Cabale Pyramidion de Samuel Delage (Yvan Sauvage & Marion Evans 3)

Résumé :

À Gizeh, les pyramides n’ont pas livré tous leurs secrets…

Au musée égyptien du Caire, une statuette est retrouvée dans le sac de Marion Evans, une jeune chercheuse aussitôt accusée de vol. Coup monté ? Mais par qui et pourquoi ?

Pour son ami Yvan Sauvage, célèbre expert en art, aucun doute : on veut se débarrasser de la jeune femme sur le point de retrouver le légendaire – et tant convoité – pyramidion d’or de Khéops. Trafic et recel d’antiquités, policiers véreux et cupides, égyptologues assoiffés de notoriété, énigme millénaire…

Jouant avec les codes du roman d’aventure et du thriller, l’auteur de Code Salamandre (Prix Plume Libre) nous entraîne dans une folle course contre la montre au coeur de l’Egypte du printemps arabe.

Sélection PRIX Plume Libre 2016
Sélection PRIX du Roman Policier 2016 (Bibliothèque de Petit Mars)

L’auteur :

Né le 4 juin 1978 à Angers, Samuel Delage, de formation ingénieur dans les systèmes d’informations est scénariste et auteur de romans à suspense.

Ses influences littéraires sont éclectiques, avec des classiques comme les récits de John Steinbeck, Ernest Hemingway et Jules Verne, en passant par des auteurs comme Steeve Berry, Dan Brown, Giacometti/Ravenne ou Stephen King. Samuel Delage créé une série romanesque avec des personnages récurrents, Yvan Sauvage (Expert en art et commissaire-priseur) et Marion Evans (Historienne de l’art).

Samuel Delage est également le concepteur du site internet et du prix littéraires “Les Petits Mots des Libraires“. Le premier réseau social destiné aux libraires et la mise en avant de leur profession.

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Mon avis : 

J’ai reçu « Cabale Pyramidion » en service-presse par les éditions Mon Poche. Grande amatrice de romans ésotérique et d’Egypte ancienne, nul doute que ce roman allait me plaire. Lu en quelques heures, ce fut un coup de cœur et une belle découverte.  Il est vrai que je préfère lire les romans qui font partis d’une série dans l’ordre mais j’ai fait une exception. Samuel Delage compte un autre fan. A savoir qu’une adaptation télévisuelle n’est pas exclue.

Au musée du Caire, Marion Evans est accusée du vol d’une statuette. Qui pourrait en vouloir à une jeune chercheuse et dans quel but ?

Yvan Sauvage, expert d’art connaît bien Marion et se rend sur place pour comprendre dans quel pétrin elle s’est encore fourrée.

Dans une Egypte en pleine tourmente, Yvan va se lancer dans une dangereuse et périlleuse course contre la montre pour sauver son amie qui était sur le point de retrouver le pyramidion de Khéops.

Entre magouilles politiques, trafics et recels d’antiquités, égyptologue à la recherche de son quart d’heure de gloire et une énigme aux confins millénaires, le lecteur est transporté dans un roman où les recherches historiques se mêlent à l’aventure que les passionnés de romans ésotériques et d’Egypte antique apprécieront à sa juste valeur. Samuel Delage nous fait découvrir l’envers du décor de l’Egypte vue par les touristes, un pays où la justice laisse la place à la corruption et aux chantages. Un récit très documenté que ce soit sur l’histoire de l’Egypte, celle de l’art et le contexte géopolitique. Le style de l’auteur est fluide, il se lit (ou se dévore) très rapidement, encore plus avec des chapitres courts qui tiennent le lecteur en haleine.

Samuel Delage amène ses lecteurs à découvrir une Egypte authentique, entre découvertes et corruptions au cours d’une aventure riche en informations et en rebondissements !

Pari réussi pour ce duo qui fonctionne à merveille dans des aventures passionnantes !

« Cabale Pyramidion » montre toute l’étendue de Samuel Delage à écrire des romans passionnants.

Tous les ingrédients sont réunis pour une adaptation télévisuelle réussie…

Rescapée du goulag chinois de Gulbahar Haitiwaji et Rozenn Morgat

Résumé :

Elle a enduré pendant trois ans des centaines d’heures d’interrogatoires, la torture, la faim, la violence des policiers, le bourrage de crâne, la stérilisation forcée, le froid, les rats, les nuits sous le néon aveuglant d’une cellule, les mécanismes de destruction kafkaïens. Elle s’appelle Gulbahar Haitiwaji et elle est la première femme ouïghoure rescapée des camps de rééducation chinois qui ose parler.

Ces camps sont à la Chine ce que le Goulag était à l’URSS. Depuis 2017, plus d’un million de Ouïghours y ont été déportés. Les « Xinjiang Papers » révélées par le New York Times en novembre 2019, décryptent une répression s’appuyant sur une détention de masse, la plus grande depuis l’ère Mao. Aujourd’hui, on parle de « génocide ». Le Parti communiste chinois, qui nie leur caractère concentrationnaire, en légitime l’existence par la « lutte totale contre le terrorisme islamique, l’infiltration et le séparatisme ».

Les Ouïghours sont une ethnie musulmane turcophone qui peuplent le Xinjiang. Une région très convoitée par le Parti communiste chinois car elle se situe sur les « nouvelles routes de la soie », le projet politique phare du président Xi Jinping.

Le témoignage de Gulbahar est terrifiant : elle raconte ce qu’elle a vécu dans les entrailles du système concentrationnaire chinois et comment elle a été sauvée grâce aux tractations acharnées de sa fille et du Quai d’Orsay.

Co-auteur :

Rozenn Morgat vit en France. Après avoir été correspondante à Shanghai pour « Le Temps », « Ouest-France » et « La Chronique d’Amnesty International », elle travaille désormais au « Figaro ». Elle n’a cessé de suivre la question ouïghoure.

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Mon avis :

Quand j’ai vu ce livre dans la « Masse-Critique » de Babelio, il m’était impossible de ne pas le sélectionner. J’ai noirci 5 feuilles de papier au cours de ma lecture, un besoin de coucher sur papier les émotions que ce témoignage a suscitées en moi. Je ne ferais pas une chronique longue car comme moi qui l’ai connu de par sa médiatisation, je veux que les lecteurs de mon blog le découvrent sans trop de spoilers… Après lecture de ce rare témoignage, les similitudes m’ont fait évidemment penser à la Shoah ou l’extermination de peuples pour leurs différences dans des camps d’extermination… Il ne fallait pas que ça recommence et pourtant les génocides continuent à une époque où cela paraît incroyable… A des milliers de kilomètres de la France, Gulbahar Haitiwaji va démontrer ce qu’il se passe dans son pays où l’on veut mettre fin à la vie de tout un peuple condamné pour leurs différences.

Condamnée en Chine sur la base d’une photo de sa fille à Paris, Gulbahar Haitiwaji est condamnée à sept ans dans un camp de rééducation. Torturée, mal-nourrie, elle a survécu à l’inimaginable.

Opprimés depuis toujours, les Ouïghours survivent dans peur subissant ce que l’on appelle un génocide. Xinjiang est l’un des endroits les plus surveillés du monde avec des caméra, des policiers et les camps d’internement.

Sous couvert d’éradiquer le terrorisme islamiste, on dénombre au moins un million de Ouïghours déportés dans les camps, peu en ressortent vivants. C’est toute une communauté, tout un peuple qui est voué à disparaître.

Pour publier son histoire, Gulbahar a fait face à un vrai dilemme de conscience : doit-elle utiliser sa véritable identité mettant sa famille restée là-bas en danger ou utiliser un faux-nom leur garantissant un minimum de sécurité ?

Gulbahar livre son histoire en toute transparence, un acte de courage pour que le monde sache ce qu’elle a vécu et ce que vivent les Ouïghours au quotidien.

Gulbahar raconte son histoire et pour mieux la comprendre, il faut connaître celle des Ouïghours. Depuis des décennies, les Ouïghours subissent les répressions, les persécutions, les arrestations et les déportations. Xinjiang est un axe primordial pour les nouvelles routes de la Soie, un grand projet visant à rallier la Chine à l’Europe.

En Chine, les différences culturelles (religion, port du voile, mosquées…) des Ouïghours sont mal vus et dérangent.

C’est lorsqu’elle décide d’accompagner son mari Karim et ses filles, réfugiés politiques à Paris que Gulbahar tombe dans un piège. Ne pouvant renoncer à tout ce qui fait son identité, elle repart pour le Xinjiang pour une simple histoire administrative. Malgré ce mauvais pressentiment qui ne la quitte pas, elle laisse ses proches et part vers un aller simple pour l’enfer.

Otage de son propre pays, Gulbahar va se soumettre tandis que son mari et sa fille aînée vont se battre pour alerter l’opinion publique du sort de Gulbahar.

Privée de tout, même d’un avocat, Gulbahar n’a plus d’existence légale, engloutie par le système concentrationnaire et soumise à la doctrine et propagande de son pays.

Mise au secret, Gulbahar se soumet aux multiples interrogatoires ainsi qu’à une routine pour la briser, son échappatoire, ce sursis, elle croit qu’il peut venir des écoles où l’on peut être envoyées pour être rééduquées et libérées si on a une bonne conduite.

Le cauchemar qui aurait dû prendre fin ne faisait que commencer.

Stage militaire, caméras partout, la rééducation à laquelle les prisonnières sont soumises lave la Chine de toutes ses exactions. En plus du bourrage de crâne, des humiliations publiques qui pleuvent, des doutes sur la nourriture et des pseudo vaccins qu’on leurs imposent sèment le doute chez Gulbahar tandis que des Ouïghours disparaissent mystérieusement.

Quel sort réservent-on aux détenues qui disparaissent aussi soudainement qu’elles étaient arrivées ? Lire la suite

La prophétie de la cathédrale de Christophe Ferré

Résumé :

« Il n’y a de Dieu qu’Allah l’Unique. » Par quel mystère la profession de foi de l’islam figure-t-elle sur un vitrail de la cathédrale de Chartres retraçant la vie du Christ ?

Lors de fouilles dans la crypte de cette cathédrale, Mary, jeune et brillante étudiante, est sur le point de mettre au jour une découverte archéologique majeure.
Mais cette révélation risque de bouleverser l’équilibre du monde. Un rempart de haine et de sang se dresse alors pour empêcher la jeune femme d’accéder à cette vérité qui dérange.

Quelle est l’étrange congrégation prête à supprimer tous ceux qui s’approchent trop près du secret ? Quel est ce secret ? Une prophétie vieille de plusieurs siècles est-elle en train de s’accomplir ?

L’auteur :

Christophe Ferré est un auteur dramatique, romancier et scénariste français. Il est la plume de plusieurs personnalités politiques et artistiques. Grand Prix de la nouvelle de l’Académie française, Christophe Ferré est romancier et auteur dramatique. Outre ce thriller paru en 2015 sous le titre « La Révélation de Chartres », on lui doit « La Petite Fille du phare » en cours d’adaptation pour la télévision et « Mortelle Tentation » (L’Archipel, 2018 et 2019).

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Mon avis :

Merci à Mylène pour l’envoi de ce livre et pour la dédicace. Passionnée par les romans ésotériques, j’en attendais beaucoup sur ce roman notamment sur le contexte historique qui ne m’a pas déçu. Quelques coquilles (inversion de mots) n’empêchent heureusement pas la lecture de ce roman dont le travail de recherches historique est impressionnant. Une question à l’auteur  : « A quand un autre roman basé sur l’histoire de notre patrimoine ? »

En pleine nuit, Mary Kennedy, étudiante archéologue a accepté un mystérieux rendez-vous au sein de la cathédrale de Chartres. S’ensuit le meurtre du spécialiste des mystères que dissimule ce monument historique après lui avoir divulgué qu’elle était l’Elue qui dévoilerait la vérité…

Sur un secret caché jusqu’ici aux yeux du monde. Suspectée par la police, Mary part en cavale afin de prouver son innocence.

Aidé d’un historien, Mary part à la recherche du mystère de la cathédrale de Chartres tandis qu’un homme à moto la pourchasse tuant tous ceux qui ont trahi une sombre congrégation prête à tout pour protéger leur secret.

Trois jours, trois meurtres, trois verrières occidentales, trois porches, trois vierges, trois mages…

L’histoire de la cathédrale de Chartres n’a jamais été aussi proche de dévoiler tous ses secrets ! Lire la suite