Un secret bien gardé d’Aurore Drécourt (La folle destinée des Kerdelec 1)

Crédits : Calmann Lévy.

Résumé :

Une fille cadette, la noblesse bretonne, un papier volé…

Engouffrez-vous dans les aventures captivantes des Kerdelec.

Tout l’univers de Sophie, fille cadette du baron de Kerdelec, vient de s’écrouler. Lors du grand bal donné hier à Rennes, le précieux acte de baptême qui allait assurer l’avenir des Kerdelec a été volé. Pire, son frère jumeau Étienne a disparu, et le double choc est si grand que leur père le baron est victime d’une attaque.

Mais Sophie est une jeune fille courageuse et libre – bien trop pour les convenances, dirait sa mère. Prête à tout pour sauver les siens, et consciente qu’elle ne pourra rien faire en tant que femme, elle décide de partir à la recherche de l’acte volé en se faisant passer pour son frère jumeau. Après tout ils ont joué à échanger leurs places durant toute leur enfance sans se faire repérer !

Commence alors pour elle une quête périlleuse dans un monde impitoyable dont elle ne connaît pas les codes.

Quête d’autant plus déroutante que le séduisant et provocant comte de Carnac revendique lui aussi l’héritage…

L’auteur :

Docteure en histoire, Aurore Drécourt se consacre depuis plusieurs années à sa deuxième passion : raconter des histoires. En tant qu’autrice indépendante elle a publié de nombreux romans dont une saga médiévale, « Le Secret du Faucon », vendue à plus de 45 000 exemplaires. Dans « La Folle Destinée des Kerdelec », Aurore revient à ses premières amours et propose un récit historique plein de suspense et d’émotion.

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Mon avis :

Un immense merci à Babelio et aux Editions Calmann-Lévy pour la découverte de « La folle destinée des Kerdelec » dans le cadre d’une Masse-Critique privilégiée. J’apprécie énormément les récits historiques notamment les romances. De la première à la dernière page, j’ai été envoutée par l’écriture d’Aurore Drécourt qui m’a transportée au sein d’une famille dont les enfants m’ont fait penser à ceux des Bridgerton avec une attention pour Cannelle (trop chou). Ce coup de coeur me rend impatiente de découvrir la suite des aventures des protagonistes à Saint-Malo où de nouvelles aventures les attendent…

Crédits : les_petites_lectures_de_caro.

Un héritage devait sauver les Kerdelec de la ruine mais le document leur permettant de le toucher disparaît en même temps qu’Etienne, le fils aîné.

La relation de Sophie et Etienne de Kerdelec est fusionnelle comme le sont celles des jumeaux. Malgré leurs différences de caractères, Etienne est toujours là pour tempérer les envies d’aventures de sa soeur. Plus intéressé par les livres que l’instruction inhérente à son devoir d’héritier, Etienne va laisser Sophie usurpé son identité lui permettant de suivre les cours qui sont interdits aux filles comme ceux d’escrime. Hélas pour elle, le temps de l’enfance va être vite  révolu… Le retour sur les terres bretonnes du vicomte de Chevigné va semer le trouble chez la jeune femme qui n’a pas oublié ses sentiments envers lui.

La disparition de Charles, leur frère aîné disparu en mer hante toujours les membres de sa famille. Dans une situation des plus délicates financièrement, on sauve les apparences en société en se rendant aux mondanités.

Obligée de se rendre à un bal avec Etienne, Sophie doit réparer une bêtise de son jeune frère Philippe et s’en voudra de ne pas avoir pu aider son jumeau dont le comportement étrange la tracasse.

La rencontre avec un inconnu blessé aux manières aussi audacieuses que le caractère de Sophie est frondeur, lui fera oublier toute retenue, une entrevue vite oubliée face à l’absence de son jumeau.

Quel lien a un document avec la disparition d’Etienne ?

Pourquoi leur père faisait-il des affaires avec un odieux personnage ? Lire la suite

Les femmes des terres salées d’Elise Fischer (Les femmes des terres salées 1)

Résumé :

1857, Lorraine.

Après la disparition mystérieuse du fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle, Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies, d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être étrangère à la disparition de son ancien maître.

Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices, qui a déjà scellé son destin…

Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés, Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue, celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.

L’auteur :

Née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Elise Fischer a été journaliste, où elle a travaillé pour « Côté Femme », productrice, animatrice de l’émission littéraire « Au fil des pages » sur RCF (réseau national) et membre du jury du « Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine ». Elle est également l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy, aux Presses de la Cité et Fayard.

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Mon avis :

Un premier tome qui m’a beaucoup surprise, moi qui n’aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J’ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j’y étais, grâce aux magnifiques détails d’Elise Fischer. J’ai remarqué que dans les romans que j’ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l’art comme celui de l’histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l’affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu’on attend des femmes, autre que d’épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l’aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n’a aucune limite.

1863-1864.

L’arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l’affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d’Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d’Emilienne ? Lire la suite

Le sortilège de Stellata de Daniela Raimondi

En cours de traduction au Brésil, Pologne, Allemagne, Hollande, Turquie, Grèce, Lituanie, Israël… Droits acquis pour une adaptation cinématographique par Indigo Film.

Résumé :

« Je sais que tu ne crois pas à ces choses-là, mais tu n’as qu’à regarder ce qui s’est passé dans notre famille. D’abord Giacomo, avec ses manies, qui a fini pendu à une poutre. Ensuite Achille, il voulait jouer aux héros et c’est un miracle s’il n’est pas mort fusillé. Et ta tante Edvige ? Elle a détruit deux familles. Et ma sœur Adèle, qui s’est retrouvée à l’autre bout de la planète, avec ses fantaisies d’amour, et veuve presque tout de suite. N’oublie jamais, Guido… si nous ne les contrôlons pas, les rêves finiront par nous apporter une tragédie. Et elle sera pire que tous les malheurs que nous avons déjà connus. C’est notre ancêtre, la Tsigane, qui l’a vu dans ses cartes. Elle ne se trompait jamais. »

L’histoire commence en 1800, à Stellata, dans la plaine du Pô, le jour où Giacomo Casadio tombe amoureux.

Peut-on contrôler son destin ? Faut-il renoncer à ses rêves ?

Une saga à l’italienne, somptueuse comme un fleuve.

En écrivant l’histoire romancée de sa famille, la poétesse italienne Daniela Raimondi a provoqué une déflagration éditoriale qui a gagné le monde entier où Le Sortilège de Stellata est partout en traduction.

L’auteur :

Daniela Raimondi est née à Mantoue en Italie mais a vécu une grande partie de sa vie en Angleterre. Aujourd’hui, elle passe son temps entre Londres et la Sardaigne. Elle a publié dix livres de poésie qui ont obtenus d’importants prix en Italie. « La première neige d’automne » est son premier roman.

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Mon avis :

J’ai hésité à solliciter ce livre car j’avais peur de trouver de nombreuses descriptions mais la couverture et le fait que ce soit l’histoire d’une famille italienne m’a convaincu et je n’ai pas été déçue. Je suis sensible à tout ce qui touche à l’Italie, je pense que c’est dû à mes racines italiennes et je suis ravie d’avoir ce très beau livre dans ma bibliothèque.

Ce livre se lit tout seul grâce à une belle plume fine et délicate, dont la magie enchanteresse des mots n’a d’égale que la qualité de conteuse et de poétesse de son autrice. Un gros merci aux éditions Slatkine pour ce Service-Presse et leur confiance. La couverture est à l’image de cette histoire sublime, elle invite à pousser plus loin et peut être un élément décisif pour l’acheter.

Un arbre généalogique permet de ne pas se perdre dans la multitude de membres de la famille de Daniela Raimondi mais on s’y retrouve facilement.

J’ai essayé de ne pas trop en dire pour que vous conserviez le charme et les surprises que vous réserve ce roman qui m’a profondément marqué.

L’histoire des Casadio depuis l’arrivée d’une Tzigane sur fond de guerre qui ont soulevé l’Italie et l’ont fait sombrer dans une noirceur infinie.

De 1800 à 1974, Daniela Raimondi remonte le temps grâce aux récits de sa famille pour nous offrir une version romancée de son histoire familiale. On suit avec plaisir les péripéties d’une famille italienne poursuivie par une malédiction qui au fil des générations verra des rêves non réalisés, des familles brisées par la perte d’êtres chers, par les guerres ou la politique.

Passionnant de la première à la dernière page, on ressent intensément les épreuves de la vie d’une famille qui de génération en génération a vécu les épreuves de l’histoire de l’Italie.

Près de deux siècles d’histoire sont dévoilés, chaque génération assistant ou prenant part à l’histoire de l’Italie (première et seconde guerre mondiale…).

Un roman où les morts côtoient les vivants, où l’originalité de chacun en fait le charme. De belles chroniques, tranches de vie qui font revivre l’âme de l’Italie.

De même, la malédiction transmise aux descendants via une boite contenant les affaires de Viollca et l’avertissement qui leur est fait va planer au-dessus de leur tête guidant leurs destins.

Une plongée dans l’intimité d’une famille italienne modeste aux prises avec son destin et celui de l’histoire de l’Italie !

Un roman sublime et magnifiquement écrit qui fait découvrir l’authenticité de l’Italie à ses lecteurs et les envoûte, tel est le sortilège de ce roman.