La Dame du Ritz de Melanie Benjamin

Inspiré d’une histoire vraie

Résumé :

Rien de mal ne peut arriver au Ritz ; à l’intérieur de ses murs dorés, chaque femme est belle, chaque homme a de l’esprit. Des invités privilégiés comme Ernest Hemingway, F. Scott Fitzgerald, Coco Chanel et le duc et la duchesse de Windsor franchissent ses célèbres portes, où ils sont accueillis et choyés par Blanche Auzello et son mari, Claude, le directeur. Les Auzello sont la maîtresse et le maître du Ritz, permettant au glamour et au faste de détourner leur esprit de leur mariage troublé et des secrets qu’ils cachent à leurs invités -envers eux-mêmes.

Même du pire, pense-t-on, avant que l’armée allemande n’occupe Paris en juin 1940. Les hauts dignitaires nazis, dont Hermann Göring, investissent l’hôtel ; les élégants portiers sont remplacés par des soldats. L’insouciance cède à la peur. Pour Blanche Auzello, l’épouse du directeur du Ritz, cette réalité est insupportable. L’Américaine, rebelle et intrépide, n’est pas femme à se résigner. Mais comment faire ? Dans le palace où le bruit des bottes étouffe désormais les rires, Blanche comprend que sa seule issue est le mensonge. D’autant qu’elle cache un secret qui pourrait mettre sa vie et celle de son époux en danger, et ternir la légende du Ritz…

Inspiré de faits réels, « La Dame du Ritz » est une histoire d’amour et de suspense . L’histoire inspirante d’une femme et d’un homme qui découvrent le meilleur de l’un de l’autre au milieu des turbulences de la guerre

Un roman qui assouvit nos désirs de vanité et de légendes. Elle.

Cet hommage est mené tambour battant, avec une science du suspense, une documentation sans faille, une prose qui galope. Le Figaro littéraire.

L’auteur :

Melanie Benjamin commence à écrire pour des journaux et des magazines avant d’entamer une carrière d’écrivain. Autrice de nombreux best-sellers au New York Times et à USA Today aux États-Unis, elle s’impose désormais comme une référence du roman historique.

Originaire du Midwest, elle a grandi à Indianapolis où elle a poursuivi son premier amour, le théâtre. Après avoir élevé ses deux fils, Mélanie, lectrice de longue date a décidé de poursuivre une carrière d’écrivain. Après avoir écrit sa propre chronique parentale pour un magazine local et remporté un concours de nouvelles, elle a publié deux romans contemporains sous son vrai nom, Melanie Hauser, avant de se tourner vers la fiction historique.

Melanie vit à Chicago avec son mari. En plus d’écrire, elle met à profit sa formation théâtrale en étant membre du bureau des conférenciers « Authors Unbound ». Quand elle n’écrit pas ou ne parle pas, elle lit et est toujours à la recherche de nouvelles histoires à raconter.

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Mon avis :

Enorme coup de coeur pour ce récit original qui nous plonge telle une petite souris dans la vie du couple mythique du Ritz sous l’occupation allemande. Fascinant et intriguant, un récit à la hauteur de ce couple mystérieux solidement documenté. Merci Le Livre de Poche pour cette magnifique lecture.

L’arrivée des Allemands au Ritz va bouleverser le destin de Blanche et Claude Auzello. Cet hôtel qui a vu défiler les plus illustres personnalités va devoir s’adapter à l’occupant. Un ennemi des plus dangereux notamment pour ceux qui ont des secrets.

1923.

Retour sur la rencontre de Claude avec Blanche à l’hôtel Claridge. Conquis par cette Américaine au caractère et aux positions affirmées, Claude l’épouse en lui imposant sa vision de la femme française. A travers l’adaptation de Blanche dans sa nouvelle vie parisienne très loin de la liberté de la femme aux Etats-Unis, on y voit le statut de la femme française à cette époque (bar interdit, pas le droit de vote…). Oubliant son ancienne vie et ses anciennes connaissances, Blanche côtoie les clients du Ritz dont Coco Chanel, une rivale à sa hauteur et devient l’atout de son mari en se fondant dans le rôle de la Dame du Ritz.

1938.

Les espions sont partout et Claude veut protéger Blanche du danger qui la menace.

Juin 1940.

De retour à Paris, Blanche est stupéfaite par le silence qui y règne. Les nazis ont conquis Paris et le Ritz. Blanche va devoir faire preuve de prudence pour dissimuler son secret.

Printemps 1941.

Prisonnière dans une cage dorée, Blanche va devoir choisir ses propres combats pour retrouver son amie Lily Kharmayoff, celle qui lui a fait entrevoir une autre vision de la vie, loin des privilèges et de l’opulence qu’elle côtoie au quotidien.

Des fuites en avant pour ne pas penser à la maîtresse de son mari et à son couple ou les disputes sont quotidiennes.

Automne 1941.

Entre les souvenirs de sa rencontre avec Lily, une jeune communiste, à la venue de celle-ci au Ritz, Blanche parcourt le Paris de Lily afin de la retrouver aidé de Franck Meier.

Pendant ce temps, le quotidien des Parisiens change drastiquement (carte de rationnement, couvre-feu, multiplication des mesures contre les Juifs…).

Automne 1942.

Résistante communiste, Lily ouvre les yeux de Blanche sur ce qui se passe sous leurs yeux. Malgré le danger qu’elle encourt, Blanche prend de plus en plus de risques et résiste avec passion redevenant celle qu’elle a envie d’être et non le rôle de la Dame du Ritz, telle l’actrice qu’elle rêvait d’être.

Hiver 1943.

Blanche et Claude vivent une vie de mensonges l’un envers l’autre avec pour seul but de se protéger mutuellement.

Connaît-on vraiment la personne que l’on a épousée ? Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

Le sortilège de Stellata de Daniela Raimondi

En cours de traduction au Brésil, Pologne, Allemagne, Hollande, Turquie, Grèce, Lituanie, Israël… Droits acquis pour une adaptation cinématographique par Indigo Film.

Résumé :

« Je sais que tu ne crois pas à ces choses-là, mais tu n’as qu’à regarder ce qui s’est passé dans notre famille. D’abord Giacomo, avec ses manies, qui a fini pendu à une poutre. Ensuite Achille, il voulait jouer aux héros et c’est un miracle s’il n’est pas mort fusillé. Et ta tante Edvige ? Elle a détruit deux familles. Et ma sœur Adèle, qui s’est retrouvée à l’autre bout de la planète, avec ses fantaisies d’amour, et veuve presque tout de suite. N’oublie jamais, Guido… si nous ne les contrôlons pas, les rêves finiront par nous apporter une tragédie. Et elle sera pire que tous les malheurs que nous avons déjà connus. C’est notre ancêtre, la Tsigane, qui l’a vu dans ses cartes. Elle ne se trompait jamais. »

L’histoire commence en 1800, à Stellata, dans la plaine du Pô, le jour où Giacomo Casadio tombe amoureux.

Peut-on contrôler son destin ? Faut-il renoncer à ses rêves ?

Une saga à l’italienne, somptueuse comme un fleuve.

En écrivant l’histoire romancée de sa famille, la poétesse italienne Daniela Raimondi a provoqué une déflagration éditoriale qui a gagné le monde entier où Le Sortilège de Stellata est partout en traduction.

L’auteur :

Daniela Raimondi est née à Mantoue en Italie mais a vécu une grande partie de sa vie en Angleterre. Aujourd’hui, elle passe son temps entre Londres et la Sardaigne. Elle a publié dix livres de poésie qui ont obtenus d’importants prix en Italie. « La première neige d’automne » est son premier roman.

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Mon avis :

J’ai hésité à solliciter ce livre car j’avais peur de trouver de nombreuses descriptions mais la couverture et le fait que ce soit l’histoire d’une famille italienne m’a convaincu et je n’ai pas été déçue. Je suis sensible à tout ce qui touche à l’Italie, je pense que c’est dû à mes racines italiennes et je suis ravie d’avoir ce très beau livre dans ma bibliothèque.

Ce livre se lit tout seul grâce à une belle plume fine et délicate, dont la magie enchanteresse des mots n’a d’égale que la qualité de conteuse et de poétesse de son autrice. Un gros merci aux éditions Slatkine pour ce Service-Presse et leur confiance. La couverture est à l’image de cette histoire sublime, elle invite à pousser plus loin et peut être un élément décisif pour l’acheter.

Un arbre généalogique permet de ne pas se perdre dans la multitude de membres de la famille de Daniela Raimondi mais on s’y retrouve facilement.

J’ai essayé de ne pas trop en dire pour que vous conserviez le charme et les surprises que vous réserve ce roman qui m’a profondément marqué.

L’histoire des Casadio depuis l’arrivée d’une Tzigane sur fond de guerre qui ont soulevé l’Italie et l’ont fait sombrer dans une noirceur infinie.

De 1800 à 1974, Daniela Raimondi remonte le temps grâce aux récits de sa famille pour nous offrir une version romancée de son histoire familiale. On suit avec plaisir les péripéties d’une famille italienne poursuivie par une malédiction qui au fil des générations verra des rêves non réalisés, des familles brisées par la perte d’êtres chers, par les guerres ou la politique.

Passionnant de la première à la dernière page, on ressent intensément les épreuves de la vie d’une famille qui de génération en génération a vécu les épreuves de l’histoire de l’Italie.

Près de deux siècles d’histoire sont dévoilés, chaque génération assistant ou prenant part à l’histoire de l’Italie (première et seconde guerre mondiale…).

Un roman où les morts côtoient les vivants, où l’originalité de chacun en fait le charme. De belles chroniques, tranches de vie qui font revivre l’âme de l’Italie.

De même, la malédiction transmise aux descendants via une boite contenant les affaires de Viollca et l’avertissement qui leur est fait va planer au-dessus de leur tête guidant leurs destins.

Une plongée dans l’intimité d’une famille italienne modeste aux prises avec son destin et celui de l’histoire de l’Italie !

Un roman sublime et magnifiquement écrit qui fait découvrir l’authenticité de l’Italie à ses lecteurs et les envoûte, tel est le sortilège de ce roman.

Demain à Rome de Nicole Fabre (La nuit italienne 2).

Résumé :

« Je les aime pas ces Allemands ! S’il en revient un, je le tue !
Mémé, arrête ! »

Mémé, c’est la nonna, la grand-mère napolitaine de Pino, adorateur du Duce et fasciste convaincu qui n’a jamais vécu dans la Péninsule. C’est dans cette « petite Italie » qui va du quartier du Marais à celui de la gare de Lyon, chez Lello Tammaro, chapelier de son état et père de Pino, que Giulia Diacalone a trouvé refuge après avoir fui Rome et ses chemises noires. Nous sommes en 1936, année du Front Populaire et de la guerre d’Espagne. Les ouvriers ont triomphé et prennent leurs premières vacances. Pendant ce temps, Hitler affûte ses lames et Mussolini s’apprête à le suivre dans ses desseins belliqueux.

De Paris à Rome, en passant par la Côte d’Azur, fréquentant les milieux de l’art, Giulia va connaître les heures les plus troublées de la fin des années 30 et de la seconde guerre mondiale. Confrontée aux prédateurs nazis qui briguent les tableaux de maîtres appartenant aux Juifs, elle devra lutter pour sauver les siens et retrouver son amour en Italie. Sur son chemin, des obstacles, tels Göring, numéro deux du IIIème Reich, grand amateur d’art, des Russes blancs à la solde des Nazis et à Rome, la police parallèle de Pietro Koch.

La Débâcle de 40, l’arrivée des Allemands dans Paris, le sabordage de la flotte française à Toulon, l’évasion spectaculaire du Duce, la haine à son encontre de Edda, sa fille préférée, l’adulation de Claretta Petacci, sa maîtresse, les luttes de la Résistance italienne, mais aussi le monde des « petites gens » de la rue Chapon, de la Seyne S/Mer et du Trastevere, Demain à Rome se veut un éclat de couleurs au milieu du chaos.

Dans ce désordre savamment orchestré entre rires et larmes, passions et haines, sans jamais trahir la vérité historique, Nicole Fabre nous restitue avec force et truculence, au travers du portrait d’une femme sensuelle et vibrante, tout un magma de sentiments, rouges et chauds comme le sang.

Les tribulations d’une Italienne antifasciste en France sous l’Occupation, prise entre ses amours et des tableaux de collection.

L’auteur :

Après des études de lettres et d’histoire, Nicole Fabre a publié six romans ayant pour toile de fond les plus grands moments de l’histoire. « La Nuit italienne« , best-seller paru aux éditions JC Lattès est le premier livre d’une série en deux tomes. Nicole Fabre habite dans le Var à La Seyne sur mer.

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Mon avis :

Un final à la hauteur de cette duologie qui nous plonge dans les années sombres de l’Italie et de la France entre fascisme et nazisme. Gros coup de cœur de ma « Sélection 2021 » pour raconter l’histoire de l’Italie dans ses heures les plus sombres. Peu de livres parlent de la Seconde Guerre mondiale en Italie, c’est peut-être ce qui rend ces deux tomes aussi prenants et enrichissants. Une très belle découverte à lire et à relire sans se lasser à l’image des romans de Teresa Revay.

Paris, 1936.

Giulia a fui Rome et s’est réfugiée à Paris dans la petite Italie où elle a retrouvé Vittorio Manelli, Ottavia et Silvio.

Une rencontre imprévue et la voilà employée à la galerie d’Hans Roth, un galeriste juif qui expose tout ce que l’Italie interdit et considère comme de l’art dégénéré.

Grâce à sa rencontre avec Pierre Ménard, un journaliste, Giulia retrouve le milieu de l’art français. C’est dans la Ville Lumière qu’elle doit en finir avec son amour pour Silvio. Un amour que celui-ci tente d’oublier dans les bras d’Ottavia, sans succès.

Quand von Rath est assassiné par un Juif, hébergé par Hans Roth, celui-ci est arrêté. Prête à tout pour aider son ami, Giulia va protéger les tableaux recherchés pour le compte de Goering et protéger son fils Karl.

La traque a commencé, de cachette en cachette, Giulia continue d’aider ses amis tout en étant recherchée par les agents de renseignements.

Dans Paris où tout étranger peut être arrêté et n’a plus aucun droit, Giulia sent le danger se rapprocher.

Quand la guerre est déclarée, Giulia comme tant d’autres prend les routes de l’Exode et trouve refuge en Provence en zone libre.

Une accalmie de courte durée alors que les répressions contre les Juifs ne font que commencer à Nice malgré le souci de la ville à les protéger.

Pour toute la haine contre le fascisme, le nazisme et les rafles des Juifs, Giulia prend activement part à la Résistance malgré le danger qui qui ne cesse de la poursuivre.

Ses amours pourraient bien causer sa perte et ceux de ses proches.

Giulia se sortira-t-elle indemne de son passé qui ne cesse de la rattraper ?

Giulia où la force de résister jusqu’au bout ! Lire la suite

La nuit italienne de Nicole Fabre (La nuit italienne 1)

 

Résumé :

Rome, 1924.

Dans une Italie où le succès de Mussolini ne fait que croître, la jeune Giulia, 13 ans, refuse de rejoindre les jeunesses fascistes. Indisciplinée, elle défie les règles édictées par sa famille bourgeoise et se lance à corps perdu dans sa passion pour l’art et la littérature.

Devenue journaliste pour Margherita Sarfatti, la redoutable maîtresse du Duce et la femme qui domine tout le milieu de l’art italien, Giulia se trouve partagée entre son amour pour un talentueux peintre antifasciste et son attirance pour le sensuel et dangereux Italo Balbo, ministre proche de Mussolini.

Alors que le monde est sur le point de basculer, la jeune femme aura besoin de toute sa détermination pour naviguer au cœur des heures les plus sombres et dangereuses de l’histoire.

La destinée d’une jeune femme, rebelle et déterminée aux pires heures de l’Italie fasciste.

Avec une liberté de ton et un humour qui n’ôtent rien à la force des faits historiques, ce roman nous plonge dans les coulisses du pouvoir de la Rome des années 1930 : celle de la bohême artistique mais aussi de la propagande, des chemises noires, des bains de foule et de la guerre d’Ethiopie alors que se précise sur l’Europe la menace de l’Allemagne nazie.

L’auteur :

Après des études de lettres et d’histoire, Nicole Fabre a publié six romans ayant pour toile de fond les plus grands moments de l’histoire. « La Nuit italienne« , best-seller paru aux éditions JC Lattès est le premier livre d’une série en deux tomes. Nicole Fabre habite dans le Var à La Seyne sur mer.

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Mon avis :

Ce roman a une saveur particulière, celle de mes racines italiennes. En France, on sait peu de chose sur l’Italie sous Mussolini en-dehors des grandes lignes. Ce premier tome est riche d’informations et nous montre le fascisme dans une famille et comment Giulia va s’y rebeller envers et contre tous. La manière de nous informer sur cette période si sombre et particulière, comment les Italiens ont été littéralement fasciné par ce dictateur, comment ils ont cautionné le déferlement de violences des Chemises Noires, les viols… sont difficilement compréhensibles.

De même qu’en Allemagne, le Duce a promis une Italie nouvelle, une vie meilleure… En utilisant les sujets importants à l’époque comme la dureté de la vie pour se nourrir, la misère… Il a su convaincre par de belles promesses et paroles les Italiens avides de renouveau pour les générations à venir…

Une fois commencé, je n’ai pas pu m’arrêter et j’ai dévoré ce premier tome, je suis impatiente de découvrir la suite et j’espère que vous apprécierez mon coup de cœur. Best-seller, j’espère que sa venue dans les Editions Charleston contribuera à une visibilité à sa juste valeur.

1924, Rome.

A 13 ans, Giulia Diacalone refuse de se soumettre à ce que l’on attend d’elle. Eprise de liberté, le mouton noir refuse d’entrer dans les jeunesses fascistes, s’attirant les foudres de sa famille qui ne jure que par le Duce.

Sa passion pour l’art va la conduire sur les traces de l’Université de Rome pour suivre les cours du professeur Vittorio Manelli… Mais le fascisme est partout même dans les cours d’art.

Celui-ci lui ouvre les portes de l’ateliers de la via Cavour et de l’art interdit par le Duce. Dans cet atelier, elle retrouve Silvio, un peintre antifasciste dont elle tombe amoureuse.

Sa haine du fascisme ne lui permet pas de refuser l’offre de travailler pour la maîtresse du Duce, Margherita Sarfatti.

L’occasion pour Giulia de jouer de sa plume acérée et d’être elle-même même si elle devient journaliste pour la revue Gerarchia.

Au cours d’un dîner avec Silvio, sa maladresse légendaire va attirer le regard d’Italo Balbo, un ministre proche et redouté de Mussolini.

Troublée, la jeune femme s’enfuit tandis que celui-ci, admiratif par l’audace de Giulia n’aura de cesse de la convoiter.

Tandis que l’Italie sombre dans le fascisme et que les atrocités des chemises Noires se multiplient, Giulia devra choisir entre ses idéaux et ses amours contradictoires.

Quand l’amour et le sens du devoir se mélangent à l’histoire de l’Italie fasciste où la cruauté n’a plus de limite jusqu’à sa chute ! Lire la suite

La femme qui en savait trop de Marie Benedict

Résumé :

La biographie romancée de l’incroyable destin de l’actrice et inventrice Hedy Lamarr.

Vienne, 1933. À 19 ans, Hedwig Kiesler, séduisante actrice d’origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d’armes. Conscients de la menace qui vient d’Allemagne, ses parents cherchent, par ce mariage, à la protéger. Malheureusement, Mandl s’avère être un homme possessif et opportuniste, qui fraye bientôt avec les nazis. Horrifiée, Hedwig parvient à s’enfuir et s’installe aux États-Unis, où elle devient Hedy Lamarr, superstar hollywoodienne.
La jeune femme ne peut cependant oublier l’Europe et décide de contribuer à sa façon à l’effort de guerre. Celle qui est aussi une scientifique de talent met alors au point un système de codage des transmissions révolutionnaire, utilisé de nos jours pour la téléphonie mobile ou le Wifi.

Dans ce récit à la première personne, Marie Benedict redonne vie à une femme hors du commun, dont le plus grand rôle fut oublié, voire ignoré, durant des décennies…

Son extraordinaire beauté lui a sauvé la vie. Son brillant esprit a changé la nôtre.

Le destin hors du commun de Hedy Lamarr, jeune actrice viennoise d’origine juive à la tête bien faite, devenue une superstar hollywoodienne…

L’auteur :

Née en 1969, Marie Benedict est une avocate qui travaille depuis plus de dix ans pour de prestigieux cabinets américains.

Elle est diplômée de la Faculté de droit de l’Université de Boston et du Boston College avec une spécialisation en histoire et en histoire de l’art.

Elle a écrit plusieurs romans historiques sous le pseudonyme de Heather Terrell dont son premier livre, « La Chrysalide » puis une nouvelle série pour jeunes adultes intitulée « The books of Eva » avant de signer « Madame Einstein » de son vrai nom. Prolifique, deux autres romans sont prévus pour 2021 mettant en avant le destin de femmes exceptionnelles restées pour la plupart dans l’ombre.

Elle vit à Pittsburgh.

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Mon avis :

J’ai vraiment apprécié ma lecture sauf qu’en faisant des recherches sur Internet, je me suis aperçue que ce roman ne traitait que d’une partie de la vie d’Edwig Lamarr. J’aurai apprécié que ce roman raconte sa vie en entier et pas juste une partie de sa biographie, certes la plus importante mais déçue sur ce point quand on sait que l’écriture et la manière dont son histoire est écrite est sublime tout en finesse et en élégance. Ce n’est donc pas un coup de cœur car il m’a laissé un goût d’inachevé mais il a le mérite de m’avoir fait découvrir le destin méconnu d’une femme restée dans l’ombre.

17 mai 1933, Vienne.

Hedwig Kiesler est une actrice qui essaie de redorer son image en interprétant avec succès le rôle de Sissi l’Impératrice. L’envoi de roses rares à chacune de ses représentations par Friedrich Mandl l’intrigue tout comme sa réputation et le fait qu’il détienne le sort de l’Autrice entre ses mains.

Même ses parents ne peuvent rien face à cet homme qui sait user de son pouvoir pour avoir ce qu’il désire.

Hedwig est sous le charme par cet homme qui semble la comprendre comme personne.

D’origine juive, elle accepte d’épouser Friedrich, son père y voyant l’occasion de les mettre tous à l’abri.

Leur mariage sonne la fin de sa vie de femme libre. Comme Sissi, Hedwig a tout sacrifié pour sa sécurité et celle de ses proches. Sa carrière, ses amis et doit endurer les changements d’humeur de son mari.

Un rôle à jouer, le pire, celui d’une femme soumise dont la seule mission est « Sois belle et tait-toi ».

Mais tous ses sacrifices serviront-ils à quelque chose quand son mari est également derrière les actes d’antisémitismes perpétrés contre les juifs autrichiens ?

Hedwig qui a renié jusqu’à ses origines et sa propre religion va-t-elle reprendre sa vie en main et lutter contre son propre bourreau ? Saura-t-elle faire face à son mari ? Lire la suite

La vie ne danse qu’un instant de Theresa Révay

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Prix Simone Veil.

Prix des lecteurs du Livre de Poche 2018.

Résumé :

Rome, 1936. Alice Clifford, la correspondante du New York Herald Tribune, assiste au triomphe de Mussolini après sa conquête de l’Abyssinie. Sa liaison avec Don Umberto Ludovici, un diplomate proche du pouvoir fasciste, marié et père de famille, ne l’aveugle pas. Son goût pour la liberté l’empêche de succomber aux sirènes des dictatures.
La guerre menace, les masques vont tomber. Alice découvre les conspirations qui bruissent dans les couloirs feutrés du Vatican et les rues ensanglantées de Berlin. Son attirance pour un journaliste allemand au passé trouble révèle les fêlures de son passé.

Si l’aventurière ne renie jamais ses convictions de femme moderne, toute liberté a un prix. Jusqu’où ira-t-elle pour demeurer fidèle à elle-même ?

Des palais de Rome à la corniche d’Alexandrie, des montagnes d’Éthiopie aux plaines de Castille, une Américaine intrépide et passionnée témoigne d’un monde qui court à sa perte. Theresa Révay nous offre l’inoubliable portrait d’une femme pour qui la vie ne brûle et ne danse qu’un instant.

L’auteur :

Theresa Révay, née à Paris d’un père d’origine hongroise est élevée dans l’idée que Clemenceau est un héros pour certains et le fossoyeur de l’Empire austro-hongrois pour d’autres. D’où ses personnages d’origines diverses, dispersés sur le continent européen qui affrontent les ruptures du XXème siècle. Après des études littéraires à la Sorbonne, elle s’oriente vers la traduction avant de se consacrer à l’écriture. Son prochain roman devrait sortir à l’automne 2020.

Entretien avec Theresa par des blogueuses

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Mon avis :

Je n’aurais de cesse de remercier Theresa Revay et les Editions Albin-Michel pour ce très beau service-presse. Ce roman a été un énorme coup de cœur, vous verrez que vous aurez du mal à le lâcher.  Theresa Revay est une personne très accessible, simple, qui aime discuter et partager des choses avec ses lecteurs, je peux même dire qu’il y a une certaine connexion avec eux via sa page Facebook qui est une belle bulle d’oxygène. Je trouve que le contact avec ses lecteurs est aussi important que d’écrire de beaux romans, pour moi, l’un ne va pas sans l’autre. J’ai l’impression de dire la même chose à chaque nouveau roman mais celui-ci est le meilleur, celui qui m’a le plus marqué.

Abyssinie, printemps 1936.

Alice Clifford, correspondante de guerre pour le New York Herald Tribune a vu bien des choses notamment comment le Duce a conquis ce territoire africain en utilisant le fameux et non moins dangereux gaz moutarde sur des civils (femmes et enfants).

Sa rencontre avec Karlheinz Winther, journaliste pour le parti socialiste allemand va lui ouvrir les portes des personnages importants de cette époque.

Pour être au cœur de l’histoire en marche, Alice saisit toutes les occasions personnelles et professionnelles et ce au mépris du danger.

Discrète sur son passé, elle jouit de l’instant présent avec les hommes aussi bien qu’avec sa plume.

Elle tourbillonne avec un journaliste nazi, a une liaison avec un diplomate italien marié, elle n’aura de cesse de clamer par ses actes et ses convictions , sa liberté de femme indépendante, amoureux de son métier comme de la vie.

C’est à Alexandrie, le pays de son enfance qu’elle retrouve cette insouciance. Dans cette ville cosmopolite, Alice va faire le point sur sa vie et va prendre des décisions lourdes de conséquences.

Le lecteur découvre les failles d’Alice, sa vulnérabilité, ses secrets, ses non-dits refoulés et peut-être le sens, la raison de son besoin de liberté.

Le portrait poignant et saisissant d’une reporter dans le tourbillon d’un monde en guerre où la vie ne danse qu’un instant ! Lire la suite

Sous un ciel écarlate de Mark Sullivan

Résumé :

Inspiré d’une histoire vraie, un roman d’héroïsme et d’amour
dans une Italie déchirée par la Seconde Guerre mondiale. Bientôt au cinéma.

Milan, juin 1943. Pino Lella a 17 ans quand il rencontre Anna, dont il tombe aussitôt amoureux. Mais les Alliés bombardent la ville et elle ne le rejoint pas alors qu’il l’a invitée au cinéma.

Pour protéger Pino, ses parents l’envoient à la montagne, dans l’école du père Re, qu’il fréquentait enfant. Skieur émérite et bon connaisseur des chemins alpestres, l’adolescent hier insouciant aide bientôt des Juifs à passer en Suisse.

De retour à Milan, il devient par hasard le chauffeur du général Hans Leyers, bras droit d’Adolf Hitler en Italie. Comme Pino l’accompagne dans tous ses déplacements, il est contacté par la Résistance et se livre dès lors à un périlleux double jeu…

Un soir, alors qu’il conduit Leyers chez sa maîtresse, Pino y retrouve Anna, qui leur ouvre la porte… Mais les heurts de la grande Histoire leur permettront-ils de vivre pleinement la leur ?

L’auteur : Romancier et journaliste d’investigation, Mark Sullivan est l’auteur de dix-huit romans, dont le best-seller Private Londres et Menace sur Rio co-écrit avec James Patterson, le n°1 mondial du suspense (L’Archipel, 2012 et 2016). Il a obtenu de nombreux prix, notamment le Fresh Talent Award de WHSmith et son œuvre a été couronnée par le New York Times ainsi que le Los Angeles Times. Il a grandi dans le Massachusetts et est titulaire d’une licence d’anglais. D’abord engagé en tant que bénévole dans le Peace Corps au Niger, il a ensuite repris des études pour devenir journaliste d’investigation. Skieur émérite et aventurier impénitent, il vit avec son épouse à Bozeman, dans le Montana, où il considère chaque instant de la vie comme un miracle.

« Sous un ciel écarlate » est en cours d’adaptation au cinéma.

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Mon avis :

Quand j’ai vu que « Sous un ciel écarlate » allait être publié par l’Archipel, malgré ces presque 500 pages, je n’ai pas hésité une seconde à le demander lors de la masse-critique de Babelio.

Merci à Babelio et à L’Archipel pour m’avoir permis de découvrir cette histoire poignante. Passionnée par les récits se déroulant durant les guerres, celui-ci a été un coup de cœur particulier de part mes origines italiennes mais aussi pour l’omerta qui réside toujours en Italie sur cette période de l’histoire. Peu de livres parlent de la Seconde Guerre mondiale en Italie, je n’ai trouvé aucun roman sur ce sujet, ce fut donc une véritable curiosité quand j’ai su que le livre de Marc Sullivan était enfin traduit en français qui plus est par une maison d’édition que j’apprécie énormément. Un énorme merci à Mark Sullivan et Pino Lella pour m’avoir permis de découvrir votre histoire.

Dans la préface, Mark Sullivan explique comment sa rencontre avec Pino Lella, un jeune Italien de 17 ans, héros de la Seconde Guerre Mondiale oublié de tous a changé sa vie.

L’auteur explique ses voyages en Italie, ses recherches et sa surprise face à ce « front oublié », à ces actes d’héroïsme et à la mort de milliers de soldats durant le fachisme.

Alors que les archives se dévoilent peu à peu dans le monde, l’Italie, elle reste sous omerta.

9 juin 1943, Milan.

Le Duce voit l’Italie sombrer, son empire s’effondrer sous les bombes.

Pino Lella s’intéresse plus aux femmes qu’à la guerre. C’est un jeune homme insouciant dont les parents tiennent une boutique de maroquinerie. Les horreurs de la guerre lui sautent aux yeux lorsque des bombes détruisent le cinéma où il allait et que des victimes meurent dans des conditions atroces.

Lorsque leur domicile et leur magasin gisent sous les décombres, Pino part à la Casa Alpina se mettre à l’abri de l’affrontement qui attend les Italiens restés sur place.

Lors de ses vacances forcées, Pino se voit faire d’étranges randonnées par le Père Re. Quand celui-ci lui demande de faire passer des Juifs en Suisse, Pino accepte et va prendre beaucoup de risques, le chef de la Gestapo les ayant à l’œil.

Le danger devient de plus en plus proche pour Pino et ses camarades.

Pour éviter d’être enrôlé de force, Pino va travailler pour le plus bas niveau de l’armée allemande (la TODT). Honteux de basculer dans le camps ennemi, il va voir l’horreur nazie de près en devenant le chauffeur du général Leyers, autorité de l’armée allemande et proche d’Hitler.

Profitant d’être au plus près de l’ennemi, Pino va devenir un agent double au service de la Résistance. Il va voir des choses d’une cruauté inhumaine notamment des Italiens (femmes et enfants) partir dans un convoi vers les camps de concentration.

La fin de la guerre approche et avec elle, les règlements de compte. C’est aussi le temps des révélations mais à l’aube d’une vie nouvelle pleine de promesses, le monde de Pino s’effondre.

Après la guerre, que va-t-il advenir de Pino et du général Leyers ? Comment l’Italie à l’instar d’autres pays va tenter de se reconstruire ? Lire la suite