La Rose dégoupillée de Bertail/Morvan/Riffaud (Madeleine, résistante 1)

A partir de 15 ans.

Prix Goscinny.

Dossier pédagogique

Auteur et co-scénariste : 

Madeleine Riffaud est encore mineure quand elle arrive à Paris et rejoint un réseau de résistants étudiants. En 1944, elle rejoint la lutte armée et obéit aux ordres : on prépare des débarquements, il est nécessaire d’intensifier les actions contre l’occupant. Capturée, torturée, plusieurs fois condamnée à mort, elle sera de retour à temps pour se battre aux côtés de ses hommes et libérer la capitale.

Après la Libération, elle rencontre Vercors, Pablo Picasso, qui dessinera son portrait et surtout, Paul Éluard avec qui elle nouera une formidable amitié. Impressionné par son talent littéraire, il l’encourage à écrire. Elle publie des recueils de poèmes et enchaîne les collaborations avec plusieurs journaux. Poétesse, elle l’était déjà et le sera toujours. La voilà en passe de devenir journaliste.

Sa rencontre avec Hô Chi Minh et un premier départ pour Hanoï détermineront son avenir de reporter de guerre.

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Co-Scénariste : 

Né à Reims en novembre 1969, Jean- David Morvan va très vite vouer un véritable culte à la littérature de science-fiction. Il signe avec Philippe Buchet le space-opera « Sillage » qui s’inscrit parmi les plus belles réussites du genre au niveau de la BD. Ami proche de Madeleine Riffaud, il en vient tout naturellement à l’accompagner dans l’écriture de son témoignage graphique.

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Dessinateur :

Dominique Bertail est né en 1972 à Tours. Marqué tout à la fois par Lucky Luke, Blueberry et Akira, il étudie l’art contemporain aux Beaux-Arts de Rennes, travaille la sculpture et la peinture à la Gray’s School of Art d’Aberdeen (Écosse) avant d’intégrer l’atelier Bande Dessinée aux Beaux-Arts d’Angoulême. Mêlant ambitions esthétiques et graphiques dans un dessin faisant l’unanimité par sa subtile pertinence, Dominique Bertail est le dessinateur de la série « Ghost Money » et « Omaha Beach, 6 juin 1944 ».

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Éditeur : Dupuis.

Collection : Aire Libre.

Dépôt légal : Août 2021.

Nombre de pages : 128.

Genre : Biopic/Action/Aventure/Histoire.

Mon avis :

Une bande dessinée que l’on voit partout… Je ne peux que remercier les éditions Dupuis et NetGalley pour m’avoir permis de la lire en numérique avec une impatience pour la sortie de la suite. Ce premier tome est percutant, sensible, touchant, l’histoire de Madeleine vous prend aux tripes et vous ne pouvez pas lâcher l’album avant de l’avoir fini. Le travail des détails, des illustrations, des nuances de bleu rendent l’histoire si intense et apportent beaucoup dans la lecture de l’album. Vous l’aurez compris, j’ai eu un beau coup de cœur que ce soit sur l’histoire, le travail de dessinateur et de coloriste qui la met tellement en valeur. Tout est finement pensé, détaillé et réfléchi. 

Petit détour sur la couverture dont la bichromie en nuances de bleu soulignent et mettent en valeur les personnages dans une ambiance où se mêlent méfiance et danger.

Chaque partie de l’histoire est séparée par une page représentant Madeleine et un poème de celle-ci.

On commence avec une petite introduction sur les raisons qui ont poussé Madeleine Riffaud a raconté la vérité pour que tous ceux qui ne sont plus là ne soient pas morts en vain. C’est Raymond Aubrac qui a poussé Madeleine à ne plus se taire et à raconter son histoire, cette bande dessinée est l’occasion de faire passer un message à un nouveau public.

Village de Folies, Somme, août 1931.

Madeleine Riffaud se remémore son enfance de fille d’instituteur et de garçon manqué. Sa vie auprès de son grand-père et la fin de son enfance insouciante. La guerre étant inéluctable, Madeleine apprend à se débrouiller seule (tir, conduite…).

Durant la drôle de guerre, Madeleine ne veut pas s’enfuir face à l’occupant mais qui écoute une enfant ?

Amiens, mai 1941.

Après la mort de son grand-père, Madeleine est envoyée dans un sanatorium pour soigner sa tuberculose. Une douloureuse épreuve l’attend et marquera sa vie à jamais. Amoureuse d’un résistant, Madeleine entre dans un réseau, sans se douter que le sanatorium en est un et cache des juifs et des réfractaires au STO.

A Paris, Madeleine devient une messagère et remet tracts et courriers mais l’étau se resserre dans la capitale de lumière. Tuberculeuse, les parents de Madeleine acceptent qu’elle se fiance à tout juste dix-sept ans.

Pour la résistance, Madeleine est prête à tous les sacrifices même celui de l’amour.

Madeleine saura-t-elle éviter les dangers qui l’attendent ? Retrouvera-t-elle son fiancé ? Lire la suite

Tokyo Scenario – Rébellion d’une actrice sud-coréenne de Rina B. Owen (Worlds Apart 1)

Résumé :

Adulée pour ses rôles d’héroïne adorable dans des K-Dramas romantiques, Lee Shin est au sommet de sa gloire. Mais pour maintenir son image de jeune femme timide et parfaite, elle doit constamment masquer sa personnalité. Quand on lui propose d’interpréter une tueuse sanguinaire dans un film japonais, elle ne peut résister à la tentation de laisser sa nature indomptable s’exprimer. Elle rejoint alors le casting de ce projet de rêve et donne la réplique à Toma, un acteur difficile à cerner. Se pourrait-il qu’il porte un masque, lui aussi ?

Plongez dans le quotidien exaltant d’une actrice sud-coréenne et laissez-vous porter par des émotions dignes des K-Dramas !

« M’offrirait-il la renaissance professionnelle que j’attendais tant ? »

L’auteur :

Rina B Owen est une auteure de jeunesse et de Fantasy qui habite à Bordeaux. Sa passion pour l’originalité et les fins ouvertes donne un côté poétique à ses textes destinés à faire voyager.
Depuis sa plus tendre enfance, elle aime lire autant qu’écrire et pourrait se perdre pendant des heures entières dans un bon récit. Ses passions sont la pâtisserie et les cafés mignons. Elle ne se balade jamais sans un bon chaï latté à la main et souhaite s’installer dans un pays enneigé.

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Illustratrice :

llustratrice et animatrice digitale australienne, Mijin a grandi à la campagne et a étudié l’animation à l’université. Créatrice des œuvres pour le Festival International de l’Animation australien, pour l’auteure-interprète K-Pop Grazy Grace et pour la marque indépendante de streetwear « ADPT Apparel ». Pendant son temps libre, elle aime regarder des vidéos de Pengsoo et d’animaux trop gros sur YouTube.

Mon avis : 

J’étais assez mitigée, je ne lis pas de romance centrée sur les milieux de tournages, les acteurs… Honnêtement, j’ai été agréablement surprise par la profondeur des personnages, les thèmes abordés comme la santé mentale… C’est ce que j’adore dans les romans K! Story, un axe très psychologie, des récits qui vont au fond des choses… Une très belles renaissance de l’auto-édition à celle de K! Story ! J’adore découvrir par l’intermédiaire de mon rôle d’ambassadrice des romances sur des sujets différents qui me font sortir de ma zone de confort. Les petites goodies donnent une immersion « kawaï » dans le milieu du cinéma.

Lee Shin en a marre de l’image de jeune femme discrète et lisse tels les rôles qu’elle incarne dans les K-Dramas. Une image de poupée parfaite que son agent lui dit d’incarner afin d’atteindre les sommets. Quand une opportunité de jouer le rôle d’une tueuse sanguinaire au Japon lui est proposé, Lee Shin voit enfin l’occasion de montrer une autre facette d’elle.

Arrivera-t-elle à montrer qui elle est réellement à ses fans ? Lire la suite

En souvenir de toi de Tamara McKinley/Ellie Dean (La pension du Bord de Mer/Beach View Boarding House/Cliffehaven 10)

Résumé :

1943.

La Seconde Guerre mondiale continue à faire des ravages en Angleterre, mais Peggy Reilly s’inquiète surtout pour sa jeune sœur, Doreen.
Non sans raison. Cette dernière doit en effet quitter Londres dans des conditions dramatiques pour se réfugier chez elle, à la pension du Bord de mer.
Mais l’ombre d’Eddie, son ancien mari, la poursuit, et les lettres que Doreen reçoit de lui se font de plus en plus menaçantes. La jeune femme prend peur, qui sait Eddie capable de tout !

Grâce au soutien de Peggy et des occupantes de la pension, Doreen parviendra-t-elle à prendre un nouveau départ ?

Pourra-t-elle oublier les tourments du passé qui ne cessent de la hanter ?

L’auteur :

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De « La Dernière Valse de Mathilda » (2005) traduit dans plus de 20 pays à « La Route de Savannah Winds » (2019), ses romans sont tous parus aux éditions de L’Archipel puis en Archipoche. Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte sud-est de l’Angleterre.

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Mon avis :

J’ai toujours aussi hâte de découvrir la suite des aventures de Peggy et ses locataires de la Pension du Bord de Mer. Rare sont les lectures dont j’attends le tome suivant avec impatience surtout qu’on en est au dixième et qu’on ne s’en lasse toujours pas.

Un énorme merci à Mylène et à NetGalley pour me permettre de découvrir cette série en avance. 

Londres, février 1943.

Doreen Grey, divorcée et mère de deux enfants en poste au ministère de la Défense culpabilise de sa relation avec Archie et compte bien profiter de son rendez-vous amoureux sans se douter de la terrible épreuve qui l’attend.

A Cliffehaven, Peggy pense aux autres comme à son habitude et plus particulièrement à sa soeur Doreen. Heureusement, ses locataires redonnent de la vie à la pension du Bord de Mer malgré l’éloignement des êtres chers.

Ivy Tucker n’en peut plus de vivre chez Doris qui l’utilise comme sa domestique alors qu’elle s’éreinte à l’usine de munitions. La nouvelle locataire de Doris va être la goutte de trop.

Entre le départ de l’une de ses pensionnaires, le secret de Ron, la guerre en Asie, l’absence d’un père, l’inquiétude permanente pour ceux partis au front, un nouveau compagnon de jeux pour Daisy, un malentendu…

Une remise de médaille mémorable, une promesse, un amour perdu, les bêtises de Ron et de son chien Harvey, un chantage odieux, un bombardement lourd de conséquences, un sauvetage présage d’un amour naissant, Peggy et les amours de ses pensionnaires…

Encore une fois, Peggy et les locataires de la pension du Bord de Mer ne seront pas de trop pour apaiser les tensions naissantes et résoudre les problèmes quels qu’ils soient.

Les drames et les joies s’enchaînent dans les tourments de la guerre qui font rage ! Lire la suite

Les femmes des terres salées d’Elise Fischer (Les femmes des terres salées 1)

Résumé :

1857, Lorraine.

Après la disparition mystérieuse du fermier qui l’employait, un homme brutal qui abusait d’elle, Émilienne part rejoindre sa cousine Henriette, ouvrière aux salines de Dieuze. Malgré la gentillesse d’Henriette et de son mari Eugène, mineur dans les puits salés, Émilienne peine à surmonter le traumatisme des violences qu’elle a subies, d’autant que la gendarmerie la soupçonne de ne pas être étrangère à la disparition de son ancien maître.

Au moment où elle s’autorise enfin à connaître l’amour avec François, un jeune fermier, de terribles accusations obligent Émilienne à se cacher. Contrainte de vivre séparée de son mari, elle espère connaître le bonheur quand éclatera son innocence. Mais elle a fait une promesse, lourde de sacrifices, qui a déjà scellé son destin…

Du Second Empire jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où les artistes lorrains, dont Émile Friant, seront récompensés, Élise Fischer nous entraîne dans une Lorraine méconnue, celle des salines et des travailleurs du sel, pour nous faire vivre les joies, les douleurs, les passions de femmes droites et fortes malgré les tourmentes de l’Histoire et l’adversité.

L’auteur :

Née à Champigneulles d’un père lorrain et d’une mère alsacienne. Elise Fischer a été journaliste, où elle a travaillé pour « Côté Femme », productrice, animatrice de l’émission littéraire « Au fil des pages » sur RCF (réseau national) et membre du jury du « Concours de nouvelles des lycéens de Lorraine ». Elle est également l’auteur de nombreux romans parus chez Calmann-Lévy, aux Presses de la Cité et Fayard.

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Mon avis :

Un premier tome qui m’a beaucoup surprise, moi qui n’aime pas les romans du terroir notamment à cause des longues descriptions. J’ai adoré cette immersion en Lorraine, comme si j’y étais, grâce aux magnifiques détails d’Elise Fischer. J’ai remarqué que dans les romans que j’ai lu de cet auteur, elle partage avec ses lecteurs son amour de l’art comme celui de l’histoire de la Lorraine qui transcendent à travers les pages. Pas loin du coup de coeur que je pense fortement avoir pour le second tome.

Ferme de Buzémont, (Dieuze) et salines de Dieuze, février 1857.

Emilienne Monnier en assez de subir les viols de son employeur, Jules Waldmann qui abuse des filles de ferme et ce malgré les avertissements du curé.

Réfugiée auprès de sa cousine Henriette et de son mari Eugène Kessler, Emilienne aspire à un nouveau départ mais la disparition de Jules amène la gendarmerie à la soupçonner.

1860-1861.

Les confidences de Germaine, la femme de Jules pourront-elles sauver Emilienne de sa culpabilité dans l’affaire de son violeur ?

Emilienne et Henriette veulent une vie différente de celles qu’on attend des femmes, autre que d’épouses et mères au foyer.

Déterminée à laver son honneur, Emilienne peut compter sur l’aide de sa cousine et de son mari tandis que la sournoiserie de Germaine n’a aucune limite.

1863-1864.

L’arrivée du train malgré sa troisième classe pour les plus modestes va révolutionner la vie des habitants de Dieuze.

Un incendie va relancer l’affaire de la ferme de Buzémont tandis que le mariage d’Emilienne pourrait ne pas se passer comme prévu. Après un terrible malheur, la vie reprend son cours.

La guerre qui se profile brisera-t-elle la nouvelle vie d’Emilienne ? Lire la suite

Topographie de la terreur de Régis Descott

Résumé :

Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie !

Berlin, 1943.

Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour lui l’occasion de découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.

Dans une ville au bord de l’abîme, « Topographie de la terreur » raconte le combat d’un homme seul face à l’hydre totalitaire.

Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo à Berlin, doit enquêter sur une série d’assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées.

Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse gardé secret par les autorités…

L’auteur :

Journaliste pendant plusieurs années puis concepteur de jeux vidéo, Régis Descott est l’auteur de « Pavillon 38 » et « Obscura ». Pour ce livre qui mêle roman policier et récit historique, il a séjourné à plusieurs reprises à Berlin.

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Mon avis :

Merci aux Editions L’Archipel et NetGalley pour cette lecture. Je pensais au vu du titre et de la couverture lire un récit dans la même veine que la série de l’Inspecteur Sadorski, or ce fut différent. Une histoire intéressante, très instructive sur les détails de l’Aktion T4, les Allemands qui ont choisi leur camp, celui de la résistance et du sauvetage des Juifs.

Plan de Berlin inclus.

Gerhard, commissaire à la Kripo de Berlin exécute les tâches les plus abjectes comme les rafles mais désobéit au Führer en aidant un Juif à se cacher pour ne pas être déporté.

Dans l’usine de munition de Treptow, Stella Goldschlag se cache avec sa mère d’une rafle.

Arnim Lenz tient un journal intime et va aider son tailleur juif en lui trouvant un refuge.

Gerhard revoit Flora, une jeune femme juive qui attend un enfant de lui. La cacher loin de toute délation va s’avérer difficile tandis que la Gestapo élimine tous les Juifs de Berlin.

Gerhard et Arnim se retrouvent chez leur mère et chacun prend conscience du danger et du choix de leur camp dans cette guerre.

Le jour de l’anniversaire du Führer, un nouveau Juif fait son entrée dans le monde.

Une enquête sur de mystérieux meurtres de docteurs amène Gerhard à enquêter sur l’identité de celui qui se cache derrière ces assassinats selon un rituel bien précis.

Une mystérieuse étoile juive, des photos compromettantes et un document sur l’épuration des Juifs vont l’aiguiller sur une vengeance bien méritée.

Devenue la petite amie du faussaire Rolf Isaaksohn, Stella survie cachée avec d’autres Juifs. Se rêvant actrice, elle continue de profiter de la vie dans les lieux où il faut être vue sans penser qu’elle sera dénoncée par une de ses connaissances à la Gestapo. Arrêtée, torturée, elle deviendra chasseuse de Juifs sous un chantage menaçant la vie de ses parents.

Suivant les traces de l’assassin, Gerhard apprend les dessous de la Solution finale et l’euthanasie de ceux que l’on juge différents.

Dans un Berlin en ruines, Gerhard va choisir son camp et protéger ses proches et un bébé innocent en faisant sa propre justice au risque de se faire arrêter.

Une enquête sur les dessous de l’Aktion T4 dans une Allemagne sur le déclin !

Récit annonciateur de la perte de la Seconde Guerre mondiale pour l’Allemagne et de ceux qui ont résisté par les mots et les actes au péril de leurs vies !

 

 

Le murmure des papillons – Rendez-vous au 34ème étage de Laura Decostayre

Résumé :

La vie de Lana bascule le jour où Lee Jae-In, le légendaire réalisateur sud-coréen, décide d’adapter son roman au cinéma. Invitée à Séoul afin de contribuer au scénario, elle emménage au 34e étage de la Park Tower qui n’accueille que des célébrités. Parmi elles se trouve l’idol Kim Jung-hwa, leader du groupe de K-Pop le plus populaire de tous les temps. C’est sur un malentendu que Lana fait sa connaissance… Mais pourquoi veut-il absolument savoir ce qui a inspiré son bestseller ?

Au fil des pages, Lana nous embarque dans sa découverte de la capitale coréenne et du monde de la K-Pop, avec sa sensibilité de jeune femme tourmentée par un passé douloureux.

« Un cœur fissuré vaut mieux qu’un cœur asséché.
C’est par ces fêlures que rentre la lumière. »

L’auteur :

Lilloise et travaillant dans la communication, Laura Decostayre écrit des romances mais aussi du récit d’action, du Young Adult et des récits contemporains. Quel que soit le contexte, elle aime explorer les relations humaines. Son héroïne préférée, c’est l’émotion. Également passionnée par la musique et le cinéma, elle s’est naturellement tournée vers la pop culture coréenne, dont elle aime l’univers visuel et l’incroyable richesse. Avec « Le Murmure des papillons », elle explore des sentiments qui ne sont pas toujours faciles à exprimer, surtout lorsqu’on est idol.

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L’illustratrice :

D’origine sud-coréenne, Alice s’intéresse fortement à cette culture et particulièrement à la K-Pop. C’est un monde inspirant qu’elle aime bien explorer dans ses dessins. 

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Mon avis :

Passionnée par la Corée du Sud et sa culture depuis 1999, je suis toujours intriguée (j’en ai même des frissons) quand des écrits paraissent sur la Corée du Sud notamment les romans. Je suis toujours partante pour découvrir de nouvelles lectures sur le pays du Matin-Calme. Quand Tiphaine m’a contacté pour me proposer de découvrir « Le murmure des papillons », premier titre de leur collection « KWorld-Story » qui promet un beau voyage à la découverte de la culture sud-coréenne, je n’ai pas hésité. Ce titre représente à merveille l’histoire que vous allez découvrir, des âmes blessées de deux pays différents qui vont panser leurs blessures et s’ouvrir aux autres. Je me suis particulièrement sentie proche de Lana, ses pensées, ce qu’elle ressent… Quant au tome 2, il s’annonce des plus intéressants. Du choix du titre aux illustrations, tout est bien pensé et le travail d’Alice ne fait que sublimer cette belle histoire.

12 septembre 2018, France.

Lana, écrivain sensible et solitaire laisse son studio à son amie Soraya le temps de son séjour à Séoul. Anxieuse de ce bouleversement professionnel, elle est loin de s’imaginer ce qui l’attend.

Gangnam, Séoul, 14 septembre.

Au 34ème étage de la Park Tower, Lana essaie de prendre ses marques ce qui n’est pas facile malgré son Coréen correct. Depuis que Lee Jae-in a acheté les droits d’adaptation cinématographiques de son roman, tout s’est enchaîné à toute vitesse. Lana est prise dans un tourbillon, étrangère aux us et coutumes de l’étiquette coréenne. Il faut dire qu’en Corée tout va vite, ce qui est déroutant pour une jeune femme introvertie. Depuis son arrivée, on lui parle de Kim Jung-hwa, idol d’un groupe de K-Pop vu comme le trésor national en Corée et accessoirement son nouveau voisin. 

Suite à un malentendu, Lana partage un repas avec lui et un autre membre du groupe mais son voisin la met mal à l’aise avec ses questions sur ce qui l’a inspiré pour écrire son roman. Poussé dans ses retranchements, Lana se referme sur elle-même. Grâce à Dae-hyun, Lana découvre la Corée et sa culture. Il suffit d’une rencontre pour bouleverser votre vie et de la jalousie pour révéler les plus sombres des secrets.

Quels secrets se cachent derrière le roman de Lana ?

Pourquoi Kim Jung-hwa s’intéresse aux origines de son livre ?

Lana est-elle prête à affronter et à se libérer des chaînes de son passé ?

Arriveront-ils à lâcher prise et à profiter de l’instant présent ? Lire la suite

Charles, 1943 de Florence Medina

A partir de 8 ans.

Résumé :

Une plongée dans le quotidien d’un enfant résistant !

1943.

Charles a 12 ans et vit avec sa famille au Jardin des Plantes de Paris, où travaille son père. Cela fait déjà trois ans que l’armée allemande occupe la ville, toujours prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale et à force de devoir côtoyer les Allemands, Charles a appris quelques-uns de leurs secrets… notamment ceux d’un habitué du Jardin, le colonel Kruger. Alors quand l’occasion se présente d’utiliser ce qu’il sait pour aider la Résistance, le garçon n’hésite pas !

Une mission à la fois, en secret et avec l’aide de la mystérieuse Solange, Charles participe à sa hauteur au destin de son pays…

Interview de l’auteur

L’auteur :

Florence Medina est née en 1968 et vit à Paris. Elle a exercé de nombreux métiers, tous plus différents les uns que les autres (comédienne, serveuse, poseuse d’enduit mural…) avant de devenir interprète français/LSF (Langue des Signes Française). En parallèle, elle écrit dès qu’elle le peut. Ce dernier a notamment pour sujet ce qui constitue le cœur du métier de l’autrice : l’interaction entre sourds et entendants. Florence Medina a été deux fois lauréate du concours « La Fureur du Noir & La Noiraude ».

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L’illustratrice :

Après avoir passé son enfance à dessiner et grimper aux arbres de Provence, Mary-Gaël Tramon a décidé que son métier tournerait autour du dessin sans se fixer immédiatement sur l’illustration. Après quelques expériences diverses (design d’espace, graphisme, décor…) elle décide de se concentrer sur le cœur de sa passion et commence à travailler comme illustratrice chez divers éditeurs jeunesse puis pour la presse. Elle vit actuellement à Lille.

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Mon avis :

Ma dernière lecture était prenante et passionnante (un gros pavé d’informations), cette lecture jeunesse tombe à pic pour plus de légèreté du moins en nombre de pages. La couverture est magnifique, les couleurs sont tendres, le tracé est fin et précis. Je recommande chaudement cette lecture pour les enfants comme les adultes. Merci NetGalley et Poulpe Editions pour cette belle découverte.

Paris, mai 1943.

Charles et sa famille vivent depuis trois ans sous l’Occupation. Pour la fête des mères, Charles, 12 ans compte bien améliorer l’ordinaire difficile avec le rationnement en apportant de la viande. La famille Blanchet vit dans un petit pavillon au Jardin des Plantes, sur le lieu de travail de son père, un sous-intendant du parc. Lucienne, sa mère est modiste et travaille à la maison, son grand-père est veuf et vétéran de la Première Guerre mondiale, Suzanne, sa sœur vit dans la peur de mauvaises nouvelles de son fiancé partit au STO. Quant à Charles, il dort dans un petit cabanon, une liberté qui lui permet de circuler incognito la nuit dans le Jardin des Plantes et d’être témoin des rendez-vous secrets de l’Oberst Kruger avec des femmes dans la serre tropicale.  Surpris par Kruger, Charles utilisera le chantage et l’aide de Solange, l’amie du jour de Kruger pour s’en sortir. Pour avoir sa viande, Charles va collaborer avec l’ennemi, faisant une tractation en volant deux tortues dans le Jardin aux Plantes pour Kruger.

Les actes de Charles vont mettre en colère son père qui dissimule un lourd secret que les faits et gestes de son fils pourraient compromettre mettant leurs vies en danger.

La vie d’enfant de Charles va basculer quand il devient un maillon d’un réseau de la Résistance et que celui-ci est en grand danger. Témoin d’un événement dramatique, Charles et sa famille vont devoir fuir mais on ne gagne pas une guerre sans sacrifices. Lire la suite

I will Shine de Jessica Jung (Shine 1)

Résumé :

Dès 13 ans.

L’auteur :

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Mon avis :

Passionnée par la culture coréenne et la K-Pop, je suis toujours intriguée quand des livres paraissent sur la K-Pop. Après « Idols » et « K-Pop Confidentiel », je suis ravie de voir que le roman de Jessica Jung sort en France. Je connais la K-Pop, cet univers si parfait aux yeux du monde mais où derrière les paillettes se révèle l’envers du décor, loin d’être rose. Entre l’attente en tant que stagiaire, les compétions, le travail H24, le surmenage, les coups bas, la pression, les exigences et autres contraintes, les contrats si stricts … Même les fans n’arrivent pas à adoucir ces conditions de travail où les artistes ne sont que des machines dans lesquelles les compagnies ont investi…

Autant dire que j’attendais beaucoup de ce livre notamment car c’est une ex-chanteuse du célèbre groupe « SNSD » ou « Girl’s Generation » qui l’a écrit, la première à avoir quitté le navire de SM Entertainment. Passionnée de cette génération qui a vu des groupes comme BAP, Big Bang, Super Junior, FT. Island… perdurer ou au contraire faire des pauses voire des séparations suite à des scandales… J’ai retrouvé dans ce livre qui fut un coup de cœur, l’expérience de Jessica lors de ses années dans Girl’s Generation, le bon comme le mauvais et surtout on évite un énième livre où on n’apprend rien de plus, un livre surfant sur le succès de la K-Pop écrit par une personnalité. Une série adaptée à un public jeune des débuts de l’adolescence, à savoir si les fans plus âgés seront au rendez-vous !

J’aurais bien aimé que Jessica Jung sorte un livre revenant sur sa vie avant, pendant et après Girl’s Generation, entre mémoires et journal intime, permettant d’avoir ses impressions, ses points de vue… A savoir qu’un tome 2 est d’ores et déjà prévu pour l’automne 2021…

Partie des Etats-Unis pour intégrer l’agence DB Entertainment, Rachel Kim, américano-coréenne doit faire face à la pression et à la compétition en plus d’être une étrangère.

Contrairement aux autres trainees, Rachel poursuit ses études à l’Ecole Internationale de Séoul où se côtoie l’élite. Elle n’est pas 7 jours sur 7 à s’entraîner au sein de l’agence. Un traitement de faveur qui ne passe pas parmi ses camarades d’où son surnom de « Princesse Rachel ».

Sept ans après avoir été engagée, Rachel sait qu’il lui reste peu de temps pour pouvoir débuter au sein d’un groupe K-Pop et c’est pour ça qu’elle se donne à fond pour se surpasser.

Sa rencontre avec Jason Lee, star de DB et de Corée est peut-être l’occasion de réussir son rêve et de briller. Piégée par Mina qui est prête à tous les coups bas pour réussir et obtenir ainsi la fierté paternelle, Rachel a l’opportunité de faire un duo avec Jason mais Mina n’a pas dit son dernier mot et c’est dans un trio qu’elle va devoir démontrer toute l’étendue de son talent.

Malgré les coups bas et l’ultimatum de sa mère qui rêve que sa fille intègre une prestigieuse université, Rachel se bat pour réussir chaque étape lui permettant d’atteindre le sommet et de briller telle une étoile au sein du futur groupe féminin que l’agence va créer.

Quand un amour interdit peut briser le devenir d’une étoile !

Entre sa future carrière et son premier amour, que choisira Rachel ?

Entre rêves et désillusions, Rachel va prouver qu’elle a sa place au sein de DB Entertainment et va tout faire pour atteindre les étoiles…

Amour, passion et jalousie parsèment le chemin vers la gloire de Rachel pour briller parmi les  étoiles de la K-Pop !

Jessica Jung réussit à travers ce premier tome à retranscrire son parcours, celui d’une enfant puis d’une jeune femme qui de par ses origines devra toujours justifier sa place au sein d’un groupe de K-Pop, partagée entre deux pays, deux cultures mais jugée étrangère dans ses deux pays d’origines. Quand on connaît son histoire, on ne peut que se rendre compte de sa véracité à travers le personnage de Rachel et de son combat acharné pour devenir une étoile de la K-Pop.

Le style et l’écriture sont prenants et addictifs et c’est avec regret qu’on referme ce premier tome qui parmi les nombreux romans surfant sur le succès de la K-Pop et du phénomène de BTS à l’échelle mondiale, se démarque par sa sincérité et l’authenticité des faits mentionnés.

L’accent est mis sur toutes les difficultés que peut rencontrer un étranger dans un autre pays et celle de toujours justifier sa place parmi les trainees coréens, en faisant toujours mieux, toujours plus d’efforts.

Les sujets sont nombreux : racisme, coups bas, manipulation, contrats d’esclavage, magouilles, les séances de media-training où comment faire face aux caméras et aux questions gênantes, la séance de pèse quotidienne, la différence de traitement entre les filles et les garçons (le garçon fait une entorse au règlement, pas de soucis, une seule erreur pour les filles et c’est la porte), l’interdiction de tomber amoureux, les paparazzis, les fausses rumeurs aux médias orchestrée par les agences, les scandales, l’investissement des agences et le fait qu’on leur doit d’être là, d’avoir l’opportunité d’avoir été sélectionné pour peut-être avoir droit à l’étincelle de lumière…

Malgré cet endoctrinement, la K-Pop vend du rêve même à ceux qui savent ce qu’il en coûte pour arriver au sommet. A nos yeux, c’est de l’esclavage, c’est inhumain mais en Corée, la vie, les us et coutumes, tout est différent. La K-Pop, c’est une institution qui a ses règles immuables, si on sait, on ne dit rien et même si on clame haut et fort sur les réseaux sociaux le traitement des groupes de K-Pop, rien ne change car ceux qui ont les pleins pouvoirs sont les maîtres de cet univers où derrière une image parfaite ou presque, se dissimule les arcanes d’une politique finement orchestrée par les puissants.

Une vie où l’on obéit aveuglément sans pouvoir prendre ses propres décisions, faire ses propres choix, où une réputation peut se briser d’un simple claquement de doigt… 

A travers l’histoire de Rachel, on ressent tout le vécu de l’expérience de Jessica Jung, de son arrivée en Corée du Sud, de ses difficultés face à une culture et des coutumes inconnues, à son travail acharné… Toutes les épreuves qu’elle a dû affronter ne m’étaient pas inconnues mais la manière dont elles sont décrites touche en plein cœur. J’ai eu l’impression de découvrir l’histoire de Jessica Jung à travers celle de Rachel comme un journal intime, un récit très personnel, très émouvant et touchant. 

Jessica Jung sème sa propre histoire, sa propre expérience à travers celle de Rachel pour le roman le plus réaliste sur la K-Pop et ses zones d’ombres !

Entre vie coréenne classique et les lois intransigeantes de l’industrie du divertissement, l’histoire de Rachel se mélange à celle de Jessica Jung, ex-membre de Girl’s Generation pour révéler l’envers du décor !

 

L’enfant qui décida de suivre son père à Auschwitz de Jeremy Dronfield

Résumé :

Un jour de 1939, les nazis font irruption au domicile de Gustav. Parce qu’il est Juif, il est déporté à Buchenwald avec son fils Fritz. Là, débute une épreuve inimaginable : la faim, le froid, les humiliations et la violence deviennent leur seul horizon. Puis, on annonce à Gustav qu’il est transféré à Auschwitz. Tous les déportés savent que c’est un aller sans retour, un nom qui résonne comme une condamnation à mort. Malgré tout, Fritz refuse de quitter son père et demande à partir avec lui.

Dans ce camp où l’humanité et l’espoir n’ont pas leur place, une seule chose préserve Gustav et Fritz : l’amour entre un père et son fils. Un amour infini, plus fort que l’horreur du monde.

Basé sur le journal secret tenu par Gustav pendant sa captivité, ce livre raconte leur incroyable histoire. Un récit de courage et de survie au cœur de l’enfer.

Une histoire vraie, puissante et magnifique.

Heather Morris, auteur « Le tatoueur d’Auschwitz » et « Le voyage de Cilka ».

L’auteur :

Jeremy Dronfield vit en Angleterre où il a publié plusieurs romans et biographies historiques salués par la critique. « L’enfant qui décida de suivre son père à Auschwitz » est un best-seller mondial inspiré d’une histoire vraie et désormais traduit dans une quinzaine de langues.

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Mon avis :

J’ai reçu ce livre et je ne pourrais jamais assez remercier Eric Poupet pour cet envoi et la magnifique traduction d’Ariane Maksioutine. Un livre qui m’a tout de suite captivé, sa couverture (non sans rappeler celle du « Tatoueur d’Auschwitz »), son résumé, son histoire incroyable… Le témoignage rare et précieux d’un père et d’un fils, ensemble jusqu’au cœur de l’enfer concentrationnaire… Avec l’espoir de s’en sortir et de se retrouver… Ensemble…

A l’image de beaucoup de livres, de témoignages des rescapés des camps de concentrations, il est difficile, voire quasi impossible d’en préférer un plutôt qu’un autre car ces récits font partie du « Devoir de Mémoire » et sont inclassables. La seule chose qui peut faire qu’on soit marqué différemment est la manière dont l’histoire est racontée et la richesse des informations transmises. Ce livre en fait partie, rare sont ceux qui sont aussi riches de telle sorte qu’on a l’impression d’être le témoin indirect des protagonistes. Une histoire saisissante et bouleversante.

Ce récit a la particularité de montrer l’histoire des Kleinmann et du sort des Juifs en Autriche vue de l’intérieur, du quotidien avec la misère, les restrictions, les répressions, les arrestations, les déportations massives, le contexte géopolitique, le sort des réfugiés à l’étranger, le sort des handicapés… A eux deux, Fritz et Gustav ont survécu à cinq camps de concentration. On ne ressort pas indemne d’une telle lecture, si intense, si prenante, si inimaginable… Un témoignage grâce aux entretiens avec Fritz et Kurt et surtout aux carnets de Gustav qui ont survécu à l’Holocauste, preuves irréfutables de tout ce qu’ils ont traversé ensemble.

D’une rare émotion et d’une richesse inouïe, ce livre mériterait d’être adapté en film.

Il fait partie de ces livres à part, ces lectures qui vous marquent à vie, c’est pourquoi il est dans ma « Sélection 2021 » car ce fut un véritable coup de cœur.

Avant-propos de Kurt Kleinmann.

Autriche, janvier 1945.

Fritz a survécu à toute l’horreur de l’Holocauste, aux différents camps de concentration et aux marches de la mort… Avec son père Gustav… Jusqu’à cette opportunité de s’évader… Seul.

Vienne, 7 ans plus tôt.

Gustav Kleinmann vit modestement avec sa femme Tini et leurs quatre enfants. Maître-artisan tapissier, Gustav et sa famille sont témoins du sort funeste des Juifs aux mains des nazis.

L’Autriche a cédé et ne s’est pas battue, laissant le champ libre aux nazis dont le but est d’étendre leur domination.

Il faut beaucoup de courage pour qu’une mère à l’image de Tini fasse l’impossible pour sauver ses enfants.

Edith fut la première à partir après avoir réussi à obtenir un visa pour l’Angleterre.

Le 10 septembre 1939, Fritz est arrêté par la Gestapo, Gustav parti le libérer sera lui aussi arrêté et déporté.

Agé de 16 ans, Fritz est déporté à Buchenwald où il retrouve son père. Un miracle au sein même de l’enfer. Ennemis étrangers car judéo-polonais, ils sont assignés à la carrière sous la surveillance de leurs tortionnaires.

Gustav arrive à consigner sur ses carnets tout ce qu’il a vécu et vu de ses yeux, preuves de l’inhumanité et de l’inimaginable. La faim, le froid, la misère, la violence, la mort, les tortures…

Tini avait bien pressentie l’horreur qui allait s’abattre sur les Juifs et sa famille. Sans nouvelle de sa fille et avec ses deux enfants, sans ressources, leur survie ne tient qu’à un fil.

Pressentant toujours le pire, Tini va se séparer de son plus jeune enfant, Kurt en le faisant partir pour les Etats-Unis tandis que sa fille Edith récemment mariée subit le sort réservé aux réfugiés étrangers, à savoir l’internement pour son mari, lui qui a déjà connu les camps de Dachau et de Buchenwald est considéré comme un potentiel espion nazi.

Le 9 juin 1942, Tini et sa fille Herta sont déportées et assassinées.

Quand son père est sur le point d’être déporté à Auschwitz, Fritz demande à partir avec lui. Ensemble envers et contre tous.

Combien de sacrifices ont fait les Kleinmann au seul titre d’être Juifs ? Lire la suite

Maria Montessori – Une vie au service de l’enfant de Martine Gilsoul et Charlotte Poussin

Résumé :

Maria Montessori (1870-1952), une des premières femmes médecins d’Italie, est internationalement célèbre pour sa pédagogie et les écoles qui portent son nom. Sa vie au parcours atypique, presque romanesque, est aussi très intéressante. Cette biographie en révèle de nombreux aspects, permettant, au-delà d’une image d’Épinal, de découvrir la « vraie Maria », proche, humaine, durant tout son cheminement : son féminisme, sa modernité, ses multiples voyages, le lien indéfectible avec son fils Mario, ses succès, ses échecs, ses convictions, sans éluder ses tâtonnements. Avec ce fil d’Ariane qui sous-tend toute son oeuvre : l’éducation à la paix et à la liberté.

Martine Gilsoul explore ici toutes les facettes de l’itinéraire et de la riche personnalité de Maria Montessori, entièrement dévouée à la cause des enfants et dont la pensée originale, révolutionnaire et pertinente, reste plus que jamais d’actualité.

Note de l’éditeur :

Maria Montessori est finalement mal connue dans le monde francophone. Mis à part la traduction du livre de E.-M. Standing, dont la première publication date de 1962, et les informations disponibles dans des chapitres d’ouvrages traitant de sa méthode, les informations sur sa vie et son parcours atypique sont peu nombreuses. Cette nouvelle biographie retrace, en onze chapitres et de façon objective, les grandes étapes de la vie d’une femme dont l’héritage est révolutionnaire. Elle rend compte de son féminisme, de sa ténacité et son enthousiasme dans les succès, mais aborde aussi les nombreuses difficultés qu’elle a surmontées et les aspects plus discutables de sa carrière, comme la recherche du soutien de Mussolini. Martine Gilsoul décrit ainsi toutes les facettes de la riche personnalité de Maria Montessori et sa grande humanité. Avec un cahier photos noir et blanc de 8 pages. Une biographie incarnée, passionnée et passionnante.

Actions promotionnelles :

– Une nouvelle biographie, celle de Standing a été écrite en 1962.

– Un accès à des recherches, des documents et des archives en italien, inédits en France.

– 31 août 2020 : 150ème anniversaire de la naissance de Maria Montessori.

L’auteur :

Martine Gilsoul est éducatrice Montessori pour les 0-3 et les 3-6 ans. Ancienne directrice de crèche Montessori à Rome, italophone, elle a eu accès, dans le texte, à des documents historiques originaux, à diverses archives et aux lettres que la pédagogue a adressées à sa famille et à ses amis.

Avec la collaboration de Charlotte Poussin, éducatrice Montessori AMI, ancienne directrice d’école, traductrice de plusieurs livres de Maria Montessori et auteur d’ouvrages de référence sur Montessori, membre du conseil d’administration de l’Association Montessori de France, affiliée à l’AMI.

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Où l’acheter :  https://www.amazon.fr/Maria-Montessori-Une-service-lenfant/dp/2220097250

Mon avis :

NetGalley et les éditions Desclée de Brouwer ne pouvaient pas me faire plus grand plaisir que de pouvoir découvrir un livre sur l’histoire de Maria Montessori dont je suis une grande admiratrice depuis que j’ai vu le film italien « Maria Montessori : Une vie au service des enfants » qui retrace sa vie même s’il ne lui rend pas justice et ne donne qu’un bref aperçu de sa vie en enlevant tant de détails importants.

Malgré ce coup de cœur, ce livre de par ces termes très techniques et omniprésents notamment jusqu’à presque la moitié de l’ouvrage reste difficilement accessible à moins d’y avoir un intérêt.

J’avoue que les termes médicaux, scientifiques… sont légions et m’ont donné du fil à retordre pour avancer dans ma lecture même si je comprends leur importance.

Il n’empêche que je ne peux que saluer le formidable et énorme travail de l’auteur qui a permis la publication de cette biographie oh combien intéressante. Etant une passionnée de tout ce qui se rapporte à la Seconde Guerre mondiale, j’ai été très intéressée par la partie sur cette période de même que ses relations avec l’Eglise et les différents papes qui se sont succédés.

Avant de découvrir l’histoire de Maria, c’est ses proches qui en parlent le mieux. De sa mission à ses nombreux déplacements, de l’éducation de ses enfants et petits-enfants, de son côté matriarche qui prenait toutes les décisions où sa belle-fille ressentait qui était la maîtresse des lieux…

A son combat pour le travail jusqu’à l’épuisement pour prouver que sa méthode est juste et dénoncer les aprioris de ce qui à l’époque était considéré comme des foutaises.

Derrière l’image d’une femme aux idées novatrices sur l’enfant mais aussi féministe avant l’heure, se cache une donna aux idées bien arrêtées, au caractère fort qui gère sa famille telle une mama italienne les ayant sous contrôle tout en leur laissant le choix de vivre leurs envies.

Une femme de contrôle, avant-gardiste, copiée mais jamais égalée, qui a laissé un empire derrière elle, celui du bien-être de l’enfant, une méthode qui a fait le tour du monde malgré les préjugés encore bien présents à notre époque.

Une femme qui apportait sa méthode partout mais gagnait que très peu contrairement à ce qu’on a pu dire.

Après cette partie intime de Maria vu par ses proches, son histoire s’impose pour savoir comment et au prix de quels sacrifices, elle a pu en arriver là.

De ses difficultés à l’école, à son combat pour étudier la médecine, une des seules femmes à se spécialiser dans la psychiatrie, du sacrifice de faire élever son fils par une famille pour qu’elle puisse continuer ses projets…

Non mariée mais déjà mère, Maria Montessori a été la pionnière dans tout, visionnaire, féministe, ambitieuse et matriarche de sa famille. C’est elle qui a prouvé que les enfants déficients avaient des besoins comme tout enfant, les conditions de vie de ces enfants étant horribles et inhumaines.

Toute sa vie, Maria Montessori a dû se battre pour faire ses études que ce soit en médecine, en psychiatrie… Parce qu’elle était une femme avec des idées tellement inadmissibles à l’époque où celles-ci ne devaient que songer à leurs foyers.

De toujours Maria a connu un vif succès partout sauf en Italie où durant la guerre, elle crut que Mussolini adhérait à son enseignement jusqu’à ce qu’elle se rende compte de la manipulation dont elle faisait l’objet puis surveillée en permanence. Une victime de plus dans l’engrenage du fascisme.

Seule l’Inde, à l’inverse de l’Italie, l’accueille comme une reine et malgré l’emprisonnement de son fils dans un camp comme tous les Italiens, son enseignement à tous (enfants aisés comme ceux issus des castes, les Brahmanes, les Intouchables…) lui a valu la reconnaissance de tous.

Tandis que son pays lui a toujours dressé des obstacles, l’Inde a été comme une patrie d’adoption. De par sa méthode, Maria Montessori s’est investie tout au long de sa vie pour ses convictions, les droits des enfants comme ceux des femmes.

Maria Montessori se dévoile dans le livre le plus intime à ce jour !

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