Vers la terre promise d’Anna Jacobs (Le Vent de l’Espoir/The Lancashire Settlers Series 1)

Crédits : Editions de L’Archipel.

Résumé :

Après le succès de la trilogie « Cassandra », la nouvelle saga d’évasion australienne d’Anna Jacobs !

Lancashire, 1857.

Pour échapper à un mariage arrangé par son père, Liza, 17 ans, embarque avec la famille qui l’emploie pour l’Australie. Mais au cours de la traversée, la jeune femme fait une terrible découverte qui compromet toutes ses chances d’avenir.

Employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien, Liza doit obéir à son père qui  exige soudain qu’elle revienne vivre parmi les siens pour s’occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.

Liza déchante, mais sa déception n’est rien comparée à la décision qu’a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu’elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s’enfuit.

In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu’ils embarquent pour l’Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. A bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d’avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d’occasions que jamais son Lancashire natal n’aurait pu lui offrir…

L’auteur :

Anna Jacobs, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Auteure de plus de 80 romans, elle a reçu l’Australian Romantic Book of the Year Award en 2006.

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Mon avis :

J’adore les récits d’Anna Jacobs et celui-ci a été un gros coup de coeur car l’auteur dépeint de manière très réaliste, la dure réalité de la vie des femmes soumises à leurs mari, père, frère… Sans aucun droit à part celui de leur obéir, celles-ci doivent se battre pour échapper à leurs destins de soumission et être libre. Un énorme merci à Mylène des Editions de L’Archipel et NetGalley pour cette première lecture de l’année 2024 dont j’attends déjà la suite avec impatience. Je regrette que le résumé dévoile autant l’histoire.

Femme de chambre de Dorothy Pringle, Liza Docherty doit renoncer à son emploi quand son père veut la marier de force à un homme peu recommandable. Suite à un drame, Liza va prendre une décision qui changera sa vie.

Le départ des Pringle en Australie sera son dernier espoir d’échapper à sa famille. Mais rien ne se passera comme prévu… Et c’est en tant qu’épouse de Josiah Ludlam qu’elle fera ses premiers pas dans le bush australien.

Josiah Ludlam est lui aussi sous l’emprise de son père qui l’envoie dans une colonie australienne avec son épouse pour devenir agriculteur mais un drame va le conduire à tenir une promesse qui bouleversa son quotidien.

A leur arrivée, rien n’est comme ils l’avaient espéré.

Bien des épreuves attendent Liza qui va tenter d’oublier son véritable amour en s’éloignant du bush australien si cher à son coeur.

Pris au piège de leurs sentiments, Liza et Benedict vont devoir lutter pour leurs nouvelles vies en Australie.

Liza est-elle prête à perdre un être cher pour retrouver son amour perdu et sa liberté ? Lire la suite

Tant que fleuriront les citronniers de Zoulfa Katouh

Résumé :

Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l’espoir…

Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail de bénévole à l’hôpital. Mais elle est tiraillée entre l’envie de se rendre utile et celle de mettre Layla à l’abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d’espoir va tout remettre en cause.

L’auteur :

Zoulfa Katouh est une jeune autrice d’origine syrienne issue de la diaspora, qui a grandi au Canada et vit aujourd’hui en Suisse (germanophone).

Comme son héroïne Salama, elle est titulaire d’une licence en pharmacie et fait actuellement son master en sciences du médicament. Elle parle couramment anglais, allemand et arabe.

« Tant que fleuriront les citronniers » est son premier roman. Avec ce livre, Zoulfa Katouh est la première autrice young adult syrienne publiée en Angleterre et aux États-Unis.

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Mon avis :

Quelle joie d’avoir été sélectionné dans le cadre d’une Masse-Critique spéciale de Babelio pour découvrir cette histoire qui m’a fait découvrir la Syrie, l’histoire de son peuple et de ce pays. Une vision bouleversante d’authenticité comparée à celle véhiculée par les médias, une humanité qui m’a touché en plein coeur. A travers la beauté des mots, dans chaque page, Zoulfa Katouh transmet son amour pour la Syrie mais aussi son histoire, ses traditions, cette entraide, cette résistance emplie de sacrifices pour la liberté. Au fil de ma lecture forte en émotions, si vibrante de courage, d’espoir et d’amour, j’avais l’impression de sentir l’odeur enivrante des citrons. Mission réussie pour cette jeune femme à la plume magnifique qui propage l’histoire du peuple syrien à travers le monde.

Mention spéciale pour avoir conservé la magnifique couverture tout en relief de la version originale et pour le très beau travail de traduction réalisé par Anne Guitton.

Son rêve serait que BTS et notamment Kim Namjoon puisse découvrir son livre. A nous lecteurs de transmettre le message via leurs réseaux sociaux, de montrer la puissance de cette histoire à travers les frontières pour réaliser son rêve.

La vie de Salama a changé quand la guerre lui a pris sa famille ne lui laissant que les souvenirs de la vie avant que tout bascule la plongeant dans un cauchemar sans fin.

Survivre à la faim, au froid, au manque de moyens sanitaire, aux snipers, aux bombes, aux militaires et à la mort de civils innocents.

Neuf mois qu’Homs s’est vue imposer un siège militaire et que Salama est passée d’étudiante en pharmacologie à médecin à tout juste 18 ans dans l’hôpital Zeytouna.

Comme tant d’autres, Salama a trouvé refuge chez sa belle-soeur Layla et compte bien tenir la promesse faîte à son frère de la protéger elle et son enfant en leur faisant quitter la Syrie en tant que réfugiées. Un choix cornélien quand la vie des Syriens est en jeu y compris sa future nièce ou neveu.

Victime d’hallucinations, Salama travaille sans relâche mais une rencontre va faire vaciller toutes ses certitudes et lui offrir une deuxième chance de croire au destin. Lire la suite

En souvenir de toi de Tamara McKinley/Ellie Dean (La pension du Bord de Mer/Beach View Boarding House/Cliffehaven 10)

Résumé :

1943.

La Seconde Guerre mondiale continue à faire des ravages en Angleterre, mais Peggy Reilly s’inquiète surtout pour sa jeune sœur, Doreen.
Non sans raison. Cette dernière doit en effet quitter Londres dans des conditions dramatiques pour se réfugier chez elle, à la pension du Bord de mer.
Mais l’ombre d’Eddie, son ancien mari, la poursuit, et les lettres que Doreen reçoit de lui se font de plus en plus menaçantes. La jeune femme prend peur, qui sait Eddie capable de tout !

Grâce au soutien de Peggy et des occupantes de la pension, Doreen parviendra-t-elle à prendre un nouveau départ ?

Pourra-t-elle oublier les tourments du passé qui ne cessent de la hanter ?

L’auteur :

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne, où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De « La Dernière Valse de Mathilda » (2005) traduit dans plus de 20 pays à « La Route de Savannah Winds » (2019), ses romans sont tous parus aux éditions de L’Archipel puis en Archipoche. Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte sud-est de l’Angleterre.

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Mon avis :

J’ai toujours aussi hâte de découvrir la suite des aventures de Peggy et ses locataires de la Pension du Bord de Mer. Rare sont les lectures dont j’attends le tome suivant avec impatience surtout qu’on en est au dixième et qu’on ne s’en lasse toujours pas.

Un énorme merci à Mylène et à NetGalley pour me permettre de découvrir cette série en avance. 

Londres, février 1943.

Doreen Grey, divorcée et mère de deux enfants en poste au ministère de la Défense culpabilise de sa relation avec Archie et compte bien profiter de son rendez-vous amoureux sans se douter de la terrible épreuve qui l’attend.

A Cliffehaven, Peggy pense aux autres comme à son habitude et plus particulièrement à sa soeur Doreen. Heureusement, ses locataires redonnent de la vie à la pension du Bord de Mer malgré l’éloignement des êtres chers.

Ivy Tucker n’en peut plus de vivre chez Doris qui l’utilise comme sa domestique alors qu’elle s’éreinte à l’usine de munitions. La nouvelle locataire de Doris va être la goutte de trop.

Entre le départ de l’une de ses pensionnaires, le secret de Ron, la guerre en Asie, l’absence d’un père, l’inquiétude permanente pour ceux partis au front, un nouveau compagnon de jeux pour Daisy, un malentendu…

Une remise de médaille mémorable, une promesse, un amour perdu, les bêtises de Ron et de son chien Harvey, un chantage odieux, un bombardement lourd de conséquences, un sauvetage présage d’un amour naissant, Peggy et les amours de ses pensionnaires…

Encore une fois, Peggy et les locataires de la pension du Bord de Mer ne seront pas de trop pour apaiser les tensions naissantes et résoudre les problèmes quels qu’ils soient.

Les drames et les joies s’enchaînent dans les tourments de la guerre qui font rage ! Lire la suite

Revenir à toi de Léonor de Récondo

Sélection PDL 2023

Résumé :

« On a retrouvé ta mère. »

Lorsqu’elle reçoit ce message, Magdalena n’hésite pas, elle part vers l’adresse indiquée, une maison éclusière, dans le Sud-Ouest.
Comédienne de talent, Magdalena a vécu sans rien savoir de sa mère, Apollonia, disparue depuis trente ans. Mais aujourd’hui, son cœur est à nu. D’abord impossible, le dialogue se fait gestes et chuchotements. Puis, au fil du voyage qui ramène mère et fille à leurs enfances peuplées d’absences, se dévoile un secret.

Hommage aux grands mythes littéraires qui nous façonnent, Revenir à toi tisse le silence et les mots en une magnifique réconciliation avec l’autre et avec soi-même.

Revenir à toi exerce la même fascination qu’un conte, empli de douleur et de grâce. Libération.

Puissant, subtil, cultivé, sauvage : on est secoué et touché. Ouest France.

L’écriture de Léonor de Récondo, tout en finesse et en sensibilité, nous entraîne dans un tourbillon de sensations. Le Figaro littéraire.

L’auteur :

Léonor de Récondo est née en 1976 dans une famille d’artistes. Violoniste, elle a enregistré de nombreux disques et s’est produite en France et à l’étranger. Elle est l’autrice de plusieurs romans dont « Amours », Grand Prix RTL-Lire et Prix des Libraires 2015, « Point cardinal », Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama 2018 ou encore « La Leçon de ténèbres », Prix Ève Delacroix de l’Académie française 2020.

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Mon avis :

Wow, je remercie William du Livre de Poche pour cette très belle découverte. Ce petit livre est empli de douleurs et est magnifiquement écrit. On ne peut que ressentir l’émotion, être touché par cette histoire où l’on sent une certaine fascination et une finesse des mots très intéressante pour ce récit.

Quête initiatique d’une jeune femme partie sur les traces de sa mère absente. Pour savoir, pour comprendre, pour avancer, pour pardonner, pour se trouver et se retrouver.

Magdalena qui s’est enfuit, loin du reste de sa famille, étourdie dans sa carrière d’actrice, qui a pris ses rôles au théâtre à bras le corps, ne faisant qu’un avec eux, pour ne plus ressentir cette absence, cette douleur, ce vide abyssal qui la transperce tout entière. Dans cette fuite en avant, elle trouvera enfin les réponses aux différentes questions qu’elle posait enfant à ses grands-parents et à ce père partit refaire sa vie après la dépression de sa mère qui l’a conduite à perdre sa fille à jamais ou presque.

C’est dans une éclusière abandonnée du Sud-Ouest que Magda percera le secret de sa mère, celui d’une enfant brisée par la guerre où le silence des mots sera le plus bel acte de résilience d’une fille et de sa mère. Lire la suite

Loin de Margaux de Karine Lebert

Collection : Essentiels.

Résumé :

En 1940, durant l’Exode, Margaux échappe à la vigilance des siens. Kidnappée par Clémence, elle se retrouve à fuir sur les routes avec une inconnue qui la chérit comme sa propre fille. Tout d’abord terrorisée, elle finit par accepter son sort, sans pour autant oublier sa vraie famille. Cette dernière est à la recherche de la petite disparue mais la France de l’Occupation recèle bien des zones d’ombre qui pèseront sur le destin des uns et des autres…

L’auteur :

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, Karine Lebert est  une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, France Loisirs, Pocket et De Borée. Elle traite de sujets historiques ou contemporains mettant en scène des personnages féminins dans une langue fluide.

Elle est également vice-présidente de la société des auteurs de Normandie et membre de la société des gens de lettres.

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Mon avis : 

A ce jour, mon roman préféré de Karine Lebert, je pensais trouver un roman du terroir et j’ai été profondément touchée par cette histoire aussi intense qu’instructive et ou l’aspect psychologique est finement décrit. On suit le cheminement de pensées de chaque personnage. Un beau moment d’émotion. Un gros merci aux Editions De Borée pour l’envoi de ce service-presse et leur confiance.

1939, Cayeux-sur-Mer.

A Cayeux-sur-Mer, Margaux vit une enfance insouciante.

1940.

8 millions de personnes errent sur les routes, une fuite éperdue dont la famille Saurel. Du haut de ses quatre ans, Margaux pense partir en vacances mais sa mère sait qu’il n’y aura pas de retour possible. Sous les bombardements, Margaux disparaît en quelques secondes, laissant ses parents exsangues.

Amenée par une inconnue dans une grande et belle maison, Margaux va concrétiser le rêve de Clémence Avelange et son mal d’enfant.

Devenue Agathe, la petite fille va fuir avec cette usurpatrice tandis que Clémence ne sait rien de la petite fille. A Chartres, Clémence espère commencer une nouvelle vie.

1941-1942.

Sans identité légale, Agathe est en danger surtout que Clémence doit se rendre à la Kommandantur.

Comment s’en sortir face à ses mensonges ?

Antoine Saurel se lance sur les traces de sa fille Margaux sans se douter que le propriétaire des lieux où il a trouvé refuge n’est autre que le frère de celle qui a fui avec sa fille. Vendeuse dans une boutique, Clémence redoute la présence d’Alexandre Friedrich qui semble connaître son lourd secret. Le recensement, les rafles poussent les Saurel à fuir avec l’aide de la Résistance.

Au début si proche et maintenant si loin, Liliane retrouvera-t-elle sa fille Margaux ? Lire la suite

Plus on est de fous… de Zoé Brisby

 

Résumé :

« — Vous verrez, vous allez vous plaire ici, sourit Ernest. Luc se leva d’un bond.
— Mais non, justement ! Je ne veux pas rester. Je dois sortir.
— Vous avez raison, il faut vous aérer, je m’apprêtais à aller me suicider, je compte me pendre au grand pommier. Souhaitez- vous vous joindre à moi ? »

Bienvenue à la clinique psychiatrique Beausoleil, demeure de charme abritant des pensionnaires hors du commun. Ce petit monde vit en harmonie sous le regard bienveillant de Marguerite, l’infirmière en chef, et du mystérieux Dr Petitpas. Tout change quand Luc, nouveau patient, fait une entrée fracassante. Cette arrivée et l’apparition d’un nouveau directeur sans scrupules bouleversent un quotidien bien réglé. Les patients doivent prendre les choses en main… C’est le début d’une aventure de folie !

L’auteur :

Lauréate du Mazarine Book Day 2018 avec son roman « L’habit ne fait pas le moineau », Zoé Brisby, diplômée en histoire de l’art, aime raconter des histoires mêlant humour et sagesse, rire et philosophie.

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Mon avis :

Merci William pour cette lecture assez folle. J’avais adoré « L’habit ne fait pas le moineau », j’ai eu un coup de coeur pour « Plus on est de fous… » qui nous montre à travers les pensionnaires de la clinique du Beausoleil que nous sommes uniques et que notre différence fait de nous qui nous sommes. Sans oublier le personnel bienveillant à leur écoute . Un récit solaire, un brin loufoque, une parenthèse hors du temps qui nous fait tout oublier ou presque… Et un beau clin d’œil à Maxine.

Les patients de la clinique psychiatrique Beausoleil sont hauts en couleurs. Entre tentatives de suicide, trouble de la personnalité multiple, un Yoda plus vrai que nature, une aristocrate et mère de substitution d’un jeune germanophobe, une voix venue d’ailleurs, un complotiste… Marguerite, le Dr Petitpas et le personnel de la clinique ne chôment pas pour les aider. L’arrivée de Luc va bouleverser le quotidien routinier des patients de même que celle du directeur intérimaire qui impose des services Premium et autres avantages pour les patients qui peuvent les payer, laissant aux autres le minimum.

Quand la clinique et l’avenir de ses pensionnaires est menacé, Luc et ses nouveaux amis décident de prendre les choses en main.

Une folle aventure commence où entre entraide et confidences, les bleus de l’âme se dévoilent et se soignent.

Entre fous rires et remise en question de soi-même, chacun va découvrir que leur force est leur différence et que ne pas correspondre à la norme de la société est la meilleure façon d’être unique !

Une parenthèse de folie qui fait du bien et montre combien l’on est unique de par nos  différences !

La mariée écossaise de Fanny André

Résumé :

L’auteur :

Fanny André est née en 1984. Après avoir déménagé plusieurs fois pour ses études, elle vit actuellement dans les Alpes. Elle doit sa première parution à un père enthousiaste qui a aussitôt lancé l’impression de plusieurs exemplaires du chef d’œuvre, aujourd’hui introuvable.

Elle a ensuite suivi un cursus littéraire et des études aux Beaux-Arts qui lui ont donné l’envie d’écrire et de dessiner tout à la fois. Après plusieurs années pendant lesquelles l’écriture a dû refluer derrière les études et le travail, Fanny André a pu revenir à ses premiers amours en 2010. Elle retrouve l’envie d’écrire et de partager des histoires. Une histoire en entraînant une autre, il aura fallu attendre 2014 pour qu’elle ose envoyer à différents éditeurs son travail et participe à plusieurs concours. C’est ainsi qu’en 2015 paraissent plusieurs ouvrages chez différents éditeurs.

Ces derniers temps, l’écriture prend une grande place dans son quotidien et elle a du délaisser ses pinceaux mais elle essaie de conserver ce lien particulier en invitant dans ses écrits toutes les images, les tableaux et musiques qui la font rêver, et qui, elle l’espère, en feront rêver d’autres…

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Mon avis :

Une romance qui avait tout pour me plaire mais finalement l’histoire s’installe lentement, trop à mon goût, de même que la relation de Lorna et Clayton. Les descriptions et le contexte historique très intéressant ont pris trop d’importance et je n’ai pas réussi à m’attacher à l’histoire qui est axé sur Matthew. Seule la fin m’a paru plus intéressante, la relation des personnages évoluant au gré du danger des rébellions jacobites Il n’en résulte pas moins que l’histoire de l’Ecosse, la méfiance de Lorna et des Ecossaises ainsi que les rébellions jacobites sont parfaitement retransmis.

Ecosse, 1745.

Fille d’une aventure d’un soir, Lorna travaille dans la taverne de son oncle et s’occupe de ses neveux livrés à eux-mêmes. Le général Clayton Dee vient de perdre son épouse, le laissant seul avec son nouveau-né Matthew. Malheureusement, la guerre entre l’Angleterre et l’Ecosse ne lui permet pas d’avoir le temps pour trouver quelqu’un de confiance à qui confier son fils.

C’est dans une taverne qu’il trouve la solution à son problème en voyant Lorna s’occuper d’enfants tout en subissant les foudres de son oncle. Ni une, ni deux, Clayton achète Lorna lui épargnant également un funeste destin. Séparée de ses neveux, Lorna se retrouve mariée à un parfait inconnu qui plus est un Anglais. S’occuper de Matthew alors qu’elle a laissé ses neveux à la merci de leur père la ronge de culpabilité mais quand elle apprend que les Ecossais se dirigent sur Directon, Lorna prendra tous les risques pour protéger Matthew.

Clayton a du mal avec Lorna, la manière dont il l’a épousé le fait culpabiliser déjà augmenté par la situation d’envahisseur des Anglais sur les terres écossaises. La méfiance de Lorna n’aide pas à temporiser la situation mais l’amour qu’elle a envers son fils telle une mère envers son enfant, le trouble plus qu’il ne le voudrait. Un acte de bravoure va briser les tensions entre elle et Clayton. Quand les ragots sont de plus en plus dérangeants, Lorna va prendre une décision lourde de sens quant à leur relation.

Clayton arrivera-t-il à trouver les mots pour l’empêcher de s’éloigner de lui et de Matthew ?

Leur amour en ces temps troublés l’emportera-t-elle sur la guerre qui fait rage ? Lire la suite

L’Apiculteur d’Alep de Christy Lefteri

Résumé :

Nuri est apiculteur, sa femme, Afra, est artiste. Ils vivent tous deux avec leur jeune fils, Sami, dans la magnifique ville d’Alep, en Syrie. La guerre éclate et ravage tout, jusqu’aux précieuses ruches de Nuri. Et l’inimaginable se produit. Afra ne veut plus bouger de sa chambre. Pourtant, ils n’ont pas le choix et Nuri déploie des trésors d’affection pour la convaincre de partir.

Fous de douleur, impuissants, ils entament alors un long périple où ils devront apprendre à faire le deuil de tout ce qu’ils ont aimé. Et apprendre à se retrouver, peut-être, à la fin du voyage, dans un Londres où les attendent des êtres proches. Pour reconstruire les ruches et leur vie.

« Derrière l’immense tragédie impersonnelle des réfugiés, Christy Lefteri fait émerger une histoire personnelle subtile et bouleversante. » Kirkus Review

« Impossible de ne pas être touché par cette ode à l’humanité. » The Guardian

« Un livre vibrant de couleurs et d’empathie qui nous précipite dans le monde brisé d’un couple syrien en fuite. » Marianne

L’auteur :

Christy Lefteri est née à Londres de parents chypriotes. Elle a enseigné l’anglais à des étudiants étrangers puis est devenue enseignante dans le secondaire avant de partir poursuivre un doctorat et écrire. Elle anime un atelier d’écriture à l’université Brunel. Elle étudie également pour devenir psychothérapeute. « L’Apiculteur d’Alep », son deuxième roman, lui a été inspiré par son travail de bénévole dans un camp de migrants à Athènes.

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Mon avis :

Une histoire qui se lit très vite, tout est très subtil, de l’écriture aux mots transparaît une histoire touchante qui remet en question notre avis sur l’accueil des réfugiés. C’est très particulier à décrire, je n’ai pas eu de coup de cœur, je n’ai pas réussi à m’accrocher à l’histoire de Nuri et Afra comme j’aurais aimé l’être, j’avais l’impression de ne pas vivre leur histoire d’amour qui n’est pas au cœur de ce récit, il n’en reste pas moins que c’est une belle histoire d’humanité où l’auteur montre l’envers du décors de la survie des personnes qui ont tout quitté, qui ont survécu, qui ont tout perdu et qui veulent se reconstruire dans un pays qui leur est inconnu. Une lecture qui ne s’oublie pas et remet en cause notre perception des réfugiés. Le procédé d’écriture est très intéressant, le dernier mot de chaque chapitre est le premier mot du chapitre suivant. Chaque chapitre est divisé en deux, une première partie sur le moment présent et la seconde partie se déroulant dans le passé à Alep. Le style est poétique, délicat, sensible et emplein de fragilité. 

Quand la guerre éclate en Syrie, Nuri et Afra comme tant d’autres la subisse de plein fouet. Apiculteur, Nuri a perdu le travail de toute une vie tandis qu’Afra, peintre ne peut plus voir. C’est sans leur fils Sami qu’ils partent vers l’Angleterre où l’un de ses proches peut l’accueillir. Mais le voyage est long, le statut de réfugié difficile à obtenir et quand le pire arrive si près du but, c’est tout un futur qu’il leur faut reconstruire mais aussi se reconstruire soi-même entre déni, culpabilité que seule la clé de l’amour peut faire oublier.

De la Syrie à l’Angleterre, une odyssée de la vie face à son adversité !

On ne peut qu’être touché par l’histoire de Nuri et Afra, entre les difficultés de l’administration, les déplacements, les traumatismes, les problèmes de santé, l’insécurité et la peur de ne pas savoir où on va être envoyé… Avec pour seul repère, leur amour pour les abeilles et l’apiculture, Nuri et Afra vont affronter les pires épreuves de la vie dans leur pays dévasté pour tenter de se reconstruire et renaître. Une bulle d’humanité et une belle leçon de vie.

Le murmure des papillons – Rendez-vous au 34ème étage de Laura Decostayre

Résumé :

La vie de Lana bascule le jour où Lee Jae-In, le légendaire réalisateur sud-coréen, décide d’adapter son roman au cinéma. Invitée à Séoul afin de contribuer au scénario, elle emménage au 34e étage de la Park Tower qui n’accueille que des célébrités. Parmi elles se trouve l’idol Kim Jung-hwa, leader du groupe de K-Pop le plus populaire de tous les temps. C’est sur un malentendu que Lana fait sa connaissance… Mais pourquoi veut-il absolument savoir ce qui a inspiré son bestseller ?

Au fil des pages, Lana nous embarque dans sa découverte de la capitale coréenne et du monde de la K-Pop, avec sa sensibilité de jeune femme tourmentée par un passé douloureux.

« Un cœur fissuré vaut mieux qu’un cœur asséché.
C’est par ces fêlures que rentre la lumière. »

L’auteur :

Lilloise et travaillant dans la communication, Laura Decostayre écrit des romances mais aussi du récit d’action, du Young Adult et des récits contemporains. Quel que soit le contexte, elle aime explorer les relations humaines. Son héroïne préférée, c’est l’émotion. Également passionnée par la musique et le cinéma, elle s’est naturellement tournée vers la pop culture coréenne, dont elle aime l’univers visuel et l’incroyable richesse. Avec « Le Murmure des papillons », elle explore des sentiments qui ne sont pas toujours faciles à exprimer, surtout lorsqu’on est idol.

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L’illustratrice :

D’origine sud-coréenne, Alice s’intéresse fortement à cette culture et particulièrement à la K-Pop. C’est un monde inspirant qu’elle aime bien explorer dans ses dessins. 

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Mon avis :

Passionnée par la Corée du Sud et sa culture depuis 1999, je suis toujours intriguée (j’en ai même des frissons) quand des écrits paraissent sur la Corée du Sud notamment les romans. Je suis toujours partante pour découvrir de nouvelles lectures sur le pays du Matin-Calme. Quand Tiphaine m’a contacté pour me proposer de découvrir « Le murmure des papillons », premier titre de leur collection « KWorld-Story » qui promet un beau voyage à la découverte de la culture sud-coréenne, je n’ai pas hésité. Ce titre représente à merveille l’histoire que vous allez découvrir, des âmes blessées de deux pays différents qui vont panser leurs blessures et s’ouvrir aux autres. Je me suis particulièrement sentie proche de Lana, ses pensées, ce qu’elle ressent… Quant au tome 2, il s’annonce des plus intéressants. Du choix du titre aux illustrations, tout est bien pensé et le travail d’Alice ne fait que sublimer cette belle histoire.

12 septembre 2018, France.

Lana, écrivain sensible et solitaire laisse son studio à son amie Soraya le temps de son séjour à Séoul. Anxieuse de ce bouleversement professionnel, elle est loin de s’imaginer ce qui l’attend.

Gangnam, Séoul, 14 septembre.

Au 34ème étage de la Park Tower, Lana essaie de prendre ses marques ce qui n’est pas facile malgré son Coréen correct. Depuis que Lee Jae-in a acheté les droits d’adaptation cinématographiques de son roman, tout s’est enchaîné à toute vitesse. Lana est prise dans un tourbillon, étrangère aux us et coutumes de l’étiquette coréenne. Il faut dire qu’en Corée tout va vite, ce qui est déroutant pour une jeune femme introvertie. Depuis son arrivée, on lui parle de Kim Jung-hwa, idol d’un groupe de K-Pop vu comme le trésor national en Corée et accessoirement son nouveau voisin. 

Suite à un malentendu, Lana partage un repas avec lui et un autre membre du groupe mais son voisin la met mal à l’aise avec ses questions sur ce qui l’a inspiré pour écrire son roman. Poussé dans ses retranchements, Lana se referme sur elle-même. Grâce à Dae-hyun, Lana découvre la Corée et sa culture. Il suffit d’une rencontre pour bouleverser votre vie et de la jalousie pour révéler les plus sombres des secrets.

Quels secrets se cachent derrière le roman de Lana ?

Pourquoi Kim Jung-hwa s’intéresse aux origines de son livre ?

Lana est-elle prête à affronter et à se libérer des chaînes de son passé ?

Arriveront-ils à lâcher prise et à profiter de l’instant présent ? Lire la suite

Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin

Femina des lycéens – 2020

SGDL Du 1er roman – Grand prix – 2020

Prix Libra’à nous 

Prix des lecteurs des bibliothèques de la ville de Paris

Prix littéraire Georges-Brassens

Adaptation télévisuelle prévue

Résumé :

C’est l’histoire d’un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent, et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l’importance à leurs yeux, ceux qu’ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C’est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.

Dans ce premier roman fulgurant, Laurent Petitmangin dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d’hommes en devenir.

L’auteur :

Né au sein d’une famille de cheminots, Laurent Petitmangin passe ses vingt premières années à Metz puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon.

Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années.

Laurent Petitmangin a obtenu le prix littéraire « Georges-Brassens » et le prix « Stanislas 2020 » du premier roman pour « Ce qu’il faut de nuit », premier roman sensible et puissant sur l’amour filial, l’engagement politique qui peut conduire au pire.

Ce premier roman est déjà en cours de traduction dans quatre langues (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni) et une adaptation pour Arte est prévue.

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Mon avis :

Ce roman fait partit d’une grosse réception surprise de la part de William du Livre de Poche que je remercie pour ces 11 livres, promesse de belles lectures. Celui-ci a été une très belle découverte, ce n’est pas le genre de roman que j’ai l’habitude de lire mais je me suis sentie happée par ce récit d’une intensité poignante. Je comprends qu’il ait reçu autant de prix, de même que ses chapitres très courts et ce style d’écriture fluide idéale pour des publics d’adolescents.

Récit de la vie d’un père, narrateur de cette histoire dont les aléas ont conduit son fils dans de mauvaises rencontres jusqu’à l’inévitable. Comment un événement peut tout faire basculer en une nuit ?

Deux fils, Frédéric alias Fus, un garçon qui s’éteint après la mort de sa mère frayant avec des jeunes peu recommandables et Gillou qui veut faire une grande école. Dans un milieu modeste où on survit au jour le jour, le père, technicien à la SNCF qui doit apprendre à tout gérer et qui se sent dépassé par le quotidien.

Un récit poignant sur la vie, sur l’avenir de ses enfants, sur les convictions politiques et sur les pensées d’un père envers ses enfants tout en délicatesse et en finesse.

Les thèmes sont forts : les accidents de la vie, le deuil, le silence, les non-dits, la culpabilité, le pardon…

Avec une sincérité et des mots accessibles aux adolescents, Laurent Petitmangin exprime la souffrance d’un père face à la justice, face à la vie. Le lecteur est touché par ce père et passe par toutes les émotions au cours de ce roman social qui se déroule tel le fil rouge du destin marquant profondément ses lecteurs.