Vers la terre promise d’Anna Jacobs (Le Vent de l’Espoir/The Lancashire Settlers Series 1)

Crédits : Editions de L’Archipel.

Résumé :

Après le succès de la trilogie « Cassandra », la nouvelle saga d’évasion australienne d’Anna Jacobs !

Lancashire, 1857.

Pour échapper à un mariage arrangé par son père, Liza, 17 ans, embarque avec la famille qui l’emploie pour l’Australie. Mais au cours de la traversée, la jeune femme fait une terrible découverte qui compromet toutes ses chances d’avenir.

Employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien, Liza doit obéir à son père qui  exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.

Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. A bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre. Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ? Lire la suite

Le Templier de l’ombre de Mireille Calmel (Le Templier de l’ombre 1)

Résumé :

Un thriller médiéval envoûtant, un roman de fièvre et de passion…

Crédit : XO Editions.

12 février 1306, Razès.

« Cela aurait dû être le plus beau jour de ma vie : mon frère, André, chevalier de l’ordre du Temple, me conduisant à l’autel où m’attendait l’homme parfait qu’il m’avait choisi pour époux. Seulement voilà, au jour de mes noces, j’étais seule. Tous deux avaient disparu… »

Depuis ce jour, la jeune Margaux de Dente cherche la vérité. Une vérité enfouie dans cette vallée du Razès où vibre encore l’histoire des cathares. Elle se croyait forte, capable de retrouver les siens. Elle ne s’attendait pas à ce que les vrais coupables jalonnent son parcours de cadavres. Elle n’imaginait pas devoir devenir une autre pour leur échapper.

Il ne lui reste qu’un ultime combat à mener. Mais qui de l’alchimiste, du cathare, du templier en détient la clef ? Celle qui lui permettra de survivre et de se relever…

Avec sa plume enchanteresse, Mireille Calmel nous entraîne, au cœur de l’ancien pays cathare, sur les chemins mystérieux de l’ordre du Temple. La quête de vérité haletante et inoubliable d’une femme courage.

Interview de Mireille Calmel

L’auteur :

Mireille Calmel est l’une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d’exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd’hui traduits dans quinze langues.

Après le succès de sa dernière série « Les Lionnes de Venise », Mireille Calmel offre avec « La louve cathare » une nouvelle fresque historique à la hauteur des précédentes qui a pour origine l’histoire des cathares.

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Mon avis :

Merci aux Editions XO pour l’envoi de ce premier tome et à NetGalley pour sa version numérique.

On attend toujours avec impatience la sortie d’un nouveau livre de Mireille Calmel, cette fois-ci, cette nouvelle duologie est particulière étant donné que j’ai pu rencontrer pour la première fois un auteur, qui plus est Mireille Calmel. Une rencontre assez intimiste à la médiathèque de ma ville, ce que l’hypersensible que je suis a fortement apprécié. Intimidée, j’ai rencontré une personne qui à l’image de ce qu’elle montre sur les réseaux sociaux est authentique, naturelle, spontanée, simple… J’ai ainsi pu dédicacer ce premier tome et ait apprécié ce moment d’échange. J’ai aussi rencontré une personne extraordinaire, solaire qui force le respect, Lola Victor-Pujebet. Deux rencontres que je ne suis pas près d’oublier.

Inclus une carte des lieux et une bibliographie.

12 février 1306, Razès.

Abandonnée devant l’autel, Margaux de Dente cherche à comprendre pourquoi son frère André n’a pas tenu sa promesse. Où est-il ainsi que son promis ? Déterminée à avoir des réponses, Margaux va se lancer dans une quête qui la conduira vers un ennemi aussi mystérieux que dangereux, craint de tous et n’hésitant pas à semer des cadavres sur son chemin. Quelle était la mission de son frère au point de mentir à ses proches ? Suite à une nuit d’horreur, Margaux trouve refuge au prieuré et va disparaître pour renaître sous une identité qui devrait lui permettre d’avoir des réponses.

Quel est l’objet ramené d’Orient par son frère qui pousse à commettre des meurtres ?

Des Cathares seraient-ils vivants ? 

Qui se cache derrière les Yeux de la montagne ?

Jusqu’où ira Gontran de Brac pour posséder le pouvoir suprême ?

Margaux découvrira-t-elle enfin le secret qui entoure ses origines ? Lire la suite

Tant que fleuriront les citronniers de Zoulfa Katouh

Résumé :

Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l’espoir…

Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail de bénévole à l’hôpital. Mais elle est tiraillée entre l’envie de se rendre utile et celle de mettre Layla à l’abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d’espoir va tout remettre en cause.

L’auteur :

Zoulfa Katouh est une jeune autrice d’origine syrienne issue de la diaspora, qui a grandi au Canada et vit aujourd’hui en Suisse (germanophone).

Comme son héroïne Salama, elle est titulaire d’une licence en pharmacie et fait actuellement son master en sciences du médicament. Elle parle couramment anglais, allemand et arabe.

« Tant que fleuriront les citronniers » est son premier roman. Avec ce livre, Zoulfa Katouh est la première autrice young adult syrienne publiée en Angleterre et aux États-Unis.

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Mon avis :

Quelle joie d’avoir été sélectionné dans le cadre d’une Masse-Critique spéciale de Babelio pour découvrir cette histoire qui m’a fait découvrir la Syrie, l’histoire de son peuple et de ce pays. Une vision bouleversante d’authenticité comparée à celle véhiculée par les médias, une humanité qui m’a touché en plein coeur. A travers la beauté des mots, dans chaque page, Zoulfa Katouh transmet son amour pour la Syrie mais aussi son histoire, ses traditions, cette entraide, cette résistance emplie de sacrifices pour la liberté. Au fil de ma lecture forte en émotions, si vibrante de courage, d’espoir et d’amour, j’avais l’impression de sentir l’odeur enivrante des citrons. Mission réussie pour cette jeune femme à la plume magnifique qui propage l’histoire du peuple syrien à travers le monde.

Mention spéciale pour avoir conservé la magnifique couverture tout en relief de la version originale et pour le très beau travail de traduction réalisé par Anne Guitton.

Son rêve serait que BTS et notamment Kim Namjoon puisse découvrir son livre. A nous lecteurs de transmettre le message via leurs réseaux sociaux, de montrer la puissance de cette histoire à travers les frontières pour réaliser son rêve.

La vie de Salama a changé quand la guerre lui a pris sa famille ne lui laissant que les souvenirs de la vie avant que tout bascule la plongeant dans un cauchemar sans fin.

Survivre à la faim, au froid, au manque de moyens sanitaire, aux snipers, aux bombes, aux militaires et à la mort de civils innocents.

Neuf mois qu’Homs s’est vue imposer un siège militaire et que Salama est passée d’étudiante en pharmacologie à médecin à tout juste 18 ans dans l’hôpital Zeytouna.

Comme tant d’autres, Salama a trouvé refuge chez sa belle-soeur Layla et compte bien tenir la promesse faîte à son frère de la protéger elle et son enfant en leur faisant quitter la Syrie en tant que réfugiées. Un choix cornélien quand la vie des Syriens est en jeu y compris sa future nièce ou neveu.

Victime d’hallucinations, Salama travaille sans relâche mais une rencontre va faire vaciller toutes ses certitudes et lui offrir une deuxième chance de croire au destin. Lire la suite

Une vie heureuse de Ginette Kolinka et Marion Ruggieri

Crédits : Editions Grasset/Editions Albin Michel.

Résumé :

Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu’elle a dix ans.
Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l’exception de trois ans : de 1942 à 1945.

Cet appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu.
Les disques d’or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.
Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.
Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.
Et même les meubles qu’ont laissés les « collabos ».

Ginette nous fait la visite.
On traverse le temps : l’atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l’ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.
Mais Ginette, c’est la vie ! Le grand présent.

« On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse ! »

Ginette Kolinka :

Ginette Kolinka, née CherkaskyCAMP, survivante du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz et passeuse de mémoire de la Shoah.

Le 13 mars 1944, la Gestapo et la Milice viennent arrêter son père, son frère de 12 ans et son neveu de 14 ans sur dénonciation et Ginette. Internés au camp de Drancy, le 13 avril 1944, ils sont déportés par le convoi 71  jusqu’à Auschwitz II-Birkenau. C’est seule que Ginette devient le matricule 78 599 à son entrée dans le camp des femmes. En avril 1945, devant l’approche des armées alliées, elle est transférée pendant 8 jours, par un « train de la mort » de Bergen-Belsen  jusqu’au camp de Theresienstadt où elle aura le typhus. A son retour en juin 1945, elle retrouve sa mère et 4 sœurs. Ginette essaie de reprendre vie pendant deux ans et ne parle à personne de sa déportation. En 1951, elle se marie et a un fils Richard Kolinka, batteur du groupe Téléphone. Après avoir repris son travail sur les marchés, aujourd’hui, elle témoigne auprès des jeunes et a  accompagné de nombreux voyages à Auschwitz avant de publier avec Marion Ruggieri « Retour à Birkenau » en 2019.

Marion Ruggieri :

Responsable des pages culture à « Elle » et chroniqueuse à Paris Première, France Inter et France Info, Marion Ruggieri est l’auteure du « Journal de Yalda » écrit avec Yalda Rahimi et de « Pas ce soir, je dîne avec mon père » qui a obtenu le « prix Montalembert 2008 ».

Mon avis :

Merci aux éditions Grasset et à NetGalley France pour m’avoir permis de lire le dernier livre de Ginette Kolinka. Ginette Kolinka a le don de toucher les gens de par sa joie de vivre. Je n’ai jamais eu la chance de la rencontrer mais de par ses écrits intenses et émouvants ainsi que ses apparitions télévisées, on a l’impression d’être proche d’elle, un peu comme une grand-mère ou quelqu’un de la famille. Je suis impatiente de découvrir la bande dessinée « Adieu Birkenau. Une survivante d’Auschwitz raconte » avec les illustrations de Jean-David Morvan.

A 97 ans, Ginette nous raconte son histoire, celle de l’appartement familial où elle a tant de souvenirs bons ou mauvais. Dernière de la famille, elle raconte le moment où leurs vies ont basculé. En 1942, les Cherkasky sont sortis suite à la visite d’un homme de la Préfecture.

Comme dans beaucoup de cas, la gardienne de l’immeuble a voulu les empêcher de partir tandis que les enfants voient une nouvelle aventure se profiler.

En juin 1945, Ginette est rapatriée, elle ne pèse que 26 kg, elle est de retour dans l’appartement où elle retrouve sa mère et ses soeurs.

Que s’est-il passé durant trois ans ?

Qui a occupé l’appartement familial ?

Qui les a dénoncés ?

Qui a volé leurs biens ? Lire la suite

Les femmes des terres salées d’Elise Fischer (Les femmes des terres salées 1)

Résumé :

1857, Lorraine.

Après la disparition mystérieuse du fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle, Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies, d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être étrangère à la disparition de son ancien maître.

Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices, qui a déjà scellé son destin…

Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés, Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue, celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.

L’auteur :

Née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Elise Fischer a été journaliste, où elle a travaillé pour « Côté Femme », productrice, animatrice de l’émission littéraire « Au fil des pages » sur RCF (réseau national) et membre du jury du « Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine ». Elle est également l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy, aux Presses de la Cité et Fayard.

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Mon avis :

Un premier tome qui m’a beaucoup surprise, moi qui n’aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J’ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j’y étais, grâce aux magnifiques détails d’Elise Fischer. J’ai remarqué que dans les romans que j’ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l’art comme celui de l’histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l’affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu’on attend des femmes, autre que d’épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l’aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n’a aucune limite.

1863-1864.

L’arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l’affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d’Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d’Emilienne ? Lire la suite

La Juive de Shanghai de Marek Halter

Résumé :

Un roman vrai sur un incroyable exode oublié…

Berlin, 1937.

Ruth, juive et talentueuse couturière de 22 ans, se lie d’amitié avec Clara, jeune résistante allemande. Pourchassées, elles décident de rejoindre une destination inattendue : Shanghai, où des milliers de juifs se sont réfugiés.

Clara est la première à partir pour la Chine. Ruth, elle, doit traverser l’Europe entière… jusqu’en Sibérie. Grâce au consul japonais de Lituanie, elle obtient un visa pour Kōbe, le grand port du pays du soleil levant. Parvenue enfin à Shanghai – ville bouillonnante où se côtoie un monde interlope d’espions, de trafiquants d’opium et de résistants –, elle y retrouve miraculeusement Clara, devenue agente des communistes.

La suite ? C’est Bo Xiao Nao, la fille de Ruth, qui la raconte. orpheline, elle tombe sur un carnet tenu par sa mère. En le feuilletant, elle découvre, bouleversée, le destin fascinant de celle qu’on appellera à jamais la Juive de Shanghai…

Une œuvre magistrale de Marek Halter.

Interview de l’auteur

L’auteur :

Défenseur acharné de la paix au Proche-Orient, Marek Halter est un écrivain et un essayiste engagé pour la cause des droits de l’homme. Marqué par une enfance difficile, passée entre le ghetto de Varsovie, Moscou et les camps de réfugiés en Ouzbékistan, le jeune Polonais subit de plein fouet la violence antisémite qui ronge l’Europe des années 1940. Rien de surprenant à ce qu’une fois installé en France en 1950, il s’engage dans le militantisme contre l’antisémitisme et le racisme. A l’origine du Comité international pour la paix négociée au Proche-Orient, créé à la suite de la guerre des Six Jours en 1967, il fait partie, quinze ans plus tard, des membres fondateurs de SOS Racisme.  Conteur, éveilleur de conscience et passeur de mémoire, Marek Halter est reconnu internationalement autant pour son œuvre que pour ses actions.

L’œuvre – immense – de Marek Halter a été traduite en plus de vingt langues et s’est vendue à des millions d’exemplaires à travers le monde. Depuis plus de dix ans, il explore dans des romans-événements la place des grandes figures féminines dans les religions monothéistes. Les Éditions Robert Laffont ont publié « Les Femmes de la Bible » (Sarah, 2003, Tsippora, 2003, Lilah, 2004), Marie (2006), La Reine de Saba (2008) et Les Femmes de l’Islam (Khadija, 2014, Fatima, 2015, Aïcha, 2015) et Où allons nous mes amis ? (2017) qui appelle à l’apaisement et à la réconciliation dans une France toujours plus exposée aux tensions religieuses.

Son dernier livre, « Je rêvais de changer le monde » (2018, Robert Laffont / XO éditions) nous invite à revisiter, à travers son propre « voyage », presque un siècle d’Histoire.

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Mon avis :

J’ai lu dernièrement plusieurs romans en lien avec le ghetto de Shanghai et Chiune Sugihara. J’étais ravie de découvrir en avant-première ce roman qui se lit très vite, basé sur une histoire vraie et encore plus que l’Asie durant la Seconde Guerre mondiale soit mise en lumière. Merci à NetGalley France et XO Editions pour m’avoir permis de découvrir un beau coup de coeur dans ma « Sélection 2022 ».

Berlin, décembre 1937-juin 1938.

Ruth Rotstein, 22 ans, est couturière dans une maison de haute couture. Grâce à Frau Opel, sa patronne, elle peut encore travailler car la jeune femme est juive et travaille pour les femmes des dignitaires nazis. Quel chemin parcouru depuis Varsovie où réside ses parents. Grâce à son père, elle habite chez Moses Warbug et sa femme mais le danger rôde jusque sous les fenêtres de l’atelier de couture. Obligée de changer de nom, Ruth n’en oublie pas son rêve de devenir styliste. Seul son journal intime connaît toute son histoire. Dans un parc, Ruth assiste à une descente de la Gestapo et de la Kripo et se réfugie dans un cabanon de jardin où elle rencontre Clara, une jeune communiste blessée. 1938 démarre et avec elle de nouvelles lois et menaces contre les Juifs. Frau Opel offre de faux papiers à Ruth. Clara n’a jamais oublié celle qui lui a sauvée la vie au mépris du danger et s’assure qu’elle va bien mais l’arrivée d’un agent du Komintern et les rafles vont les séparer.

Varsovie-Kranau, 1938-1939.

Deux mois après son arrivée à Varsovie où elle retrouve son cousin Hugo, Ruth revoit ses projets à cause d’un amour naissant et interdit. La Kristallnacht précipite son exode et l’emmène à Kaunas où elle peut poursuivre son voyage vers une terre d’exil grâce à un visa délivré par Chiune Sugihara. Pendant ce temps, Clara désespère de revoir son amie.

Clara pourra-t-elle sauver Ruth comme celle-ci l’a fait pour elle ?

Quel destin attend les deux jeunes femmes à Shanghai ?

Des années plus tard, une femme Bo Xiao-Nao, la dépositaire des carnets de Ruth Rotstein raconte l’histoire de celle qui lui a sauvé la vie grâce à ces fameux carnets. 

Récit magnifiquement écrit sur l’exil des Juifs vers les seuls pays les acceptants encore, une terre promise où ils furent accueillis malgré le fait de vivre dans un ghetto, celui de Shanghai, au moins ils purent tenter de survivre et éviter la déportation et la mort dans les camps de concentration. Les « notes » rappellent les événements et les personnes ayant réellement existé.

L’amitié de deux femmes en exil en lutte vers leurs destins !

Le parcours semé d’embûches d’une Juive vers Shanghai, terre d’espérance !

Les lumières d’Assam de Janet MacLeod Trotter ( Tyneside Sagas 1)

Résumé :

De l’Inde luxuriante aux quartiers sordides de Newcastle, de l’existence privilégiée des colonies aux combats des suffragettes, l’itinéraire d’une femme déterminée et courageuse, décidée à se battre contre l’adversité pour assurer son indépendance.

Clarrie Belhaven vit une jeunesse idyllique sur la plantation de thé indienne de son père, avec sa sœur Olivia. Mais l’alcoolisme et les dettes de ce dernier mettent en péril leur patrimoine et, lorsqu’il meurt brutalement, les jeunes femmes se retrouvent démunies. La fière Clarrie ayant rejeté l’aide de leur voisin, le séduisant Wesley Robson, les deux sœurs doivent quitter l’Inde et rejoindre leur cousin, tenancier d’un pub, en Angleterre. Transformée en esclave domestique par l’épouse de celui-ci, Clarrie va tenter d’échapper à son emprise en se faisant engager comme gouvernante chez un avocat. Mais la réapparition d’un homme de son passé risque de tout bouleverser…

Janet MacLeod Trotter signe une magnifique saga romanesque, dans laquelle son héroïne n’est pas sans nous rappeler la Scarlett d’Autant en emporte le vent.

L’auteur :

Britannique, Janet MacLeod Trotter est l’auteur d’une dizaine de romans à fortes résonances historiques. « Les Lumières d’Assam », son premier texte publié en France a été sélectionné parmi les meilleurs « Romantic Novels » de l’année 2008 en Angleterre.

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Mon avis :

La couverture de l’édition de France Loisirs est sublime et donne envie de découvrir cette histoire romanesque. La partie sur l’Inde m’a rappelé la magnifique trilogie de Kate McAlistair et la saga d’Emma Harte pour la partie se déroulant en Angleterre. Un subtil mélange qui révèle une histoire prenante et intéressante. Les descriptions de l’Inde avec ses traditions sont enchanteresses et invitent au voyage. Un récit romanesque au charme évanescent. Certains trouveront que l’héroïne subit épreuve sur épreuve, sans répit. Personnellement, j’ai été happé par l’histoire du début à la fin, juste je regrette que le personnage principal ne fasse que de brèves apparitions et que la suite de la série ne soit pas traduite en français.

Assam, Inde, 1904.

Clarrie Belhaven doit faire face à la descente aux enfers de son père suite au tremblement de terre qui a tué leur mère et son enfant à naître. La plantation de thé est au bord du gouffre.

Quand Wesley Robson vient en Inde, le père de Clarrie est en colère. Le fils de son ennemi sous son toit. Issues d’un mariage anglo-indien, Clarrie et Olivia font face aux rejets de la société anglaise qui ne veut pas de métisse en leur cercle. Sauvée par Wesley Robson, Clarrie et lui échangent un baiser passionné mais le tempérament de la jeune femme jette un froid dans leur relation notamment quand la jeune femme est l’enjeu d’une proposition qu’elle juge scandaleuse. Seules et sans ressources, Clarrie et Olivia se rendent à Newcastle chez leur oncle et sa femme qui tiennent un pub dans un les bas-fonds de l’Angleterre.

Esclaves, elles sont privées de toute liberté et doivent se battre pour survivre. Seul William Stock, le fils d’un avocat apporte un peu de gaité dans leur terne existence. Une opportunité leur permet de se sortir de l’emprise de leur oncle et apporte une lueur d’espoir d’un avenir meilleur.

Employées auprès de personnes respectables, les années passent et la vie de Clarrie prend un autre tournant quand elle devient propriétaire d’un salon de thé dans un quartier populaire. Mariée à son ancien employeur, elle subit les commérages et le rejet de la bonne société mais est indépendante. Le retour de Wesley Robson va semer la zizanie dans son quotidien.

La Première Guerre mondiale annonce des heures sombres pour Clarrie et Olivia qui vont devoir survivre face à de douleurs épreuves et aux mensonges de ceux qui les méprisent.

De l’Inde aux bas quartiers de Newcastle, le destin d’une jeune femme fière et indépendante en lutte contre les sentiments d’un premier amour perdu !

La clandestine de Jersey de Jenny Lecoat

Résumé :

À l’heure du déjeuner, en voyant la queue devant le mess des officiers, le lieutenant Kurt Neumann décida d’aller fumer une cigarette et d’attendre un peu. Il était sur le point d’en allumer une quand il vit quelque chose et s’immobilisa, la flamme de son briquet agitée par la brise. Une jeune fille pâle et très mince, aux cheveux blonds doré relevés en chignon, venait d’apparaître entre deux bâtiments administratifs, l’air un peu perdue. Ce qui le frappa le plus, ce furent ses yeux. Ils étaient immenses, couleur de la mer à Rozel Bay, avec le regard effrayé d’un petit animal et aussi une lueur de défi.

Pour lui, c’est aussitôt le coup de foudre. Pour elle, ce sera un peu plus long. Mais il s’agit d’un amour impossible, interdit. Kurt est officier de la Wehrmacht et appartient aux troupes qui occupent les îles anglo-normandes depuis juin 1940. Et Hedy Bercu, réfugiée venue d’Autriche en 1938 pour fuir l’Anschluss, est juive.

D’abord discrète, leur liaison va devenir ultra-secrète quand Hedy, pour échapper à la déportation, doit littéralement disparaître. Elle vivra cachée jusqu’à la fin de la guerre chez Dorothea Le Brocq, une habitante de Jersey – qui risquait sa vie en l’hébergeant – et sans jamais sortir, avec pour seules et rares visites celles de son amoureux, sur qui la police secrète a de plus en plus de soupçons…

Cette histoire est authentique et Dorothea Le Brocq a été honorée bien plus tard au titre de « Juste parmi les Nations ».

L’auteur :

Née à Jersey, Jenny Lecoat est documentariste pour la télévision anglaise.

Ancienne comique de stand-up, présentatrice, actrice et rédactrice de longs métrages pour des journaux et des magazines, elle a passé trente ans à écrire pour des longs métrages, des séries télévisées, des sitcoms et des sketchs… Elle a donné de nombreux cours de scénarisation, est professeure qualifiée d’anglais et a étudié la langue des signes britannique, ce qui lui a permis de travailler avec des écrivains et des acteurs sourds.

Elle est mariée à l’écrivain Gary Lawson et vit dans l’East Sussex, au Royaume-Uni.

Elle a aussi écrit un film sur l’histoire de sa famille à Jersey pendant la guerre « Another mother’s son ».

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Mon avis :

Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’avoir un coup de foudre pour la couverture d’un livre sans avoir lu le résumé ? C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai vu passer la couverture de ce roman sur les réseaux sociaux, j’avais l’impression que la fille sur le bandeau de la couverture m’attirait. Quand j’ai lu le résumé, c’était trop tard, l’appel pour découvrir cette histoire basée sur des faits réels était irrépressible. Je remercie sincèrement les éditions Mercure France pour m’avoir fait parvenir ce livre où j’ai été littéralement transporté sur l’île de Jersey sous occupation allemande. Un beau coup de cœur et un beau début d’année dans ma « Sélection 2022 ». J’ai pris plaisir à lire ce récit magnifiquement traduit où j’ai retrouvé ce côté british dans la manière d’écrire et de raconter. Ce livre m’a fait penser au « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » et à son film. L’authenticité et les émotions transcendent à travers les descriptions de la beauté de l’île de Jersey et du quotidien de ses habitants qui sont magnifiés par l’écriture de Jenny Lecoat.

Avant-propos relatant la réalité historique de ce récit, une histoire d’amour interdite entre un officiel allemand et une jeune fille juive de Vienne qui espérait trouver la sécurité sur l’île de Jersey et voit son cauchemar recommencer avec les arrestations des juifs.

Jersey, été 1940. 

Hedy Bercu voit le danger se rapprocher sur l’île de Jersey où elle a trouvé refuge loin des siens. Cette île si isolée et convoitée va voir les Allemands débarquer tels des conquérants. Anton, son meilleur ami est confiant malgré son statut d’étranger en pays ennemi qui l’a déjà conduit dans un camp d’internement.

Hedy est seule face à la menace nazie, elle n’a plus de nouvelles de ses parents restés à Vienne et pas plus de sa sœur Roda qui devait aller en Palestine. Le 16 septembre, tous les hommes de Jersey doivent s’enregistrer auprès des Allemands, un recensement qui sonnera la fin de la tranquillité d’esprit de ses habitants.

Le lieutenant Kurt Neumann, officier dans la Wehrmacht est ébloui par la beauté de l’île moins par l’apologie nazie.

Ne pouvant plus cacher ses origines juives au chef du bureau des Etrangers de Jersey, Hedy sait qu’elle est à la merci des Allemands qui au moindre doute sur un nom de famille ou autre information transmise coche la case de la judéité. Grâce à Anton, Hedy fait la connaissance de celle qui va la cacher jusqu’à la fin de la guerre. Pour ne pas mourir de faim, Hedy accepte un poste de traductrice pour les Allemands sans se douter qu’elle y rencontrera Kurt et que commencera une relation interdite.

Un vol de bon d’essence va les rapprocher tandis qu’Anton est enrôlé dans la Wehrmacht laissant Dorothea seule. Hedy voit le pire de l’être humain au fil des jours qui passent. Les mesures s’intensifient et le secret d’Hedy est sur le point d’être révélé tout comme la vérité sur le sort des juifs pour Kurt dont la haine envers Hitler atteint son paroxysme

Comment réagira Kurt face au secret d’Hedy ? Lire la suite

L’horloger de Dachau de Carly Schabowski

Résumé :

Un train déchire le silence de la campagne bavaroise, d’une beauté virginale sous la neige d’hiver. Dans les wagons, des centaines d’hommes et de femmes sont entassés, frigorifiés et terrifiés. Isaac, un horloger juif, sait que ce voyage qui le conduit à Dachau sera son dernier. Mais à son arrivée au camp de la mort, Isaac est séparé des autres et emmené dans la maison d’un haut responsable où on a besoin de ses talents d’horloger. Sa vie est désormais suspendue à un fil : que se passera t-il lorsqu’on pourra se passer de ses services ? Lorsque ses yeux croisent ceux d’Anna, une déportée engagée comme domestique chez cet officier nazi, il sait qu’il a trouvé une raison de vivre. Mais dans ce lieu où le mal et la mort sont omniprésents, il n’y a évidemment pas de place pour l’amour. Anna et Isaac vont devoir se battre pour espérer, un jour, pouvoir vivre libres et heureux.

Le roman qui a ému des millions de lecteurs.

Un roman inspiré d’une histoire vraie.

L’auteur :

Carly Schabowski est professeure de lettres à l’université d’Oxford où elle anime également des ateliers d’écriture. Elle est l’auteure de trois autres romans qui se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce roman est un best-seller mondial .

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Mon avis :

Passionnée des romans sur la Seconde Guerre mondiale, je suis avec avidité les parutions de City Editions. La couverture de ce livre si envoutante et énigmatique captive le regard du premier coup d’œil. Je suis ravie de voir que la couverture d’origine a été gardé car elle est somptueuse. Malgré les coquilles dès le début de l’histoire, j’ai apprécié ce roman d’après une histoire vraie. On est plongé dans la vie ou plutôt la survie de trois personnes, deux déportés et un le fils du commandant du camp, tous prisonniers que ce soit par le régime concentrationnaire nazi ou par l’idéologie du IIIème Reich.

Cornouailles, 1980.

C’est un jour important pour une ancienne déportée qui savoure sa liberté.

Janvier 1945.

Isaac Schüller, horloger est lui aussi raflé tout comme l’a été tous ses proches avant lui. Il se réveille dans un wagon à bestiaux, direction le camp de Dachau. Ses talents d’horloger lui permettent de travailler pour le commandant Becher qui contrôle le camp. C’est là qu’il rencontre Anna, domestique des Becher.

Tout comme Friedrich, le fils des Becher pour qui Anna a de la tendresse, aucun n’a demandé à se retrouver là, arrachés à leurs foyers. Anna a de la peine pour Friedrich dont les parents le voient comme une corvée lui reprochant et lui interdisant tout, prisonnier dans une cage dorée. Le petit garçon ne sait rien de ce qui se passe derrière les murs de son jardin, il ne sait pas que ses parents sont responsables, il est juste un enfant perdu en quête de l’amour de ses parents.

Février 1945.

Isaac répare les biens spoliés des juifs pour Becher qui les utilisent pour ses propres intérêts. Chaque personnage livre ses souvenirs comme un déporté qui a consigné sa survie dans le camp dans un journal intime. Isolés du quotidien du camp, Anna et Isaac ne sont pas les témoins directs des tueries de masse qui s’accélèrent. Le vent est enfin en train de tourner pour les nazis qui s’affolent face à l’avancée des Américains. Le père de Friedrich et son subalterne brûlent des documents compromettants tandis que Becher parle d’exil en Argentine.

Mars 1945.

Les SS deviennent fous et laissent les déportés mourir de faim, de froid et de maladie. Tout le monde est sur le qui-vive, entre crainte et espoir.

Friedrich est le lien qui uni Anna et Isaac. Bien des années après, Friedrich n’oubliera pas la promesse faite à Isaac. Les souvenirs de cette période, avant son départ précipité en Argentine vont refaire surface et lui permettre de trouver sa place au sein d’une famille chère à son cœur. La fin du IIIème Reich les a séparés, l’histoire d’Isaac et Anna, le sort de leurs familles et une histoire d’amour interdite leur a permis de se trouver.

Avec pour point de vue, le regard d’un enfant allemand sur la guerre, où comment l’amitié avec des déportés va lui faire entrevoir l’horreur du nazisme et des actes de son père.

L’auteur met en avant l’aspect psychologique des personnages et c’est un aspect très intéressant à découvrir.

Le parallèle entre les déportés et la famille du commandant du camp de Dachau est parfaitement retranscrit.

Contrairement à certains, j’ai apprécié la fin de l’histoire qui révèle beaucoup de choses. On pensait savoir qui était derrière l’auteur du journal intime trouvé par Isaac et on s’aperçoit qu’on a tout faux, les révélations sont surprenantes et apportent une fin idéale pour une histoire qui ne laisse pas indifférent.

Un beau roman choral qui apporte un point de vue original et intéressant même si les trop nombreuses coquilles flagrantes tout au long de l’histoire ont terni ma lecture, une révision aurait été la bienvenue.

« L’horloger de Dachau » apporte un regard inédit sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale !

 

Enigme au jardin du roi d’Anne-Marie Desplat-Duc (A nous Versailles ! 3)

Age de lecture conseillé : 8 – 10 ans.

Illustrateur: Camille Raveau.

Résumé :

Cinq frères et sœurs dans les secrets de la cour du Roi-Soleil.

Margot, Marguerite, Gaspard, Basile et Andéol, ont quitté la campagne pour se rendre à Versailles. Ils vont découvrir les splendeurs du château et ses mystères. À la cour de Louis XIV, les complots ne sont jamais très loin…

Marguerite travaille avec enthousiasme dans les jardins somptueux du château. Hélas le chef jardinier a disparu avec de précieuses fleurs à planter et Gaspard est accusé de l’avoir enlevé. Marguerite met tout en œuvre pour trouver le coupable.

L’auteur :

Anne-Marie Desplat-Duc est née à Privas en Ardèche et vit actuellement dans les Yvelines. Elle occupe toutes ses journées à écrire, écrire, écrire. Elle a des idées de romans plein la tête et elle aime les enfants. C’est pour cela qu’elle écrit pour eux des romans qui finissent bien. Elle voudrait que la vie de chaque enfant soit pleine de rires, de joie et d’espoir. Quand ce n’est pas le cas, ça la rend triste, furieuse et active…

Elle a publié de nombreux romans notamment chez Flammarion où elle signe les séries à succès «Les Colombes du Roi-Soleil» qui a été adaptée en bande dessinée et «Marie-Antoinette et ses sœurs», la série «Les Héros du 18» (dans la collection « Premiers Romans ») et plusieurs titres de la collection « Castor Poche » dont « Félix Têtedeveau, Un héros pas comme les autres »..

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Mon avis :

Un troisième tome toujours aussi intéressant sur les jardins de Versailles et les petites mains qui doivent tout faire pour contenter les envies du roi dans un temps record. Inutile de dire que j’adore cette série, Anne-Marie Desplat-Duc est une valeur sûre de la littérature jeunesse.

Cette série est adaptée pour les jeunes lecteurs même si en tant qu’adultes, je me suis attachée à la famille Mazet et à leurs aventures. Le format, la couverture souple et le poids fait que les tomes sont faciles à glisser dans un sac, le seul reproche est les illustrations en gris. On retrouve toujours l’aspect pédagogique (« A la découverte de… ») et le vocabulaire expliqué, avec la galerie de portraits des personnages présents dans ce tome

Les cinq frères et sœurs de la famille Mazet ont quitté le Vivarais et la misère pour se rendre à Versailles. Gaspard est devenu le cocher de Mme De Montespan, Margot est la servante de Marie-Anne, la fille du roi et Andéol est un des balayeurs du château. Marguerite, jumelle de Margot espère trouver elle aussi une place et déambule dans les allées vers l’Orangerie où elle rencontre Jean Dupuis, le fils du responsable de l’Orangerie qui œuvre dans les jardins de Versailles. 

Quand Le Bouteux, chef jardinier et patron de Jean disparaît avec le coffret contenant des bulbes de tulipes des Provinces-Unies et que Gaspard est accusé  du vol, Marguerite aidé de Jean, Basile et Titou, orphelin en quête d’une nouvelle famille mènent l’enquête pour retrouver le coffret avant qu’il ne soit trop tard.

Un troisième tome qui nous emmène dans les coulisses de la vie à Versailles où cette fois-ci, on s’interroge sur le sort des orphelins dont les parents étaient les petites mains de la splendeur de Versailles. Les vols dans les potagers, les idées changeantes et chères du roi tandis que son peuple meurt de faim dans le plus total dénuement. Le lecteur apprend pleins de petites anecdotes sur le quotidien de ceux qui travaillent sans relâche et peu importe leur âge pour les aristocrates de la Cour.

Pour la famille Mazet, une seule chose, tout faire pour survivre et garder son emploi.

Une histoire attachante sur la vie des enfants du peuple dans le sillage de la Cour du Roi-Soleil !