après des études de littérature et de journalisme à Paris, Mélissa Boufigi a été journaliste au Parisien près d’une dizaine d’années avant de rejoindre la rédaction d’Ouest-France il y a deux ans. C’est lors d’un reportage à Oradour-sur-Glane en 2020, qu’elle fait la rencontre de Robert Hébras et de sa petite-fille Agathe.

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Robert Hébras : Témoin essentiel du massacre d’Oradour-sur-Glane, il a été très engagé pour la réconciliation entre l’Allemagne, la France et l’Autriche. Il entreprend sans relâche des visites guidées et est ouvert aux médias comme aux projets vidéos notamment pour la jeunesse. Un documentaire « Rencontre avec Robert Hébras : sur les traces de vie effacée » a été produit par le réalisateur allemand Bodo Kaiser et on retrouve Robert Hébras dans « Une vie avec Oradour » réalisé en 2011. En janvier 2022, Robert Hébras reçoit l’Ordre National du mérite remis par Emmanuel Macron.

Agathe Hébras : Passeuse de mémoire, la jeune femme connaît l’histoire d’Oradour-sur-Glane depuis son enfance. Sa relation si fusionnelle avec son grand-père, son désir de transmettre l’histoire d’Oradour, de la faire perdurer à travers le temps et les générations à venir l’a conduite sur les bancs de la fac d’histoire pour être légitime. Après avoir travaillé au centre de la mémoire d’Oradour, elle est actuellement chargée de mission à la Fondation du Patrimoine du Limousin et membre de deux associations, « l’association nationale des familles des martyrs » et « Oradour, histoire, vigilance et réconciliation ». Une mission qu’elle prend très à cœur, un besoin de faire plus pour que le massacre d’Oradour soit ancré dans la société actuelle.

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Mon avis :

Je tenais à remercier très sincèrement Harper Collins et Babelio pour l’envoi de ce récit à l’importance si particulière. Agréablement surprise par ce témoignage très complet qui offre aux lecteurs un panorama complet de l’histoire de la famille Hébras et pas seulement du massacre d’Oradour-sur Glane. Je crois que vous aurez deviné que ce livre est un coup de cœur, un de ceux que je juge très particulier. De l’écriture précise et agréable à lire, du travail fourni qui transparaît au fil des pages, à l’émotion que l’on devine au fil de la lecture… Un récit unique, très détaillé, bouleversant et un très beau travail de famille, où la mémoire passe du grand-père à la petite-fille, du porteur à la passeuse de mémoire. Pour ma part, le message est passé, l’objectif est atteint. 

L’histoire commence à Oradour-sur-Glane en 2006. Robert Hébras, 81 ans, l’un des rares survivants du massacre d’Oradour-sur-Glane s’exprime devant sa petite-fille Agathe et sa classe. Cette sortie pédagogique emplie de souvenirs et d’anecdotes restera gravée chez la collégienne de 13 ans. Ce ne sont plus des faits écrits dans les livres d’histoire mais un témoignage unique qui marque les esprits. Dans ce village martyr figé à la date du 10 juin 1944, soixante ans après, plus de 300 000 visiteurs se rendent chaque année sur ce lieu de mémoire.

On remonte le temps jusqu’en 1925, là où l’histoire de la famille Hébras commence. La rencontre des parents de Robert, leur départ vers une nouvelle vie à Oradour-sur-Glane, la jeunesse de Robert dans un bourg où il fait bon vivre, les copains, la relation particulière qu’il a avec sa mère. Une enfance normale jusqu’au 3 septembre 1939 où la guerre est déclarée avant la signature de l’Armistice le 22 juin 1940.

L’occupation commence, la France est divisée en zone libre et zone occupée. Dans les campagnes limousines, la résistance prend forme tandis qu’Oradour accueille ses premiers réfugiés espagnols, alsaciens, français, Mosellans, Juifs… La situation devient plus difficile pour les femmes qui ne voient pas leurs hommes revenir, prisonniers ou enrôlés dans le STO. Les prix des denrées augmentent, se nourrir devient très compliqué face aux incessantes restrictions imposées par les Allemands.

Malgré ça, Oradour-sur-Glane reste préservé de la guerre du moins pour le moment. Robert est mécanicien et profite des réjouissances de son âge et des bals clandestins. Le 11 novembre 1942, la France est entièrement occupée. Le débarquement de Normandie conforte les habitants de l’issue prochaine de la guerre. Le 10 juin 1944, 120 Waffen-SS de la 2ème division blindée Das Reich et des Malgré-Nous enrôlés de force débarquent à Oradour pour un soi-disant contrôle d’identité. Le calme règne encore tandis que les habitants sont regroupés sur la place avant d’être séparés par les soldats. Les femmes et les enfants seront tuées et brûlées dans l’église tandis que les hommes subissent le même sort dans la grange. Tués froidement par leurs bourreaux, Robert et quelques autres assistent impuissants à ce massacre et parviennent à fuir. Ce 10 juin 1944, les SS ont fait 643 victimes, des civils innocents victimes de la monstruosité des Waffen-SS. Membre d’un maquis voisin puis intégré dans le régiment d’infanterie, Robert est animé par la vengeance. De retour à Oradour-sur-Glane, il va tenter de reprendre sa vie, se marie… En 1953, un nouveau bourg voit le jour. Propriétaire d’un garage et d’une auto-école avec sa femme, le passé finit par le rattraper. Le procès de 21 soldats ayant pris part au massacre d’Oradour se tient à Bordeaux. Après avoir témoigné, le verdict tombe et c’est tout Oradour qui reste sous le choc tandis qu’une polémique vient mettre à mal le travail de justice et de transmission de Robert. Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Infos complémentaires :

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite

1942, à nos identités perdues d’Annie Convert

Résumé :

Bordeaux 1942.

En acceptant de soigner des résistants, Lison, jeune infirmière, met le doigt dans un engrenage infernal. Dénoncée, elle doit fuir, quitter la ville pour se réfugier auprès du maquis corrézien.

Comment va-t-elle s’adapter à sa nouvelle vie de guerrière ?

Comment survivre dans le froid, la crasse, la peur en étant traquée le ventre toujours vide ?

L’auteur :

Retraitée de la viticulture, Annie Convert habite un petit village girondin de 400 âmes, Saint-Philippe D’Aiguilhe. De sa passion pour la lecture depuis toujours à l’écriture, il n’y avait qu’un pas qu’elle a franchi en rédigeant un premier livre en hommage à son père « 1942, à nos identités perdues ».

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Mon avis :

Merci à Librinova et à NetGalley pour ce roman qui a suscité ma curiosité. Passionnée par la Seconde Guerre mondiale, ce roman a la particularité d’être lu comme le journal intime de Lison, une jeune infirmière dont le destin va être chamboulé et qui sera contrainte de rejoindre le maquis. Traquée, elle va rejoindre la Résistance de très près et va également trouver l’amour, un amour difficile en temps de guerre et dont la religion pourrait être un obstacle… Pas de coup de cœur cette fois-ci mais je ne peux que remercier l’auteur pour cet incroyable travail de recherches aussi précis et détaillé. 

Bordeaux, mai 1942.

Lison est une jeune infirmière et soigne également des résistants dans le sous-sol de l’hôpital. Dénoncée, elle a juste le temps de prendre la fuite avant que la Gestapo ne se lance à ses trousses. Obligée de se cachée, Lison change d’identité et passe de maquis en maquis, de groupe de résistants en groupe de résistants. Ses compétences médicales seront précieuses à ceux qu’elle pourra sauver, de même elle participera aux diverses missions de résistance prête à tout pour la liberté de son pays… Après de douloureuses épreuves, Lison trouve l’amour auprès de Vianney, un aumônier, résistant de la première heure. Un amour non sans conséquences…

Après avoir vu la cruauté humaine, Lison arrive enfin à rejoindre le maquis corrézien où elle suivra un entraînement militaire pour participer à des missions de plus en plus périlleuses non sans oublier son but : se venger de celle qui l’a dénoncé et qui a tué nombre de ses proches et amis. Lire la suite

L’Hiver de Solveig de Reine Andrieu

Prix : Les Talents de demain 2020.

Résumé :

Été 1940.

Dans la France occupée par les Allemands, les habitants sont contraints de donner gîte et couvert à l’ennemi. À Lignon, paisible bourg du Bordelais, les Lenoir, une famille de notables, doivent héberger Günter Kohler. Passée sa répulsion première, Noémie, la jeune épouse, éprouve une violente attirance pour l’adjudant qui vit désormais sous leur toit.

Printemps 1946.

La guerre est terminée, mais elle a laissé derrière elle son lot de malheurs, et de nombreux déplacés. Parmi eux, une fillette, retrouvée assise sur un banc, dans un village non loin de Bordeaux. Qui est-elle ? d’où vient-elle ? et pourquoi semble-t-elle avoir tout oublié ? Justin, un gendarme de vingt-quatre ans, décide de la prendre sous son aile et de percer le mystère qui l’entoure.

L’auteur :

Reine Andrieu naît en 1967.

Après une enfance dans l’Yonne, elle rejoint rapidement l’Occitanie, le berceau familial. Initialement diplômée d’une école de commerce, elle reprend des études universitaires pour devenir bibliothécaire, métier qu’elle exerce pendant treize ans dans le Tarn. En 2015, l’opportunité d’aller vivre quelques années en Guyane se présente.

Auto-édité, elle continue d’écrire et voit son dernier roman remporter le prix « Les Talents de demain » organisé par Kobo-Fnac, les Editions Prélude en partenariat avec Babelio .

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Mon avis :

Merci aux éditions Préludes et à NetGalley pour ce très beau roman se déroulant pendant et après la Seconde Guerre mondiale. J’ai été séduite par la manière dont Reine Andrieu a construit son roman, les descriptions et informations sur la vie durant la Seconde Guerre mondiale sont très intéressants. Un très joli coup de cœur qui fait partit de ma « Sélection 2021 » où le lecteur dévore les chapitres tout en reconstituant l’histoire de Solveig grâce aux chapitres alternant chaque personnage. On se sent comme un détective menant l’enquête et échafaudant des hypothèses au gré des fragments distillés au fil des pages.

Mai 1946.

Dans le village de Bournelin, une enfant est assise, complètement perdue et amnésique. Elle ne sait pas qui elle est, où aller, juste qu’elle vient de la forêt et qu’elle est blessée.

Solveig, septembre 1940.

Solveig se remémore sa vie et tout ce qu’elle a vue, des bombardements aux attentats. A 75 ans, elle ne comprend pas la mentalité de ces personnes qui endoctrinent et exécutent des ordres menant à des attentats, à la destruction et à la mort.

Noémie, septembre 1940.

Catholique pratiquante, Noémie Lenoir est la femme du médecin de Lignon et vit sous le joug allemand. Sa vie bascule quand elle et son mari Armand doivent cohabiter avec un sous- lieutenant Günter Kohler. Malgré ses options sur les Allemands, petit à petit, ils commencent à se parler, discutant de choses et d’autres avec un naturel et un intérêt qu’elle n’a jamais eu avec son mari trop accaparé par son travail.

Son mariage avec Armand n’est pas celui d’un amour fou mais plus d’un arrangement dû aux circonstances. Quand elle doit s’occuper de Günter après qu’il soit blessé, elle sait qu’elle va braver et oser l’interdit.

Justin, mai 1946.

C’est Justin qui est en charge de l’enquête concernant l’enfant amnésique qui a été envoyé à l’orphelinat le temps que sa famille soit retrouvée. 

Angèle, juin 1946.

L’enfant sans nom, baptisée temporairement Angèle, ne sait que deux choses de son passé, son goût pour la lecture, qu’elle a de bonnes manières telle une enfant issue d’une famille aisée et qu’elle est sujette à des crises d’angoisse quand une porte est fermée.

Günter, novembre 1940.

Günter détient un secret, c’est un Mischling et sa petite-amie Hannah est Juive. Il a menti sur ses origines pour entrer dans la Wehrmacht avec pour seul but de servir son pays. Il ne s’attendait pas à tomber amoureux d’une Française qui plus est une femme mariée.

Germain, novembre 1940.

Germain est le jardinier des Lenoir et a une relation avec Ernestine, la bonne. Il croit que ses patrons collaborent avec l’ennemi et la relation de Noémie Lenoir avec Günter confirmera ses allégations.

Armand, décembre 1940.

Armand aimerait aider les résistants en tant que médecin. Quant à sa femme si soumise, il est loin de se douter de ce qui se passe entre elle et l’Allemand. Quand ils décident de cacher leurs amis Juifs dans leur souterrain et de prendre activement à la Résistance… C’est toute leur famille qu’ils mettent en danger.

Solveig, septembre 2011.

Solveig apprend l’histoire des parents de son amie Sylvette issue d’un viol par des GI à la Libération. Le nom son père est mentionné. Lenoir serait-il celui qui a refusé d’avorter la mère de Sylvette ?

Quand la guerre détruit des vies entre mensonges et vengeance !

De 1940 à 2011, on suit l’histoire passionnante d’une enfant retrouvée amnésique dans un village. De sa rencontre avec Justin qui va mener l’enquête afin de retrouver la famille de la fillette jusqu’à la terrible vérité… De l’histoire de son enfance, celle de ses parents, le cercle des protagonistes est restreint mais difficile à démêler le vrai du faux quand la guerre sème le doute entre collaboration et résistance. Le travail de recherches est là et démontre tout le talent de Reine Andrieu dont le style et l’écriture ne laissent pas le lecteur indifférent.

Alternant les protagonistes et les époques à chaque chapitre. Ceux-ci contiennent les pensées de chaque personnage tel un journal intime. Tous liés à la Seconde Guerre mondiale et à ses secrets. La collaboration, la Résistance, les relations interdites entre une Française et un Allemand… Seule Solveig détient les clés du passé et de son histoire.

Libre mais sans mémoire, Solveig ne doute pas encore que le responsable de son emprisonnement et de sa perte de mémoire est à sa recherche après avoir tenté de se venger de ceux qu’ils pensaient être des collaborateurs.

Tel un puzzle, le lecteur assemble les éléments, fragments d’une histoire qui sera dévoilée des générations après.

Quand la guerre fait voler en éclat une famille entre secrets et mensonges ! Lire la suite