Vers la terre promise d’Anna Jacobs (Le Vent de l’Espoir/The Lancashire Settlers Series 1)

Crédits : Editions de L’Archipel.

Résumé :

Après le succès de la trilogie « Cassandra », la nouvelle saga d’évasion australienne d’Anna Jacobs !

Lancashire, 1857.

Pour échapper à un mariage arrangé par son père, Liza, 17 ans, embarque avec la famille qui l’emploie pour l’Australie. Mais au cours de la traversée, la jeune femme fait une terrible découverte qui compromet toutes ses chances d’avenir.

Employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien, Liza doit obéir à son père qui  exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.

Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. A bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre. Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ? Lire la suite

Sous le ciel de Maralinga de Judy Nunn

Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune Anglaise courageuse et aventureuse à la recherche de la vérité dans un monde obsédé par la suprématie nucléaire.

1956, Angleterre.

Elisabeth Hoffmann est une femme déterminée et indépendante qui se bat pour exercer son métier de journaliste dans un monde d’hommes. Son fiancé, le jeune lieutenant Daniel Gardiner, vient d’accepter un poste d’un an dans le sud de l’Australie, en échange d’une promotion rapide. Maralinga, au coeur du bush, est la terre des Aborigènes depuis 40.000 ans. C’est à présent une base militaire anglaise, construite en un claquement de doigts, pour effectuer des tests nucléaires dans le plus grand secret.

Nous sommes en pleine Guerre Froide, c’est la course à l’armement entre les grandes puissances mondiales. Dans ce territoire isolé et violent, infecté par la folie et l’excitation provoquée par les tests sur les armes atomiques, les tensions sont fortes. Petraeus Mitchell, anthropologiste, tente d’alerter l’armée sur le danger qu’encourent les populations locales. Harold Dartleygh, directeur du MI6, et le séduisant Gideon Melbray, son agent sous couverture, ont d’autres préoccupations : préserver le secret des essais nucléaires et masquer les « accidents » qui en découlent. Daniel va décéder dans de mystérieuses circonstances. Elisabeth va traverser la moitié de la Terre pour aller sur les lieux du drame, et essayer de découvrir ce qui se trame là-bas.

Le best-seller captivant et stimulant de Judy Nunn.

Pendant les jours les plus sombres de la guerre froide, dans un désert isolé d’Afrique du Sud, l’avenir d’une nation se décide…

Une grande saga romanesque sous forme d’enquête, dans le paysage grandiose du bush australien.

L’auteur :

Judy Nunn est née en 1945 à Perth, en Australie. Elle fut comédienne, actrice et scénariste pour la télévision avant de se consacrer avec succès à l’écriture. Autrice de 15 romans, elle a vendu près d’un million d’exemplaires de ses grandes sagas, Judy Nunn est l’un des auteurs les plus célèbres d’Australie. En 2015, elle a été nommée membre de l’Ordre d’Australie pour son « service important aux arts de la scène en tant que scénariste et actrice de théâtre et de cinéma, et de la littérature en tant qu’auteur ». Elle écrit ses best-sellers depuis le bureau de son domicile qu’elle partage avec son mari Bruce Venables.

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Mon avis :

Merci aux éditions Mon Poche pour l’envoi de ce récit instructif et dont les descriptions magnifiques m’ont emmené dans l’outback australien.

Crédits : Mon Poche.

Journaliste à Aldershot, Elizabeth rencontre Daniel Gardiner, lieutenant dans le Royal Army Service Corps lors d’une commémoration. Rédactrice pour The Guardian, Elizabeth compte bien se faire une place dans des rubriques autres que féminines. Sur les terres aborigènes, ceux-ci voient la course au nucléaire prendre leurs terres et leurs moyens de subsistances. La prophétie est en marche. Harold Dartleigh, sous-directeur du M16 va prendre part aux essais nucléaires à Maralinga. Daniel part en mission top secrète à Maralinga laissant Elizabeth en Angleterre. Quant aux Aborigènes, ils se cachent des Blancs, essayant de survivre sur leurs terres que ces étrangers leurs ont pris.

Le premier essai nucléaire a eu une force équivalente à celle qui a anéanti Hiroshima au prix de 100 000 vies humaines. Le sort des Aborigènes, la mort de Pete, ami de Daniel, la mort de celui-ci déguisée en accident, la lettre envoyée à Elizabeth… La thèse du suicide de son fiancé pousse Elizabeth à traquer la vérité et à rendre justice à des vies sacrifiées au nom de la science et de la politique.

Que vaut le sacrifice d’une vie face aux secrets d’Etat ? Lire la suite

Royale de Danielle Steel

Résumé :

Scandale ou conte de fées ?

Juin 1943.

Alors que la Luftwaffe bombarde sans relâche Londres et ses environs, le roi se résout à envoyer sa benjamine, de santé fragile, dans le Yorkshire.

Au manoir des Hemmings, où peu de gens connaissent sa véritable identité, la fougueuse princesse Charlotte devient une simple roturière. Avec pour seule compagnie son fidèle étalon, une orpheline de guerre et un jeune homme sur le point de partir au front, le quotidien s’annonce morose. Le destin va pourtant bientôt frapper à sa porte…

Kent, années 1960.

Sur le domaine des Markham, Annie, la fille du palefrenier, grandit parmi les domestiques sans soupçonner que sa vie s’apprête à basculer.

L’auteur :

Avec plus d’une centaine de livres publiés en France et des millions d’exemplaires vendus à travers le monde, Danielle Steel est, depuis ses débuts, une auteure au succès inégalé publiée dans soixante-neuf pays et traduite dans quarante-trois langues. Aux États-Unis, ses romans figurent systématiquement en tête des listes des meilleures ventes du « New York Times » depuis 1981. Danielle Steel ne se contente pas d’être écrivaine : très active sur le plan social, elle a créé et dirigé deux fondations. L’une, la « Nick Traina Foundation », du nom de son fils défunt, consacrée aux personnes atteintes de maladies mentales et aux enfants victimes de maltraitances, l’autre chargée de venir en aide aux sans-abri.

C’est aussi une généreuse mécène passionnée par l’art contemporain. Longtemps propriétaire d’une galerie, elle organise et sponsorise toujours de nombreuses expositions consacrées à de jeunes artistes de talent. Danielle Steel a vécu en Europe et a séjourné en France – dont elle parle parfaitement la langue – durant plusieurs années avant de retourner à New York achever ses études. Si elle a débuté dans la publicité et les relations publiques, elle s’est rapidement mise à écrire et a aussitôt conquis un immense public, très fidèle et en constante augmentation. Lorsqu’elle travaille à un roman (sur sa vieille Olympia mécanique de 1946), elle peut s’y consacrer toute la journée et une partie de la nuit. D’autant que son exceptionnelle puissance de travail lui permet de mener trois livres de front, construisant la trame du premier, rédigeant le deuxième et peaufinant le troisième. Toutes ces activités ne l’empêchent pas de donner la priorité absolue à sa vie personnelle et elle forme avec ses enfants une famille heureuse et unie, sa plus belle réussite et sa grande fierté. Danielle Steel a été faite officier de l’ordre des Arts et Lettres en 2002 et en 2014, elle a été promue au grade de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. En France, son fan club compte près de 100 000 membres.

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Mon avis :

Je suis une fidèle lectrice de Danielle Steel et notamment de ses livres se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que l’histoire de celui-ci soit ce à quoi je m’attendais, j’ai eu l’impression que les événements s’enchaînaient trop vite d’où le fait que je sois passée à peu de chose du coup de coeur. Evidemment, je n’ai pas pu manquer de faire le rapprochement avec la série « The Crown », rien que la couverture m’y a fait automatiquement penser. Une lecture passionnante, très rapide et addictive.

Crédits : Les Presses de la Cité.

Juin 1943.

Trois ans sous les bombardements ravagent l’Angleterre et ses monuments historiques. Des morts, des orphelins, des sans-abris… Le roi Frederik, la reine Anne et leurs deux filles s’investissent chacun à sa façon à l’effort de guerre. Seule Charlotte se le voit interdit en raison de son asthme aggravé par les raids.

Inquiets, ses parents l’envoient chez des aristocrates dans le Yorkshire sous une fausse identité. Adieu princesse Charlotte Windsor, place à Charlotte White.

Une vie au grand air, sans obligations royales avec pour compagnie Henry Hemmings et Lucy Welsh, une orpheline londonienne… Et surtout la possibilité de pratiquer l’équitation, sa grande passion. Hypnotisé par Charlotte, Henry Hemmings est loin de se douter qu’il est tombé amoureux d’un membre de la famille royale. Leur amour et le départ d’Henry au front va les pousser à toutes les audaces qui ne sont pas sans conséquences. Un secret caché aux yeux de tous, une perte douloureuse, une épreuve à mener seule et une nouvelle vie empreinte de sacrifices vont conduire Lucy à mentir. Un secret d’Etat, une correspondance royale, des amours basés sur des mensonges et une vérité qui pourrait tout changer…

Entre secrets et mensonges, l’amour d’une mère en quête de rédemption ! Lire la suite

Les femmes des terres salées d’Elise Fischer (Les femmes des terres salées 1)

Résumé :

1857, Lorraine.

Après la disparition mystérieuse du fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle, Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies, d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être étrangère à la disparition de son ancien maître.

Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices, qui a déjà scellé son destin…

Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés, Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue, celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.

L’auteur :

Née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Elise Fischer a été journaliste, où elle a travaillé pour « Côté Femme », productrice, animatrice de l’émission littéraire « Au fil des pages » sur RCF (réseau national) et membre du jury du « Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine ». Elle est également l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy, aux Presses de la Cité et Fayard.

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Mon avis :

Un premier tome qui m’a beaucoup surprise, moi qui n’aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J’ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j’y étais, grâce aux magnifiques détails d’Elise Fischer. J’ai remarqué que dans les romans que j’ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l’art comme celui de l’histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l’affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu’on attend des femmes, autre que d’épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l’aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n’a aucune limite.

1863-1864.

L’arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l’affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d’Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d’Emilienne ? Lire la suite

Le feu sous la dentelle d’Anna Lyra


Résumé :

Paris, 1796.

En apparence, Constance s’étourdit de bals, de frivolité, et des folies de la jeunesse parisienne au lendemain de la Terreur. En réalité, une colère sourde gronde en elle : elle a tout perdu dans la violence de la Révolution. Sa famille a péri sous la lame de la guillotine, elle-même a failli les suivre, et son cœur réclame réparation. C’est dans ce contexte qu’elle rencontre Gabriel Rocheran, avocat piquant de sarcasme et fervent partisan des idées égalitaires.
Ils s’opposent dès le premier regard, les premiers mots, et pourtant ils ont désespérément besoin l’un de l’autre…

L’auteur :

Férue d’Histoire et de belles histoires, Anna Lyra a une formation d’historienne et nourrit une véritable passion pour le passé, les vies de nos ancêtres telles qu’elles ont pu être. L’écriture, elle la vit depuis qu’elle sait tenir un crayon : elle a remporté son premier prix littéraire à douze ans, a été publiée à dix-sept ans sous un autre nom. Cette jeune maman a coutume de dire qu’elle a les pieds dans le présent, le cœur dans le passé et la tête dans les nuages. Sa plume pétillante nous emporte dans un tourbillon de romance, d’Histoire, d’aventure, avec une petite touche d’humour.

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Mon avis :

J’ai une attention toute particulière pour Harlequin, j’ai lu ma première romance historique chez eux et je ne les aie plus lâchés et ce peu importe les collections. J’inaugure donc la refonde la collection « Victoria », rebaptisée « Victoria – Romance ». J’ai été attiré par le sujet des rescapés de la Terreur. Déjà quand j’étais plus jeune, je me demandais ce qui était arrivé aux enfants de Marie-Antoinette et Louis XVI. Qu’étaient-ils devenus, qui s’en étaient occupés… J’ai eu un coup de cœur que ce soit pour l’histoire ou les personnages aux caractères si entiers… Pas de temps mort, les annotations historiques (très important), le déroulé de l’histoire, tout est parfait. Maintenant, il ne me reste qu’à trouver la version papier. 

 6 août 1794, 19 thermidor, an II.

Constance d’Albert sent son tour de monter à la guillotine approcher, elle attend son heure, celle qui la fera rejoindre ses parents et sa sœur. Grâce à Joséphine, veuve de Beauharnais, Constance tient bon depuis leur arrestation dans leur hôtel particulier car nobles, en vertu de la Loi des suspects. Dans la prison des Carmes, le bruit de la charrette est annonciateur de la Dame Guillotine connu sous le nom de Hachoir National où le temps est suspendu au nom de celui qui va mourir. La mort du Boucher va leur rendre la liberté. Seule, ses biens confisqués, Constance va accepter l’hospitalité de Joséphine pour murir son plan de vengeance.

Deux ans plus tard, 7 mars 1796.

Constance se rend au bal donné par une amie de Joséphine, celle-ci tentant faire son retour en société avec pour objectif de se marier pour assurer l’avenir de ses enfants et le sien, unique choix d’une femme seule dans le besoin.

Bien en vue dans la société du Directoire, Constance a tissé sa toile pour mieux s’approcher de son ennemi, le député Cambacérès, celui qu’elle croit responsable de la mort de sa famille en plus de lui avoir spolié ses biens. Lors de ce bal, Constance doit rencontrer Gabriel Rocheran, un avocat qui prendra en charge sa demande. Sous ces mondanités se joue des décisions sérieuses telle la politique. Constance se souviendra longtemps de sa rencontre avec Gabriel. Une méprise pour lui qui ne voit qu’en elle une séductrice cherchant quelqu’un pour l’entretenir, profitant du luxe tandis que le peuple meurt de faim. Quant à Constance, elle ne voit en Gabriel qu’un rustre renfrogné et grossier. Deux êtres qu’en apparence tout opposent vont s’allier pour asseoir leur soif de vengeance. Tant de vies gâchées pour un idéal qui n’est qu’utopie où la misère côtoie toujours la richesse. Le 9 mars 1796, Joséphine épouse Bonaparte. Gabriel est curieux de la personnalité de Constance qui joue les mondaines et est très intelligente, s’intéressant à des sujets et des préoccupations peu communs aux femmes à cette époque.

Que cache-t-elle derrière cette apparente frivolité ? Lire la suite

La course parfaite – François Mathet, portrait du maître-entraîneur de Theresa Révay

Autres photos (bibliographie, glossaire…) sur la page Facebook Le « Boudoir du Livre ».

Résumé :

Un monde de seigneurs. Vous l’étiez par naissance, mais vous pouviez le devenir. Il fallait du talent, de l’ambition et du courage.

Le jeune François Mathet a une passion : le pur-sang et les courses. Mais il ne vient pas du sérail. Il entre par effraction dans un cénacle où se croisent grands propriétaires et femmes de caractère. Meilleur gentleman-rider des années 1930, l’ancien officier de cavalerie a un don singulier pour comprendre les chevaux et une méthode d’entraînement unique. Maître d’apprentissage d’Yves Saint-Martin, il mène le jockey émérite à la gloire, pourtant les déchirures n’épargnent pas ces deux Magnifiques.

Il a tout gagné : des Arc-de-Triomphe, Jockey-Club, Prix de Diane, Derby d’Epsom… À Chantilly, il est l’entraîneur des plus prestigieuses écuries, celles de l’Aga Khan ou de Guy de Rothschild. Aussi de Gabrielle Chanel et d’Alain Delon. Adoré des turfistes pour son honnêteté, détesté par ses pairs pour son arrogance, l’énigmatique « Napoléon des entraîneurs » est respecté de tous. Il défait les malédictions, suscite curiosité et controverses. Sa vie se lit comme un roman.

Ce portrait de François Mathet, élu « entraîneur du XXe siècle », révèle ses combats, ses fêlures, et retrace une page mémorable de l’histoire des courses françaises.

L’auteur :

Theresa Révay, née à Paris d’un père d’origine hongroise est élevée dans l’idée que Clemenceau est un héros pour certains et le fossoyeur de l’Empire austro-hongrois pour d’autres. D’où ses personnages d’origines diverses, dispersés sur le continent européen qui affrontent les ruptures du XXème siècle. Après des études littéraires à la Sorbonne, elle s’oriente vers la traduction avant de se consacrer à l’écriture.

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Mon avis :

Quand Theresa Révay écrit sa première biographie, on n’a qu’une hâte, découvrir le destin de la personne qui en est l’objet. Theresa Révay est une autrice que je peux lire les yeux fermés tant son travail et son style sont exceptionnels. Merci infiniment à Theresa et aux éditions Tallandier pour ce Service-Presse. Des sources bibliographiques, iconographiques, un glossaire, un palmarès et des photos clôturent ce portrait. Un livre dont on ne veut pas dévoiler l’histoire pour laisser le lecteur la découvrir !

Cette biographie me fait découvrir l’histoire de François Mathet, élu meilleur entraîneur de Pur-sang du XXème siècle dont le talent et les compétences sont reconnues dans le monde entier.

Sa passion pour les pur-sang et le milieu des courses n’est pas issu de sa famille qui le destinait à une carrière d’ingénieur ou militaire. Nouveau dans le milieu, il a dû prendre sur lui et attendre son heure, accumulant les désillusions avant de connaître le succès. Officier de cavalerie puis gentleman-rider, son histoire se révèle passionnante et pleine d’anecdotes notamment durant la Seconde Guerre mondiale. Saviez-vous que certaines personnes ont servi de prête-nom pour soustraire la prise de chevaux de race aux Allemands car leurs propriétaires étaient juifs ?

François Mathet relèvera toujours des défis et bien des épreuves sur les plans financiers, professionnel et personnel.

La ténacité d’un homme que rien ne prédestinait à la course parfaite, présage d’un destin exceptionnel auquel la relève peut s’identifier.

Theresa Révay dévoile le portrait d’un homme énigmatique au destin exceptionnel ainsi que l’histoire des courses françaises. Biographie d’un jeune homme ambitieux et déterminé, de ses combats à ses amours contrariés, de son rôle de père à ses fêlures… Sa vie dans un milieu où les rivalités ne faisaient pas de cadeaux, son œuvre, son humilité malgré le succès suscite l’admiration. Son histoire ne pouvait être écrite que par celle dont la plume précise et élégante insuffle un nouveau souffle, une renaissance et une belle mise en lumière d’un maître-entraîneur qui restera dans les mémoires de ses lecteurs.

Le travail de recherches est mis au premier plan et rend hommage à celle qui sait rendre les histoires vivantes et vibrantes d’intensité. On ressent les émotions des combats et des épreuves qui attendent François Mathet, on se laisse emporter dans une histoire d’amour, de passion et de valeurs qui font toute la beauté de cette biographie. Nul besoin d’être un connaisseur du milieu hippique pour découvrir cette histoire familiale. Des retours en arrière, le milieu des chevaux, les données extraites de la presse… peuvent perdre le lecteur mais la vie personnelle et la vie à cette époque apportent un regard original sur une histoire qui l’est tout autant.

Tels les Pur-sang de sa biographie, Theresa Révay esquisse le portrait d’un homme énigmatique et passionné où gravitaient dans son sillage des femmes de caractères et passionnées.

Immersion dans le milieu des courses hippiques grâce à l’histoire de François Mathet qui se lit comme un roman !

Une préférence pour l’histoire familiale des Mathet et les anecdotes sur la vie à cette époque dû à mon ignorance du milieu hippique.

Theresa Révay signe sa première biographie ajoutant sa touche personnelle qui a fait sa renommée, qui lui a valu son succès auprès de ses lecteurs !

Seule Theresa Révay pouvait écrire cette biographie grâce à sa rigueur et à son talent d’écrivaine afin de mettre en lumière le destin d’un homme qui préférait rester dans l’ombre !

 

Pour l’honneur des Rochambelles de Karine Lebert

Collection : Terres de France.

Résumé :

A Trouville, passé et présent se fondent dans la quête de Marion sur les traces de sa grand-mère Alma, héroïne de la Seconde Guerre.

Ancienne Rochambelle, infirmière de la 2ème DB, celle-ci porte en elle un lourd secret qui a hanté toute sa vie…

De nos jours, à Trouville, lors d’une remise de médaille pour saluer son action héroïque durant la Libération, Alma est victime d’un malaise. Elle a ces mots : « Pardonne-moi, Lucie… » Car elle porte en elle un secret qui a hanté longtemps son existence hors du commun. En 1944, Alma s’est enrôlée parmi les Rochambelles, ces infirmières et ambulancières de la 2e DB. Elle était au plus près des soldats, de l’Angleterre aux plages du Débarquement, de Paris à l’Allemagne, conciliant son engagement et sa vie de femme.

Au sein d’une famille désunie, sa petite-fille, Marion, va chercher à remonter le fil du temps et le passé d’Alma, en interrogeant des témoins de l’époque. Afin de savoir qui est Lucie. Et de découvrir le secret coupable d’Alma…

Un roman à la mémoire de ces héroïnes de l’ombre et de l’Histoire que furent les Rochambelles.

L’auteur :

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, Karine Lebert est  une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, France Loisirs, Pocket et De Borée. Elle traite de sujets historiques ou contemporains mettant en scène des personnages féminins dans une langue fluide.

Elle est également vice-présidente de la société des auteurs de Normandie et membre de la société des gens de lettres.

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Mon avis :

Journée des droits des femmes, cette lecture tombe à point nommé, je remercie les éditions Presses de la Cité et NetGalley pour cette lecture très intéressante et importante. Bien que passionnée par les romans sur la Seconde Guerre mondiale, je dois reconnaître mon ignorance quant aux Rochambelles, des femmes infirmières qui ont suivi le général Leclerc au plus près des combats, de la Libération de la France au nid d’aigle d’Hitler. Des femmes qui à l’image des Résistantes ont risqué leurs vies, héroïnes d’un moment où elles étaient indispensables jusqu’à leur retour au statut de femmes au foyer… Un retour, emplis de souvenirs bons et mauvais de ce qu’elles ont vues et vécues, des traumatismes qui ne guériront pas… On retrouve tous les ingrédients de la collection Terres de France à savoir beaucoup de descriptions, certaines longues et pas nécessaires, c’est le seul reproche que je pourrais faire à cette collection bien que je lise les romans qui m’interpellent.

1er août 1944, Uta Beach, Normandie.

Ambulancière de la 2ème DB, l’horreur de la guerre saute aux d’Alma. Un retour en France attendu mais Lucie, sa collègue et amie a des problèmes de santé mentale qui durant leur mission pourrait bien lui causer des problèmes.

Trouville, de nos jours.

Au cours d’une remise de médaille, Alma fait une crise cardiaque. Avant de sombrer, celle-ci chuchote des mots liés à son passé de Rochambelle. Marion, sa petite-fille est persuadée qu’un mystère entoure les actes de sa grand-mère. Au grenier, elle découvre une photo, début de son enquête tandis qu’Alma est entre la vie et la mort. Le coma de sa grand-mère est l’occasion de réunir la famille séparée à cause de la demeure familiale, la villa Augustine qui s’avère être un gouffre financier pour Marion malgré sa situation financière confortable à l’agence immobilière qu’elle gère avec une amie.

Grâce à sa tante Jeanne, Marion comprend qu’elle ne sait rien de la vie de sa grand-mère, si ce n’est la version de la presse. Ce qu’elle va découvrir est loin de ce qu’elle imaginait.

De son amour pour un soldat, à son enfance au Maroc, de son désir d’être médecin au secret qui entoure son amie Lucie.

La vie d’Alma s’entremêle à la quête de vérité de Marion plongeant le lecteur dans une histoire familiale pleine de secrets, de non-dits sur une période trouble de l’histoire de France.

Bien plus que de connaître l’histoire de sa grand-mère, Marion va voir sa vie et celle de ses proches chamboulées lui permettant de comprendre bien des choses sur sa propre vie, sa propre histoire.

La vérité sur le sort des Rochambelles s’imposant dans un milieu d’hommes, leurs courages et leur retour à la vie civile en tant que femmes au foyer, le sort des bébés dans les orphelinats, des bébés volés, la santé mentale…

Karine Lebert aborde beaucoup de sujets relatifs aux femmes et leur rend un vibrant hommage.

Quand la vérité sur des secrets enfouis brise des familles !

Peut-on pardonner les conséquences d’un amour non-partagé ?

Quand on est prêt à tout pour éviter un scandale entachant la réputation de la Libération et de l’armée française quitte à briser une vie que celle-ci n’a jamais épargnée !

Un récit des plus émouvants et bouleversants qui nous entraîne sur les routes au rythme du combat du général Leclerc… Une ode à la liberté des femmes, à leur effort voire sacrifice pour la liberté de leur pays et d’elles-mêmes, pour que les femmes soient reconnues à leur juste valeurs et pas seulement en tant que femme au foyer, soumises au carcan de la société et des hommes.

Gabrielle Chanel, les années d’exil de Marie Fert

 

Résumé :

Le 14 janvier 1971, Gabrielle Chanel était enterrée au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne. Cinquante ans après sa disparition, la créatrice reste une icône de la mode. Son nom est à jamais associé à une marque de luxe mondialement connue grâce à un parfum d’exception, le Chanel N° 5.

Pourquoi Gabrielle Chanel avait-elle choisi la Suisse pour dernière demeure ? À travers l’examen d’archives, cette enquête révèle de nouvelles informations sur ses années d’exil sur les rives du lac Léman au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Marie Fert a exercé sa profession de journaliste tant en France qu’en Suisse. Pour cette passionnée de politique, le parcours sinueux emprunté par Gabrielle Chanel dans les coulisses de la grande histoire, et qui l’a conduite au bord du lac Léman à la Libération, méritait d’être approfondi.

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Mon avis :

Merci aux Editions Slatkine pour ce livre sur Gabrielle et sa période sombre qui m’a toujours intéressée. Je suis intriguée depuis pas mal d’années sur ce qu’à fait Gabrielle Chanel après la Libération de Paris. De par ses fréquentations avec les dignitaires nazis, elle pourra compter sur son réseau pour échapper au sort qu’ont connu de nombreuses femmes accusées de trahison pour avoir eu des liaisons avec des Allemands, pour les avoir fréquentés… Une période sombre c’est ce qu’a été la Libération, la période des règlements de compte ne faisait que commencer.

Dates et événements de la vie de Gabrielle Chanel inclus à la fin du livre.

Marie Fert commence le récit de l’histoire de Gabrielle Chanel là où elle repose à jamais, au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne. Dans une solitude éternelle, sa sépulture est à l’image de sa vision de la haute-couture, sobre et élégante.

50 ans après sa mort, Gabrielle Chanel reste une icône dont les amours aussi passagers soient-ils ont marqué son existence et peut-être l’un d’entre eux aura été la raison de son exil en Suisse à la Libération.

Malgré les heures troubles durant la Seconde Guerre mondiale, la France ne peut que reconnaître qu’elle a contribué à l’essor de la haute-couture française et ce dans le monde entier.

Les ombres d’ombre de Gabrielle Chanel et ses relations avec des dignitaires nazis cachent bien plus que de s’être compromis avec les mauvaises personnes ce que révélera les archives. Si Gabrielle s’en est sortie à la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est grâce à ses relations dont celle de Winston Churchill.

Ses relations amoureuses ont conduit Gabrielle à être mêlée aux secrets les plus dangereux du XXème siècle. Comme les liens qui l’unissent à la famille royale d’Angleterre, lesquels ne voulaient pas d’un nouveau scandale après celui du duc de Westminster et de Wallis Simpson, sympathisants d’Hitler.

Gabrielle est même inscrite dans les registres de l’Abwehr en tant qu’agent.

Pour arriver à ses fins, elle use de tous les stratagèmes possibles avec plus ou moins de résultats.

Toute sa vie, elle a lutté pour se faire une place dans un monde qui n’était pas le sien, prouvant que ses origines très modestes ne l’empêchaient pas d’accéder à la haute-société. Comme un pied de nez aux médisances qui ont parsemé sa vie.

Le fameux Chanel N°5 a lui aussi son histoire, bouleversée par la guerre et qui déclencha une importante bataille juridique pour trouver un arrangement.

Pourquoi Gabrielle se refugiera toujours en Suisse ?

Que représente ce pays au point qu’elle y fera de nombreux aller-retours ?

Que pense-t-elle de la nouvelle génération de créateurs et de leurs conceptions de la mode si éloignée de la sienne ?

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La fille du maître de chai de Kristen Harnisch (The Vintner’s Daughter 1)

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Résumé :

Un destin de femme entre Val-de-Loire et Napa Valley…

1895. Sarah Thibault, 17 ans, vit avec ses parents et sa sœur Lydie dans le Val de Loire, où la famille exploite un vignoble.
À la suite du décès de son époux, la mère de Sarah est contrainte de vendre le domaine à une famille de négociants, les Lemieux, dont le fils aîné épouse Lydie.
Mais une nouvelle tragédie oblige les deux sœurs à quitter la France. Sarah, qui n’a pas abandonné son rêve de devenir viticultrice, gagne la Napa Valley, en Californie.
Sur place, elle fait la connaissance d’un certain… Philippe Lemieux, qui s’est lui aussi lancé dans l’aventure viticole.
Les deux Français décident d’associer leurs talents.

Mais les affaires et l’amour peuvent-elles faire bon ménage ? D’autant que Sarah cache un indicible secret…

Dans la lignée des romans de Tamara McKinley et Sarah Lark, le destin d’une jeune femme courageuse qui n’a d’autre choix que l’exil pour réinventer sa vie.

« Suivre ses rêves quels que soient les obstacles… Les amateurs de sagas vont adorer. » Kirkus Reviews

Avec 3 prix décernés à l’étranger, Kristen Harnisch devient un auteur de best-sellers à suivre !

L’auteur :

Titulaire d’un B.S. en économie de Villanova School of Business, Kristen Harnisch a été cadre dans de grands groupes bancaires dont JPMorgan Chase à New York et à San Francisco.

Elle a fait de longues recherches et s’est inspirée de ses expériences de vie à San Francisco et de ses visites dans la vallée de la Loire et à Paris pour créer les histoires de ses romans best-sellers.

Amoureuse de la France, elle réside dans le Connecticut avec son mari et leurs trois enfants.

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Mon avis :

J’ai découvert le premier roman de Kristen Harnisch dans la boîte aux livres de ma ville. Je pensais vu que ça se passait dans les vignobles que j’allais découvrir un roman du terroir, le genre de livres que je n’aime pas car l’action (quand il y en a) se passe trop lentement. Dès les premiers mots, j’ai été prise dans l’histoire de Sarah aux prises avec son destin. Les descriptions des vignobles, le style de l’auteur font de ce premier tome, l’un de mes coups de cœur si particulier.

Un conseil : Pour savourer pleinement ce roman comme un bon vin, fermez les yeux, laissez les descriptions des vignobles, le goût du vin titiller vos sens ou bien déguster un verre de bon vin en laissant vos pensées vagabonder au fil des pages de ce premier roman des vignobles français à ceux de la Napa Valley.

30 juin 1896, New York.

Sarah Thibault ne s’attendait pas à ça en arrivant en Amérique. Et sa culpabilité face à son lourd secret ne cessera de la hanter et ce malgré la distance. On a beau fuir, le passé nous rattrape toujours.

1895, Vouvray.

Sarah est la digne héritière du clos de Saint-Martin, le vignoble familial. Celle qui fait la fierté de son père à la passion du vin et de l’héritage familial au grand dam de sa mère qui ne souhaite pas voir sa fille faire des tâches réservées aux hommes.

Du haut de ses 17 ans, Sarah est affirmée et à le sens pratique. Tandis que sa mère fait tout pour la position sociale de la famille, Sarah et son père font face au phylloxéra qui détruit leurs vignes.

Problème qu’ils vont éviter de dire au reste de la famille surtout maintenant que Lydie s’apprête à épouser Jean Lemieux dont la famille est le négociant principal en vin de la région.  Sarah est la seule à se méfier de ce sinistre individu et voit clair dans son jeu, redorer leur nom de famille après le scandale de son frère Philippe en exil en Amérique.

Pour les Thibault, l’année 1895 sera celle d’une année maudite. Le phylloxéra, les dettes, la mort brutale de son père, le rachat du domaine par les Lemieux et cette nuit horrible qui les a obligé à fuir là où on ne les retrouverait pas.

Sarah aura-t-elle droit au bonheur ? Lire la suite

Le médaillon de Budapest d’Ayelet Waldman

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Résumé :

En 1945, Jack Wiseman, lieutenant américain basé à Salzbourg, est chargé de garder le  » train de l’or hongrois », rempli de biens volés aux Juifs. Avant d’être démobilisé, il dérobe un médaillon en forme de paon, en souvenir d’une femme qu’il a rencontrée là et dont il est tombé amoureux.

Soixante ans plus tard, voulant faire la paix avec sa conscience, il confie une mission à sa petite-fille, Natalie : retrouver la propriétaire du bijou. De l’Empire austro-hongrois à l’Amérique contemporaine, un bouleversant roman polyphonique qui combine avec brio trois intrigues : un puissant roman d’amour, un thriller sur le trafic d’œuvres d’art, l’histoire vraie enfin d’un scandale historique.

« Ambitieux, captivant et terriblement émouvant.

Le Médaillon de Budapest n’est pas un simple roman, c’est une malle aux trésors.  » Joyce Carol Oates

L’auteur :

Ayelet Waldman est née en Israël et a grandi entre Montréal et le New Jersey.

Ancienne avocate, elle se consacre désormais à l’écriture et anime des cours à l’Université de Berkeley.

Elle a publié en France « Mercredi au parc » (Robert Laffont, 2007) adapté au cinéma en 2010 sous le titre « Un hiver à Central Park » avec Natalie Portman dans le rôle titre.

Elle vit avec son mari, l’écrivain Michael Chabon, et leurs quatre enfants en Californie.

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Mon avis :

Maine, 2013.

Jack Wiseman accueille sa petite-fille Nathalie qui est venue l’aider au quotidien maintenant que son cancer s’est fortement agravé.

L’occasion parfaite pour faire après sa démission du bureau d’avocat où elle travaillait de même que son mari Daniel qui la trompait depuis deux ans avec une jeune avocate.

Jack va redonner goût à la vie à sa petite-fille en lui demandant de rechercher la propriétaire d’un médaillon, un paon serti de pierres précieuses.

Salzbourg, 1945-1946.

Jack et d’autres Alliés interceptent un train contenant des milliers d’objets d’art volés aux Juifs hongrois. Au cours de sa mission, il fait la connaissance d’une rescapée des camps de concentration. Ilona recherche sa sœur désespérément, la seule famille qui lui reste.

Tandis que les trésors du train sont volés pour les hauts gradés américains, Jack va prendre un médaillon provenant du lieu où vivait Ilona.

Leur relation va tourner court, suite à une très mauvaise nouvelle, Ilona va partir pour Israël laissant Jack anéanti.

Budapest-Israël, 2013.

Nathalie est à la recherche du propriétaire du médaillon légué par son père peu avant sa mort. C’est grâce à ce médaillon qu’elle va rencontrer Amitaï. Un médaillon qui est sur le tableau qu’il recherche depuis fort longtemps.

La casse commence, au fur et à mesure de leurs recherches, l’histoire d’une femme présente sur une photo dans le médaillon se dévoile, celle-ci va les conduire jusqu’au Yad Vashem.

Bien plus que l’aboutissement de leur quête, Nathalie et Amitaï, à l’inverse de Jack qui n’a pas pu empêcher Ilona de partir, vont se trouver comme deux âmes brisées peuvent le faire.

Budapest, 1913.

L’histoire de la personne sur la photo du médaillon à travers les yeux d’une amie qui va devoir suivre une psychanalyse imposée par son oncle. Un contrat comme celui de son futur mariage sous couvert de pouvoir continuer ses études de médecine. Très féministe, c’est au cours d’une manifestation de suffragettes que l’on découvre l’histoire de la fameuse identité de la personne du médaillon.

Trois époques, trois lieux qui vont reconstituer le passé, le présent et le futur de tous ceux qui gravitent autour d’un médaillon. Lire la suite