Résumé :
Paris, 1796.
En apparence, Constance s’étourdit de bals, de frivolité, et des folies de la jeunesse parisienne au lendemain de la Terreur. En réalité, une colère sourde gronde en elle : elle a tout perdu dans la violence de la Révolution. Sa famille a péri sous la lame de la guillotine, elle-même a failli les suivre, et son cœur réclame réparation. C’est dans ce contexte qu’elle rencontre Gabriel Rocheran, avocat piquant de sarcasme et fervent partisan des idées égalitaires.
Ils s’opposent dès le premier regard, les premiers mots, et pourtant ils ont désespérément besoin l’un de l’autre…
L’auteur :
Férue d’Histoire et de belles histoires, Anna Lyra a une formation d’historienne et nourrit une véritable passion pour le passé, les vies de nos ancêtres telles qu’elles ont pu être. L’écriture, elle la vit depuis qu’elle sait tenir un crayon : elle a remporté son premier prix littéraire à douze ans, a été publiée à dix-sept ans sous un autre nom. Cette jeune maman a coutume de dire qu’elle a les pieds dans le présent, le cœur dans le passé et la tête dans les nuages. Sa plume pétillante nous emporte dans un tourbillon de romance, d’Histoire, d’aventure, avec une petite touche d’humour.
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Mon avis :
J’ai une attention toute particulière pour Harlequin, j’ai lu ma première romance historique chez eux et je ne les aie plus lâchés et ce peu importe les collections. J’inaugure donc la refonde la collection « Victoria », rebaptisée « Victoria – Romance ». J’ai été attiré par le sujet des rescapés de la Terreur. Déjà quand j’étais plus jeune, je me demandais ce qui était arrivé aux enfants de Marie-Antoinette et Louis XVI. Qu’étaient-ils devenus, qui s’en étaient occupés… J’ai eu un coup de cœur que ce soit pour l’histoire ou les personnages aux caractères si entiers… Pas de temps mort, les annotations historiques (très important), le déroulé de l’histoire, tout est parfait. Maintenant, il ne me reste qu’à trouver la version papier.
6 août 1794, 19 thermidor, an II.
Constance d’Albert sent son tour de monter à la guillotine approcher, elle attend son heure, celle qui la fera rejoindre ses parents et sa sœur. Grâce à Joséphine, veuve de Beauharnais, Constance tient bon depuis leur arrestation dans leur hôtel particulier car nobles, en vertu de la Loi des suspects. Dans la prison des Carmes, le bruit de la charrette est annonciateur de la Dame Guillotine connu sous le nom de Hachoir National où le temps est suspendu au nom de celui qui va mourir. La mort du Boucher va leur rendre la liberté. Seule, ses biens confisqués, Constance va accepter l’hospitalité de Joséphine pour murir son plan de vengeance.
Deux ans plus tard, 7 mars 1796.
Constance se rend au bal donné par une amie de Joséphine, celle-ci tentant faire son retour en société avec pour objectif de se marier pour assurer l’avenir de ses enfants et le sien, unique choix d’une femme seule dans le besoin.
Bien en vue dans la société du Directoire, Constance a tissé sa toile pour mieux s’approcher de son ennemi, le député Cambacérès, celui qu’elle croit responsable de la mort de sa famille en plus de lui avoir spolié ses biens. Lors de ce bal, Constance doit rencontrer Gabriel Rocheran, un avocat qui prendra en charge sa demande. Sous ces mondanités se joue des décisions sérieuses telle la politique. Constance se souviendra longtemps de sa rencontre avec Gabriel. Une méprise pour lui qui ne voit qu’en elle une séductrice cherchant quelqu’un pour l’entretenir, profitant du luxe tandis que le peuple meurt de faim. Quant à Constance, elle ne voit en Gabriel qu’un rustre renfrogné et grossier. Deux êtres qu’en apparence tout opposent vont s’allier pour asseoir leur soif de vengeance. Tant de vies gâchées pour un idéal qui n’est qu’utopie où la misère côtoie toujours la richesse. Le 9 mars 1796, Joséphine épouse Bonaparte. Gabriel est curieux de la personnalité de Constance qui joue les mondaines et est très intelligente, s’intéressant à des sujets et des préoccupations peu communs aux femmes à cette époque.
Que cache-t-elle derrière cette apparente frivolité ? Lire la suite