Topographie de la terreur de Régis Descott

Résumé :

Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie !

Berlin, 1943.

Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour lui l’occasion de découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.

Dans une ville au bord de l’abîme, « Topographie de la terreur » raconte le combat d’un homme seul face à l’hydre totalitaire.

Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo à Berlin, doit enquêter sur une série d’assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées.

Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse gardé secret par les autorités…

L’auteur :

Journaliste pendant plusieurs années puis concepteur de jeux vidéo, Régis Descott est l’auteur de « Pavillon 38 » et « Obscura ». Pour ce livre qui mêle roman policier et récit historique, il a séjourné à plusieurs reprises à Berlin.

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Mon avis :

Merci aux Editions L’Archipel et NetGalley pour cette lecture. Je pensais au vu du titre et de la couverture lire un récit dans la même veine que la série de l’Inspecteur Sadorski, or ce fut différent. Une histoire intéressante, très instructive sur les détails de l’Aktion T4, les Allemands qui ont choisi leur camp, celui de la résistance et du sauvetage des Juifs.

Plan de Berlin inclus.

Gerhard, commissaire à la Kripo de Berlin exécute les tâches les plus abjectes comme les rafles mais désobéit au Führer en aidant un Juif à se cacher pour ne pas être déporté.

Dans l’usine de munition de Treptow, Stella Goldschlag se cache avec sa mère d’une rafle.

Arnim Lenz tient un journal intime et va aider son tailleur juif en lui trouvant un refuge.

Gerhard revoit Flora, une jeune femme juive qui attend un enfant de lui. La cacher loin de toute délation va s’avérer difficile tandis que la Gestapo élimine tous les Juifs de Berlin.

Gerhard et Arnim se retrouvent chez leur mère et chacun prend conscience du danger et du choix de leur camp dans cette guerre.

Le jour de l’anniversaire du Führer, un nouveau Juif fait son entrée dans le monde.

Une enquête sur de mystérieux meurtres de docteurs amène Gerhard à enquêter sur l’identité de celui qui se cache derrière ces assassinats selon un rituel bien précis.

Une mystérieuse étoile juive, des photos compromettantes et un document sur l’épuration des Juifs vont l’aiguiller sur une vengeance bien méritée.

Devenue la petite amie du faussaire Rolf Isaaksohn, Stella survie cachée avec d’autres Juifs. Se rêvant actrice, elle continue de profiter de la vie dans les lieux où il faut être vue sans penser qu’elle sera dénoncée par une de ses connaissances à la Gestapo. Arrêtée, torturée, elle deviendra chasseuse de Juifs sous un chantage menaçant la vie de ses parents.

Suivant les traces de l’assassin, Gerhard apprend les dessous de la Solution finale et l’euthanasie de ceux que l’on juge différents.

Dans un Berlin en ruines, Gerhard va choisir son camp et protéger ses proches et un bébé innocent en faisant sa propre justice au risque de se faire arrêter.

Une enquête sur les dessous de l’Aktion T4 dans une Allemagne sur le déclin !

Récit annonciateur de la perte de la Seconde Guerre mondiale pour l’Allemagne et de ceux qui ont résisté par les mots et les actes au péril de leurs vies !

 

 

La Juive de Shanghai de Marek Halter

Résumé :

Un roman vrai sur un incroyable exode oublié…

Berlin, 1937.

Ruth, juive et talentueuse couturière de 22 ans, se lie d’amitié avec Clara, jeune résistante allemande. Pourchassées, elles décident de rejoindre une destination inattendue : Shanghai, où des milliers de juifs se sont réfugiés.

Clara est la première à partir pour la Chine. Ruth, elle, doit traverser l’Europe entière… jusqu’en Sibérie. Grâce au consul japonais de Lituanie, elle obtient un visa pour Kōbe, le grand port du pays du soleil levant. Parvenue enfin à Shanghai – ville bouillonnante où se côtoie un monde interlope d’espions, de trafiquants d’opium et de résistants –, elle y retrouve miraculeusement Clara, devenue agente des communistes.

La suite ? C’est Bo Xiao Nao, la fille de Ruth, qui la raconte. orpheline, elle tombe sur un carnet tenu par sa mère. En le feuilletant, elle découvre, bouleversée, le destin fascinant de celle qu’on appellera à jamais la Juive de Shanghai…

Une œuvre magistrale de Marek Halter.

Interview de l’auteur

L’auteur :

Défenseur acharné de la paix au Proche-Orient, Marek Halter est un écrivain et un essayiste engagé pour la cause des droits de l’homme. Marqué par une enfance difficile, passée entre le ghetto de Varsovie, Moscou et les camps de réfugiés en Ouzbékistan, le jeune Polonais subit de plein fouet la violence antisémite qui ronge l’Europe des années 1940. Rien de surprenant à ce qu’une fois installé en France en 1950, il s’engage dans le militantisme contre l’antisémitisme et le racisme. A l’origine du Comité international pour la paix négociée au Proche-Orient, créé à la suite de la guerre des Six Jours en 1967, il fait partie, quinze ans plus tard, des membres fondateurs de SOS Racisme.  Conteur, éveilleur de conscience et passeur de mémoire, Marek Halter est reconnu internationalement autant pour son œuvre que pour ses actions.

L’œuvre – immense – de Marek Halter a été traduite en plus de vingt langues et s’est vendue à des millions d’exemplaires à travers le monde. Depuis plus de dix ans, il explore dans des romans-événements la place des grandes figures féminines dans les religions monothéistes. Les Éditions Robert Laffont ont publié « Les Femmes de la Bible » (Sarah, 2003, Tsippora, 2003, Lilah, 2004), Marie (2006), La Reine de Saba (2008) et Les Femmes de l’Islam (Khadija, 2014, Fatima, 2015, Aïcha, 2015) et Où allons nous mes amis ? (2017) qui appelle à l’apaisement et à la réconciliation dans une France toujours plus exposée aux tensions religieuses.

Son dernier livre, « Je rêvais de changer le monde » (2018, Robert Laffont / XO éditions) nous invite à revisiter, à travers son propre « voyage », presque un siècle d’Histoire.

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Mon avis :

J’ai lu dernièrement plusieurs romans en lien avec le ghetto de Shanghai et Chiune Sugihara. J’étais ravie de découvrir en avant-première ce roman qui se lit très vite, basé sur une histoire vraie et encore plus que l’Asie durant la Seconde Guerre mondiale soit mise en lumière. Merci à NetGalley France et XO Editions pour m’avoir permis de découvrir un beau coup de coeur dans ma « Sélection 2022 ».

Berlin, décembre 1937-juin 1938.

Ruth Rotstein, 22 ans, est couturière dans une maison de haute couture. Grâce à Frau Opel, sa patronne, elle peut encore travailler car la jeune femme est juive et travaille pour les femmes des dignitaires nazis. Quel chemin parcouru depuis Varsovie où réside ses parents. Grâce à son père, elle habite chez Moses Warbug et sa femme mais le danger rôde jusque sous les fenêtres de l’atelier de couture. Obligée de changer de nom, Ruth n’en oublie pas son rêve de devenir styliste. Seul son journal intime connaît toute son histoire. Dans un parc, Ruth assiste à une descente de la Gestapo et de la Kripo et se réfugie dans un cabanon de jardin où elle rencontre Clara, une jeune communiste blessée. 1938 démarre et avec elle de nouvelles lois et menaces contre les Juifs. Frau Opel offre de faux papiers à Ruth. Clara n’a jamais oublié celle qui lui a sauvée la vie au mépris du danger et s’assure qu’elle va bien mais l’arrivée d’un agent du Komintern et les rafles vont les séparer.

Varsovie-Kranau, 1938-1939.

Deux mois après son arrivée à Varsovie où elle retrouve son cousin Hugo, Ruth revoit ses projets à cause d’un amour naissant et interdit. La Kristallnacht précipite son exode et l’emmène à Kaunas où elle peut poursuivre son voyage vers une terre d’exil grâce à un visa délivré par Chiune Sugihara. Pendant ce temps, Clara désespère de revoir son amie.

Clara pourra-t-elle sauver Ruth comme celle-ci l’a fait pour elle ?

Quel destin attend les deux jeunes femmes à Shanghai ?

Des années plus tard, une femme Bo Xiao-Nao, la dépositaire des carnets de Ruth Rotstein raconte l’histoire de celle qui lui a sauvé la vie grâce à ces fameux carnets. 

Récit magnifiquement écrit sur l’exil des Juifs vers les seuls pays les acceptants encore, une terre promise où ils furent accueillis malgré le fait de vivre dans un ghetto, celui de Shanghai, au moins ils purent tenter de survivre et éviter la déportation et la mort dans les camps de concentration. Les « notes » rappellent les événements et les personnes ayant réellement existé.

L’amitié de deux femmes en exil en lutte vers leurs destins !

Le parcours semé d’embûches d’une Juive vers Shanghai, terre d’espérance !

Le murmure des papillons – Rendez-vous au 34ème étage de Laura Decostayre

Résumé :

La vie de Lana bascule le jour où Lee Jae-In, le légendaire réalisateur sud-coréen, décide d’adapter son roman au cinéma. Invitée à Séoul afin de contribuer au scénario, elle emménage au 34e étage de la Park Tower qui n’accueille que des célébrités. Parmi elles se trouve l’idol Kim Jung-hwa, leader du groupe de K-Pop le plus populaire de tous les temps. C’est sur un malentendu que Lana fait sa connaissance… Mais pourquoi veut-il absolument savoir ce qui a inspiré son bestseller ?

Au fil des pages, Lana nous embarque dans sa découverte de la capitale coréenne et du monde de la K-Pop, avec sa sensibilité de jeune femme tourmentée par un passé douloureux.

« Un cœur fissuré vaut mieux qu’un cœur asséché.
C’est par ces fêlures que rentre la lumière. »

L’auteur :

Lilloise et travaillant dans la communication, Laura Decostayre écrit des romances mais aussi du récit d’action, du Young Adult et des récits contemporains. Quel que soit le contexte, elle aime explorer les relations humaines. Son héroïne préférée, c’est l’émotion. Également passionnée par la musique et le cinéma, elle s’est naturellement tournée vers la pop culture coréenne, dont elle aime l’univers visuel et l’incroyable richesse. Avec « Le Murmure des papillons », elle explore des sentiments qui ne sont pas toujours faciles à exprimer, surtout lorsqu’on est idol.

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L’illustratrice :

D’origine sud-coréenne, Alice s’intéresse fortement à cette culture et particulièrement à la K-Pop. C’est un monde inspirant qu’elle aime bien explorer dans ses dessins. 

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Mon avis :

Passionnée par la Corée du Sud et sa culture depuis 1999, je suis toujours intriguée (j’en ai même des frissons) quand des écrits paraissent sur la Corée du Sud notamment les romans. Je suis toujours partante pour découvrir de nouvelles lectures sur le pays du Matin-Calme. Quand Tiphaine m’a contacté pour me proposer de découvrir « Le murmure des papillons », premier titre de leur collection « KWorld-Story » qui promet un beau voyage à la découverte de la culture sud-coréenne, je n’ai pas hésité. Ce titre représente à merveille l’histoire que vous allez découvrir, des âmes blessées de deux pays différents qui vont panser leurs blessures et s’ouvrir aux autres. Je me suis particulièrement sentie proche de Lana, ses pensées, ce qu’elle ressent… Quant au tome 2, il s’annonce des plus intéressants. Du choix du titre aux illustrations, tout est bien pensé et le travail d’Alice ne fait que sublimer cette belle histoire.

12 septembre 2018, France.

Lana, écrivain sensible et solitaire laisse son studio à son amie Soraya le temps de son séjour à Séoul. Anxieuse de ce bouleversement professionnel, elle est loin de s’imaginer ce qui l’attend.

Gangnam, Séoul, 14 septembre.

Au 34ème étage de la Park Tower, Lana essaie de prendre ses marques ce qui n’est pas facile malgré son Coréen correct. Depuis que Lee Jae-in a acheté les droits d’adaptation cinématographiques de son roman, tout s’est enchaîné à toute vitesse. Lana est prise dans un tourbillon, étrangère aux us et coutumes de l’étiquette coréenne. Il faut dire qu’en Corée tout va vite, ce qui est déroutant pour une jeune femme introvertie. Depuis son arrivée, on lui parle de Kim Jung-hwa, idol d’un groupe de K-Pop vu comme le trésor national en Corée et accessoirement son nouveau voisin. 

Suite à un malentendu, Lana partage un repas avec lui et un autre membre du groupe mais son voisin la met mal à l’aise avec ses questions sur ce qui l’a inspiré pour écrire son roman. Poussé dans ses retranchements, Lana se referme sur elle-même. Grâce à Dae-hyun, Lana découvre la Corée et sa culture. Il suffit d’une rencontre pour bouleverser votre vie et de la jalousie pour révéler les plus sombres des secrets.

Quels secrets se cachent derrière le roman de Lana ?

Pourquoi Kim Jung-hwa s’intéresse aux origines de son livre ?

Lana est-elle prête à affronter et à se libérer des chaînes de son passé ?

Arriveront-ils à lâcher prise et à profiter de l’instant présent ? Lire la suite

Le soleil rouge du Tsar de Violette Cabesos

Résumé :

Milena, petite-fille de Russes blancs, a une passion : les trésors perdus de la Russie des tsars. Alors qu’elle s’apprête à partir pour Saint-Pétersbourg où une cache datant de 1917 vient d’être découverte, elle apprend que sa maison de Nice a été saccagée.

Sur les murs, d’énigmatiques vers slaves, probablement des références codées à Vladimir le Grand, fondateur de la Sainte Russie.

Un siècle auparavant, Vera, ballerine du théâtre Marrinsky, est déchirée entre les faveurs d’un grand-duc, son amour pour un poète anarchiste, et un brûlant secret d’État dont sa famille est dépositaire.

Au-delà du temps et des frontières, une mystérieuse et terrifiante malédiction semble lier ces deux femmes. Faut-il y croire ? Comment ne pas y succomber ?

Au fil d’un suspense historique, Violette Cabesos nous plonge dans les méandres de la Russie éternelle, sur les traces des Romanov, de Raspoutine et d’obscurs espions du FSB.

L’auteur :

Violette Cabesos est née le 9 mai 1969 à Valence.
Après des études d’histoire, de lettres et de sciences-politiques, elle s’installe à Paris en 1994.

Passionnée d’Histoire (notamment le Moyen Âge, la Grande Guerre et le monde moderne), de littérature mais aussi de musique (Bach, Mahler, Smetana, Prokofiev, Chostakovitch, Fauré, Satie, Kurt Weill, Britten…), elle pratique le chant lyrique… et la danse orientale égyptienne.

Amoureuse des vieilles pierres, elle est fascinée par les cathédrales, les églises romanes et les cimetières.

Elle voue une admiration particulière à Maupassant, Huysmans, Poe, Zweig, Kafka, Perutz, Joseph Roth, Hrabal, Thomas Mann, Gogol, Tourgueniev, Dostoïesvki, Boulgakov, Nerval, Apollinaire, Desnos, Céline, Colette, Simenon, Malet, Boileau-Narcejac…

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Mon avis :

Je suis passionnée par la période des Tsar, ce roman concentre énormément d’informations et de personnages historiques (difficile de ne pas se mélanger les pinceaux), les passionnés de l’histoire de la Russie apprécieront toute la richesse historique et le travail de recherches aussi poussé et précis de Violette Cabesso. Pour moi, c’est un sans-faute, les événements s’enchaînent sans temps mort, l’histoire des deux époques est addictive, le contexte historique très enrichissant…

Milena Gorelov a deux objectifs dans la vie : trouver l’amour et les trésors des Romanov.

Avec son associé Eric-Gaspard Viénot, elle traque la moindre piste lui permettant de trouver les bijoux perdus notamment sept œufs de Fabergé.

Sa rencontre avec le docteur Octave Becker est l’occasion de lui parler de son histoire familiale et de boire beaucoup.

Petite-fille de Russes blancs, elle voit son départ pour Saint Pétersbourg où une découverte l’attend contrarié par le saccage de la maison familiale et l’hospitalisation de son père.

La mort de celui-ci va les conduire sur les traces d’une malédiction et sur celle de Vera, dépositaire d’un secret d’Etat.

Saint-Pétersbourg, avril 1898.

Vera est danseuse au théâtre Mariinski dérogeant à la vie des femmes de sa famille. Fidèle au Tsar, elle va entretenir une liaison avec le Grand-duc Nicolas Mikhaïlovitch Romanov qui l’a attirée dans ses filets, la couvrant de cadeaux somptueux.

Quelques années plus tard, Vera quitte à jamais le domicile familial pour la Suisse oubliant jusqu’à sa mission héréditaire, ce secret d’Etat transmis de génération en génération. Sa rencontre avec Ivan Kalïaev, un poète anarchiste va changer son destin et lui faire choisir la Révolution.

Les énigmatiques vers slaves vont conduire Milena sur les traces du Grand-duc et de Vera grâce au journal intime du Grand-duc où sa liaison avec la jeune danseuse est mentionnée.

Quelles raisons se cachent derrière les menaces envers sa famille ?

Le sang n’a-t-il pas déjà assez coulé ?

Quel secret d’Etat lie Vera et la famille de Milena ?

Que lui cache son associé si intéressé par les malheurs de sa famille ? 

Sur quoi son père travaillait-il pour que sa vie soit en danger ?

Se pourrait-il qu’un traître se cache parmi eux ? Lire la suite

1942, à nos identités perdues d’Annie Convert

Résumé :

Bordeaux 1942.

En acceptant de soigner des résistants, Lison, jeune infirmière, met le doigt dans un engrenage infernal. Dénoncée, elle doit fuir, quitter la ville pour se réfugier auprès du maquis corrézien.

Comment va-t-elle s’adapter à sa nouvelle vie de guerrière ?

Comment survivre dans le froid, la crasse, la peur en étant traquée le ventre toujours vide ?

L’auteur :

Retraitée de la viticulture, Annie Convert habite un petit village girondin de 400 âmes, Saint-Philippe D’Aiguilhe. De sa passion pour la lecture depuis toujours à l’écriture, il n’y avait qu’un pas qu’elle a franchi en rédigeant un premier livre en hommage à son père « 1942, à nos identités perdues ».

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Mon avis :

Merci à Librinova et à NetGalley pour ce roman qui a suscité ma curiosité. Passionnée par la Seconde Guerre mondiale, ce roman a la particularité d’être lu comme le journal intime de Lison, une jeune infirmière dont le destin va être chamboulé et qui sera contrainte de rejoindre le maquis. Traquée, elle va rejoindre la Résistance de très près et va également trouver l’amour, un amour difficile en temps de guerre et dont la religion pourrait être un obstacle… Pas de coup de cœur cette fois-ci mais je ne peux que remercier l’auteur pour cet incroyable travail de recherches aussi précis et détaillé. 

Bordeaux, mai 1942.

Lison est une jeune infirmière et soigne également des résistants dans le sous-sol de l’hôpital. Dénoncée, elle a juste le temps de prendre la fuite avant que la Gestapo ne se lance à ses trousses. Obligée de se cachée, Lison change d’identité et passe de maquis en maquis, de groupe de résistants en groupe de résistants. Ses compétences médicales seront précieuses à ceux qu’elle pourra sauver, de même elle participera aux diverses missions de résistance prête à tout pour la liberté de son pays… Après de douloureuses épreuves, Lison trouve l’amour auprès de Vianney, un aumônier, résistant de la première heure. Un amour non sans conséquences…

Après avoir vu la cruauté humaine, Lison arrive enfin à rejoindre le maquis corrézien où elle suivra un entraînement militaire pour participer à des missions de plus en plus périlleuses non sans oublier son but : se venger de celle qui l’a dénoncé et qui a tué nombre de ses proches et amis. Lire la suite

L’Hiver de Solveig de Reine Andrieu

Prix : Les Talents de demain 2020.

Résumé :

Été 1940.

Dans la France occupée par les Allemands, les habitants sont contraints de donner gîte et couvert à l’ennemi. À Lignon, paisible bourg du Bordelais, les Lenoir, une famille de notables, doivent héberger Günter Kohler. Passée sa répulsion première, Noémie, la jeune épouse, éprouve une violente attirance pour l’adjudant qui vit désormais sous leur toit.

Printemps 1946.

La guerre est terminée, mais elle a laissé derrière elle son lot de malheurs, et de nombreux déplacés. Parmi eux, une fillette, retrouvée assise sur un banc, dans un village non loin de Bordeaux. Qui est-elle ? d’où vient-elle ? et pourquoi semble-t-elle avoir tout oublié ? Justin, un gendarme de vingt-quatre ans, décide de la prendre sous son aile et de percer le mystère qui l’entoure.

L’auteur :

Reine Andrieu naît en 1967.

Après une enfance dans l’Yonne, elle rejoint rapidement l’Occitanie, le berceau familial. Initialement diplômée d’une école de commerce, elle reprend des études universitaires pour devenir bibliothécaire, métier qu’elle exerce pendant treize ans dans le Tarn. En 2015, l’opportunité d’aller vivre quelques années en Guyane se présente.

Auto-édité, elle continue d’écrire et voit son dernier roman remporter le prix « Les Talents de demain » organisé par Kobo-Fnac, les Editions Prélude en partenariat avec Babelio .

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Mon avis :

Merci aux éditions Préludes et à NetGalley pour ce très beau roman se déroulant pendant et après la Seconde Guerre mondiale. J’ai été séduite par la manière dont Reine Andrieu a construit son roman, les descriptions et informations sur la vie durant la Seconde Guerre mondiale sont très intéressants. Un très joli coup de cœur qui fait partit de ma « Sélection 2021 » où le lecteur dévore les chapitres tout en reconstituant l’histoire de Solveig grâce aux chapitres alternant chaque personnage. On se sent comme un détective menant l’enquête et échafaudant des hypothèses au gré des fragments distillés au fil des pages.

Mai 1946.

Dans le village de Bournelin, une enfant est assise, complètement perdue et amnésique. Elle ne sait pas qui elle est, où aller, juste qu’elle vient de la forêt et qu’elle est blessée.

Solveig, septembre 1940.

Solveig se remémore sa vie et tout ce qu’elle a vue, des bombardements aux attentats. A 75 ans, elle ne comprend pas la mentalité de ces personnes qui endoctrinent et exécutent des ordres menant à des attentats, à la destruction et à la mort.

Noémie, septembre 1940.

Catholique pratiquante, Noémie Lenoir est la femme du médecin de Lignon et vit sous le joug allemand. Sa vie bascule quand elle et son mari Armand doivent cohabiter avec un sous- lieutenant Günter Kohler. Malgré ses options sur les Allemands, petit à petit, ils commencent à se parler, discutant de choses et d’autres avec un naturel et un intérêt qu’elle n’a jamais eu avec son mari trop accaparé par son travail.

Son mariage avec Armand n’est pas celui d’un amour fou mais plus d’un arrangement dû aux circonstances. Quand elle doit s’occuper de Günter après qu’il soit blessé, elle sait qu’elle va braver et oser l’interdit.

Justin, mai 1946.

C’est Justin qui est en charge de l’enquête concernant l’enfant amnésique qui a été envoyé à l’orphelinat le temps que sa famille soit retrouvée. 

Angèle, juin 1946.

L’enfant sans nom, baptisée temporairement Angèle, ne sait que deux choses de son passé, son goût pour la lecture, qu’elle a de bonnes manières telle une enfant issue d’une famille aisée et qu’elle est sujette à des crises d’angoisse quand une porte est fermée.

Günter, novembre 1940.

Günter détient un secret, c’est un Mischling et sa petite-amie Hannah est Juive. Il a menti sur ses origines pour entrer dans la Wehrmacht avec pour seul but de servir son pays. Il ne s’attendait pas à tomber amoureux d’une Française qui plus est une femme mariée.

Germain, novembre 1940.

Germain est le jardinier des Lenoir et a une relation avec Ernestine, la bonne. Il croit que ses patrons collaborent avec l’ennemi et la relation de Noémie Lenoir avec Günter confirmera ses allégations.

Armand, décembre 1940.

Armand aimerait aider les résistants en tant que médecin. Quant à sa femme si soumise, il est loin de se douter de ce qui se passe entre elle et l’Allemand. Quand ils décident de cacher leurs amis Juifs dans leur souterrain et de prendre activement à la Résistance… C’est toute leur famille qu’ils mettent en danger.

Solveig, septembre 2011.

Solveig apprend l’histoire des parents de son amie Sylvette issue d’un viol par des GI à la Libération. Le nom son père est mentionné. Lenoir serait-il celui qui a refusé d’avorter la mère de Sylvette ?

Quand la guerre détruit des vies entre mensonges et vengeance !

De 1940 à 2011, on suit l’histoire passionnante d’une enfant retrouvée amnésique dans un village. De sa rencontre avec Justin qui va mener l’enquête afin de retrouver la famille de la fillette jusqu’à la terrible vérité… De l’histoire de son enfance, celle de ses parents, le cercle des protagonistes est restreint mais difficile à démêler le vrai du faux quand la guerre sème le doute entre collaboration et résistance. Le travail de recherches est là et démontre tout le talent de Reine Andrieu dont le style et l’écriture ne laissent pas le lecteur indifférent.

Alternant les protagonistes et les époques à chaque chapitre. Ceux-ci contiennent les pensées de chaque personnage tel un journal intime. Tous liés à la Seconde Guerre mondiale et à ses secrets. La collaboration, la Résistance, les relations interdites entre une Française et un Allemand… Seule Solveig détient les clés du passé et de son histoire.

Libre mais sans mémoire, Solveig ne doute pas encore que le responsable de son emprisonnement et de sa perte de mémoire est à sa recherche après avoir tenté de se venger de ceux qu’ils pensaient être des collaborateurs.

Tel un puzzle, le lecteur assemble les éléments, fragments d’une histoire qui sera dévoilée des générations après.

Quand la guerre fait voler en éclat une famille entre secrets et mensonges ! Lire la suite

Le Camp des Enfants d’Otto B. Kraus

Résumé :

Le roman inspiré de l’histoire vraie de l’auteur, un best-seller mondial vendu à plus de 2 millions d’exemplaires.

Jour après jour, Alex tente de survivre dans le camp d’Auschwitz où il est prisonnier. Survivre au manque de nourriture, au froid, aux humiliations, à l’absence d’espoir. Pourtant, malgré les risques, le jeune homme a décidé de défier ses bourreaux : en secret, il fait la classe aux enfants du Bloc 31.

Poésie, mathématiques, dessin… Ces leçons ne sont qu’un petit geste, mais témoignent du courage et de la résistance d’Alex. C’est aussi sa manière de protéger ses petits élèves de la terrible réalité du camp.

Mais enseigner aux enfants n’est pas la seule activité interdite à laquelle Alex se livre… Il écrit aussi un journal dans lequel il raconte les minuscules moments de joie qui font oublier le cauchemar du quotidien.

Un récit pour être plus fort que l’horreur du monde et pour que personne n’oublie rien, jamais.

« L’un des plus grands écrivains du siècle. Une œuvre extraordinaire. »
(Antonio Iturbe, auteur de « La bibliothécaire d’Auschwitz »)

L’auteur :

Otto Kraus est né à Prague et a été déporté à Auschwitz en 1941. Il raconte sa propre histoire dans ce livre à la portée universelle qui a été salué unanimement par la critique et le public. Il a survécu, mais de retour à Prague après la guerre, il a appris que ni ses parents ni son frère n’avaient réchappé des camps. C’est par hasard qu’ils retrouve Dita. Ils se marient en 1947 et ils émigrent en Israël en 1949. Ils ont eu deux enfants. Sa femme Dita Kraus s’est battue pour que les livres de son mari soient traduits et publiés dans plusieurs langues. Mort en 2000, Otto ne connut jamais le succès mondial de son livre.

Mon avis :

Après avoir été touchée et transportée au-delà du possible et de l’inimaginable par « La bibliothécaire d’Auschwitz d’Antonio Iturbe et « Moi, Dita Kraus, bibliothécaire d’Auschwitz » écrit par Dita Kraus, j’étais plus que ravie de voir qu’un livre de son mari Otto B. Kraus était publié en France (le second à ce jour) par City Editions, une maison d’édition que j’affectionne tout particulièrement pour ses romans sur la Seconde Guerre mondiale. Je tiens à remercier tout particulièrement City Editions et Babelio pour m’avoir permis de remporter ce très beau livre lors de la première Masse-Critique de 2021. Un coup de cœur qui a sa place dans ma « Sélection 2021 ».

Récit complémentaire avec « Dita Kraus, bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio Iturbe et « Moi Dita Kraus, bibliothécaire d’Auschwitz » par Dita Kraus.

Introduction de Dita Kraus.

Otto Kraus raconte à travers l’histoire d’Alex Rehn, sa propre histoire, celle d’un adolescent déporté à Auschwitz-Birkenau et qui s’est occupé des enfants du block 31 défiant les SS.

Pour prouver que les déportés étaient bien traités, les nazis ont installé dans le ghetto de Terezín, des détenus tchèques pour dissimuler l’horreur derrière un trompe-l’œil lors de l’inspection de la Croix-Rouge.

A Auschwitz-Birkenau, Alex rêve de créer une insurrection. C’est en décembre 1943 qu’Alex est arrivé à Auschwitz-Birkenau, dans un wagon à bestiaux, il avait dix-huit ans.

Placé dans le camp des familles, il ne porte pas les tuniques rayées et n’est pas tondu.

Pourquoi un camp des enfants existe à Auschwitz-Birkenau alors qu’ailleurs ils sont gazés dès leur arrivée ?

Quels desseins leur réservent les nazis ? Lire la suite

Le Stradivarius de Goebbels de Yoann Iacono

Résumé :

Le roman vrai de Nejiko Suwa, jeune virtuose japonaise à qui Joseph Goebbels offre un Stradivarius à Berlin en 1943, au nom du rapprochement entre l’Allemagne nazie et l’Empire du Japon.

Le violon a été spolié à Lazare Braun un musicien juif assassiné par les nazis. Nejiko n’arrive d’abord pas à se servir de l’instrument. Le violon a une âme. Son histoire la hante.

Après-guerre, Félix Sitterlin, le narrateur, musicien de la brigade de musique des Gardiens de la Paix de Paris est chargé par les autorités de la France Libre de reconstituer l’histoire du Stradivarius confisqué.
Il rencontre Nejiko qui lui confie son journal intime.

L’auteur :

Yoann Iacono a effectué toute sa carrière au sein des collectivités locales. Directeur de l’audit, de l’évaluation et du contrôle de gestion de la ville de Créteil (Val-de-Marne) de 2004 à 2008. Il rejoint ensuite le Conseil régional des Pays de la Loire : il est directeur des finances, du contrôle et des marchés de 2008 à 2011 puis directeur général délégué en charge des ressources et du financement de l’économie régionale de 2011 à 2015. Depuis septembre 2020, il est directeur général délégué Finances, Développement et Transformation économique à la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée.

Pour écrire ce premier roman, Yoann Iacono, 39 ans, a enquêté plusieurs années en France, en Allemagne, au Japon et aux États-Unis où il a eu accès à des fonds d’archives aussi inédits que son sujet. Il a choisi le mode romanesque non pas pour mentir vrai mais parce que, comme l’écrivait Mark Twain, « si la réalité dépasse la fiction, c’est que la fiction doit rester crédible, pas la réalité ».

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Mon avis :

Merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce Service-Presse. Ce livre m’a intrigué dès que des informations ont circulé sur Internet. Passionnée par la Seconde Guerre mondiale, je suis ravie de découvrir cette période vue du coté Asie et notamment le Japon. Peu d’informations encore à ce jour circulent, il y a une sorte de pudeur, d’omerta, la distance entre nos deux pays… Pourtant ce sujet se révèle des plus fascinants et m’a subjuguée. J’ai eu un beau coup de cœur, je l’ai terminé en quelques heures, je dirais que ce livre a une âme, celle de Nejiko Suwa qui sous la plume de Yann Iacono révèle toute son histoire. Une très belle découverte à l’image de l’âme du Japon. Je viens d’apprendre que ce très beau roman sortira également chez J’ai Lu, ce qui est amplement mérité au vu du travail effectué et de la mise en lumière de l’histoire de Nejiko Suwa.

Une célèbre violoniste japonaise dont la vie romanesque a épousé l’histoire mais surtout une femme qui se dérobe à nous, avec ses ombres, ses énigmes et ses secrets.

Basé sur l’histoire vraie de Nejiko Suwa qui a été utilisée durant sa vie comme objet de propagande au gré des enjeux politiques.

Depuis 1943 où Goebbels lui a offert un Stradivarius pour célébrer l’alliance de l’Allemagne avec le Japon, Nejiko n’a eu de cesse d’être manipulée, utilisée tel une marionnette sur l’échiquier au gré des tractations politiques.

De son violon, elle n’arrive pas à en jouer comme elle le voudrait et n’aura de cesse d’en chercher les raisons au gré de ses prestations à l’étranger.

Serait-ce l’âme de celui-ci et le destin de son propriétaire Lazare Braun, un musicien Juif qui vient la hanter ?

Nejiko rencontrera un succès tel qu’elle croisera les plus grandes personnalités de l’époque allant des artistes renommés aux dictateurs de l’histoire en marche.

De Hitler à Hirohito en passant par le général MacArthur, Nejiko avance vers son destin ou plutôt celui qu’on a tracé pour elle sans possibilité de s’en échapper et de vivre sa vie comme elle l’entend.

Quand Nejiko comprend que son violon est celui d’une spoliation commise par Herbert Gerigk avant la déportation de son propriétaire dans un camp de concentration, elle commence lentement à sombrer.

Felix Sitterlin est chargé de retrouver le Stradivarius de Goebbels, c’est ainsi qu’il fait la connaissance de Nejiko qui lui remet son journal intime.

Pour faire enfin la paix avec elle-même, Nejiko lui révèle l’identité et les coordonnées de celui qui est à l’origine du sort du propriétaire originel du violon.

Comme une expiation, celle des secrets qu’elle n’a pas choisis.

Un récit qui se dévore, remplie de détails historiques sur l’histoire du Japon durant la Seconde Guerre mondiale.

Quand une virtuose du violon rentre dans l’histoire des enjeux politiques de la Seconde Guerre mondiale ! Lire la suite

Le journal de Renia de Renia Spiegel

Résumé :

Le témoignage exceptionnel et inédit, d’une jeune juive polonaise victime de la Shoah.

Renia est une jeune juive polonaise de 14 ans lorsqu’elle commence son journal en 1939. Elle veut devenir poète et quelques vers viennent souvent se glisser au cœur de ses confidences. Mais la guerre s’installe, avec elle la répression et la traque. Les premières pages pleines de vie, d’amitié et d’amour de son carnet se gonflent peu à peu de peur, d’angoisse et de tristesse.
Renia n’a jamais eu la liberté de mettre un point final à ses écrits, elle est assassinée par la Gestapo à 18 ans. Son journal est sauvé par son petit ami, puis préservé par sa famille durant 70 ans. Il est aujourd’hui traduit pour la première fois en français.

L’auteur :

Renata Spiegel est née le 18 juin 1924 à Uhryńkowce, en Pologne , de parents juifs polonais. Elle a une sœur plus jeune, Ariana (maintenant Elizabeth Bellak) qui était une enfant star de cinéma en Pologne.

C’est grâce à la nièce de Renia et au précieux témoignage d’Elizabeth Bellak que son journal intime ait enfin publié.

C’est Zygmunt Schwarzer qui parvient à cacher le journal de la jeune fille avant d’être envoyé à Auschwitz où il survit jusqu’à la fin de la guerre. Il récupère le précieux témoignage à son retour puis immigre vers les États-Unis où il retrouve la trace de la mère et de la sœur de Renia dans les années 50. Il leur confie le journal mais les deux femmes ne peuvent se résoudre à le lire et le conservent dans le coffre d’une banque pendant près de 70 ans. C’est la nièce de Renia qui finalement le rend public en 2019.

Mon avis :

Très touchée par ce livre, beaucoup d’informations révélées sur la vie en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale (qu’on ne connaît pratiquement pas), sur l’intelligence et la faculté de Renia à voir la situation, à comprendre ce qui va se passer… Ariana Spiegel, sa sœur complète l’histoire de la famille Spiegel avec sa vie à elle en tant que survivante.

Un témoignage à lire pour essayer de comprendre ce qui ne l’est pas…

La version jeunesse comporte une postface, un dossier sur les sujets de la Seconde Guerre mondiale, des repères chronologiques et un cahier de photographies.

Préface de la sœur de Renia. 

Brève histoire de la vie d’Ariana Spiegel, de sa vie d’enfant-actrice qui a poussé sa mère et elle a déménager à Varsovie tandis que Renia était élevée par ses grands-parents.

C’est en janvier 1939 que Renia a commencé à tenir son journal intime tandis que la Pologne est divisée et leur famille séparée. Renia et Ariana, se retrouvent seule à la merci des Soviétiques tandis que leur mère se retrouve sous domination allemande.

A travers un journal, c’est l’histoire d’une élève de 3ème, du quotidien d’une adolescente normale entre ses copines et ses premiers amours. A ceci près que la Seconde Guerre mondiale se profile, mettant en danger la vie calme et paisible des Polonais.

Renia est déchirée par la séparation de son foyer, se sentant orpheline, privée de sa mère. La vie de Renia est parsemé de poèmes, de tristesse et de ses rêves, celui d’aller en France.

Plus qu’un journal, le témoignage puissant d’une jeune Polonaise au cœur de la Pologne en guerre. Lire la suite

Elite, au fond de la classe d’Abril Zamora

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A partir de 16 ans.

Résumé :

Paula souffre parce qu’elle ne peut parler à personne de son amour impossible. Janine garde un lourd secret qui la mettrait en danger si elle le révélait. Gorka, son ami obsédé par le sexe, tombe amoureux de la personne qu’il ne faut pas et Mario. Le redoublant habitué à harceler les autres, se retrouve pour la première fois victime de chantage. María Elena que tout le monde surnomme Méléna après avoir perdu ses cheveux suite à des problèmes émotionnels, porte une triste histoire de famille derrière sa façade glamour.

Tous ont de sérieux problèmes mais à la fin de l’année scolaire, lors de la fête du lycée, un drame survient…

Marina est trouvée morte au bord de la piscine. L’inspectrice en charge de l’enquête reçoit un mystérieux journal intime, remplis de phrases haineuses à propos de l’adolescente assassinée.

Quelqu’un la détestait et tout indique que l’auteur de ce journal était dans la même classe que la victime. Les cinq protagonistes, Melena, Janine, Mario, Paula et Gorka, se verront mêlés d’une manière ou d’une autre à l’affaire.

L’auteur du journal a-t-il quelque chose à voir avec le crime ?

Qui a anonymement apporté ce cahier rose à la police ?

Pourquoi l’auteur détestait-il tant Marina ?

Comment les choses en sont-elles arrivées là ?

Pour assembler les pièces du puzzle, il va falloir remonter au tout début de l’année scolaire.

Êtes-vous prêts à redécouvrir les rebondissements de la jeunesse dorée espagnole à travers les yeux des élèves du fond de la classe ?

L’auteur :

Abril Zamora Peláez est une actrice, scénariste et réalisatrice transsexuelle espagnole avec une importante carrière au cinéma, à la télévision et au théâtre qui a gagné en popularité en jouant Luna dans la série « Vis a Vis » (FOX Espagne) donnant de la visibilité à la réalité LGBT via sa médiatisation à la TV. Egalement connu pour être l’auteur du livre « Elite, au fond de la classe », roman issu de la série TV du même nom où elle est scénariste et qui fait fureur en Espagne.

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Mon avis :

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Pour être honnête, je n’ai pas regardé encore la série « Elite » qui fait fureur en Espagne et auprès des adolescents. Si j’avais regardé la série TV, je pense que je n’aurais pas lu le livre, j’aurais vu ça comme un produit purement commercial.

Ce qui m’a surpris dans ce livre c’est que le contenu correspond aux deux saisons de la série TV, ce qui m’a ôtée l’idée d’un produit purement commercial car sinon il y aurait eu deux livres. L’histoire de ce roman a été écrite par Abril Zamora, la scénariste de la série TV, ce qui est un argument de poids pour m’inciter à découvrir ce livre.

Le résumé m’a fait penser à un mélange de Gossip Girl et Pretty Little Liars (série TV). L’histoire se déroule à Las Encinas, un lycée pour l’élite espagnole composé de fils et filles issues de familles riches ou célèbres. On y retrouve Paula qui vit un amour à sens unique, Gorka qui aime sa meilleure amie, Melena qui se drogue pour oublier ses problèmes et l’enfer que lui fait vivre sa mère, une mannequin déchue qui se venge sur sa fille, Janine qui est amoureuse de Mario, le plus populaire garçon du lycée mais qui subit le harcèlement de celui-ci et des autres élèves à cause de son poids.

Tous vont se retrouver liés à cause de la mort brutale de Marina, une de leur camarade de classe, la fille la plus populaire de leur école, assassinée lors du bal de fin d’année. 

L’enquête commence et chacun va se retrouver pris au piège de ses secrets, car parmi eux se trouve un assassin.

Tous le monde cache ses secrets, la police arrivera-t-elle à trouver le ou la coupable dans cet univers de faux semblants ? Lire la suite