Sous le ciel de Maralinga de Judy Nunn

Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune Anglaise courageuse et aventureuse à la recherche de la vérité dans un monde obsédé par la suprématie nucléaire.

1956, Angleterre.

Elisabeth Hoffmann est une femme déterminée et indépendante qui se bat pour exercer son métier de journaliste dans un monde d’hommes. Son fiancé, le jeune lieutenant Daniel Gardiner, vient d’accepter un poste d’un an dans le sud de l’Australie, en échange d’une promotion rapide. Maralinga, au coeur du bush, est la terre des Aborigènes depuis 40.000 ans. C’est à présent une base militaire anglaise, construite en un claquement de doigts, pour effectuer des tests nucléaires dans le plus grand secret.

Nous sommes en pleine Guerre Froide, c’est la course à l’armement entre les grandes puissances mondiales. Dans ce territoire isolé et violent, infecté par la folie et l’excitation provoquée par les tests sur les armes atomiques, les tensions sont fortes. Petraeus Mitchell, anthropologiste, tente d’alerter l’armée sur le danger qu’encourent les populations locales. Harold Dartleygh, directeur du MI6, et le séduisant Gideon Melbray, son agent sous couverture, ont d’autres préoccupations : préserver le secret des essais nucléaires et masquer les « accidents » qui en découlent. Daniel va décéder dans de mystérieuses circonstances. Elisabeth va traverser la moitié de la Terre pour aller sur les lieux du drame, et essayer de découvrir ce qui se trame là-bas.

Le best-seller captivant et stimulant de Judy Nunn.

Pendant les jours les plus sombres de la guerre froide, dans un désert isolé d’Afrique du Sud, l’avenir d’une nation se décide…

Une grande saga romanesque sous forme d’enquête, dans le paysage grandiose du bush australien.

L’auteur :

Judy Nunn est née en 1945 à Perth, en Australie. Elle fut comédienne, actrice et scénariste pour la télévision avant de se consacrer avec succès à l’écriture. Autrice de 15 romans, elle a vendu près d’un million d’exemplaires de ses grandes sagas, Judy Nunn est l’un des auteurs les plus célèbres d’Australie. En 2015, elle a été nommée membre de l’Ordre d’Australie pour son « service important aux arts de la scène en tant que scénariste et actrice de théâtre et de cinéma, et de la littérature en tant qu’auteur ». Elle écrit ses best-sellers depuis le bureau de son domicile qu’elle partage avec son mari Bruce Venables.

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Mon avis :

Merci aux éditions Mon Poche pour l’envoi de ce récit instructif et dont les descriptions magnifiques m’ont emmené dans l’outback australien.

Crédits : Mon Poche.

Journaliste à Aldershot, Elizabeth rencontre Daniel Gardiner, lieutenant dans le Royal Army Service Corps lors d’une commémoration. Rédactrice pour The Guardian, Elizabeth compte bien se faire une place dans des rubriques autres que féminines. Sur les terres aborigènes, ceux-ci voient la course au nucléaire prendre leurs terres et leurs moyens de subsistances. La prophétie est en marche. Harold Dartleigh, sous-directeur du M16 va prendre part aux essais nucléaires à Maralinga. Daniel part en mission top secrète à Maralinga laissant Elizabeth en Angleterre. Quant aux Aborigènes, ils se cachent des Blancs, essayant de survivre sur leurs terres que ces étrangers leurs ont pris.

Le premier essai nucléaire a eu une force équivalente à celle qui a anéanti Hiroshima au prix de 100 000 vies humaines. Le sort des Aborigènes, la mort de Pete, ami de Daniel, la mort de celui-ci déguisée en accident, la lettre envoyée à Elizabeth… La thèse du suicide de son fiancé pousse Elizabeth à traquer la vérité et à rendre justice à des vies sacrifiées au nom de la science et de la politique.

Que vaut le sacrifice d’une vie face aux secrets d’Etat ? Lire la suite

Royale de Danielle Steel

Résumé :

Scandale ou conte de fées ?

Juin 1943.

Alors que la Luftwaffe bombarde sans relâche Londres et ses environs, le roi se résout à envoyer sa benjamine, de santé fragile, dans le Yorkshire.

Au manoir des Hemmings, où peu de gens connaissent sa véritable identité, la fougueuse princesse Charlotte devient une simple roturière. Avec pour seule compagnie son fidèle étalon, une orpheline de guerre et un jeune homme sur le point de partir au front, le quotidien s’annonce morose. Le destin va pourtant bientôt frapper à sa porte…

Kent, années 1960.

Sur le domaine des Markham, Annie, la fille du palefrenier, grandit parmi les domestiques sans soupçonner que sa vie s’apprête à basculer.

L’auteur :

Avec plus d’une centaine de livres publiés en France et des millions d’exemplaires vendus à travers le monde, Danielle Steel est, depuis ses débuts, une auteure au succès inégalé publiée dans soixante-neuf pays et traduite dans quarante-trois langues. Aux États-Unis, ses romans figurent systématiquement en tête des listes des meilleures ventes du « New York Times » depuis 1981. Danielle Steel ne se contente pas d’être écrivaine : très active sur le plan social, elle a créé et dirigé deux fondations. L’une, la « Nick Traina Foundation », du nom de son fils défunt, consacrée aux personnes atteintes de maladies mentales et aux enfants victimes de maltraitances, l’autre chargée de venir en aide aux sans-abri.

C’est aussi une généreuse mécène passionnée par l’art contemporain. Longtemps propriétaire d’une galerie, elle organise et sponsorise toujours de nombreuses expositions consacrées à de jeunes artistes de talent. Danielle Steel a vécu en Europe et a séjourné en France – dont elle parle parfaitement la langue – durant plusieurs années avant de retourner à New York achever ses études. Si elle a débuté dans la publicité et les relations publiques, elle s’est rapidement mise à écrire et a aussitôt conquis un immense public, très fidèle et en constante augmentation. Lorsqu’elle travaille à un roman (sur sa vieille Olympia mécanique de 1946), elle peut s’y consacrer toute la journée et une partie de la nuit. D’autant que son exceptionnelle puissance de travail lui permet de mener trois livres de front, construisant la trame du premier, rédigeant le deuxième et peaufinant le troisième. Toutes ces activités ne l’empêchent pas de donner la priorité absolue à sa vie personnelle et elle forme avec ses enfants une famille heureuse et unie, sa plus belle réussite et sa grande fierté. Danielle Steel a été faite officier de l’ordre des Arts et Lettres en 2002 et en 2014, elle a été promue au grade de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. En France, son fan club compte près de 100 000 membres.

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Mon avis :

Je suis une fidèle lectrice de Danielle Steel et notamment de ses livres se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que l’histoire de celui-ci soit ce à quoi je m’attendais, j’ai eu l’impression que les événements s’enchaînaient trop vite d’où le fait que je sois passée à peu de chose du coup de coeur. Evidemment, je n’ai pas pu manquer de faire le rapprochement avec la série « The Crown », rien que la couverture m’y a fait automatiquement penser. Une lecture passionnante, très rapide et addictive.

Crédits : Les Presses de la Cité.

Juin 1943.

Trois ans sous les bombardements ravagent l’Angleterre et ses monuments historiques. Des morts, des orphelins, des sans-abris… Le roi Frederik, la reine Anne et leurs deux filles s’investissent chacun à sa façon à l’effort de guerre. Seule Charlotte se le voit interdit en raison de son asthme aggravé par les raids.

Inquiets, ses parents l’envoient chez des aristocrates dans le Yorkshire sous une fausse identité. Adieu princesse Charlotte Windsor, place à Charlotte White.

Une vie au grand air, sans obligations royales avec pour compagnie Henry Hemmings et Lucy Welsh, une orpheline londonienne… Et surtout la possibilité de pratiquer l’équitation, sa grande passion. Hypnotisé par Charlotte, Henry Hemmings est loin de se douter qu’il est tombé amoureux d’un membre de la famille royale. Leur amour et le départ d’Henry au front va les pousser à toutes les audaces qui ne sont pas sans conséquences. Un secret caché aux yeux de tous, une perte douloureuse, une épreuve à mener seule et une nouvelle vie empreinte de sacrifices vont conduire Lucy à mentir. Un secret d’Etat, une correspondance royale, des amours basés sur des mensonges et une vérité qui pourrait tout changer…

Entre secrets et mensonges, l’amour d’une mère en quête de rédemption ! Lire la suite

1939-1945 : L’Allemagne nazie (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 3)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Illustrateur :

Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Second tome du coffret sur la Seconde Guerre mondiale, je me demande juste si je vais apprendre quelque chose sur l’Allemagne nazie. Sûrement que oui vu tout ce que j’ai appris avec les deux autres tomes.

On retrouve Nino et sa peur face à un redoutable adversaire, un peu comme l’Allemagne qui de conquérante s’avouera vaincue en 1945 non sans avoir semé un règne de peur, de déportations et de morts.

Comment un homme comme Hitler a pu soulever tout un peuple et utiliser la propagande pour le rallier à ses idéaux de pureté raciale ?

C’est ce qu’explique Ariane à son frère Nino en commençant par les raisons du commencement de la guerre. Les alliances, le traité de non-agression avec l’URSS, l’Anschluss, la Pologne qui subira un lourd tribut, le Blitzkrieg, l’occupation de pays neutres comme le Danemark et la Norvège,  la Bataille de France, l’attaque de Pearl Harbor, la Shoah, mise en place de la Solution FInale, déportation dans les camps de concentration, extermination des homosexuels, slaves, Juifs, Tziganes…, réseaux de résistance, attentats, bataille de Stalingrad, opération Gomorrhe…

L’Allemagne capitule le 8 mai 1945 et le monde découvre l’horreur de la Solution Finale.

Le procès de Nuremberg, la dénazification, le Vergangenheitsbewältigung, le mur de Berlin, la réunification, les chasseurs de nazis, les ghettos… Beaucoup de sujets sont abordés comme autant de pistes à creuser pour en savoir plus et enrichir ses connaissances.

Plus de six millions de juifs sont morts durant la Seconde Guerre mondiale et 7 millions d’Allemands.

A la fin de l’ouvrage, le dossier pédagogique comprend les portraits des personnages importants, le nazisme, la Shoah…

Un tome très complet sur la montée du nazisme et sa chute !

1939-1945 : La Belgique en terrain de guerre (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 1)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser Game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici l’Allemagne, prise dans la folie nazie par désir de revanche…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire. Le scénariste Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont donc de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

Scénariste :

Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Ce titre m’intéresse tout particulièrement car la Belgique durant la Seconde Guerre mondiale, on en parle très peu. Un tome très intéressant et toujours riche en informations qui explique la neutralité de la Belgique au fil du temps jusqu’à ce retrouver pris entre deux feux durant la Seconde Guerre mondiale. A l’inverse des autres tomes, celui-ci fut une vraie découverte vue que je ne sais rien sur la Belgique. Une leçon d’histoire particulièrement intéressante notamment sur le contexte géopolitique.

On suit Nino en proie à sa neutralité vis-à-vis des équipes du Laser Game. Sa sœur Ariane fait le parallèle avec la Belgique qui s’est retrouvée prise au milieu des pays engagés dans la Seconde Guerre mondiale alors qu’elle était neutre.

Parcours du gouvernement belge en fuite, décision d’abdiquer, Werbestelle (équivalent STO), rationnement, Fort de Breendonk (seul camp de concentration en Belgique), camp de transit de Malines, Flamenpolitik (diviser les Belges via leur langues (Flamand et Wallons), pogrom d’Anvers, résistance, sabotage, libération de la Belgique.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Belgique a elle aussi subit l’occupation nazie avec tout ce que ça implique et la différence avec la France est la famille royale.

Tout comme en France, la police belge et l’administration collaborent avec les Allemands en arrêtant les Juifs lors des rafles tandis que des réseaux de résistance se mettent en place.

Les missiles V1 et V2 détruisent Lièges et Anvers faisant des centaines de victimes.

Le 4 février 1945, la Belgique est libérée après avoir fait des milliers de victimes dont des civils.

Les décisions prises par Léopold III (« question royale ») poussent celui-ci à abdiquer pour son fils Baudouin.

Le bilan est lourd : 12 000 soldats belges sont morts, 25 000 Juifs de Belgique sont morts en déportation et 76 000 civils ont été victimes des déportations et des combats.

Chiffres, dates clés, informations et bien sûr le dossier pédagogique qui apporte son lot de précision sur différents personnages importants dans l’histoire de la Belgique mais aussi des précisions sur la Bataille des Ardennes et la question royale font de ce tome une belle lecture.

Découvrez l’histoire de la Belgique durant la Seconde Guerre mondiale !

 

 

1939-1945 : La France entre collaboration et résistance (Le fil de l’histoire raconté par Ariane et Nino, la Seconde Guerre mondiale 2)

A partir de 8 ans.

Résumé :

Entrée en guerre contre l’Allemagne en 1939, la France reconnaît sa défaite en 1940 par la voix de son nouveau dirigeant, le maréchal Pétain qui entre en collaboration avec les Allemands.
Mais un autre militaire, le général de Gaulle, appelle les Français à résister. Le pays sort finalement vainqueur en 1945.

Nino n’a pas très envie d’affronter Léo-Mathis et sa bande au Laser game… Car ces derniers sont sûrs de leur force ! Ariane lui fait remarquer que l’Allemagne nazie, qui se sentait si puissante, a tout de même fini par perdre la Seconde Guerre mondiale… Un conflit qu’Ariane et Nino vont présenter d’une manière inédite, en expliquant comment chaque pays vécut la guerre, avec ses propres particularités. Un album, un pays. Ici la France, qui dut vivre sous le joug nazi, suscitant parmi ses habitants autant de vocations de résistants que de collaborationnistes…

S’inviter dans l’Histoire pour en raconter les grands moments incontournables, voilà le parti pris d’Ariane et Nino. En partant toujours du réel d’aujourd’hui, ces livres permettent aux enfants de se sentir concernés par l’Histoire.

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Fabrice Erre est docteur en Histoire et professeur d’histoire-géographie, ces livres sont de véritables outils pédagogiques en lien avec le programme scolaire.

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Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

Après un rapide passage à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés.

À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse » afin de mettre en images les souvenirs d’enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série « Marzi ». Plusieurs fois nommée à Angoulême, « Marzi » devient une série très populaire y compris en Pologne et récolte de nombreux prix. À ce jour, « Marzi » a été traduite dans plus d’une dizaine de langues.

Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l’illustration d’affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Mon avis :

Quand j’ai vu cette collection et surtout ses titres sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas hésité à solliciter un SP sur NetGalley. Cette collection a été pensée de A à Z (nombre de pages, contenus adaptés au programme scolaire, dossiers pédagogiques à la fin de chaque ouvrage) jusqu’à son prix tout doux. Je suis ravie de voir qu’un nombre croissant d’ouvrages diversifiés paraît pour la jeunesse. J’aurais adoré avoir le choix qu’à le jeune public d’apprendre en s’amusant via différents supports. Je regrette que le matériel pédagogique ne soit disponible que pour l’enseignant. Je pense par exemple aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école, aux parents qui voudraient faire des activités… Un gros coup de cœur pour cette collection où je suis littéralement tombée sous le charme. 

Déjà, la couverture rappelle le thème de la bande dessinée qu’on va lire, les illustrations et couleurs attirent le regard. Je n’ai pas l’habitude de lire des BD pour un public aussi jeune, du coup, j’ai été un peu surprise car je ne suis pas habituée aux cases et bulles avec des contours en traits noirs épais, de même qu’au texte en majuscule. Des détails qui me rappelle l’âge du public ciblé.

Le sujet de cette bande dessinée est introduit par la peur de Nino de perdre au Lazer Game face à toute sa classe. Peur qui permet à Ariane, sa grande sœur de lui rappeler le contexte de la Seconde Guerre mondiale. C’est ainsi qu’on nous présente la Seconde Guerre mondiale, comment celle-ci a démarré, dans quel contexte, la construction de la ligne Maginot, la débâcle, l’exode, le tout accompagné de cartes, de données chiffrées…

Accompagné d’Ariane, de Nino et au début et à la fin de Marianne coiffée de son bonnet phrygien, on progresse dans la lecture en même temps que se développe le pourquoi et le comment de l’entrée en guerre de la France. Nos personnages font un retour dans le passé, se baladant de case en case sur les lieux de l’histoire en marche et Nino permet aux jeunes lecteurs de s’identifier à lui grâce à son tempérament curieux et à ses questions pertinentes. Lire la suite

Gabrielle Chanel, les années d’exil de Marie Fert

 

Résumé :

Le 14 janvier 1971, Gabrielle Chanel était enterrée au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne. Cinquante ans après sa disparition, la créatrice reste une icône de la mode. Son nom est à jamais associé à une marque de luxe mondialement connue grâce à un parfum d’exception, le Chanel N° 5.

Pourquoi Gabrielle Chanel avait-elle choisi la Suisse pour dernière demeure ? À travers l’examen d’archives, cette enquête révèle de nouvelles informations sur ses années d’exil sur les rives du lac Léman au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur :

Marie Fert a exercé sa profession de journaliste tant en France qu’en Suisse. Pour cette passionnée de politique, le parcours sinueux emprunté par Gabrielle Chanel dans les coulisses de la grande histoire, et qui l’a conduite au bord du lac Léman à la Libération, méritait d’être approfondi.

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Mon avis :

Merci aux Editions Slatkine pour ce livre sur Gabrielle et sa période sombre qui m’a toujours intéressée. Je suis intriguée depuis pas mal d’années sur ce qu’à fait Gabrielle Chanel après la Libération de Paris. De par ses fréquentations avec les dignitaires nazis, elle pourra compter sur son réseau pour échapper au sort qu’ont connu de nombreuses femmes accusées de trahison pour avoir eu des liaisons avec des Allemands, pour les avoir fréquentés… Une période sombre c’est ce qu’a été la Libération, la période des règlements de compte ne faisait que commencer.

Dates et événements de la vie de Gabrielle Chanel inclus à la fin du livre.

Marie Fert commence le récit de l’histoire de Gabrielle Chanel là où elle repose à jamais, au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne. Dans une solitude éternelle, sa sépulture est à l’image de sa vision de la haute-couture, sobre et élégante.

50 ans après sa mort, Gabrielle Chanel reste une icône dont les amours aussi passagers soient-ils ont marqué son existence et peut-être l’un d’entre eux aura été la raison de son exil en Suisse à la Libération.

Malgré les heures troubles durant la Seconde Guerre mondiale, la France ne peut que reconnaître qu’elle a contribué à l’essor de la haute-couture française et ce dans le monde entier.

Les ombres d’ombre de Gabrielle Chanel et ses relations avec des dignitaires nazis cachent bien plus que de s’être compromis avec les mauvaises personnes ce que révélera les archives. Si Gabrielle s’en est sortie à la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est grâce à ses relations dont celle de Winston Churchill.

Ses relations amoureuses ont conduit Gabrielle à être mêlée aux secrets les plus dangereux du XXème siècle. Comme les liens qui l’unissent à la famille royale d’Angleterre, lesquels ne voulaient pas d’un nouveau scandale après celui du duc de Westminster et de Wallis Simpson, sympathisants d’Hitler.

Gabrielle est même inscrite dans les registres de l’Abwehr en tant qu’agent.

Pour arriver à ses fins, elle use de tous les stratagèmes possibles avec plus ou moins de résultats.

Toute sa vie, elle a lutté pour se faire une place dans un monde qui n’était pas le sien, prouvant que ses origines très modestes ne l’empêchaient pas d’accéder à la haute-société. Comme un pied de nez aux médisances qui ont parsemé sa vie.

Le fameux Chanel N°5 a lui aussi son histoire, bouleversée par la guerre et qui déclencha une importante bataille juridique pour trouver un arrangement.

Pourquoi Gabrielle se refugiera toujours en Suisse ?

Que représente ce pays au point qu’elle y fera de nombreux aller-retours ?

Que pense-t-elle de la nouvelle génération de créateurs et de leurs conceptions de la mode si éloignée de la sienne ?

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