Le retour de Fanny de Joseph Farnel

Résumé :

De Fanny Goldberg à Fannie Madur, le destin d’une femme sauvée de la Rafle du Vél’ d’hiv !

1942, Rafle du Vél’ d’hiv.

Alors que sa famille est embarquée, Fanny Goldberg parvient à se cacher et à atteindre la zone libre où elle est accueillie par des résistants, Pierre et son épouse Simone. Avec leur aide, elle change d’identité et devient Fannie Madur, une cousine couturière.

À la Libération, Fanny remonte à Paris où elle ouvre une maison de couture de renommée mondiale. Mais après une vie bien remplie, elle quitte tout et retourne rejoindre les siens dans cette campagne qui lui rappelle tant de souvenirs, là où elle avait trouvé le repos et une famille….

L’auteur :

Né à Nancy, Joseph Farnel vit aujourd’hui à Paris. Il a longtemps dirigé Renoma, une maison de couture internationale. Il mène aujourd’hui une brillante carrière d’auteur et a écrit une vingtaine de livres souvent récompensés par des prix littéraires. Touche-à-tout de la littérature, dont les écrits appellent à la tolérance entre les nations, les peuples et les religions.

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Mon avis : 

Merci à Virginie des Editions De Borée pour ce SP. J’ai été attiré par la couverture au regard très expressif et poignant, avant de me rendre compte que c’était un roman de Joseph Farnel que j’ai découvert avec « Les amants du dernier jour ». Depuis peu, je redécouvre les romans du terroir sous un autre jour notamment ceux sur la Seconde Guerre mondiale. Personnellement, j’ai préféré « Les amants du dernier jour » même si je dois reconnaître que l’histoire de Fanny était touchante.

1942.

Fanny Goldberg trouve une famille de coeur chez les Madur, un couple de résistants. Dans un village corrézien, Fanny espère un peu de répit après sa cavale dans Paris pour échapper aux rafles de la police française qui ont arrêté sa famille, l’aide de sa gardienne d’immeuble et de son mari résistant et son passage en zone libre via un passeur. Nouvelle identité, nouvelle vie.

Munie de faux-papiers, Fannie devient la nièce de Simone et Pierre Madur et se fait passer pour une catholique mais elle n’est pas à l’abri avec Alexandre Le Bounaix, un collabo de Pétain qui tourne autour de Simone Madur. Amoureuse de David, un étudiant juif qui rejoint le maquis, Fannie garde espoir en la fin de la guerre mais un drame viendra perturber sa vie. La vengeance approche et avec elle les massacres ainsi que les règlements de compte. Sans jamais renier qui elle est, Fanny soutiendra la Résistance et se battra pour ceux qui l’ont accueilli telle une famille de coeur.

Styliste renommée, Fanny a refait sa vie à Paris mais est nostalgique de sa vie en Corrèze.

Sa vie trépidante parisienne résistera-t-elle à la nostalgie de ses amies ? Lire la suite

Libération d’Imogen Kealey

En cours d’adaptation cinématographique

Résumé :

Pour les Alliés, elle est une farouche combattante de la liberté, une légende des opérations spéciales. Pour la Gestapo, elle est la Souris blanche et la personne la plus recherchée de France. Alors que le pays tente de s’extraire des griffes du nazisme, Nancy Wake, une jeune journaliste australienne, se retrouve à la tête d’un réseau de la Résistance marseillaise. Traquée par le nouveau commandant allemand chargé de l’épuration de la ville, Nancy s’échappe de justesse en Grande-Bretagne après l’arrestation de l’homme qu’elle aime. Elle rejoint le Special Operations Executive et est parachutée en Auvergne, où elle combat les nazis aux côtés des maquisards.

Portrait de femme édifiant et roman historique palpitant, Libération fait revivre l’une des figures méconnues les plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Imogen Kealey est le pseudonyme qui réunit la romancière Imogen Robertson et le scénariste américain Darby Kealey, désireux de raconter l’histoire de Nancy Wake, l’une des femmes les plus décorées de la guerre.

Mon avis :

Il était attendu, magnifiquement traduit par Carole Delporte, j’ai ressenti le souffle de courage, de peur et d’émotion de Nancy Wake alias la « Souris blanche » entre son combat contre les nazis et celui de sauver son mari avant qu’il ne soit trop tard. Un énorme merci à Babelio et sa masse-critique et aux éditions Le Livre de Poche.

Marseille, janvier 1943.

Nancy Wake, ancienne journaliste australienne connaît les quartiers sombres de Marseille. Echappant de justesse aux SS qui la traque sans relâche, celle que l’on surnomme « La Souris blanche » n’a plus rien à prouver.

Qui irait soupçonner la femme d’Henri Fiocca, figure importante de la bourgeoisie marseillaise ? Lire la suite

Loin de Margaux de Karine Lebert

Collection : Essentiels.

Résumé :

En 1940, durant l’Exode, Margaux échappe à la vigilance des siens. Kidnappée par Clémence, elle se retrouve à fuir sur les routes avec une inconnue qui la chérit comme sa propre fille. Tout d’abord terrorisée, elle finit par accepter son sort, sans pour autant oublier sa vraie famille. Cette dernière est à la recherche de la petite disparue mais la France de l’Occupation recèle bien des zones d’ombre qui pèseront sur le destin des uns et des autres…

L’auteur :

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, Karine Lebert est  une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, France Loisirs, Pocket et De Borée. Elle traite de sujets historiques ou contemporains mettant en scène des personnages féminins dans une langue fluide.

Elle est également vice-présidente de la société des auteurs de Normandie et membre de la société des gens de lettres.

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Mon avis : 

A ce jour, mon roman préféré de Karine Lebert, je pensais trouver un roman du terroir et j’ai été profondément touchée par cette histoire aussi intense qu’instructive et ou l’aspect psychologique est finement décrit. On suit le cheminement de pensées de chaque personnage. Un beau moment d’émotion. Un gros merci aux Editions De Borée pour l’envoi de ce service-presse et leur confiance.

1939, Cayeux-sur-Mer.

A Cayeux-sur-Mer, Margaux vit une enfance insouciante.

1940.

8 millions de personnes errent sur les routes, une fuite éperdue dont la famille Saurel. Du haut de ses quatre ans, Margaux pense partir en vacances mais sa mère sait qu’il n’y aura pas de retour possible. Sous les bombardements, Margaux disparaît en quelques secondes, laissant ses parents exsangues.

Amenée par une inconnue dans une grande et belle maison, Margaux va concrétiser le rêve de Clémence Avelange et son mal d’enfant.

Devenue Agathe, la petite fille va fuir avec cette usurpatrice tandis que Clémence ne sait rien de la petite fille. A Chartres, Clémence espère commencer une nouvelle vie.

1941-1942.

Sans identité légale, Agathe est en danger surtout que Clémence doit se rendre à la Kommandantur.

Comment s’en sortir face à ses mensonges ?

Antoine Saurel se lance sur les traces de sa fille Margaux sans se douter que le propriétaire des lieux où il a trouvé refuge n’est autre que le frère de celle qui a fui avec sa fille. Vendeuse dans une boutique, Clémence redoute la présence d’Alexandre Friedrich qui semble connaître son lourd secret. Le recensement, les rafles poussent les Saurel à fuir avec l’aide de la Résistance.

Au début si proche et maintenant si loin, Liliane retrouvera-t-elle sa fille Margaux ? Lire la suite

Le dernier témoin d’Oradour-sur-Glane de Mélissa Boufigi, Agathe Hébras et Robert Hébras

 

Résumé :

Le 10 juin 1944, lorsqu’une unité de la Waffen SS investit Oradour-sur-Glane, Robert Hébras a l’insouciance d’un jeune homme loin de la guerre, tout à son match de foot du lendemain. L’histoire en décidera autrement. En ce sombre samedi, dans le paisible village de Haute-Vienne, les soldats allemands vont commettre le plus grand massacre de civils de la Seconde Guerre mondiale : 643 morts dont plus de 450 femmes et enfants. Seule une poignée de personnes réchapperont de cet enfer, dont Robert Hébras.

Près de quatre-vingts ans après les faits, le drame résonne toujours en lui. Dans les ruines du village, il emmène Agathe, sa petite-fille, dès son plus jeune âge, et lui raconte Oradour. Sa jeunesse, sa mère et ses sœurs perdues dans l’église, et cette journée tragique dans chaque détail mais dont le récit est nécessaire à la sauvegarde de la mémoire.

Agathe s’imprègne de chaque mot, de chaque anecdote. Sous l’œil bienveillant de Robert naît peu à peu en elle une évidence, comme un besoin : devenir la gardienne de l’histoire de son grand-père et de celle du village martyr. Pour transmettre, inlassablement, ce témoignage aux générations futures, et ne jamais oublier.

Mélissa Boufigi :

Après des études de littérature et de journalisme à Paris, Mélissa Boufigi a été journaliste au Parisien près d’une dizaine d’années avant de rejoindre la rédaction d’Ouest-France il y a deux ans. C’est lors d’un reportage à Oradour-sur-Glane en 2020, qu’elle fait la rencontre de Robert Hébras et de sa petite-fille Agathe.

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Robert Hébras : Témoin essentiel du massacre d’Oradour-sur-Glane, il a été très engagé pour la réconciliation entre l’Allemagne, la France et l’Autriche. Il entreprend sans relâche des visites guidées et est ouvert aux médias comme aux projets vidéos notamment pour la jeunesse. Un documentaire « Rencontre avec Robert Hébras : sur les traces de vie effacée » a été produit par le réalisateur allemand Bodo Kaiser et on retrouve Robert Hébras dans « Une vie avec Oradour » réalisé en 2011. En janvier 2022, Robert Hébras reçoit l’Ordre National du mérite remis par Emmanuel Macron.

Agathe Hébras : Passeuse de mémoire, la jeune femme connaît l’histoire d’Oradour-sur-Glane depuis son enfance. Sa relation si fusionnelle avec son grand-père, son désir de transmettre l’histoire d’Oradour, de la faire perdurer à travers le temps et les générations à venir l’a conduite sur les bancs de la fac d’histoire pour être légitime. Après avoir travaillé au centre de la mémoire d’Oradour, elle est actuellement chargée de mission à la Fondation du Patrimoine du Limousin et membre de deux associations, « l’association nationale des familles des martyrs » et « Oradour, histoire, vigilance et réconciliation ». Une mission qu’elle prend très à cœur, un besoin de faire plus pour que le massacre d’Oradour soit ancré dans la société actuelle.

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Mon avis :

Je tenais à remercier très sincèrement Harper Collins et Babelio pour l’envoi de ce récit à l’importance si particulière. Agréablement surprise par ce témoignage très complet qui offre aux lecteurs un panorama complet de l’histoire de la famille Hébras et pas seulement du massacre d’Oradour-sur Glane. Je crois que vous aurez deviné que ce livre est un coup de cœur, un de ceux que je juge très particulier. De l’écriture précise et agréable à lire, du travail fourni qui transparaît au fil des pages, à l’émotion que l’on devine au fil de la lecture… Un récit unique, très détaillé, bouleversant et un très beau travail de famille, où la mémoire passe du grand-père à la petite-fille, du porteur à la passeuse de mémoire. Pour ma part, le message est passé, l’objectif est atteint. 

L’histoire commence à Oradour-sur-Glane en 2006. Robert Hébras, 81 ans, l’un des rares survivants du massacre d’Oradour-sur-Glane s’exprime devant sa petite-fille Agathe et sa classe. Cette sortie pédagogique emplie de souvenirs et d’anecdotes restera gravée chez la collégienne de 13 ans. Ce ne sont plus des faits écrits dans les livres d’histoire mais un témoignage unique qui marque les esprits. Dans ce village martyr figé à la date du 10 juin 1944, soixante ans après, plus de 300 000 visiteurs se rendent chaque année sur ce lieu de mémoire.

On remonte le temps jusqu’en 1925, là où l’histoire de la famille Hébras commence. La rencontre des parents de Robert, leur départ vers une nouvelle vie à Oradour-sur-Glane, la jeunesse de Robert dans un bourg où il fait bon vivre, les copains, la relation particulière qu’il a avec sa mère. Une enfance normale jusqu’au 3 septembre 1939 où la guerre est déclarée avant la signature de l’Armistice le 22 juin 1940.

L’occupation commence, la France est divisée en zone libre et zone occupée. Dans les campagnes limousines, la résistance prend forme tandis qu’Oradour accueille ses premiers réfugiés espagnols, alsaciens, français, Mosellans, Juifs… La situation devient plus difficile pour les femmes qui ne voient pas leurs hommes revenir, prisonniers ou enrôlés dans le STO. Les prix des denrées augmentent, se nourrir devient très compliqué face aux incessantes restrictions imposées par les Allemands.

Malgré ça, Oradour-sur-Glane reste préservé de la guerre du moins pour le moment. Robert est mécanicien et profite des réjouissances de son âge et des bals clandestins. Le 11 novembre 1942, la France est entièrement occupée. Le débarquement de Normandie conforte les habitants de l’issue prochaine de la guerre. Le 10 juin 1944, 120 Waffen-SS de la 2ème division blindée Das Reich et des Malgré-Nous enrôlés de force débarquent à Oradour pour un soi-disant contrôle d’identité. Le calme règne encore tandis que les habitants sont regroupés sur la place avant d’être séparés par les soldats. Les femmes et les enfants seront tuées et brûlées dans l’église tandis que les hommes subissent le même sort dans la grange. Tués froidement par leurs bourreaux, Robert et quelques autres assistent impuissants à ce massacre et parviennent à fuir. Ce 10 juin 1944, les SS ont fait 643 victimes, des civils innocents victimes de la monstruosité des Waffen-SS. Membre d’un maquis voisin puis intégré dans le régiment d’infanterie, Robert est animé par la vengeance. De retour à Oradour-sur-Glane, il va tenter de reprendre sa vie, se marie… En 1953, un nouveau bourg voit le jour. Propriétaire d’un garage et d’une auto-école avec sa femme, le passé finit par le rattraper. Le procès de 21 soldats ayant pris part au massacre d’Oradour se tient à Bordeaux. Après avoir témoigné, le verdict tombe et c’est tout Oradour qui reste sous le choc tandis qu’une polémique vient mettre à mal le travail de justice et de transmission de Robert. Lire la suite

Au cœur de l’orage de Catherine Ganz-Muller (Le Libraire de Cologne 2)

A partir de 14 ans.

Résumé :

Quand la volonté de vivre d’une famille est plus forte que la haine…

France, 1937.

Contraints de fuir l’Allemagne nazie, Alexandre Mendel et sa famille ont dû abandonner leur Librairie de Cologne pour s’exiler à Paris, où ils pensent pouvoir reconstruire leur vie. Mais lorsque la guerre éclate le 3 septembre 1939, leur demande de naturalisation française est reportée et la famille est séparée : Alexandre et sa fille, Lise, sont internés dans des camps « d’indésirables », Clara et sa mère rejoignent la zone libre. Inlassablement, au péril de leur vie, la famille Mendel tente de reprendre la route vers la liberté. Seront-ils un jour tous réunis, dans un monde en paix ?

Après « Le Libraire de Cologne », lauréat du Grand Prix du Roman Jeunesse de la Société des Gens de Lettres 2021, découvrez l’autre penchant de l’histoire : celle d’une famille juive contrainte de fuir l’Allemagne nazie pour se réfugier en France.

Chronique du tome 1

L’auteur :

Après des études de lettres, Catherine Ganz-Muller devient monteuse dans le cinéma. Passionnée de littérature, elle ouvre une librairie à Paris puis se tourne vers le métier de bibliothécaire. Elle a écrit des articles pour des magazines, des nouvelles, des romans pour les adolescents, un roman pour enfant lauréat du Prix Chronos 2010, et des romans pour adultes.

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Mon avis :

Merci aux éditions Scrinéo et NetGalley pour me permettre de découvrir la suite du « Libraire de Cologne ». Une duologie excellente autant pour les adolescents que pour les adultes. Un beau coup de cœur et une belle entrée dans ma « Sélection 2022 ».

L’auteur plonge dans l’histoire de ses ancêtres, celle d’une famille juive vouée à l’extermination qui prie la décision de fuir avant qu’il ne soit trop tard.

Mention spéciale pour la chronologie historique et les précisions apportés par l’autrice qui enrichissent ce récit et témoignage d’une famille juive allemande en fuite vers la liberté.

Décembre 1937 – Septembre 1939. 

Réfugiés en France, la famille Mendel a été déchue de sa nationalité allemande par le Reich et l’un de ses nombreux décrets. Petit à petit, ils ont refait leurs vies et trois ans plus tard, ils ont fait une demande de naturalisation.

Responsable commercial pour la maison d’édition Bruder, Alexander mène une vie loin de celle qu’il avait en Allemagne tandis que sa fille Lise poursuit ses études aux Beaux-Arts.

C’est avec nostalgie qu’Alexander pense à sa librairie confiée à Hans son meilleur employé et ami proche de sa fille avant que l’antisémitisme ne vienne tout bouleverser.

Cet exil forcé a tout changé et même en France dans le pays des Droits de l’Homme, le vent commence a tourner avec la montée de l’Extrême Droite et de son fanatisme.

Février 1939.

Tout comme son père, Lisa Mendel repense à sa vie en Allemagne et à Hans ainsi qu’à tous ceux qui sont restés. Quand les amis de Lise lui présentent François Villeneuve, étudiant à Sciences Pô, elle est loin de se douter de sa véritable nature.

Tandis qu’Hitler continue d’annexer des territoires avec l’Anschluss, Lise fait face à l’antisémitisme même de la part de ceux qu’elle considérait comme des amis. Son avenir prend forme alors que leurs demandes de naturalisation est compromise par la guerre en approche.

Oma, la grand-mère de Lise arrive d’Allemagne avec des nouvelle effrayantes. De son côté, Alexander en a de son frère Simon partit en Palestine et de leur sœur Martha restée en Allemagne avec son fils engagé dans la résistance.

En septembre, la guerre tant redoutée éclate et les Mendel sont inquiets face à leur statut d’apatrides, une situation qui sèmera la peur et amènera à la mobilisation. Les contrôles des étrangers allemands commencent et le début de l’enfer pour les Mendel qui sont séparés ne fait que commencer.

Septembre 1939 – Juillet 1940.

Internés chacun dans un camp d’indésirables, Alexander et sa fille Lise font partis des expatriés internés dans des conditions inhumaines. Au camp de la Viscose, Alexander est réserviste tandis que sa femme Clara vit au rythme des maigres nouvelles dans une France où le rationnement est de plus en plus difficile. Après son arrivée le 21 mai 1940 au camp de Gurs, Lise voit arriver chaque jour de nouveaux convois de juifs de Pologne et d’Allemagne. Plus de 9000 femmes et enfants vont tenter de survivre à la faim, aux maladies, aux rats, aux poux et à la mort. Les réfugiés dont de nombreux Belges fuient face à l’armée allemande.

Juin 1940.

La France est coupée en deux par la ligne de démarcation, Oma et Clara partent de Paris pour le Sud-Ouest.  Un long périple attend les Mendel avant de pouvoir se retrouver.

La suite du « Libraire de Cologne » basé sur des faits réels liés à la famille de l’autrice est mon tome préféré mettant en avant et de manière très détaillée le vécu des milliers d’étrangers en exil et réfugiés en France durant la Seconde Guerre mondiale. Ce tome tout particulièrement donne beaucoup d’informations sur la guerre et comment les civils l’ont vécu… L’exode, les apatrides, les dénonciations, les camps d’indésirables, les camps de concentrations, les prisonniers de guerre, les exécutions, les rafles, l’entraide, les gestes d’humanité, les prises de risques, la presse interdite, la collaboration, l’épuration… Mais aussi montre les traumatismes et les dégâts qu’ont occasionné les guerres sur l’être humain.

Charles, 1943 de Florence Medina

A partir de 8 ans.

Résumé :

Une plongée dans le quotidien d’un enfant résistant !

1943.

Charles a 12 ans et vit avec sa famille au Jardin des Plantes de Paris, où travaille son père. Cela fait déjà trois ans que l’armée allemande occupe la ville, toujours prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale et à force de devoir côtoyer les Allemands, Charles a appris quelques-uns de leurs secrets… notamment ceux d’un habitué du Jardin, le colonel Kruger. Alors quand l’occasion se présente d’utiliser ce qu’il sait pour aider la Résistance, le garçon n’hésite pas !

Une mission à la fois, en secret et avec l’aide de la mystérieuse Solange, Charles participe à sa hauteur au destin de son pays…

Interview de l’auteur

L’auteur :

Florence Medina est née en 1968 et vit à Paris. Elle a exercé de nombreux métiers, tous plus différents les uns que les autres (comédienne, serveuse, poseuse d’enduit mural…) avant de devenir interprète français/LSF (Langue des Signes Française). En parallèle, elle écrit dès qu’elle le peut. Ce dernier a notamment pour sujet ce qui constitue le cœur du métier de l’autrice : l’interaction entre sourds et entendants. Florence Medina a été deux fois lauréate du concours « La Fureur du Noir & La Noiraude ».

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L’illustratrice :

Après avoir passé son enfance à dessiner et grimper aux arbres de Provence, Mary-Gaël Tramon a décidé que son métier tournerait autour du dessin sans se fixer immédiatement sur l’illustration. Après quelques expériences diverses (design d’espace, graphisme, décor…) elle décide de se concentrer sur le cœur de sa passion et commence à travailler comme illustratrice chez divers éditeurs jeunesse puis pour la presse. Elle vit actuellement à Lille.

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Mon avis :

Ma dernière lecture était prenante et passionnante (un gros pavé d’informations), cette lecture jeunesse tombe à pic pour plus de légèreté du moins en nombre de pages. La couverture est magnifique, les couleurs sont tendres, le tracé est fin et précis. Je recommande chaudement cette lecture pour les enfants comme les adultes. Merci NetGalley et Poulpe Editions pour cette belle découverte.

Paris, mai 1943.

Charles et sa famille vivent depuis trois ans sous l’Occupation. Pour la fête des mères, Charles, 12 ans compte bien améliorer l’ordinaire difficile avec le rationnement en apportant de la viande. La famille Blanchet vit dans un petit pavillon au Jardin des Plantes, sur le lieu de travail de son père, un sous-intendant du parc. Lucienne, sa mère est modiste et travaille à la maison, son grand-père est veuf et vétéran de la Première Guerre mondiale, Suzanne, sa sœur vit dans la peur de mauvaises nouvelles de son fiancé partit au STO. Quant à Charles, il dort dans un petit cabanon, une liberté qui lui permet de circuler incognito la nuit dans le Jardin des Plantes et d’être témoin des rendez-vous secrets de l’Oberst Kruger avec des femmes dans la serre tropicale.  Surpris par Kruger, Charles utilisera le chantage et l’aide de Solange, l’amie du jour de Kruger pour s’en sortir. Pour avoir sa viande, Charles va collaborer avec l’ennemi, faisant une tractation en volant deux tortues dans le Jardin aux Plantes pour Kruger.

Les actes de Charles vont mettre en colère son père qui dissimule un lourd secret que les faits et gestes de son fils pourraient compromettre mettant leurs vies en danger.

La vie d’enfant de Charles va basculer quand il devient un maillon d’un réseau de la Résistance et que celui-ci est en grand danger. Témoin d’un événement dramatique, Charles et sa famille vont devoir fuir mais on ne gagne pas une guerre sans sacrifices. Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite

Désobéir de Benoît Hers & Vincent Dugomier (Les enfants de la Résistance 6)

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A partir de 9 ans.

Résumé :

A Stalingrad, le 2 février 1943, l’Allemagne nazie venait de perdre une bataille décisive. Pour la première fois en Europe, les Allemands reculaient ! Un espoir !

L’Allemagne a décidé de faire venir de force des travailleurs français pour faire tourner ses usines. Chez nous, tous les Français entre 20 et 22 ans étaient envoyés en Allemagne pour le Service du Travail Obligatoire (STO). Beaucoup voulaient  y échapper.

Est-ce que notre réseau, le Lynx allait pouvoir les protéger et encourager les autres à désobéir ?

François, Lisa et Eusèbe décident d’aider les récalcitrants à fuir. Mais les autorités ont aussi créé la Milice française et c’est une menace supplémentaire qui se profile pour tous les résistants…

Scénariste :

À l’instar de toute une génération d’auteurs bruxellois, Vincent Dugomier suit les cours d’Eddy Paape, à St-Gilles, au milieu des années 80. Il y fait la connaissance d’une bande de dessinateurs à laquelle il reste fidèle depuis plus de vingt ans. C’est également là qu’il développe son goût pour la bande dessinée jeunesse, goût qu’il a le loisir d’exercer dans les animations de « Spirou » qu’il écrit pour ses amis Ers, Mauricet, Gazzoti, Wurm ou Cornette. Très à l’aise dans les univers qui ont bercé son enfance, il se fait remarquer en produisant nombre de gags du « Marsupilami » et en collaborant à l’écriture de « Benoît Brisefer ». Dugomier est doué pour ajouter une petite touche de surnaturel au monde de l’enfance – en attestent « Muriel et Boulon » au Lombard et « Les Démons d’Alexia » écrits pour son ami Benoît Ers. Avec la collection de prestige dédiée à Franquin chez Marsu Productions, qu’il dirige depuis 2005, il se découvre une nouvelle passion pour le travail d’archives rares. Après avoir écrit l’excellent thriller pour adolescents « Hell School », Vincent Dugomier revient avec une série historique pour jeune public, « Les Enfants de la Résistance ». Depuis peu, il nous parle de son amour des vieilles mécaniques avec « Garage de Paris », « La Naissance de la 4CV » ou avec une bio de Jacky Ickx.

Dessinateur :

Déjà tout petit, Benoît Ers dessinait dans ses cahiers d’écolier. A 17 ans, il remporte le concours scolaire de BD à Angoulême. Après sa formation à l’école des Beaux Arts d’Epinal, il reçoit une proposition de Marsu Productions ce qui lui permet de s’installer à Liège comme illustrateur indépendant et de commencer à dessiner pour le magazine « Spirou ». Un début de carrière prometteur pour ce jeune auteur qui rencontre son complice avec qui il va collaborer pendant des années, Vincent Dugomier. A deux, ils créent « Muriel et Boulon » au Lombard, série humoristique puis s’engagent sur la piste des « Démons d’Alexia ». Ils ont travaillé ensuite sur « Hell School ». « Les Enfants de la Résistance » présage à nouveau une belle collaboration !

Rejoignez « Les enfants de la Résistance » ici :

Site officiel

Mon avis :

Mention spéciale pour le dossier de presse proposé par NetGalley.

19 février 1943. Lisa annonce à ses amis Eusèbe et François l’annonce d’une guerre totale annoncée par Joseph Goebbels, le ministre de la propagande nazie et proche d’Hitler. Un discours pour remotiver l’Allemagne après la défaite de l’armée allemande à Stalingrad. Afin de remplacer leurs hommes partis à la guerre, ils vont réquisitionner ceux des pays occupés pour les utiliser comme main-d’oeuvre. Grâce au gouvernement de Vichy, le Service du Travail Obligatoire (STO) est instauré.

Beaucoup vont tout faire pour éviter de partir en Allemagne travailler pour l’ennemi.

Auront-ils le courage de rejoindre le maquis ? Rien n’est moins sûr !

Lisa, Eusèbe et François voient-là un nouveau défi pour leur réseau de résistance « Le Lynx ». Des tracts sont semés un peu partout pour encourager les Français à protéger les jeunes du STO. En voyant les écluses, nos amis ont peut-être une idée qui pourrait contrecarrer le projet d’envoi des jeunes Français au STO. Pendant ce temps, les parents d’Eusèbe font partis d’une filière permettant de faire passer des Juifs en Suisse.

Le vent est en train de tourner, les choses et les mentalités évoluent peu à peu mais la guerre est loin d’être finie… Lire la suite