Royale de Danielle Steel

Résumé :

Scandale ou conte de fées ?

Juin 1943.

Alors que la Luftwaffe bombarde sans relâche Londres et ses environs, le roi se résout à envoyer sa benjamine, de santé fragile, dans le Yorkshire.

Au manoir des Hemmings, où peu de gens connaissent sa véritable identité, la fougueuse princesse Charlotte devient une simple roturière. Avec pour seule compagnie son fidèle étalon, une orpheline de guerre et un jeune homme sur le point de partir au front, le quotidien s’annonce morose. Le destin va pourtant bientôt frapper à sa porte…

Kent, années 1960.

Sur le domaine des Markham, Annie, la fille du palefrenier, grandit parmi les domestiques sans soupçonner que sa vie s’apprête à basculer.

L’auteur :

Avec plus d’une centaine de livres publiés en France et des millions d’exemplaires vendus à travers le monde, Danielle Steel est, depuis ses débuts, une auteure au succès inégalé publiée dans soixante-neuf pays et traduite dans quarante-trois langues. Aux États-Unis, ses romans figurent systématiquement en tête des listes des meilleures ventes du « New York Times » depuis 1981. Danielle Steel ne se contente pas d’être écrivaine : très active sur le plan social, elle a créé et dirigé deux fondations. L’une, la « Nick Traina Foundation », du nom de son fils défunt, consacrée aux personnes atteintes de maladies mentales et aux enfants victimes de maltraitances, l’autre chargée de venir en aide aux sans-abri.

C’est aussi une généreuse mécène passionnée par l’art contemporain. Longtemps propriétaire d’une galerie, elle organise et sponsorise toujours de nombreuses expositions consacrées à de jeunes artistes de talent. Danielle Steel a vécu en Europe et a séjourné en France – dont elle parle parfaitement la langue – durant plusieurs années avant de retourner à New York achever ses études. Si elle a débuté dans la publicité et les relations publiques, elle s’est rapidement mise à écrire et a aussitôt conquis un immense public, très fidèle et en constante augmentation. Lorsqu’elle travaille à un roman (sur sa vieille Olympia mécanique de 1946), elle peut s’y consacrer toute la journée et une partie de la nuit. D’autant que son exceptionnelle puissance de travail lui permet de mener trois livres de front, construisant la trame du premier, rédigeant le deuxième et peaufinant le troisième. Toutes ces activités ne l’empêchent pas de donner la priorité absolue à sa vie personnelle et elle forme avec ses enfants une famille heureuse et unie, sa plus belle réussite et sa grande fierté. Danielle Steel a été faite officier de l’ordre des Arts et Lettres en 2002 et en 2014, elle a été promue au grade de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. En France, son fan club compte près de 100 000 membres.

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Mon avis :

Je suis une fidèle lectrice de Danielle Steel et notamment de ses livres se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale. Bien que l’histoire de celui-ci soit ce à quoi je m’attendais, j’ai eu l’impression que les événements s’enchaînaient trop vite d’où le fait que je sois passée à peu de chose du coup de coeur. Evidemment, je n’ai pas pu manquer de faire le rapprochement avec la série « The Crown », rien que la couverture m’y a fait automatiquement penser. Une lecture passionnante, très rapide et addictive.

Crédits : Les Presses de la Cité.

Juin 1943.

Trois ans sous les bombardements ravagent l’Angleterre et ses monuments historiques. Des morts, des orphelins, des sans-abris… Le roi Frederik, la reine Anne et leurs deux filles s’investissent chacun à sa façon à l’effort de guerre. Seule Charlotte se le voit interdit en raison de son asthme aggravé par les raids.

Inquiets, ses parents l’envoient chez des aristocrates dans le Yorkshire sous une fausse identité. Adieu princesse Charlotte Windsor, place à Charlotte White.

Une vie au grand air, sans obligations royales avec pour compagnie Henry Hemmings et Lucy Welsh, une orpheline londonienne… Et surtout la possibilité de pratiquer l’équitation, sa grande passion. Hypnotisé par Charlotte, Henry Hemmings est loin de se douter qu’il est tombé amoureux d’un membre de la famille royale. Leur amour et le départ d’Henry au front va les pousser à toutes les audaces qui ne sont pas sans conséquences. Un secret caché aux yeux de tous, une perte douloureuse, une épreuve à mener seule et une nouvelle vie empreinte de sacrifices vont conduire Lucy à mentir. Un secret d’Etat, une correspondance royale, des amours basés sur des mensonges et une vérité qui pourrait tout changer…

Entre secrets et mensonges, l’amour d’une mère en quête de rédemption ! Lire la suite

Dans l’intimité des Windsor (1940-1945) d’Alathea Fitzalan Howard

Résumé :

« Drôle, intelligent, poignant et historiquement fascinant. »The Times

Comme tant d’autres en Grande-Bretagne, la vie de la jeune Alathea Fitzalan Howard a été bouleversée par le début de la Seconde Guerre mondiale. Pour échapper aux bombardements qui menacent Londres, elle est envoyée chez son grand-père dans son domaine de Cumberland Lodge, à quelques pas du célèbre château de Windsor. Enfant solitaire et mélancolique, Alathea trouve l’affection dont elle rêvait grâce à son amitié privilégiée avec ses nouveaux voisins : les jeunes princesses, Elizabeth et Margaret, et leurs parents, le roi George VI et son épouse. Ensemble, les adolescentes aimeront les fêtes, les soirées cinéma et les pique-niques. Mais la guerre n’est jamais loin. Leur quotidien est rythmé par les sirènes nocturnes, le souvenir des jeunes gens envoyés au front qui n’en reviendront jamais et l’hôpital de campagne où Alathea travaille comme bénévole.

Dans ses journaux intimes, Alathea a tout consigné : les détails à la fois profondément sincères et fascinants de sa vie avec la famille royale, ses moments d’angoisse et de peur face cette époque troublée qu’est la Seconde Guerre mondiale, mais aussi ses rêves et espoirs de devenir une femme de demain.

Publié pour la première fois, « Dans l’intimité des Windsor » dévoile un portrait franc et plein de vie de la famille royale et de la princesse Elizabeth, jeune fille si chaleureuse et pourtant très discrète, déjà en route vers son destin : la Couronne.

L’auteur :

Alathea Fitzalan Howard est née en 1923. Si elle avait été un garçon, elle aurait voulu être duc de Norfolk. Ses parents s’étant séparés, elle a été envoyée vivre à Windsor avec son grand-père pendant la Seconde Guerre mondiale. Là-bas, ses amies furent les princesses Elizabeth et Margaret. Alathea a commencé à rédiger son journal intime le soir du Nouvel An 1939 et a continué à l’écrire pour le reste de sa vie. Elle est décédée en 2001.

Mon avis :

Ce livre m’a intrigué dès que j’ai vu qu’il était basé sur les journaux intimes d’une amie d’enfance d’Elizabeth II mais surtout couvrant toute la vie d’Alathea avec une franchise et une sincérité qui en fait un témoignage rare et précieux. La vie d’Alathea sera faite de joies et de déceptions où sa seule bulle dorée sera ses moments passés avec les Windsor malgré les horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Entre mondanités, amitiés et pertes d’êtres chers, on suit le quotidien d’une adolescente lucide sur sa vie en devenir et qui profite des moments heureux avant que ceux-ci ne soient plus qu’un lointain souvenir. Comment Alathea a été témoin grâce à son intimité avec la famille royale du futur destin de celle qui deviendra la reine d’Angleterre ?

Difficile de savoir qui est qui de par les abréviations utilisées malgré la fiche d’aide au début du livre. Du coup, la lecture est hasardeuse du moins au début.

Préface d’Isabelle Neylor-Layland.

A 16 ans, Alathea Fitzalan est envoyée chez son grand-père et sa tante à Cumberland Lodge au sein du parc de la résidence de la famille royale. Une vie austère pour une jeune fille si ce n’est ses visites chez les Windsor.

Dans le journal intime d’Alathea, 1940-1945 dévoile avec sincérité, ses aspirations, ses rêves inaccessibles, ses doutes, ses douleurs et humiliations, les injustices de cette époque envers les femmes…

Une enfance où elle ressentira la déception de n’être pas un garçon, de ne pas avoir l’amour de sa mère qui n’aime pas les enfants et qui lui reproche tant de choses…

L’importance de ce témoignage réside sur ses liens avec Elizabeth, la future reine d’Angleterre. Une amitié sincère entre Alathea et celle qu’elle surnomma Lilibet malgré leurs différences de rang et d’avenir.

Passionnée par les vêtements et la mode, Alathea décrit avec minutie et détails les apparitions des princesses. Une jeunesse dorée et insouciante si ce n’était les prémices de la Seconde Guerre mondiale mais où Alathea reconnaît que sans celle-ci, elle n’aurait jamais pu côtoyer la famille royale. Partie intégrante des Windsor, Alathea est de toutes leurs escapades et passe même certains week-end avec eux. Lucide sur ces instants où elle mène une vie privilégiée  et goûte à une vie de famille si différente de la sienne.

Témoin rare des premiers émois de la future reine avec Philip de Grèce, Alathea pressent qu’il deviendra son mari. Son journal est aussi la rencontre de personnalités importantes comme le roi Georges VI, celle qu’on surnomma la Queen Mum ou le futur père de Lady Di. Jusqu’à Crawfie, la nurse des princesse qui utilisera sa position pour écrire un best-seller dévoilant l’enfance des princesses mais aussi les intrigues autour de Wallis Simpson. Une trahison que ne pardonnera jamais la famille royale et qui sera le début d’une longue série des collaborateurs avides de leur quart d’heure de gloire.

Morte en 2001, Alathea a laissé 64 volumes allant de 1939 à 2001 de son journal intime, elle savait l’importance de ses écrits et voulait que ceux-ci soient lus et reconnus comme le témoignage d’une époque révolue. On peut diviser ses journaux en trois parties : son enfance, son mariage et son veuvage.

Un témoignage captivant et fascinant où s’entremêlent la jeunesse d’Alathea et celles des princesses royales sur fond de Seconde Guerre mondiale ! 

Les joies et désillusions d’une jeune femme au sein du clan Windsor !