Vers la terre promise d’Anna Jacobs (Le Vent de l’Espoir/The Lancashire Settlers Series 1)

Crédits : Editions de L’Archipel.

Résumé :

Après le succès de la trilogie « Cassandra », la nouvelle saga d’évasion australienne d’Anna Jacobs !

Lancashire, 1857.

Pour échapper à un mariage arrangé par son père, Liza, 17 ans, embarque avec la famille qui l’emploie pour l’Australie. Mais au cours de la traversée, la jeune femme fait une terrible découverte qui compromet toutes ses chances d’avenir.

Employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien, Liza doit obéir à son père qui  exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.

Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. A bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

Site officiel

Page Facebook

Mon avis :

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre. Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ? Lire la suite

« Un crocodile sur un banc » suivi de « La malédiction des pharaons » d’Elizabeth Peters (Amelia Peabody 1 & 2)

Résumé :

Fin du XIXe.

La pétulante Amelia Peabody, accompagnée d’Evelyn, demoiselle en détresse devenue sa dévouée dame de compagnie, embarque pour l’Égypte afin de s’adonner à sa passion pour l’histoire antique. Au détour d’une réserve d’artéfacts, elles font la connaissance de Walter Emerson et de son frère Radcliffe, irascible et incivil mais dévoué corps et âme à l’archéologie. C’est en les retrouvant sur un chantier de fouilles dans le désert que les choses se corsent. Une épouvantable et insaisissable momie vient tous les soirs les hanter et sème la terreur autour d’eux.

L’indomptable Mlle Peabody se laissera-t-elle abuser par les facéties d’une momie assassine ?

Dans « La Malédiction des Pharaons », on retrouve Amelia Peabody et Emerson, de retour en Égypte après une longue absence. Ils arrivent à Louxor, où une sombre malédiction est en train de répandre la mort et la peur.

Les deux premiers volets d’une série où se mêlent de vraies références sur l’histoire de l’archéologie et tous les meilleurs ressorts du mystère et de l’humour, le tout porté par une héroïne au fort caractère, à la croisée d’un Sherlock Holmes et d’un Indiana Jones.

L’auteur :

Elizabeth Peters, de son vrai nom Barbara Mertz s’est passionnée dès son jeune âge pour l’archéologie avec une prédilection pour l’Égypte ancienne. Titulaire d’un doctorat en égyptologie, elle a sillonné tous les sites antiques, d’Abou Simbel au Delta du Nil. Elle est l’auteur de plusieurs manuels universitaires de référence sur le sujet. Pour faire découvrir ce monde fascinant, elle a un jour l’idée de recourir au roman policier. Tout naturellement, elle choisit de situer ses intrigues à la période des grandes découvertes de Petrie ou de Maspero, au tournant du siècle. C’est ainsi que naît la famille Peabody qui va conquérir des millions de lecteurs dans plus de douze langues. En 1986, Elizabeth Peters reçoit l’Anthony Grandmaster Award. Elle a également publié d’autres romans sous le pseudonyme de Barbara Michaels. Elle est décédée en 2013.

Mon avis :

Je ne connaissais pas du tout cette autrice, ni ses romans qui remontent aux années 70. Evidemment, ses livres me font penser à Agatha Christie et à sa mythique Miss Marple mais aussi aux magnifiques romans sur l’Egypte comme ceux de Christian Jacq et à la série TV « Miss Fisher enquête ». On n’a pas du tout l’impression de lire une histoire qui est sortie depuis aussi longtemps car son héroïne est très en avance sur son temps pour l’époque et l’humour apporte un vent de fraîcheur bienvenue. Le graphisme de cette édition est très réussi avec un décor égyptien. Coup de cœur pour cette série prometteuse mêlant les grandes découvertes archéologiques et l’histoire de l’Egypte ancienne. J’ai adoré ce premier opus regroupant ces deux premières aventures et je suis impatiente de découvrir la suite.

Un crocodile sur un banc

Amelia Peabody représente tout ce que la bonne société déteste, à savoir une femme de plus de 30 ans toujours célibataire avec un franc parler à couper au couteau et qui dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Rajoutez un manque flagrant d’intérêt pour toute activité féminine et les tenues à la mode (peu pratique) et vous avez une aventurière férue d’archéologie et de liberté.

Sa rencontre avec Evelyn Barton-Forbes n’est pas des plus banales.

A Rome, Amelia se retrouve sans sa dame de compagnie, ce qui bouleverse ses plans et son humeur. C’est dans le Forum de la Rome impériale qu’Amelia sauve Evelyn et décide que celle-ci l’accompagnera lors de son voyage au fil du Nil.

Sans se douter que celle-ci peut se montrer aussi déterminée qu’elle au point de la transformer en femme du monde ou dans son cas en aventurière. Au musée de Boulaq, Amelia a sa propre vision de comment doit travailler un musée et ne se gêne pas pour le dire s’attirant les foudres de Radcliffe Emerson, un archéologue émérite qui a lui aussi son caractère et un certain à priori sur les femmes et leur place dans un milieu résolument masculin.

Le soir, une étrange apparition vient hanter Amelia et c’est ensuite au tour de Lucas Hayes, le cousin d’Evelyn d’entrer en scène et s’incruster.

Dans quel but souhaite-t-il s’unir avec sa cousine désargentée ? Lire la suite

Le tourbillon des jours de Susan Wiggs

Résumé :

Londres, 1815.

Rescapée d’un terrible incendie, Miranda a perdu la mémoire : pour tout souvenir du passé, il ne lui reste qu’un médaillon où est gravé son prénom. Perdue dans une Angleterre tout juste libérée de la menace napoléonienne, elle ne reconnaît ni le décor qui l’entoure, ni le visage des deux hommes qui prétendent chacun être son fiancé. Auquel doit-elle faire confiance ? Et que signifient ces images fugitives et incompréhensibles qui surgissent parfois dans sa mémoire ? Résolue à comprendre ce qui lui est arrivé, et à retrouver son identité, Miranda se lance alors dans une quête éperdue qui va l’entraîner dans la plus folle – et inattendue – des aventures…

L’auteur :

Professeur diplômé de Harvard, Susan Wiggs a écrit plus de vingt-cinq romans, tous empreints d’une émotion et d’une finesse psychologique qui lui ont valu d’être plébiscitée par la critique et d’émouvoir mais aussi de faire sourire ses lectrices dans le monde entier.

Rejoignez-là ici :

Site officiel

Page Facebook

Instagram

Twitter

Mon avis :

Un livre imprévu dans mon achat sur Vinted et une belle surprise. J’ai adoré le style de Susan Wiggs et sa manière de détailler le partie historique. L’intrigue est classique (l’amnésie est un sujet souvent abordé dans les romances) mais les sujets abordés sont très intéressants telle Mary Wollstonecraft, les sciences. Il y a une certaine psychologie, une fluidité, l’empressement de savoir la suite… qui amène à un beau coup de cœur. Une lecture qui m’a donné envie de découvrir d’autres titres de cet auteur.

Juin 1814.

Un message chiffré, une guerre future sur l’Europe et une inventrice à supprimer après qu’elle est révélée un secret qui renversera la monarchie.

Londres, juin 1814.

Rescapée d’un incendie meurtrier, Miranda Stonecypher ne sait plus qui elle est et ne doit d’être en vie que grâce à Ian MacVane. Persuadée qu’on cherche à la tuer suite à l’explosion, Miranda est emmenée à Bedlam, un asile de fou où on traite les gens qui n’ont plus leurs esprits.  Pendant ce temps, Ian apprend que la jeune femme qu’il a sauvé est l’objet de sa mission et le traître que les services de renseignement de Sa Majesté recherche. Pour déjouer un attentat, Ian doit retrouver Miranda et profiter de son amnésie pour la surveiller et lui soutirer des informations quand elle aura retrouvé sa mémoire.

Pour cela, un seul moyen : se faire passer pour son fiancé et se marier en Ecosse… Mais revenir sur les lieux qui le hantent va être une douloureuse épreuve pour celui qui a fui son pays après la mort de son petit frère.

L’arrivée de Lucas Chesney va contrecarrer son plan. Qui de Ian ou de Lucas est le fiancé de Miranda ? Pour trouver la vérité, Miranda devra partir seule à la conquête de ses souvenirs mais un ennemi rôde…

 Ian sauvera-t-il Miranda du complot dont elle est l’enjeu ? Lire la suite

Une impétueuse gouvernante de Anne Gracie

RITA Award by Romance Writers of America Nominee, Best First Book (2000), 2001 Best Regency Romance Winner, OKRWA National Readers’ Choice Awards.

Résumé :

1812, Angleterre.

Hors de question de la renvoyer chez sa grand-mère à Londres ! Le major Jack Carstairs la prend-il pour une enfant en mal de chaperon alors qu’elle excelle comme gouvernante chez lui ? Pour Kate, orpheline désargentée depuis la guerre d’indépendance espagnole, la cohabitation avec ce rustre, dans la campagne anglaise, est un délice, malgré leurs échanges houleux. Se pourrait-il alors qu’elle se soit fourvoyée sur les intentions de cet homme, malgré leurs récents baisers fougueux ?

L’auteur :

Anne Gracie a toujours aimé les histoires. Elle racontait déjà des histoire à ses animaux dans le bac à sable de son enfance. Une fois qu’elle a su lire, elle n’a cessé plus de parcourir les livres, n’ayant pas la télévision.

Elle a beaucoup voyagé à travers l’Europe. Durant ces voyages elle lisait Enid Blyton, Mary Grant, Rosemary Sutcliffe, Henry Treece, Georgette Heyer, Elyne Mitchell, Jane Austen, Dickens, Mary Stewart…

Elle a écrit son premier roman sur des ordinateurs depuis le Québec, l’Espagne, la Grèce ou l’Indonésie. Et puis elle a découvert la romance…

Rejoignez-là ici :

Site officiel

Page Facebook

Instagram

Twitter

Mon avis :

J’en attendais beaucoup de cette romance et au final j’ai été assez déçue. Le contexte historique de la guerre et de la place de la femme sur les champs de bataille est très intéressant et bien décrit mais l’histoire en elle comporte beaucoup de longueurs.

Ken, été 1812.

De retour de la guerre de l’indépendance espagnole, Jack Carstairs ne s’attendait pas à une telle réaction de sa fiancée. Sa cicatrice de guerre lui aura permis d’éviter une union désastreuse.

Londres, automne 1812.

Quand lady Cahill apprend que son petit-fils se terre dans une demeure laissée à l’abandon, la nouvelle de sa filleule Kate Farleigh est peut-être la solution pour son petit-fils.

Suite à une bévue, Kate est kidnappée par lady Cahill. Arrivée à destination, elle s’évanouie et est prise en charge par Jack persuadé qu’elle est la domestique de sa grand-mère. Amusé par l’impertinence et l’impétuosité de la jeune femme, Jack n’est pas au bout de ses surprises et Kate compte bien s’amuser de sa méprise. Mais à vouloir jouer avec le feu, celle-ci pourrait bien s’y brûler. Jeu du chat et de la souris avec des « Je t’aime, moi non plus » incessants.

Trop de longueurs pour avoir la trame intéressante (révélations de Kate à Jack à la fin) dans les dernières pages. Entre une impression que l’auteur comble son histoire et une lassitude certaine, j’ai été déçue ce qui est très dommage par rapport au contexte historique de la guerre dans la Péninsule Ibérique très intéressant.

Mamma Roma de Luca Di Fulvio

Résumé :

Après New York, Venise ou Buenos Aires, Luca Di Fulvio a choisi Rome pour décor, sa ville natale, l’endroit où il écrit tous ses  livres. L’action se passe en 1870, l’année où est née l’Italie. Dans cette ville-monde encore occupée par les troupes françaises, où s’affrontent monarchistes et républicains, trois personnages se croisent, se perdent et se retrouvent. Il y a Pietro, qui veut changer la vie avec un appareil photo, Marta, l’enfant de la balle, et Nella, l’improbable comtesse républicaine. Pietro et Nella sont orphelins. Rome va les adopter.

L’auteur :

Luca Di Fulvio est un homme de théâtre et un écrivain italien, auteur de roman policier, de fantastique et de littérature d’enfance et de jeunesse.

Traduit dans le monde entier, Luca Di Fulvio est l’auteur du best-seller international « Le Gang des rêves« , publié comme tous ses romans chez Slatkine & Cie et Pocket.

Rejoignez-le ici :

Page Facebook

Instagram

Mon avis :

Merci aux Editions Slatkine & Cie pour ce Service-Presse de toute beauté, mention spéciale pour le guide de Rome vue par Luca Di Fulvio. La dernière fois que je suis allée en Italie remonte à mon enfance autant dire une éternité mais j’ai ressenti ce coup de cœur si particulier pour ce pays, sa langue, sa culture, sa gastronomie à tomber par terre, son histoire et le sens de la famille, se réunir pour le repas, partager des moments de vie… Lire un roman de Luca Di Fulvio c’est découvrir où retrouver l’authenticité de l’Italie, c’est partir en voyage dans son histoire… Je suis passé à ça d’avoir un coup de cœur, un roman immersif qui se dévore. 

5 mars 1870, Royaume d’Italie (Olengo, commune de Novara).

Pietro Diotavelli, orphelin de 16 ans survit dans l’orphelinat Regio Istituto di San Michele Archangelo tandis que ceux qui travaillent au nom de la charité chrétienne ne manque de rien.

Ce jour-là, la comtesse d’Odìn lui offre sa chance, celle d’une autre vie, d’un autre destin même si cela signifie quitter Livio, son ami et son frère.

Delta du Pô, Pomposa.

Marta a grandi au rythme des représentations du cirque Callari, un événement fait ressurgir des limbes de son passé semant le trouble, entre réel et irréel. Le cirque recueille les enfants maltraités et abandonnés, leur offrant un refuge loin de la violence qu’ils ont connu.

En faillite après avoir donné toute leurs possessions pour le Royaume d’Italie, Pietro et la mystérieuse comtesse fuient pour recommencer une nouvelle vie ailleurs.

Marta retrouve Livio, le distributeur de tracts et celui qui lui offre son premier baiser.

A Rome, leur destin va se jouer tel des pions sur l’échiquier du pouvoir tandis que la comtesse et Pietro sont poursuivis par d’impitoyables vautours.

Au mépris du danger, tous vont survivre et se battre pour leurs idéaux, ceux d’une Italie unifiée et juste.

Pietro et son ami le prince Ludovico sont la nouvelle génération des combattants pour que Rome redevienne libre. Par nécessité, Pietro s’associe avec l’Albanese, la pire ordure de Rome. Au plus près de l’ennemi pour mieux assouvir sa vengeance.

Grâce à Ludovico, Pietro rencontrera Marta et connaîtra l’amour. Passionné de photographie, il utilisera son don pour immortaliser la Rome tel qu’il la voie au quotidien, entre richesse et pauvreté, entre beauté et danger.

Amour, idéaux et vengeance… Le destin d’hommes et de femme à l’avènement de l’édification de l’Italie.

Luca Di Fulvio nous dépeint Rome entre opulence et misère, où pour survivre on peut basculer du côté du mal et où seul l’amour pourra peut-être notre salut, l’espoir de revenir dans le bon temps. Les descriptions et le contexte historique sont fascinants et sont très bien écrits, faisant voyager ses lecteurs grâce une plume fluide et efficace qui offre un récit très fin avec une âme celle de celui qui aime cette ville.

L’histoire de la création de l’Italie où se joue le destin de Marta et Pietro sous le regard de Nella, une mystérieuse comtesse républicaine.

A la découverte d’une Rome authentique en quête de liberté !

La fin d’un monde de Nicole Vosseler (La Baronne des glaces 1)

Résumé :

Russie, 1822.

Élevés dans la misère, Katya et son frère Grischa, orphelins de mère, rêvent tous deux d’une vie meilleure. A 16 ans, Grischa rêve de faire fortune et de voit le monde. Il s’enfuit à Saint-Pétersbourg avec sa petite sœur âgée de 9 ans.

Pendant un voyage sur la mer Baltique jusqu’à Hambourg, ils font la connaissance de Thilo et Christian. Ensemble, ils décident de monter une société marchande, avec une idée aussi surprenante qu’audacieuse : exporter la glace du Nord vers les Tropiques.

Mais la voie du succès est semée de difficultés et d’incertitude… et les sentiments qui lient Katya à Christian, pourtant marié, menacent de précipiter la chute de ces jeunes  » barons des glaces « …

Leur entreprise sera semée d’embûches. Et quand l’amour s’en mêle…

Il sera de glace et de feu…

L’auteur :

Née en 1972 en Allemagne, Nicole Vosseler a étudié la littérature comparée et la psychologie avant de publier « Le Ciel de Darjeeling » qui a enthousiasmé les lectrices de huit pays. Elle réside à Constance, sur les bords du Rhin.

Rejoignez-là ici :

Site officiel

Facebook

Twitter

Instagram

Mon avis :

Dès que j’ai vu le nouveau roman de Nicole Vosseler, je l’ai sollicité de suite sur NetGalley. J’ai eu un gros coup de cœur pour son premier titre « Le ciel de Darjeeling » et j’étais impatiente de découvrir d’autres romans de l’auteur. A peine accepté, je l’ai commencé et il se dévore tout seul. Je ne m’attendais pas à le terminer aussi rapidement et comme d’habitude, ce fut un très beau moment de lecture. Nicole Vosseler embarque toujours ses lecteurs dans un voyage où l’aventure et l’amour s’entremêlent avec de magnifiques descriptions. Un récit envoûtant et fascinant, une invite aux voyages tel l’odyssée de nos jeunes explorateurs qui prennent en main leur destins tout en trouvant sur leur chemin, des amours imprévus. L’auteur explore également l’homosexualité et le féminisme avec un réel talent.

De simples cerfs dans une famille dont le père n’est que violence, Grischa et Katya vont s’enfuir vers Saint-Pétersbourg, premier lieu de leur périple vers le nord. Après bien des péripéties, ils arrivent à Tromso où ils trouvent refuge chez une veuve pendant trois ans. Une période où Grischa enchaînera des aventures sans lendemain avec des hommes et des femmes jusqu’à la veuve islandaise qui les héberge.

Grischa ressent les choses et les éléments.

Katya est liée à la glace, elle la sent frémir, la ressent, sait quand on peut y marcher dessus sans risques. Tous deux ont des dons très particuliers.

Henny Pohl rêve de faire un beau mariage et d’être libre du carcan de sa mère. Quand Christian s’intéresse à elle, essayant vainement d’oublier Katya, elle est prête à tout. Sauf à être surprise dans une situation compromettante par sa mère, une honte qui lui permettra d’arriver à ses fins.

Un mariage qui permet au projet de Grischa, Katya et les Petersen de prendre forme grâce à l’aide du père d’Henny. Tandis que Tilos console Katya des errements de son frère, tous les 3 partent à bord de l’Albatros accomplir leurs rêves. Un an après leur arrivée à Hambourg, nos jeunes explorateurs sont prêts à conquérir le monde par leur projet innovant. Un chemin semé d’embûches attend Katya, Gricha, Christian et Tilo qui des fjords norvégiens jusqu’en Angleterre devront faire face aux épreuves qui les attendent pour faire prospérer leur entreprise. Une nuit, Katya et Christian affrontent leurs sentiments… La réalité les rappelle à la raison de cet amour interdit… Tandis que Tilo succombe au charme de Gricha qui joue sur les deux tableaux…

Grischa partit en mer, Katya aide leur hôtesse à tenir sa maison dont elle loue les chambres aux gens de passage.  Fascinée par la glace, Katya fait la connaissance de Johann Silberberg, un chercheur spécialiste de la glace et de la neige. Un amour d’adolescente ou une fascination pour quelqu’un qui s’intéresse au même centre d’intérêt qu’elle les lie. Au port, Katya a entendu l’histoire d’un homme devenu riche en acheminant de la glace vers ceux qui n’en ont pas.

L’idée a pris forme dans son esprit, si Grischa convoyait de la glace dans les pays chauds ? Lire la suite

Au bout du rêve d’Anna Jacobs (Swan Hill/The Traders 2)

Résumé :

Après le succès de la trilogie Cassandra, le deuxième volet de la nouvelle saga d’Anna Jacobs met en scène Ismay Deagan, la sœur de Bram, dont on a fait la connaissance dans le premier volet. Fuyant l’Irlande pour le rejoindre Australie, la jeune femme verra son destin bouleversé au cours de la traversée.

1860. La jeune Ismay Deagan n’a qu’un rêve : quitter l’Irlande pour rejoindre son frère Bram dans la colonie de Swan Hill en Australie, où il est parti tenter sa chance.
Mais leur père a d’autres ambitions pour la jeune fille : la marier à leur voisin, le sournois Rory Flynn, malgré l’antipathie qu’Ismay éprouve à son égard. Un jour que Rory l’a violemment agressée, Ismay décide de s’enfuir.

À bord du bateau qui la conduit au-delà des continents pour y assouvir son rêve, où elle se fait passer pour une veuve désargentée, elle se lie d’amitié avec Adam Treagar. À mesure qu’ils parcourent les océans, de Suez à Singapour en passant par Ceylan, les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre évoluent. Ismay craint alors que son secret soit découvert.

Mais Adam ne cache-t-il pas, lui aussi, certains mystères qu’il tient à dissimuler ?

Leur arrivée en Australie risque-t-elle de faire éclater la vérité et ruiner leur bonheur encore fragile ?

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

Site officiel

Page Facebook

Mon avis :

J’attendais avec impatience la suite de « Swan Hill » et de découvrir l’histoire d’Ismay, une histoire qui m’a beaucoup touché de par son départ précipité pour fuir celui qui l’a agressé au bout du monde ou presque. L’Australie où elle compte rejoindre son frère Bram est bien loin et c’est tout un périple qui l’attend semé d’escales dans des lieux exotiques telles les croisières de Mr Cook dont le projet est abordé dans ce récit. On retrouve avec plaisir les personnages du précédent tome et le destin des personnages secondaires a droit à une seconde chance tout comme Ismay et Adam… Un coup de cœur pour un livre qu’on n’arrive pas à lâcher…

Irlande, mai 1868.

Ismay n’a qu’un rêve, quitter l’Irlande pour rejoindre son frère Bram à Swan Hill, en Australie, bravant l’autorité paternelle qui veut la marier de force à Rory Flynn. Pour le moment, elle a trouvé refuge chez ses patrons où Madame Jamieson l’a pris sous son aile comme femme de chambre, la mettant temporairement hors de portée de son père.

Suite à une agression des plus violentes, Ismay part rejoindre son frère à Swan Hill, mettant le plus de distance entre elle et son père.

Adam Tregear part lui aussi en Australie pour prendre possession de son héritage. Un héritage sous conditions et notamment d’Ismay dont l’aide lui sera précieuse pour celle qu’il considère comme sa tante qui souffre du mal de mer. Quant à Rory, il n’est pas prêt à rendre à Ismay sa liberté et est prêt à tout pour la récupérer.

Son voyage sera semé d’embûches mais Ismay pourra compter sur le soutien d’Harriet, la tante d’Adam. Quant à celui-ci, il admire le courage et l’intelligence de la jeune femme face aux épreuves qu’elle doit endurer.

Serait-ce des sentiments qu’ils ressentent l’un pour l’autre ? Lire la suite

Une place au soleil d’Anna Jacobs (Les Pionnières 1)

Résumé :

Après le succès de la trilogie Cassandra, le premier volet de la nouvelle saga d’Anna Jacobs, qui met en scène la jeune Keara, contrainte de quitter l’Irlande et ceux qu’elle aime pour l’Australie et se faire une place au soleil.

Irlande, début des années 1860.

Keara Michaels ne quitterait pour rien au monde sa terre natale et ses deux sœurs. Mais le destin est parfois cruel… Enceinte et sans le sou, elle est contrainte de traverser les océans pour gagner l’Australie. Toute seule : le père de son futur enfant, qui est marié, ne l’accompagnera pas.

Dans le même temps, Mark Gibson, un chercheur d’or, doit fuir le Lancashire pour échapper à la vengeance de son beau-père. Et tenter sa chance à l’autre bout du monde. C’est à Rossall Springs, à deux heures de route de Melbourne, qu’il ouvrira une auberge…

Est-ce là que Keara rencontrera l’homme de sa vie ?

 » De la tragédie à l’espoir, Anna Jacobs a tissé une intrigue prenante où l’amour se mêle à l’aventure ». Bangkor Chronicle.

 » Des femmes au destin contrarié qui vont jusqu’au bout de leurs rêves… Anna Jacobs au sommet de son art ! » Daily Mail.

Le premier volet de la nouvelle trilogie d’Anna Jacobs, la romancière aux trois millions d’exemplaires vendus dans le monde.

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

Rejoignez-là ici :

Site officiel

Page Facebook

Mon avis :

Anna Jacobs a été ma découverte lors de mon partenariat avec les Editions L’Archipel. Chacun de ses romans s’est avéré un coup de cœur même si celui-ci est vraiment particulier pour moi.

Le plus dur, le plus intense, le plus dramatique mais le plus beau roman qu’Anna Jacobs ait écrit.

Mars 1859, Irlande.

Keara Michaels vit dans la misère et en subit les conséquences. Avec un père violent et une mère soumise à la violence et aux grossesses multiples de celui-ci, Keara s’est jurée de ne dépendre d’aucun homme.

Theo Mullane use de ses droits conjugaux sans se soucier de l’horreur qu’il inspire à sa femme. Un mariage d’intérêt pour les hommes, de sacrifices la plupart du temps pour les femmes.

Mark Gibson part pour l’Australie sans un regard en arrière. C’est sur le bateau qu’il décide de tenter sa chance comme chercheur d’or.

Pendant ce temps, Keara est devenue la femme de chambre attitrée de Lavinia Mullane, une famille très influente dans la région.

Tandis qu’elle fait face aux incessants caprices de sa maîtresse, une attirance naît entre Keara et Théo. Quant à celle-ci, une douloureuse nouvelle et l’envoi de ses sœurs en Australie orchestrée par Madame Mullane sera le point de non-retour.

Prête à tout pour que ses sœurs et elle sortent de l’emprise de leur père, Keara va fuir son pays pour aller de l’autre côté des océans, commencer une nouvelle vie loin de tous ce qui l’a fait souffrir.

Après bien des mésaventures, Mark Gibson s’installe à Rossal Springs où il ouvre une auberge. Il aura fort à faire avec son beau-père prêt à tout pour récupérer Patience, sa fille que Mark a arraché à un sort des plus funestes.

Trois familles, trois destins liés par les coïncidences déchirés entre le devoir et l’amour !

Kaera et Theo se retrouveront-ils en Australie ?

Sauront-ils faire face aux manigances de Lavinia ?

Mark saura-t-il protéger son bébé de son grand-père prêt à tout pour la récupérer ?

Mark arrêtera-t-il de fuir son passé ?

Kaera retrouvera-t-elle ses sœurs ? Lire la suite

L’héritage de Cassandra d’Anna Jacobs (The Swan River 3)

Résumé :

1866.

Dans l’arrière-pays australien où il n’a pas plu depuis des mois, Maia et Xanthe Blake, 27 ans, les deux plus jeunes sœurs de Cassandra, abordent un tournant de leur vie.

Maia, gouvernante dans une grande propriété, est amoureuse de son patron. Mais ce dernier est marié… Xanthe, de son côté, n’a qu’une idée : retrouver son Lancashire natal.

Les jumelles, qui ont toujours vécu ensemble, parviendront- elles à prendre la bonne décision ? Quitte à accepter d’être séparées ? À moins que l’arrivée d’un inconnu ne chamboule leurs projets…

Le destin, parfois, peut vous transporter bien au-delà vos rêves.

« Avec cette saga se déroulant à l’époque de l’Australie des pionniers, Anna Jacobs signe une série mémorable ! » goodreads.com

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

Rejoignez-là ici :

Site officiel

Page Facebook

Mon avis :

Merci Mylène pour le final si attendu de « The Swan River saga ». C’est un réel coup de cœur pour  cet auteur qui transporte ses lectrices dans un voyage vers des contrées lointaines. C’est aussi ma dernière lecture 2020 en tant que partenaire des éditions L’Archipel. Quelle année de belles découvertes, j’ai pu découvrir en avant-première de belles pépites comme ce fut le cas avec cette magnifique saga.

Février 1886. Xanthe rêve de retourner dans son Lancashire natal Son seul regret : devoir se séparer de sa jumelle Maia qui est ravie de sa vie en Australie.

Gouvernante sur une grande propriété, Maia est secrètement amoureuse de Conn Largan, leur employeur, un condamné de justice. Malgré le fait que celui-ci est marié.

Pandora est revenue à Outham et gère les biens ainsi que le grand magasin avec son mari Zachary . Elle envoie l’héritage à ses trois sœurs restées en Australie par l’intermédiaire d’un gentilhomme irlandais de confiance Ronan Maguire.

De son côté, Pandora attend son premier enfant tout en gérant avec son mari un commerce à Outham ce qui ne l’empêche pas de s’inquiéter pour ses sœurs dont les nouvelles se font rares de par la distance qui les séparent. C’est par l’intermédiaire de Ronan, un ami de Conn que Pandora va remettre la part d’héritage à ses sœurs. 

Ronan McGuire a hâte de rendre visite à Conn en Australie sans se douter que le destin va mettre sur sa route Xanthe dont leurs points communs pour les voyages et sa soif d’aventures n’aura de cesse de l’étonner.

Maia et Xanthe, bien que jumelles ont des aspirations différentes, à l’heure des choix pour leurs avenirs, sauront-elles prendre à leur tour leurs destins en main quitte à être séparées ?

Après « Le Destin de Cassandra » et « Cassandra et ses sœurs », le dernier volet d’une saga mettant en scène deux sœurs en quête de liberté et d’indépendance dans l’Australie du XIXème siècle.

Lire la suite

Cassandra et ses sœurs d’Anna Jacobs (The Swan River 2)

nfd

Résumé :

Réunies dans l’outback australien, les quatre sœurs Blake se réjouissent d’être à nouveau ensemble.

Pour Cassandra, qui a retrouvé Reece, l’homme qu’elle aime, la colonie de Swan River apparaît comme un refuge inespéré. Surtout depuis qu’elle attend un enfant, fruit d’un viol, mais que Reece décide d’accepter comme le sien.

Lorsqu’un émissaire arrive d’Angleterre pour annoncer qu’un héritage considérable attend les sœurs, Pandora, la plus jeune, y voit la chance de retrouver son Lancashire natal. Mais le chemin du retour pourrait être plus rude que prévu.

Pour rejoindre le bateau à Outham, elle devra en effet traverser des contrées hostiles, avant de franchir sur les mers une moitié du globe. Épreuves qui ne seraient rien, sans l’apparition d’un ennemi inattendu… et déterminé.

Un amour aussi neuf que soudain éveillera-t-il en elle le courage d’affronter son destin ?

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

Rejoignez-là ici :

Site officiel

Page Facebook

Mon avis :

Merci à Mylène des éditions Archipel pour ce beau Service Presse, l’occasion pour moi de découvrir le premier tome sortit en poche. Ce mélange de Tamara McKinley et de Sarah Lark sous une nouvelle plume est juste parfaite pour moi qui apprécie ces femmes fortes à la découverte de nouveaux pays, de nouveaux continents. On découvre comme nos héroïnes, ces pays plus terre à terre, si dépaysants qui nous transmettent cette envie de voyages vers des contrées lointaines.

On démarre avec un prologue récapitulant brièvement les évènements du tome précédent, utile pour ceux qui démarrent l’aventure de la saga sans avoir lu le premier tome.

Colonie du fleuve Swan, Australie occidentale, décembre 1863.

Pandora a le mal du pays. Malgré la présence de ses sœurs, elle ne rêve que de retourner dans son Lancashire natal mais est remplie de doutes et n’a pas l’argent nécessaire pour effectuer ce long périple.

Lancashire, 1er janvier 1864.

L’avocat de l’oncle des sœurs Blake envoit Zachary Carr, un employé de confiance en Australie afin de les prévenir de l’héritage laissé à leur intention par leur oncle et les ramener chez elles.

Tandis que celui-ci prépare ce long voyage, Harry Prebble gère le grand magasin et se livre à sombres machinations. Prêt à tout pour avoir une position sociale, il élabore un projet qui lui permettra d’accéder à cette ascension fulgurante.

Quant à Maia, elle est secrètement amoureuse de son patron, Corn Largan, un condamné émancipé tandis que Pandora a beaucoup souffert en perdant son fiancé.

Pandora arrivera-t-elle à retourner en Angleterre ?

Aura-t-elle droit elle aussi au bonheur ?

Saura-t-elle faire face au danger qui l’attend ? Lire la suite