Libération d’Imogen Kealey

En cours d’adaptation cinématographique

Résumé :

Pour les Alliés, elle est une farouche combattante de la liberté, une légende des opérations spéciales. Pour la Gestapo, elle est la Souris blanche et la personne la plus recherchée de France. Alors que le pays tente de s’extraire des griffes du nazisme, Nancy Wake, une jeune journaliste australienne, se retrouve à la tête d’un réseau de la Résistance marseillaise. Traquée par le nouveau commandant allemand chargé de l’épuration de la ville, Nancy s’échappe de justesse en Grande-Bretagne après l’arrestation de l’homme qu’elle aime. Elle rejoint le Special Operations Executive et est parachutée en Auvergne, où elle combat les nazis aux côtés des maquisards.

Portrait de femme édifiant et roman historique palpitant, Libération fait revivre l’une des figures méconnues les plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Imogen Kealey est le pseudonyme qui réunit la romancière Imogen Robertson et le scénariste américain Darby Kealey, désireux de raconter l’histoire de Nancy Wake, l’une des femmes les plus décorées de la guerre.

Mon avis :

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ? Lire la suite

Royale de Danielle Steel

Résumé :

Scandale ou conte de fées ?

Juin 1943.

Alors que la Luftwaffe bombarde sans relâche Londres et ses environs, le roi se résout à envoyer sa benjamine, de santé fragile, dans le Yorkshire.

Au manoir des Hemmings, où peu de gens connaissent sa véritable identité, la fougueuse princesse Charlotte devient une simple roturière. Avec pour seule compagnie son fidèle étalon, une orpheline de guerre et un jeune homme sur le point de partir au front, le quotidien s’annonce morose. Le destin va pourtant bientôt frapper à sa porte…

Kent, années 1960.

Sur le domaine des Markham, Annie, la fille du palefrenier, grandit parmi les domestiques sans soupçonner que sa vie s’apprête à basculer.

L’auteur :

Avec plus d’une centaine de livres publiés en France et des millions d’exemplaires vendus à travers le monde, Danielle Steel est, depuis ses débuts, une auteure au succès inégalé publiée dans soixante-neuf pays et traduite dans quarante-trois langues. Aux États-Unis, ses romans figurent systématiquement en tête des listes des meilleures ventes du « New York Times » depuis 1981. Danielle Steel ne se contente pas d’être écrivaine : très active sur le plan social, elle a créé et dirigé deux fondations. L’une, la « Nick Traina Foundation », du nom de son fils défunt, consacrée aux personnes atteintes de maladies mentales et aux enfants victimes de maltraitances, l’autre chargée de venir en aide aux sans-abri.

C’est aussi une généreuse mécène passionnée par l’art contemporain. Longtemps propriétaire d’une galerie, elle organise et sponsorise toujours de nombreuses expositions consacrées à de jeunes artistes de talent. Danielle Steel a vécu en Europe et a séjourné en France – dont elle parle parfaitement la langue – durant plusieurs années avant de retourner à New York achever ses études. Si elle a débuté dans la publicité et les relations publiques, elle s’est rapidement mise à écrire et a aussitôt conquis un immense public, très fidèle et en constante augmentation. Lorsqu’elle travaille à un roman (sur sa vieille Olympia mécanique de 1946), elle peut s’y consacrer toute la journée et une partie de la nuit. D’autant que son exceptionnelle puissance de travail lui permet de mener trois livres de front, construisant la trame du premier, rédigeant le deuxième et peaufinant le troisième. Toutes ces activités ne l’empêchent pas de donner la priorité absolue à sa vie personnelle et elle forme avec ses enfants une famille heureuse et unie, sa plus belle réussite et sa grande fierté. Danielle Steel a été faite officier de l’ordre des Arts et Lettres en 2002 et en 2014, elle a été promue au grade de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. En France, son fan club compte près de 100 000 membres.

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Mon avis :

Je suis une fidèle lectrice de Danielle Steel et notamment de ses livres se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que l’histoire de celui-ci soit ce à quoi je m’attendais, j’ai eu l’impression que les événements s’enchaînaient trop vite d’où le fait que je sois passée à peu de chose du coup de coeur. Evidemment, je n’ai pas pu manquer de faire le rapprochement avec la série « The Crown », rien que la couverture m’y a fait automatiquement penser. Une lecture passionnante, très rapide et addictive.

Crédits : Les Presses de la Cité.

Juin 1943.

Trois ans sous les bombardements ravagent l’Angleterre et ses monuments historiques. Des morts, des orphelins, des sans-abris… Le roi Frederik, la reine Anne et leurs deux filles s’investissent chacun à sa façon à l’effort de guerre. Seule Charlotte se le voit interdit en raison de son asthme aggravé par les raids.

Inquiets, ses parents l’envoient chez des aristocrates dans le Yorkshire sous une fausse identité. Adieu princesse Charlotte Windsor, place à Charlotte White.

Une vie au grand air, sans obligations royales avec pour compagnie Henry Hemmings et Lucy Welsh, une orpheline londonienne… Et surtout la possibilité de pratiquer l’équitation, sa grande passion. Hypnotisé par Charlotte, Henry Hemmings est loin de se douter qu’il est tombé amoureux d’un membre de la famille royale. Leur amour et le départ d’Henry au front va les pousser à toutes les audaces qui ne sont pas sans conséquences. Un secret caché aux yeux de tous, une perte douloureuse, une épreuve à mener seule et une nouvelle vie empreinte de sacrifices vont conduire Lucy à mentir. Un secret d’Etat, une correspondance royale, des amours basés sur des mensonges et une vérité qui pourrait tout changer…

Entre secrets et mensonges, l’amour d’une mère en quête de rédemption ! Lire la suite

Les femmes des terres salées d’Elise Fischer (Les femmes des terres salées 1)

Résumé :

1857, Lorraine.

Après la disparition mystérieuse du fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle, Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies, d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être étrangère à la disparition de son ancien maître.

Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices, qui a déjà scellé son destin…

Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés, Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue, celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.

L’auteur :

Née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Elise Fischer a été journaliste, où elle a travaillé pour « Côté Femme », productrice, animatrice de l’émission littéraire « Au fil des pages » sur RCF (réseau national) et membre du jury du « Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine ». Elle est également l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy, aux Presses de la Cité et Fayard.

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Mon avis :

Un premier tome qui m’a beaucoup surprise, moi qui n’aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J’ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j’y étais, grâce aux magnifiques détails d’Elise Fischer. J’ai remarqué que dans les romans que j’ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l’art comme celui de l’histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l’affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu’on attend des femmes, autre que d’épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l’aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n’a aucune limite.

1863-1864.

L’arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l’affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d’Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d’Emilienne ? Lire la suite

La Dame du Ritz de Melanie Benjamin

Inspiré d’une histoire vraie

Résumé :

Rien de mal ne peut arriver au Ritz ; à l’intérieur de ses murs dorés, chaque femme est belle, chaque homme a de l’esprit. Des invités privilégiés comme Ernest Hemingway, F. Scott Fitzgerald, Coco Chanel et le duc et la duchesse de Windsor franchissent ses célèbres portes, où ils sont accueillis et choyés par Blanche Auzello et son mari, Claude, le directeur. Les Auzello sont la maîtresse et le maître du Ritz, permettant au glamour et au faste de détourner leur esprit de leur mariage troublé et des secrets qu’ils cachent à leurs invités -envers eux-mêmes.

Même du pire, pense-t-on, avant que l’armée allemande n’occupe Paris en juin 1940. Les hauts dignitaires nazis, dont Hermann Göring, investissent l’hôtel ; les élégants portiers sont remplacés par des soldats. L’insouciance cède à la peur. Pour Blanche Auzello, l’épouse du directeur du Ritz, cette réalité est insupportable. L’Américaine, rebelle et intrépide, n’est pas femme à se résigner. Mais comment faire ? Dans le palace où le bruit des bottes étouffe désormais les rires, Blanche comprend que sa seule issue est le mensonge. D’autant qu’elle cache un secret qui pourrait mettre sa vie et celle de son époux en danger, et ternir la légende du Ritz…

Inspiré de faits réels, « La Dame du Ritz » est une histoire d’amour et de suspense . L’histoire inspirante d’une femme et d’un homme qui découvrent le meilleur de l’un de l’autre au milieu des turbulences de la guerre

Un roman qui assouvit nos désirs de vanité et de légendes. Elle.

Cet hommage est mené tambour battant, avec une science du suspense, une documentation sans faille, une prose qui galope. Le Figaro littéraire.

L’auteur :

Melanie Benjamin commence à écrire pour des journaux et des magazines avant d’entamer une carrière d’écrivain. Autrice de nombreux best-sellers au New York Times et à USA Today aux États-Unis, elle s’impose désormais comme une référence du roman historique.

Originaire du Midwest, elle a grandi à Indianapolis où elle a poursuivi son premier amour, le théâtre. Après avoir élevé ses deux fils, Mélanie, lectrice de longue date a décidé de poursuivre une carrière d’écrivain. Après avoir écrit sa propre chronique parentale pour un magazine local et remporté un concours de nouvelles, elle a publié deux romans contemporains sous son vrai nom, Melanie Hauser, avant de se tourner vers la fiction historique.

Melanie vit à Chicago avec son mari. En plus d’écrire, elle met à profit sa formation théâtrale en étant membre du bureau des conférenciers « Authors Unbound ». Quand elle n’écrit pas ou ne parle pas, elle lit et est toujours à la recherche de nouvelles histoires à raconter.

Pour en savoir plus

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Mon avis :

Enorme coup de coeur pour ce récit original qui nous plonge telle une petite souris dans la vie du couple mythique du Ritz sous l’occupation allemande. Fascinant et intriguant, un récit à la hauteur de ce couple mystérieux solidement documenté. Merci Le Livre de Poche pour cette magnifique lecture.

L’arrivée des Allemands au Ritz va bouleverser le destin de Blanche et Claude Auzello. Cet hôtel qui a vu défiler les plus illustres personnalités va devoir s’adapter à l’occupant. Un ennemi des plus dangereux notamment pour ceux qui ont des secrets.

1923.

Retour sur la rencontre de Claude avec Blanche à l’hôtel Claridge. Conquis par cette Américaine au caractère et aux positions affirmées, Claude l’épouse en lui imposant sa vision de la femme française. A travers l’adaptation de Blanche dans sa nouvelle vie parisienne très loin de la liberté de la femme aux Etats-Unis, on y voit le statut de la femme française à cette époque (bar interdit, pas le droit de vote…). Oubliant son ancienne vie et ses anciennes connaissances, Blanche côtoie les clients du Ritz dont Coco Chanel, une rivale à sa hauteur et devient l’atout de son mari en se fondant dans le rôle de la Dame du Ritz.

1938.

Les espions sont partout et Claude veut protéger Blanche du danger qui la menace.

Juin 1940.

De retour à Paris, Blanche est stupéfaite par le silence qui y règne. Les nazis ont conquis Paris et le Ritz. Blanche va devoir faire preuve de prudence pour dissimuler son secret.

Printemps 1941.

Prisonnière dans une cage dorée, Blanche va devoir choisir ses propres combats pour retrouver son amie Lily Kharmayoff, celle qui lui a fait entrevoir une autre vision de la vie, loin des privilèges et de l’opulence qu’elle côtoie au quotidien.

Des fuites en avant pour ne pas penser à la maîtresse de son mari et à son couple ou les disputes sont quotidiennes.

Automne 1941.

Entre les souvenirs de sa rencontre avec Lily, une jeune communiste, à la venue de celle-ci au Ritz, Blanche parcourt le Paris de Lily afin de la retrouver aidé de Franck Meier.

Pendant ce temps, le quotidien des Parisiens change drastiquement (carte de rationnement, couvre-feu, multiplication des mesures contre les Juifs…).

Automne 1942.

Résistante communiste, Lily ouvre les yeux de Blanche sur ce qui se passe sous leurs yeux. Malgré le danger qu’elle encourt, Blanche prend de plus en plus de risques et résiste avec passion redevenant celle qu’elle a envie d’être et non le rôle de la Dame du Ritz, telle l’actrice qu’elle rêvait d’être.

Hiver 1943.

Blanche et Claude vivent une vie de mensonges l’un envers l’autre avec pour seul but de se protéger mutuellement.

Connaît-on vraiment la personne que l’on a épousée ? Lire la suite

Topographie de la terreur de Régis Descott

Résumé :

Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie !

Berlin, 1943.

Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour lui l’occasion de découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.

Dans une ville au bord de l’abîme, « Topographie de la terreur » raconte le combat d’un homme seul face à l’hydre totalitaire.

Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo à Berlin, doit enquêter sur une série d’assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées.

Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse gardé secret par les autorités…

L’auteur :

Journaliste pendant plusieurs années puis concepteur de jeux vidéo, Régis Descott est l’auteur de « Pavillon 38 » et « Obscura ». Pour ce livre qui mêle roman policier et récit historique, il a séjourné à plusieurs reprises à Berlin.

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Mon avis :

Merci aux Editions L’Archipel et NetGalley pour cette lecture. Je pensais au vu du titre et de la couverture lire un récit dans la même veine que la série de l’Inspecteur Sadorski, or ce fut différent. Une histoire intéressante, très instructive sur les détails de l’Aktion T4, les Allemands qui ont choisi leur camp, celui de la résistance et du sauvetage des Juifs.

Plan de Berlin inclus.

Gerhard, commissaire à la Kripo de Berlin exécute les tâches les plus abjectes comme les rafles mais désobéit au Führer en aidant un Juif à se cacher pour ne pas être déporté.

Dans l’usine de munition de Treptow, Stella Goldschlag se cache avec sa mère d’une rafle.

Arnim Lenz tient un journal intime et va aider son tailleur juif en lui trouvant un refuge.

Gerhard revoit Flora, une jeune femme juive qui attend un enfant de lui. La cacher loin de toute délation va s’avérer difficile tandis que la Gestapo élimine tous les Juifs de Berlin.

Gerhard et Arnim se retrouvent chez leur mère et chacun prend conscience du danger et du choix de leur camp dans cette guerre.

Le jour de l’anniversaire du Führer, un nouveau Juif fait son entrée dans le monde.

Une enquête sur de mystérieux meurtres de docteurs amène Gerhard à enquêter sur l’identité de celui qui se cache derrière ces assassinats selon un rituel bien précis.

Une mystérieuse étoile juive, des photos compromettantes et un document sur l’épuration des Juifs vont l’aiguiller sur une vengeance bien méritée.

Devenue la petite amie du faussaire Rolf Isaaksohn, Stella survie cachée avec d’autres Juifs. Se rêvant actrice, elle continue de profiter de la vie dans les lieux où il faut être vue sans penser qu’elle sera dénoncée par une de ses connaissances à la Gestapo. Arrêtée, torturée, elle deviendra chasseuse de Juifs sous un chantage menaçant la vie de ses parents.

Suivant les traces de l’assassin, Gerhard apprend les dessous de la Solution finale et l’euthanasie de ceux que l’on juge différents.

Dans un Berlin en ruines, Gerhard va choisir son camp et protéger ses proches et un bébé innocent en faisant sa propre justice au risque de se faire arrêter.

Une enquête sur les dessous de l’Aktion T4 dans une Allemagne sur le déclin !

Récit annonciateur de la perte de la Seconde Guerre mondiale pour l’Allemagne et de ceux qui ont résisté par les mots et les actes au péril de leurs vies !

 

 

Au cœur de l’orage de Catherine Ganz-Muller (Le Libraire de Cologne 2)

A partir de 14 ans.

Résumé :

Quand la volonté de vivre d’une famille est plus forte que la haine…

France, 1937.

Contraints de fuir l’Allemagne nazie, Alexandre Mendel et sa famille ont dû abandonner leur Librairie de Cologne pour s’exiler à Paris, où ils pensent pouvoir reconstruire leur vie. Mais lorsque la guerre éclate le 3 septembre 1939, leur demande de naturalisation française est reportée et la famille est séparée : Alexandre et sa fille, Lise, sont internés dans des camps « d’indésirables », Clara et sa mère rejoignent la zone libre. Inlassablement, au péril de leur vie, la famille Mendel tente de reprendre la route vers la liberté. Seront-ils un jour tous réunis, dans un monde en paix ?

Après « Le Libraire de Cologne », lauréat du Grand Prix du Roman Jeunesse de la Société des Gens de Lettres 2021, découvrez l’autre penchant de l’histoire : celle d’une famille juive contrainte de fuir l’Allemagne nazie pour se réfugier en France.

Chronique du tome 1

L’auteur :

Après des études de lettres, Catherine Ganz-Muller devient monteuse dans le cinéma. Passionnée de littérature, elle ouvre une librairie à Paris puis se tourne vers le métier de bibliothécaire. Elle a écrit des articles pour des magazines, des nouvelles, des romans pour les adolescents, un roman pour enfant lauréat du Prix Chronos 2010, et des romans pour adultes.

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Mon avis :

Merci aux éditions Scrinéo et NetGalley pour me permettre de découvrir la suite du « Libraire de Cologne ». Une duologie excellente autant pour les adolescents que pour les adultes. Un beau coup de cœur et une belle entrée dans ma « Sélection 2022 ».

L’auteur plonge dans l’histoire de ses ancêtres, celle d’une famille juive vouée à l’extermination qui prie la décision de fuir avant qu’il ne soit trop tard.

Mention spéciale pour la chronologie historique et les précisions apportés par l’autrice qui enrichissent ce récit et témoignage d’une famille juive allemande en fuite vers la liberté.

Décembre 1937 – Septembre 1939. 

Réfugiés en France, la famille Mendel a été déchue de sa nationalité allemande par le Reich et l’un de ses nombreux décrets. Petit à petit, ils ont refait leurs vies et trois ans plus tard, ils ont fait une demande de naturalisation.

Responsable commercial pour la maison d’édition Bruder, Alexander mène une vie loin de celle qu’il avait en Allemagne tandis que sa fille Lise poursuit ses études aux Beaux-Arts.

C’est avec nostalgie qu’Alexander pense à sa librairie confiée à Hans son meilleur employé et ami proche de sa fille avant que l’antisémitisme ne vienne tout bouleverser.

Cet exil forcé a tout changé et même en France dans le pays des Droits de l’Homme, le vent commence a tourner avec la montée de l’Extrême Droite et de son fanatisme.

Février 1939.

Tout comme son père, Lisa Mendel repense à sa vie en Allemagne et à Hans ainsi qu’à tous ceux qui sont restés. Quand les amis de Lise lui présentent François Villeneuve, étudiant à Sciences Pô, elle est loin de se douter de sa véritable nature.

Tandis qu’Hitler continue d’annexer des territoires avec l’Anschluss, Lise fait face à l’antisémitisme même de la part de ceux qu’elle considérait comme des amis. Son avenir prend forme alors que leurs demandes de naturalisation est compromise par la guerre en approche.

Oma, la grand-mère de Lise arrive d’Allemagne avec des nouvelle effrayantes. De son côté, Alexander en a de son frère Simon partit en Palestine et de leur sœur Martha restée en Allemagne avec son fils engagé dans la résistance.

En septembre, la guerre tant redoutée éclate et les Mendel sont inquiets face à leur statut d’apatrides, une situation qui sèmera la peur et amènera à la mobilisation. Les contrôles des étrangers allemands commencent et le début de l’enfer pour les Mendel qui sont séparés ne fait que commencer.

Septembre 1939 – Juillet 1940.

Internés chacun dans un camp d’indésirables, Alexander et sa fille Lise font partis des expatriés internés dans des conditions inhumaines. Au camp de la Viscose, Alexander est réserviste tandis que sa femme Clara vit au rythme des maigres nouvelles dans une France où le rationnement est de plus en plus difficile. Après son arrivée le 21 mai 1940 au camp de Gurs, Lise voit arriver chaque jour de nouveaux convois de juifs de Pologne et d’Allemagne. Plus de 9000 femmes et enfants vont tenter de survivre à la faim, aux maladies, aux rats, aux poux et à la mort. Les réfugiés dont de nombreux Belges fuient face à l’armée allemande.

Juin 1940.

La France est coupée en deux par la ligne de démarcation, Oma et Clara partent de Paris pour le Sud-Ouest.  Un long périple attend les Mendel avant de pouvoir se retrouver.

La suite du « Libraire de Cologne » basé sur des faits réels liés à la famille de l’autrice est mon tome préféré mettant en avant et de manière très détaillée le vécu des milliers d’étrangers en exil et réfugiés en France durant la Seconde Guerre mondiale. Ce tome tout particulièrement donne beaucoup d’informations sur la guerre et comment les civils l’ont vécu… L’exode, les apatrides, les dénonciations, les camps d’indésirables, les camps de concentrations, les prisonniers de guerre, les exécutions, les rafles, l’entraide, les gestes d’humanité, les prises de risques, la presse interdite, la collaboration, l’épuration… Mais aussi montre les traumatismes et les dégâts qu’ont occasionné les guerres sur l’être humain.

Charles, 1943 de Florence Medina

A partir de 8 ans.

Résumé :

Une plongée dans le quotidien d’un enfant résistant !

1943.

Charles a 12 ans et vit avec sa famille au Jardin des Plantes de Paris, où travaille son père. Cela fait déjà trois ans que l’armée allemande occupe la ville, toujours prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale et à force de devoir côtoyer les Allemands, Charles a appris quelques-uns de leurs secrets… notamment ceux d’un habitué du Jardin, le colonel Kruger. Alors quand l’occasion se présente d’utiliser ce qu’il sait pour aider la Résistance, le garçon n’hésite pas !

Une mission à la fois, en secret et avec l’aide de la mystérieuse Solange, Charles participe à sa hauteur au destin de son pays…

Interview de l’auteur

L’auteur :

Florence Medina est née en 1968 et vit à Paris. Elle a exercé de nombreux métiers, tous plus différents les uns que les autres (comédienne, serveuse, poseuse d’enduit mural…) avant de devenir interprète français/LSF (Langue des Signes Française). En parallèle, elle écrit dès qu’elle le peut. Ce dernier a notamment pour sujet ce qui constitue le cœur du métier de l’autrice : l’interaction entre sourds et entendants. Florence Medina a été deux fois lauréate du concours « La Fureur du Noir & La Noiraude ».

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L’illustratrice :

Après avoir passé son enfance à dessiner et grimper aux arbres de Provence, Mary-Gaël Tramon a décidé que son métier tournerait autour du dessin sans se fixer immédiatement sur l’illustration. Après quelques expériences diverses (design d’espace, graphisme, décor…) elle décide de se concentrer sur le cœur de sa passion et commence à travailler comme illustratrice chez divers éditeurs jeunesse puis pour la presse. Elle vit actuellement à Lille.

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Mon avis :

Ma dernière lecture était prenante et passionnante (un gros pavé d’informations), cette lecture jeunesse tombe à pic pour plus de légèreté du moins en nombre de pages. La couverture est magnifique, les couleurs sont tendres, le tracé est fin et précis. Je recommande chaudement cette lecture pour les enfants comme les adultes. Merci NetGalley et Poulpe Editions pour cette belle découverte.

Paris, mai 1943.

Charles et sa famille vivent depuis trois ans sous l’Occupation. Pour la fête des mères, Charles, 12 ans compte bien améliorer l’ordinaire difficile avec le rationnement en apportant de la viande. La famille Blanchet vit dans un petit pavillon au Jardin des Plantes, sur le lieu de travail de son père, un sous-intendant du parc. Lucienne, sa mère est modiste et travaille à la maison, son grand-père est veuf et vétéran de la Première Guerre mondiale, Suzanne, sa sœur vit dans la peur de mauvaises nouvelles de son fiancé partit au STO. Quant à Charles, il dort dans un petit cabanon, une liberté qui lui permet de circuler incognito la nuit dans le Jardin des Plantes et d’être témoin des rendez-vous secrets de l’Oberst Kruger avec des femmes dans la serre tropicale.  Surpris par Kruger, Charles utilisera le chantage et l’aide de Solange, l’amie du jour de Kruger pour s’en sortir. Pour avoir sa viande, Charles va collaborer avec l’ennemi, faisant une tractation en volant deux tortues dans le Jardin aux Plantes pour Kruger.

Les actes de Charles vont mettre en colère son père qui dissimule un lourd secret que les faits et gestes de son fils pourraient compromettre mettant leurs vies en danger.

La vie d’enfant de Charles va basculer quand il devient un maillon d’un réseau de la Résistance et que celui-ci est en grand danger. Témoin d’un événement dramatique, Charles et sa famille vont devoir fuir mais on ne gagne pas une guerre sans sacrifices. Lire la suite

Le Réseau Phénix de Peggy Boudeville

 

Dès 13 ans.

Résumé :

Amiens, mai 1940.

La ville est dévastée par les bombardements allemands. Parmi les survivants, deux adolescentes, Cécile et Solange, accompagnées de leurs parents, rejoignent la colonne de civils qui ont choisi de fuir. Commence alors l’exode vers un improbable refuge, interrompu parfois par les attaques aériennes et la rencontre de Paul, un apprenti horloger sous le charme duquel Cécile ne tarde pas à tomber. Ayant choisi eux de rester en ville, Jean et son père Fernand, garagistes, sont mandatés par le baron de l’Estoc, pour transférer un somptueux coupé Bugatti en zone libre. Lors de la prise en charge du véhicule, Jean fait la connaissance d’Alcide, le fils du baron, un singulier personnage avec qui il ne tarde pas toutefois à devenir complice.

Amiens, juin 2019.

Elliot, un étudiant en droit qui cohabite avec sa jeune sœur Mona, élève en terminale, découvre dans la soupente de leur mezzanine une étrange mallette contenant des vieilles cartes, des tracts jaunis, les pavés de plastique. Ils partent sur la trace d’un ancien réseau de résistants au nazisme.

Amiens, novembre 1941.

La vie sous l’occupation allemande a bien changé le quotidien des Amiénois qui sont revenus peupler la ville quelques mois après les bombardements. Le rationnement de la nourriture et le couvre-feu sont à l’ordre du jour, ainsi que des conditions parfois déplorables de relogement.

Solange, Paul, Jean et Alcide sont-ils prêts à accepter sans réagir des conditions de vie de plus en plus insupportables ?

Et comment vont-ils faire pour protéger Cécile, leur amie juive ?

Inclus un dossier pédagogique à la fin de l’ouvrage.

L’auteur :

Après avoir été téléconseillère, chroniqueuse, chef de pub, enseignante suppléante et maman à plein temps, Peggy Boudeville a découvert enfin pour qui, pour quoi écrire : transmettre. Amatrice d’histoire, elle publie chez Fleurus son premier roman, « Le réseau Phénix » qui rend hommage aux plus jeunes parmi la Résistance française. Elle habite à Amiens, dans la Somme.

Mon avis :

Merci aux Editions Fleurus dont j’apprécie beaucoup les romans et à NetGalley pour m’avoir permis de découvrir ce petit bijou qui m’a tellement passionnée que j’ai fait une nuit blanche. Durant les premières pages, on essaie de se repérer dans les personnages, les différences d’époques et puis dès qu’on a assimilé qui est qui, on est plongé dans une lecture historique des plus intéressantes. J’ai eu un beau coup de cœur  en tant qu’adulte pour ce roman qui change de mes lectures sur la Seconde Guerre mondiale de par le fait que l’action se déroule à Amiens. Je sais très peu de choses sur cette ville en dehors des bombardements qu’elle a subi, hors Peggy Boudeville en plus de l’histoire du Réseau Phénix, dévoile celle de la ville d’Amiens et de ses habitants. Ce livre s’est révélé pleins de surprises et est riche en informations de par le dossier pédagogique et la bibliographie. Si je me mets à la place du public cible, je trouve que le début de l’histoire peut rebuter, le temps de savoir qui est qui, la partie 2019 avec Ben et Mona se passent avec une facilité déconcertante tandis que le Réseau Phénix n’est pas assez détaillé.

Amiens, mai 1940.

Dans un abri anti-aérien, Beata et sa fille Cécile assistent impuissantes aux bombardements d’Amiens. Beata qui avait fuie les pogroms et l’indifférence du gouvernement de Varsovie.

La France lui avait semblé la terre promise, un pays d’accueil, celui des Droits de l’Homme et le pays où elle a rencontré Szymon, son mari, mobilisé par gouvernement polonais.

France, Marceau rejoignent leurs amis tandis que Solange, leur fille retrouve son amie Cécile. Tous les quatre vont se lancer sur les routes de l’exode avant de se séparer. A son arrivée à Paris, Cécile démarre son journal intime comme tant d’autres jeunes de son âge l’ont fait, témoignage écrit de la vie sous l’Occupation.  La guerre, ses craintes et ses doutes, ses peurs… Son père est-il vivant ? Sa rencontre avec Paul, apprenti horloger, les Parisiens qui trouvent les Allemands si corrects, le futur si incertain… Jean, garagiste dans l’entreprise familiale revient de la mission confiée par Alcide de L’Estoc et trouve Cécile, réfugiée dans le garage après avoir assistée à l’arrestation de ses parents par la milice. Une seule solution pour la protéger du sort funeste qui attend les Juifs, la cacher au château de L’Estoc. En 1942, les actes de résistance sont meurtriers tandis que Paul se voit contraint de travailler pour l’ennemi. L’année suivante, le Réseau Phénix se prépare pour une opération de sabotage sans se douter que l’étau va se resserrer autour d’eux.

Début 1944, le Réseau Phénix fait face à une dénonciation lourde de conséquences. A l’approche de la Libération, le Réseau Phénix renaît de ses cendres pour se venger et participer à la libération d’Amiens. Avec clairvoyance et détermination, le Réseau Phénix va prendre part à l’histoire pour que les sacrifices ne soient pas vains, pour que les arrestations, les tortures, les déportations s’arrêtent.

Amiens, avril 2019.

Ben et sa sœur Mona trouvent une boîte dans les combles de leur appartement contenant une photo du Réseau Phenix datant de 1943. Le début de l’enquête de Ben et Mona sur l’existence de ce réseau de résistance ne fait que commencer.

Arriveront-ils à temps pour rétablir la vérité pour l’un des membres du Réseau avant qu’il ne soit trop tard ? Lire la suite